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e. Mais si l’on arrive à passer de la transe à la
réalité
, la passion peut conduire à l’amour. Le mariage à l’essai qui, mainte
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’intérieur de frontières absolument factices, des
réalités
tout à fait hétérogènes. Rien de plus hostile à toute espèce d’union
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ception ne va-t-elle pas compliquer à l’excès les
réalités
socioéconomiques ? Il est certain que l’Europe des régions sera très
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éminent, il est assez surprenant de retrouver la
réalité
des frontières et trois douaniers français d’une consternante médiocr
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faire coïncider tant bien que mal avec un tas de
réalités
complètement hétéroclites, comme la langue ou l’économie. Cela abouti
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avons toujours pensé qu’il y avait des ordres de
réalités
à ne pas mélanger. Il n’était pas question d’imposer la même religion
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plus grand, on aura une vision plus conforme aux
réalités
dans tous ces domaines. Toutes les activités auxquelles les chapitres
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France) et qui maintenant sont contraints par les
réalités
à reconnaître leur existence. Elles se formeront, je pense, par la fo
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rmettra de « faire l’Europe », sur la base de ses
réalités
, et nous offrira seule les structures nécessaires à toute vraie parti
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s pas du tout l’adhésion à quelque credo, mais la
réalité
de l’opération en nous de quelque chose, disons l’Esprit, qui n’est p
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t condamné à s’effacer progressivement devant les
réalités
du monde nouveau, et à disparaître pratiquement, un peu comme il est
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ées du refoulement de l’animique ou du mépris des
réalités
non calculables écartées sous le nom de subjectivité à partir du xixe
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mépriser l’Histoire et de s’occuper plutôt des «
réalités
», c’est-à-dire de son pouvoir d’achat, ou de la « gauche » sacralisé
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de toutes les forces sentimentales, de toutes les
réalités
affectives, particulièrement de tous les groupes naturels, de toutes
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uvellement de l’histoire interprétée à partir des
réalités
humaines, et non plus des mythes stato-nationaux. (Voir aussi Sur la
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le fédéralisme comme la coexistence en tension de
réalités
également valables, mais différentes ou même antinomiques. N’est-ce p
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r. » Ce n’est pas une manière de parler, c’est la
réalité
. On ne dit pas, en Suisse : « Un tel a été un grand serviteur de l’Ét
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ce qu’il nomme ses « frontières naturelles » des
réalités
absolument hétérogènes — la langue et l’économie, l’état civil et l’i
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’armée, la violence et la terreur pour aligner la
réalité
sur ce que quelques idéologues ont eu l’idée d’en faire. Pas une seul
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’on conclut en bonne logique qu’une seule et même
réalité
correspondant aux deux mots, ceux-ci sont équivalents, comme deux qua
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oires : tout d’abord, une prise de conscience des
réalités
écologiques et des dangers de la pollution, beaucoup plus générale qu
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’homme « se reprenne », compare les promesses aux
réalités
et déclare à ses risques et périls : « Le Roi est nu. » Il n’en va pl
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de distribution du pouvoir étatique conforme aux
réalités
vivantes plutôt qu’aux frontières « historiques » (fixées depuis moin
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faut que l’École cesse d’enseigner que les seules
réalités
sont les États-nations, car ceux-ci par principe s’opposent à toute e
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oute espèce d’union sérieuse, qui s’opère dans la
réalité
et non dans les discours ministériels. Il faut que l’École cesse d’en
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et ses mythes orgueilleux, mais la région et ses
réalités
tangibles, puis l’Europe et ses réalités culturelles, enfin l’Humanit
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n et ses réalités tangibles, puis l’Europe et ses
réalités
culturelles, enfin l’Humanité, unité biologique, écologique et spirit
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loi de l’extension des tâches. Il faut partir des
réalités
locales et régionales et monter, d’après les dimensions des tâches, v
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tre vie actuelle ; nous relevons tous d’un tas de
réalités
différentes. L’utopie, c’est ce qu’a fait Napoléon : l’État-nation. C
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le, on a voulu imposer les mêmes frontières à des
réalités
qui n’ont rien à voir ensemble comme la langue, le sous-sol, l’économ
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e la personne du Christ où l’on constate ces deux
