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depuis des siècles des tableaux de chevalet, des
romans
, des pièces de théâtre, on donne des concerts. Eh bien ! tout cela n’
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se, sacrée. En Inde, par exemple, il n’y a pas de
romans
qui racontent des petites histoires qui se passent tous les jours. Il
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rands courants de l’art et de la pensée, de l’art
roman
jusqu’au surréalisme. Pas un seul de ces foyers culturels n’a coïncid
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été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art
roman
et le gothique, le classique, le baroque, le romantisme, le positivis
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t », que la culture consiste à lire ou écrire des
romans
, enseigner la philosophie, écouter des deuxièmes programmes, et se te
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gnose et d’érotique arabe : voilà la poésie et le
roman
de l’Europe. Ils auront contre eux, dès le départ, contre leur concep
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— les grands styles européens, puis mondiaux, du
roman
et du gothique au Bauhaus et à « l’architecture visionnaire » ; du cl
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’est pas La culture ne consiste pas à lire des
romans
, à parler peinture, à participer à des jeux télévisés, à organiser de
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même le thème exemplaire, l’archétype de tous les
romans
dignes du nom. Ils sont comme les premières apparitions, comme les ép
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s de la culture occidentale : le romantisme et le
roman
. Retracer leur évolution du xiie siècle jusqu’à nos jours, comme j’a
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ial : comédies à succès sur le thème du triangle,
roman
pour midinettes et films de série, dont le love interest est l’ingréd
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oi, père adoptif du héros —, il n’y aurait pas de
roman
, ni de passion mortelle, il n’y aurait donc pas eu de mythe. On ne sa
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en croire nos romanciers. Ils savent bien que le
roman
véritable n’est jamais qu’une version renouvelée de l’archétype de Tr
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alade mental. Un psychanalyste l’eût guéri, et le
roman
n’eût pas eu lieu. Si les derniers tabous viennent à céder, c’en sera
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Gottfried de Strasbourg, d’Eilhart d’Oberg, et du
Roman
en prose. Seuls, Joseph Bédier en 1908 et André Mary en 1941, ont osé
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ried, Eilhart, Chrétien de Troyes, ou l’auteur du
Roman
en prose. Le Mythe en eux tous a dicté, inventé ses moyens d’expressi
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x et vous y ferez des découvertes fulgurantes. Le
Roman
en prose parle de la mort comme nul moderne adaptateur ne l’a osé. Tr
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tout, ce qui vaut sans doute mieux. Dans le même
Roman
en prose, lorsque Tristan meurt : « Douce amie, je ne vous verrai plu
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aucune de nos disciplines universitaires (études
romanes
, arabes et celtiques, psychologie analytique, sociologie, histoire, t
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été paneuropéennes, et non pas nationales : l’art
roman
et le gothique, le classique, le baroque, le romantisme, le positivis