1
c il semble que la fonction essentielle du livre,
si
on laisse de côté les encyclopédies, les dictionnaires, et les autres
2
t appareil qu’est le livre dont on ne sait jamais
si
c’est lui qui nous avale, ou nous lui. Voilà, me semble-t-il, le bon
3
ionnaires pourraient faire plus vite ? Peut-être…
Si
vous me donnez une minute, je voudrais vous lire une page de Nietzsch
4
te la propagande en faveur du livre, aujourd’hui,
si
l’on veut sauver la spécificité du livre, doit être dans le sens de c
5
une certaine tribu, une partie même de la nation,
si
la nation est grande. Vous n’avez aucun moyen de répliquer. Vous pouv
6
un livre sur l’actualité. Quelqu’un me demande «
si
par exemple, la bande enregistrée pourrait succéder au livre », moi j
7
possibilités différentes. Quelqu’un me demande «
si
le livre étant tributaire de la langue, il n’y aurait pas lieu de dév
8
e, détachée, le petit élément d’information. Mais
si
vous voulez de l’information au sens de formation, sur lequel j’ai in
9
espéranto ne le fera jamais. La langue française,
si
on est de langue française, ça vous apporte plus que de l’information
10
que quelle autre, antérieure, on se le demande.)
Si
l’on croit que j’exagère, voici quelques exemples. Le mot fédéralism
11
n moins fausse, est la plus répandue en Amérique.
Si
les Vaudois se disent fédéralistes contre Berne, les Québécois que j’
12
sur un compromis et un pacte. Sur un compromis :
si
le consensus dans tous les domaines n’est pas désirable ou ne peut êt
13
airement en elles. « Simples questions de mots »,
si
l’on veut. Pourtant, il serait fou d’espérer que l’Europe se fasse un
14
rer que l’Europe se fasse un jour dans l’histoire
si
elle ne se fait pas d’abord dans les esprits, et voilà qui implique u
15
et qu’on ne laisse pas impunies ses erreurs. Car
si
l’on ne fait pas attention aux mots, c’est que l’on n’a pas bien vu l
16
de Zurich, comme vous le savez. Vous me demandez
si
c’est la meilleure voie ? Je vous répondrai évidemment non, car s’il
17
en Europe et à nous « américaniser » au maximum.
Si
nous répugnons à le faire, si nous pensons que le problème européen d
18
niser » au maximum. Si nous répugnons à le faire,
si
nous pensons que le problème européen dépasse celui d’une simple orga
19
elui d’une simple organisation de notre économie,
si
nous ne voulons pas être « américanisés », comme on le dit tous les j
20
entifique, politique et culturelle. Car, en fait,
si
nos peuples ont une possibilité d’union, c’est parce qu’il y a, à la
21
peut donner, les initiatives qu’il peut prendre.
Si
l’importance politique d’un pays était mesurée uniquement à sa taille
22
autorité. On la suivrait. On suivrait la Suisse,
si
petite qu’elle soit, parce qu’elle aurait une grande idée. La Suisse,
23
parce qu’elle aurait une grande idée. La Suisse,
si
petite qu’elle soit, n’aurait pas seulement un rôle de parti minorita
24
e émue, comme on pourrait croire que je l’ai dit (
si
l’on ne me connaissait pas du tout) mais simplement que je lui suis r
25
offre plus qu’une barrière fragile aux passions ;
si
on aime ailleurs, on divorce. Et la passion, dans nos mariages modern
26
Rougemont, je dis seulement qu’il y a un conflit,
si
toutefois on parle de passion, qui est autre chose que l’amour. En ef
27
ssion, qui est autre chose que l’amour. En effet,
si
l’on se marie en état de passion, c’est-à-dire en état de fièvre, c’e
28
-à-dire en état de fièvre, c’est exactement comme
si
l’on voulait prendre une décision grave le jour où l’on a un rhume de
29
est le contraire d’une relation narcissique. Mais
si
l’on arrive à passer de la transe à la réalité, la passion peut condu
30
que des mariages-maquettes. Pour moi, le mariage,
si
on veut faire une comparaison politique, est le type même d’un rappor
31
xtérieurs et vous créez des obstacles intérieurs.
Si
on supprime des gênes extérieures, cela ne correspond qu’à des permis
32
c la vocation traditionnelle de la Suisse. Savoir
si
elle se fera dépend de nous aussi : c’est à nous de faire valoir dans
33
ela dénote l’Europe comme patrie de la diversité.
Si
l’on me demande maintenant comment on peut traduire en termes de stru
34
politiques cette unité de culture non unitaire et
si
hautement diversifiée, je répondrai que la solution se trouve dans le
35
mies. Car ces autonomies seront perdues une à une
si
nous refusons l’union qui, seule, ferait leur force ; mais en retour,
36
t, avant tout pour moi une révolution culturelle.