réalités
antinomiques : Dieu et homme. D’après le concile de Chalcédoine, au v
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ucun rapport avec les intérêts économiques ou les
réalités
géo-ethniques, et des rapports proprement négatifs avec la vie de la
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lus tenir compte des frontières étatiques dont la
réalité
n’est plus que négative. 5. La contestation comme tradition centra
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critique — étymologiquement : mise en crise — des
réalités
antinomiques dont nous vivons selon le mode européen : l’Un et le Div
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animé » d’un pianiste, par exemple, manifeste une
réalité
qui n’est ni proprement physique ni proprement spirituelle, qui n’est
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téré par l’érosion de la vie « courante », par la
réalité
des caractères qui se heurtent à propos de rien, et des tempéraments
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image aimée d’une Béatrice à peine connue dans sa
réalité
terrestre. Ce que le mythe de Tristan élève ainsi devant nos yeux, ce
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amour de l’Amour, plus que de l’être aimé dans sa
réalité
toujours irréductible à l’image idéale que la passion s’en fait. Cett
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it rester à jamais fuyante, inaccessible. Mais la
réalité
est lourdement présente. Elle ne saurait donc que freiner l’élan de l
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l’Ange désiré. « Ce n’est pas amour, qui tourne à
réalité
», s’écrie un troubadour tardif, contemporain de nos légendes tristan
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e ou logique. Ou simplement, la conviction que la
réalité
n’est pas divisée en compartiments correspondant aux facultés. Mais a
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phénomène qui n’existe, au sens fort, ni dans les
réalités
économiques seules, ni dans la politologie seule, ni dans l’histoire
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tion ? C’est la mainmise d’un appareil étatique —
réalité
abstraite et bureaucratique — sur une nation — réalité concrète, affe
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té abstraite et bureaucratique — sur une nation —
réalité
concrète, affective et « mystique », que l’on enferme désormais dans
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a fois trop petite et trop grande par rapport aux
réalités
du monde actuel. Un modèle périmé L’État-nation, qui se dit sou
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ent imposer les mêmes limites territoriales à des
réalités
aussi hétérogènes que la langue parlée à la surface et l’exploitation
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des traités, et qui ne correspondent plus à nulle
réalité
, ni ethnique ni économique. Sur toutes les frontières de nos États, l
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ant enfermer dans les mêmes frontières toutes les
réalités
hétéroclites sur lesquelles nos États essaient encore de régner. Défi
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États essaient encore de régner. Définies par les
réalités
et non plus par des cordons douaniers, les régions seront fonctionnel
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de vie. C’est l’idée de la région elle-même et sa
réalité
vécue, non pas les bobards du « prestige national » dont les grandes
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catrices de l’histoire »23 — et pas seulement les
réalités
, mais selon la volonté de puissance d’un chef d’État, d’un parti au p
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l’État régalien et de la nation indivisible, aux
réalités
concrètes, locales et régionales. Pour reconnaître l’évidence de la r
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des traités, et qui ne correspondent plus à nulle
réalité
, ni ethnique ni économique. Sur toutes les frontières de nos États, l
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ut refaire l’éducation des citoyens, à partir des
réalités
, qui sont locales et régionales d’abord, puis continentales et mondia
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ltanées : un pouvoir supranational et un tissu de
réalités
régionales doivent s’élaborer en même temps, l’un par l’autre. Mon ut
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ar l’autre. Mon utopie, c’est qu’à la longue, ces
réalités
s’avéreront plus solides que les États actuels, qui, peu à peu, tombe
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onstration de l’inadaptation de l’État-nation aux
réalités
économiques de l’ère actuelle. Comment peut-on croire encore qu’il y
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e rien ne les empêche de chercher à s’adapter aux
réalités
régionales. … sans se faire l’avocat du diable, on peut penser que… N
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nfants en attirant leur attention d’abord sur les
réalités
de leur région, de leur voisinage, puis de l’Europe et du monde. Et n
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orizon de l’enfant ? Je dis qu’il faut partir des
réalités
immédiates — pour aller plus loin ! L’écologie, par exemple, c’est un
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! Les gosses comprennent cela. Et à partir de ces
réalités
, on peut les amener à se poser des questions sur la vie réelle, sur l