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nde en faveur du livre, aujourd’hui, si l’on veut
sauver
la spécificité du livre, doit être dans le sens de ces quelques ligne
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monde ; c’est la raison pour laquelle nous devons
sauver
ce qui nous reste de nature et de cellule civique, la commune tout pa
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fait ? Est-ce plus de voitures ? Ou voulons-nous
sauver
la nature qui nous entoure et sans laquelle nous ne pourrions pas viv
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, et dont on ne connaît que le résultat : la paix
sauvée
, « comme par miracle », disent les témoins… Et soudain un contact s’é
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uvinisme : il ne cesse de trahir ce qu’il prétend
sauver
. Quant à la diversité des langues, si on la respecte, elle n’empêche
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IV et Napoléon, en centralisant l’Hexagone, l’ont
sauvé
de la sauvagerie (qui règne encore en Suisse, sans doute) et que les
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rait-il qu’ils renoncent à le vivre, à en vivre ?
Sauver
Lavaux, oui, mais vivant non pas figé. Et vivant, c’est-à-dire change
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nt en des termes semblables. Ainsi, qu’est-ce que
sauver
Venise ? Non pas offrir des étages de palais sur le Grand Canal à des
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un intérêt vital, et non pas archéologique. Pour
sauver
Venise, il faudra la changer. Inaliénable, oui, inaltérable, non. Ens
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chacun sait que la foi sans les œuvres est morte.
Sauver
Lavaux ne suppose rien de moins que la prédominance accordée par un p
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tez un pays ravissant et radieux. Mais vous ne le
sauverez
pas sans héroïsme. Si Lavaux doit faire son salut, ce sera par la g