Si
vous voulez, je suis maoïste ! La révolution ne peut se faire que par
37
s de sens. Tout se passe, dans ces manuels, comme
si
la nation avait été créée par Dieu ; ce serait par volonté divine que
38
ons économiques européennes ne fonctionneront que
si
le politique le permet et le politique présuppose un changement des e
39
65 % des gens est pour une fédération européenne.
Si
l’on examine les classes d’âge, on voit que le 75 % des partisans de
40
rticipation, mettre en commun ce qui marche mieux
si
on l’intègre. Le principe de la dimension a été constamment appliqué
41
alarme : selon vous, l’heure n’est plus de savoir
si
on veut rester Français, Suisse ou Italien, mais si on sera Européen
42
on veut rester Français, Suisse ou Italien, mais
si
on sera Européen ou une sorte de colonisé américain ou soviétique. Co
43
lle la colonisation possible par les États-Unis —
si
nous ne faisons pas les États-Unis d’Europe — c’est une colonisation
44
réellement colonisés… Et il n’est pas impensable,
si
nous continuons à rester divisés par nations, chacune trop faible pou
45
e ? Je n’ai rien contre la pénétration américaine
si
c’est une question d’échanges, si nous produisons suffisamment et si
46
tion américaine si c’est une question d’échanges,
si
nous produisons suffisamment et si nous sommes capables d’affirmer no
47
on d’échanges, si nous produisons suffisamment et
si
nous sommes capables d’affirmer notre originalité européenne. Nous ne
48
ropéenne. Nous ne pouvons le faire désunis ; mais
si
nous nous mettons tous ensemble, nous aurons des moyens plus importan
49
tique et les États-Unis. Pour employer une image,
si
ceux-ci montaient sur les épaules l’un de l’autre, ils n’arriveraient
50
t encore dans beaucoup de nos pays, qui se perdra
si
nous nous américanisons, dans le mauvais sens du terme. Prenez les gr
51
le en reste au stade des États-nations. Bien sûr,
si
l’on prend, par exemple, le problème des transports, ce serait un pro
52
bruit, qui ne dégagent pas de gaz. Quant à savoir
si
cela touche l’organisation sociale et politique ? Oui, profondément.
53
, des universités, de l’écologie, de la défense —
si
c’est encore nécessaire — des relations hors de la fédération. Toutes
54
aboutit à des monstruosités et des guerres. Mais
si
vous reprenez l’exemple de la Suisse, vous voyez qu’on n’y a jamais e
55
ts-nations, produits du xixe siècle napoléonien.
Si
l’on prend comme base les régions, qui sont plus petites que les État
56
t parce qu’il faut REFAIRE DE VRAIES COMMUNAUTÉS,
si
l'on veut prévenir les désastres moraux , écologiques et sociaux, ver
57
usique me touchait plus qu’aucune de notre temps,
si
haut que fût à mes yeux Stravinski, et je me disais qu’un jour je fer
58
lui prête en retour une dimension nouvelle, comme
si
c’était le message du Solitaire qui venait de suspendre nos destins !
59
u folklore, et le pire est le folklore religieux.
Si
le style d’Honegger, dans la plupart des œuvres « à sujet religieux »
60
ique est chrétienne parce qu’elle est une prière,
si
la prière est l’acte de celui qui s’ouvre et s’ordonne à l’amour, c’e
61
s qui ont jalonné l’évolution de cette entreprise
si
féconde en initiatives d’union des hommes au-delà des nations. Le tit
62
és par ses soins à collaborer avec le Centre. Une
si
heureuse initiative, et si rondement menée vers son destin européen,
63
er avec le Centre. Une si heureuse initiative, et
si
rondement menée vers son destin européen, devait cependant échouer —
64
i ne manque pas d’une certaine « grandeur ». Mais
si
l’on peut admettre que l’État français existe réellement depuis Phili
65
mais il n’était pas question de les enfermer pour
si
peu dans les frontières d’un même État. D’ailleurs, il n’est pas vrai
66
Villers-Cotterêts donné par François 1er en 1539.
Si
la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le
67
territoires actuels. Prenez la langue allemande :
si
elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à la R
68
la géographie par l’histoire », comme on le voit
si
bien autour de Genève, en suivant cette frontière qui ne rime à rien,
69
e de la culture, voilà, identiquement, la Suisse.
Si
maintenant je transpose en termes politiques mon équation culturelle
70
kanisation et l’helvétisation. Ce diagnostic est,
si
possible, encore plus vrai aujourd’hui et il nous dicte une ligne de
71
s’agrandit sans fin au regard du chercheur, comme
si
ce regard même causait son expansion, sa profondeur et ses complexité
72
ne comprend plus — et voilà quelqu’un de cultivé.
