1
ous voici donc soumis à l’impératif nouveau de la
prévision
responsable, c’est-à-dire condamnés à la pratique paradoxale d’une pr
2
ormative) La science se veut objective dans la
prévision
, la politique se veut normative. L’une se déclare indifférente aux fi
3
e pourraient que la gêner dans la recherche et la
prévision
des cheminements possibles vers l’avenir. L’autre, pour atteindre ses
4
n stratégique, et non pas un sens scientifique de
prévision
inerte de ce qui « se passera », en vertu d’on ne sait quels dynamism
5
les (des corpuscules)8 ». 2. Rétroaction de la
prévision
Il paraît difficile de soutenir que « prévision rationnelle et mét
6
révision Il paraît difficile de soutenir que «
prévision
rationnelle et méthodique » s’oppose à « prophétie » comme « science
7
ive » s’opposerait à « appel à l’action ». Car la
prévision
même se trouve dans bien des cas modifier par anticipation le phénomè
8
globale. Prenons l’exemple de la démographie. Les
prévisions
si souvent publiées depuis le milieu de ce siècle quant aux effets de
9
ulier. On peut prévoir dès lors que les premières
prévisions
se révéleront inexactes par suite d’un phénomène de régulation de l’é
10
sser à la limite : l’utilité (l’efficacité) de la
prévision
se mesurera à son inexactitude finale. Des effets analogues de rétroa
11
finale. Des effets analogues de rétroaction de la
prévision
ont été bien souvent invoqués à propos de « l’équilibre de la terreur
12
ode électorale. Mais l’effet de rétroaction de la
prévision
, son efficacité préventive, ou encore le démenti de la prévision « ex
13
efficacité préventive, ou encore le démenti de la
prévision
« exacte » par son propre effet, n’est-ce pas en fin de compte un cas
14
à l’heure que la prospective (ou futurologie, ou
prévision
systématique) va jouer un rôle décisif quant à la participation civiq
15
s totalitaires (surtout de l’hitlérisme) et toute
prévision
quant à leurs développements, à court terme — prévision qui eût démon
16
ion quant à leurs développements, à court terme —
prévision
qui eût démontré l’impossibilité d’un long terme, et la nécessité d’u
17
ches, se prive d’une des meilleures techniques de
prévision
de notre avenir et de ses « surprises ». L’humanité n’invente pas n’i
18
même ordre. II. Les invariants humains La
prévision
ne prend son sens et sa valeur que pour autant qu’il y a dans le doma
19
les variables. Si tout variait simultanément, la
prévision
n’aurait pas de sens ; si rien n’était variable, le besoin de prévisi
20
de sens ; si rien n’était variable, le besoin de
prévision
serait nul. Par rapport à la participation sociale, civique et politi
21
ormes ou uniformisés des USA et de l’URSS : toute
prévision
quant à la participation civique et politique doit en tenir compte dè
22
ompte dès le départ. III. Les variables La
prévision
s’appuie naturellement sur les invariants et conseille de s’y adapter