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omplémentaire à propos du mot « information ». Je
prends
le mot information en pensant au livre et au caractère spécifique de
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ormation que l’on peut avoir par un livre : je le
prends
dans son sens étymologique qui est très proche de formation. Il y a d
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ciel qui lui dit : « Va au-devant de cet ange et
prends
ce petit livre ouvert qu’il a dans les mains, et quand tu l’auras pri
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uvert qu’il a dans les mains, et quand tu l’auras
pris
, mange-le, dévore-le ; il te sera très amer aux entrailles mais très
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exige avant tout une chose : se tenir à l’écart,
prendre
du temps, devenir silencieux, devenir lent. Un art d’orfèvrerie, une
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d’une langue synthétique comme l’espéranto. J’ai
pris
cette question parce qu’elle me permet de préciser ce que j’appellera
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manière un peu plus prolongée. Je ne voudrais pas
prendre
plus de temps, M. Le Lionnais a encore beaucoup de choses à dire sans
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ouvera son salut ? En Suisse même, le fédéralisme
prend
des sens à peu près opposés selon qu’il s’exprime en allemand ou en f
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lle à se prononcer sur la question européenne. Je
prendrai
mon dernier exemple dans cette dépêche de Londres publiée par un quot
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ue les uns et les autres utilisent. Par exemple —
prenons
les choses très en gros — en Europe, on fait depuis des siècles des t
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es, quelles qu’elles soient, quelle part pourrait
prendre
la Suisse ? Beaucoup à apporter Alors, je pense que la réponse
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les qu’il peut donner, les initiatives qu’il peut
prendre
. Si l’importance politique d’un pays était mesurée uniquement à sa ta
13
ur le plan international s’il avait le courage de
prendre
des initiatives. De prendre notamment cette initiative de proposer un
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l avait le courage de prendre des initiatives. De
prendre
notamment cette initiative de proposer une formule fédérale pour l’un
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que nous sommes, nous Suisses, dont nous avons à
prendre
toujours mieux conscience naturellement, et elle aurait une grande au
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vocation historique nous indique que nous avons à
prendre
maintenant une belle initiative sur le plan européen. Et pour cela, j
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de fièvre, c’est exactement comme si l’on voulait
prendre
une décision grave le jour où l’on a un rhume de cerveau, quand l’esp
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etc.) à la mesure des décisions qui doivent être
prises
. Autant l’Europe des nations était simpliste, autant l’Europe des rég
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able. Tous les équilibres anciens sont détruits :
prenez
les villages qui éclatent, le paysage qu’on saccage. C’est maintenant
20
e occidentale, dans l’une de ces cités d’Ionie où
prit
naissance la dialectique de notre histoire, Héraclite écrivait cette
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ous américanisons, dans le mauvais sens du terme.
Prenez
les grandes découvertes des temps modernes ; tout a été fait en Europ
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e qu’ils disposent d’un grand espace et nous pas.
Prenez
le cas de la France, qui a un retard presque scandaleux dans le domai
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on des pays ? Le type de société que vous évoquez
prend
ses distances par rapport à la notion du profit en tant que but suprê
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ste au stade des États-nations. Bien sûr, si l’on
prend
, par exemple, le problème des transports, ce serait un progrès consid
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ns, produits du xixe siècle napoléonien. Si l’on
prend
comme base les régions, qui sont plus petites que les États, et le co
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aut trouver le niveau auquel les décisions seront
prises
, puis établir le niveau de décision dans la communauté qui est assez
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qu’on vous en donne la permission et les moyens.
PRENEZ
vos responsabilités, inventez les moyens de les exercer ! La région n
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ouer — la partie de création proprement dite nous
prit
deux mois — voilà qui ne pouvait signifier qu’un accord plus profond,
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éclaire et s’enchaîne. L’anecdote dont je parlais
prend
force d’exemple, les hasards apparents deviennent autant de signes, l
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correspondent à l’aire de diffusion d’une langue.
Prenez
la France : on parle huit langues à l’intérieur de ses frontières act
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de près de la moitié de ses territoires actuels.
Prenez
la langue allemande : si elle devait coïncider avec un État-nation, i
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s, puis, à travers elles, formé nos sensibilités.
