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’on va vers une époque où le loisir va devenir le
sérieux
de la vie, le loisir et la culture. Jusqu’à présent, le sérieux de la
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vie, le loisir et la culture. Jusqu’à présent, le
sérieux
de la vie c’est, bien entendu, le temps qu’on consacre au travail, à
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Il semble depuis à peu près deux-cents ans que le
sérieux
de la vie, c’est le temps du travail. C’est en train de changer. L’ac
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r du travail au loisir et ce sera pour le loisir,
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de la vie, qu’on travaillera un petit peu, pour s’assurer ce qu’il fa
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ent — surtout en Suisse — que c’est la seule voie
sérieuse
. Que ce qu’il y a de sérieux quand on parle de l’Europe, c’est unique
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c’est la seule voie sérieuse. Que ce qu’il y a de
sérieux
quand on parle de l’Europe, c’est uniquement l’économie. C’est une co
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dire à ce qui pouvait servir les intérêts réputés
sérieux
, surtout sur les bords du lac de Zurich, comme vous le savez. Vous me
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’est qu’il y a d’autres choses qui sont non moins
sérieuses
que l’économie, qui sont même beaucoup plus sérieuses, qui sont, par
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euses que l’économie, qui sont même beaucoup plus
sérieuses
, qui sont, par exemple, nos libertés, nos modes de vie… Et c’est à ca
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plus hostile à toute espèce d’union tant soit peu
sérieuse
que cet État-nation qui se révèle incapable de répondre aux exigences
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ture qui l’a marqué et qui postule qu’il n’y a de
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que les nations. Deux de mes étudiants, ont fait un travail sur les m
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maîtres, ce qui permettra d’espérer un changement
sérieux
en une génération. La Journée de l’Europe, avec les rédactions qui so
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s ? En somme, vous me demandez si mon système est
sérieux
? Dans ma Lettre ouverte aux Européens j’ai écrit que l’Europe, c’e
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ne donc, en fin de compte, à la seule alternative
sérieuse
du siècle : État-nation fermé ou société fédéraliste ouverte. ag.
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ci par principe s’opposent à toute espèce d’union
sérieuse
, qui s’opère dans la réalité et non dans les discours ministériels. I
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on quantitative, mesurable. Il y a aujourd’hui un
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coup d’arrêt qui nous oblige à choisir nos finalités. Voilà pourquoi
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tout). Enfin la culture n’est pas nécessairement
sérieuse
. Ceux qui n’ont pas le sens de l’arbitraire, de l’humour fût-il noir,
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ont fait bien plus qu’une œuvre scientifique et «
sérieuse
» aux yeux de leurs confrères : ils ont permis à l’Occident moderne d
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verraient partagés avec les contribuables. Soyons
sérieux
: jamais les habitants d’une région ne se rassembleront dans l’intent