Si
je dis au contraire que la culture est ce que l’homme ajoute à la nat
73
ransportent sont étrangères les unes aux autres —
si
deux se découvrent compatibles sur un point, par quelque chance immér
74
n puis à nos écoles nationales, nous nous croyons
si
différents de nos voisins ! Nous sommes si fiers de nos langues, nous
75
royons si différents de nos voisins ! Nous sommes
si
fiers de nos langues, nous affirmons qu’il faut les garder « pures »,
76
prétend sauver. Quant à la diversité des langues,
si
on la respecte, elle n’empêche pas l’union, bien au contraire, elle n
77
manque de distance, de détachement et de liberté,
si
on le compare à l’Hindou ou aux bouddhistes), et trop désincarné par
78
arné par l’abstraction (d’où sa pauvreté animique
si
on le compare à l’Africain noir). Il en résulte une étonnante absence
79
e mutile en esprit pour se venger d’une trahison,
si
longtemps arrogante, de l’esprit. 5. L’Européen moyen hérite de son h
80
l’individu comme le fait un programme génétique,
si
elles sont ce qui permet seul de le dépasser. Tout cela n’existe guèr
81
est plus faite par les gens qui portent un sabre.
Si
l’on sort des mythes germaniques de l’homme guerrier et si l’on entre
82
ort des mythes germaniques de l’homme guerrier et
si
l’on entre dans la société actuelle, je défie qui que ce soit de m’ex
83
ment des États provinciaux », et il rappelait que
si
la République une et indivisible s’est opposée au fédéralisme, c’est
84
munisme de la Commune ne saurait être compris que
si
on ne le sépare pas du communalisme de la Commune, c’est-à-dire de la
85
e ces deux activités ? En somme, vous me demandez
si
mon système est sérieux ? Dans ma Lettre ouverte aux Européens j’ai
86
rsité. Comment espérer bâtir une communauté libre
si
nous commençons par rater le couple ? Car c’est un fait : dans l’amou
87
l’autre ou la fusion des deux, l’uniformisation.
Si
une certaine idée que nous avons de l’amour-passion nous conditionne
88
de Tristan. La passion amoureuse qui nous paraît
si
naturelle est en réalité exceptionnelle dans le monde, car c’est une
89
, où n’existe aucune littérature d’amour-passion.
Si
l’on excepte, peut-être, le Genji japonais, l’amour-passion, en effet
90
s exister en dehors d’un certain monde spirituel.
Si
vous avilissez ce monde-là, l’amour-passion n’a plus de sens. Vous to
91
enfin, il faut bien apprendre les choses… », etc.
Si
lutter contre le Dr Tissot s’appelle révolution sexuelle, alors ce n’
92
dans sa vie, comme cela a été confirmé plus tard.
Si
l’obstacle est nécessaire à l’amour-passion, l’amour-action peut-il s
93
our-passion, l’amour-action peut-il s’en passer ?
Si
la passion a besoin d’obstacles pour vivre, elle en trouvera toujours
94
J’entends : « Ici, Einstein. » C’est un peu comme
si
vous entendiez : « Ici, Newton. » C’est une farce ou c’est un esprit…
95
n livre « pour la deuxième fois » et me demandait
si
j’étais libre ce soir… En Amérique, on l’accusait de communisme, parc
96
éricains, on n’arrive pas même au total européen.
Si
ces chiffres ne nous rassurent pas, c’est que nous nous sentons seule
97
pelez l’Enfer, croyez-vous à la révolution ? Oui,
si
elle apporte la liberté, si elle consiste à renverser, à retourner le
98
la révolution ? Oui, si elle apporte la liberté,
si
elle consiste à renverser, à retourner les institutions de la tyranni
99
’est pas par un tribunal, mais par eux-mêmes ! Et
si
l’on se trompe sur le choix de sa vocation personnelle ? Celui qui a
100
Il y avait vraisemblance, mais aussi une paille ;
si
Hitler était le diable, il eût suffi de le tuer, et le mal eût dispar
101
pas un livre sur le diable ? ». J’ai répondu : «
Si
j’écris un livre sur le diable, tout le monde va me croire diabolique
102
-on rencontrer le diable ? J’ai écrit un jour : «
Si
vous voulez sérieusement trouver le diable et vous expliquer avec lui
103
rd’hui, comme elle a rendu possible la fédération
si
rapide des cantons suisses. La voici dans son astucieuse simplicité.