Prenez
l’exemple de la musique : rien de national dans son évolution. Elle n
33
e nous sommes le seul pays européen qui n’ait pas
pris
la forme d’un État-nation au siècle dernier. Le seul constitué par la
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ul. C’est maintenant ou jamais que la Suisse doit
prendre
l’initiative de proposer sa propre solution fédéraliste, de l’exposer
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en nous, ce passé jamais accompli, nul n’en peut
prendre
les mesures : il s’agrandit sans fin au regard du chercheur, comme si
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ur mieux exclure la troisième —, il faut que nous
prenions
l’habitude de combiner en contrepoint la source celte, la germanique,
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. Conditionné par le respect de la Science, qui a
pris
la place qu’occupaient la théologie au xiiie siècle et l’idéologie a
38
e inégalité des sexes ? Oui, parce qu’en Suisse —
prenez
cet exemple des Landsgemeinde — vous avez des survivances qui nous so
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0, des groupes d’études dont les travaux devaient
prendre
forme institutionnelle dès 1967, lorsque fut créée à Bruxelles la Dir
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le. On sait du reste que le débat sur les régions
prend
sans cesse plus d’ampleur et d’urgence dans la vie politique français
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par ce qui était censé diviser les nations, elles
prennent
pour axe ce qui les scindait ou bornait : un fleuve (la région rhénan
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désigne pour nous le sentiment de la passion, n’a
pris
de sens dans le Languedoc du xiie siècle qu’avec la poésie des troub
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nt des adversaires fondamentaux, bien que je sois
pris
, moi aussi, dans le drame qui les oppose. Aujourd’hui, je distingue l
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pe. Il m’a dit : « Vous êtes bien optimiste. Cela
prendra
un temps fou. En tout cas, cela ne se fera pas avec un nationaliste c
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nos doctrines, que des révolutions de palais, des
prises
de pouvoir par des chefs militaires, qui ne remettaient jamais en cau
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ais qu’est-ce qui existe à la place, selon vous ?
Prenez
le monde par vos antipodes : l’Asie du Sud-Est n’a qu’une idée, c’est
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où l’on peut reconnaître « la part du diable » ?
Prenez
les deux massacres récents qui ont provoqué une indignation générale
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ent trouver le diable et vous expliquer avec lui,
prenez
-le dans le fauteuil où vous êtes assis ! Là, vous êtes sûr de ne pas
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tiques Participer (de pars, partie, et capere,
prendre
), c’est « prendre part » à un ensemble. Au sens le plus actif, c’est
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d’influencer une situation d’ensemble où l’on est
pris
, et son propre destin en elle. D’où l’on voit que participer activeme
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té, telle qu’on vient de la définir, la politique
prend
désormais, en ce dernier tiers du xxe siècle, une importance décisiv
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à l’aide d’une projection méthodique et globale.
Prenons
l’exemple de la démographie. Les prévisions si souvent publiées depui
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II. Les invariants humains La prévision ne
prend
son sens et sa valeur que pour autant qu’il y a dans le domaine où on
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vérifier par l’expérience ces deux observations.
Prenons
l’exemple des cantons suisses : leurs ressortissants se mêlent de plu
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s, responsables des mass médias qui préparent les
prises
de décisions), ni même des gouvernants qui décident finalement. Il fa
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ue : les hippies. Ce ne sont là que deux exemples
pris
au passé récent mais il est clair que, d’ici l’an 2000, bien d’autres
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on fera de préférence n’importe quoi d’autre. Or
prendre
le contre-pied de la tradition de famille, c’est affronter sans guide
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s de ma participation — ou non — à cette société.
Prenons
l’exemple de l’ingénieur. Hier, il était ingénieur pour produire, pou
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a place, d’une commune, au sens très virulent que
prit
le mot de l’Ombrie au nord de la France et aux Flandres, au xiiie si
60
osées. Le mouvement libertaire des communes ayant
pris
le pouvoir dans certaines villes, le centre de la vie politique et so
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largement irréversible, par les mesures que nous
prendrons
dès aujourd’hui et dans les dix ou quinze années qui viennent. Le
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i ai dit : « J’espère que vous savez où vous avez
pris
cela. » Il m’a répondu : « Je le sais très bien. » Mais il ne l’a jam
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des recherches scientifiques et de l’université.
Prenons
un exemple. Vous avez, autour de Genève, une région de 25 km de rayon
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a place, d’une commune, au sens très virulent que
prit
le mot de l’Ombrie au nord de la France et aux Flandres, au xiiie si
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osées. Le mouvement libertaire des communes ayant
pris
le pouvoir dans certaines villes, le centre de la vie politique et so
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xistence proprement humaine, qui est l’âme. Je ne
prends
pas ce mot dans le sens noble et vague que lui donnent un peu trop fa
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des âmes », ou de l’« immortalité de l’âme ». Je
prends
le mot au sens précis et véritablement traditionnel, qui se retrouve
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mmun à première vue, sinon le terme de « région »
pris
dans des sens très différents ? Car si tous les États européens sont
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llectivités urbaines agrandies hors de toutes les
prises
de l’individu, répond le besoin d’une différenciation sécurisante, le
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ène politique très précis, dont les Européens ont
pris
conscience au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, joue dans le m
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correspondent à l’aire de diffusion d’une langue.
Prenons
la France : on parle huit langues à l’intérieur de ses frontières act
72
de près de la moitié de ses territoires actuels.
Prenons
la langue allemande : si elle devait coïncider avec un État-nation, i
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nir chimiste quand j’étais jeune, mais quand j’ai
pris
des leçons j’ai compris qu’il ne saurait plus en être question. Vous
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épuisement des ressources naturelles) tacitement
pris
en charge par l’État, se verraient partagés avec les contribuables. S
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oyens et citoyennes d’une région, c’est l’idée de
prendre
en main leurs destinées, c’est la volonté de recouvrer leur autonomie
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chargées de les informer, de les concerter et de
prendre
les décisions communautaires à l’échelle du continent. Quelque chose
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, et finalement sur les décisions qu’ils auront à
prendre
comme citoyens de leur région et de l’Europe des régions fédérées. Ma