104
il va « de l’agriculture au paradoxe » comme l’a
si
justement remarqué E. M. Cioran7. L’agriculture fut en effet le premi
105
is la question qui se pose alors, c’est de savoir
si
nous sommes préparés à répondre à ce défi sans précédent. Je vais avo
106
enons l’exemple de la démographie. Les prévisions
si
souvent publiées depuis le milieu de ce siècle quant aux effets de «
107
p plus sensé qu’il n’y paraît à première vue. Car
si
je savais ce qui m’attend « là-bas » en l’an 2000, je refuserais sans
108
pourrions prévoir qu’aux conditions suivantes : —
si
nous pouvions sentir l’avenir aujourd’hui comme nous le sentirons qua
109
comme nous le sentirons quand il sera présent ; —
si
l’évolution même de nos manières de pressentir l’avenir ne le modifia
110
’avenir ne le modifiait pas en cours de route, ou
si
nous pouvions évaluer ces modifications ; — bref, si nous étions en m
111
nous pouvions évaluer ces modifications ; — bref,
si
nous étions en mesure de prévoir à la fois l’avenir, nous-mêmes en lu
112
t trop inégale : les invariants et les variables.
Si
tout variait simultanément, la prévision n’aurait pas de sens ; si ri
113
imultanément, la prévision n’aurait pas de sens ;
si
rien n’était variable, le besoin de prévision serait nul. Par rapport
114
ériles, voués aux seules parades militaires. Mais
si
le peuple d’une cité trop vaste ne peut plus s’assembler pour discute
115
e — bureaux déserts dès la fin de l’après-midi —,
si
la conduite de la cité devient en conséquence l’affaire de spécialist
116
nexions, et, comme on le dit à l’armée, de « voir
si
les liaisons jouent ». Posons d’entrée de jeu que de l’option Europe
117
evient à dire éducation. Il importe peu de savoir
si
l’agent dominant est alors l’État national, le Parti qui l’utilise («
118
étarisation civique de l’Europe paraît inévitable
si
nos États-nations persistent à refuser toute forme d’union fédérale e
119
s depuis moins d’un siècle en moyenne) ; de même,
si
aucune révolte populaire n’arrive à ébranler le système. Cependant, e
120
tenterons de composer. 2. L’Europe fédérée
Si
, au contraire — c’est le deuxième terme de notre alternative — l’Euro
121
aison de l’augmentation du peuple ». Ou enfin : «
si
[…] le nombre des magistrats suprêmes doit être en raison inverse de
122
le conseil de Rousseau aux patriotes polonais : «
Si
vous voulez réformer votre gouvernement, commencez par resserrer vos
123
eu et discordances (éventuellement) créatrices
Si
nous regardons de plus près les conditions concrètes puis morales de
124
, coextensive à l’humanité, c’est-à-dire globale.
Si
la commune est l’aire où ma voix peut se faire entendre, alors « le m
125
tiplex. Dans tous ces cas, inutile de se déplacer
si
l’on peut être utilement présent par d’autres moyens. L’obligation de
126
rte portée de nos sens (toucher, ouïe, vue). Mais
si
cette portée se trouve allongée maintenant de quelques dizaines, cent
127
5000 kilomètres en vidéophone que dans l’échange
si
difficilement combiné de coups de téléphone, de lettres et de photos
128
endent à distance des mains réunies sur l’écran.
Si
la présence-à-distance et les téléactivités paraissent propres à réso
129
t l’envisager possible aux environs de l’an 2000 (
si
ce sont les seconds termes de notre série d’alternatives qui se réali
130
litique et sagesse sociale. La question de savoir
si
l’obsession productiviste peut être contrôlée avant qu’elle ait infli
131
irement tranchée dans les deux décennies à venir.
Si
c’est au bénéfice de la croissance économique « aveugle », sacralisée
132
cent ans au maximum pour la survie de l’humanité,
si
l’on ne renverse pas la vapeur d’ici à dix ans : c’est tout ce que no
133
e nous accordent certains écologistes américains.
Si
c’est au bénéfice d’une concertation de politiques écologiques région
134
ien de plus fallacieux, que l’opposition, naguère
si
populaire, des « deux cultures » — la scientifique et la métaphysique
135
ion née d’un beau hasard spéculatif ou mécanique.
Si
nous voulons relever le grand défi du xxe siècle finissant, il faut
136
ux. Mais vous ne le sauverez pas sans héroïsme.
Si
Lavaux doit faire son salut, ce sera par la grâce de quelques fous as
137
définie cette fois-ci en termes d’avenir : savoir
si
l’an 2000 de l’Europe ouvrira une apocalypse du genre humain ou s’il
138
omet irrévocablement — mais aussi peut favoriser,
si
c’est bien fait — des aspects décisifs de l’an 2000, et cela non seul
139
soviétiques, ou par quelque combinaison des deux.
Si
l’Europe est gérée par les Européens, c’est qu’elle aura réussi son u
140
le du continent. La condition sine qua non
Si
donc l’on veut que l’Europe de l’an 2000 soit gérée par les Européens
141
uelle. Il n’y aura pas d’Europe unie en l’an 2000
si
l’on ne commence pas aujourd’hui et si l’on n’achève pas dans les ann
142
l’an 2000 si l’on ne commence pas aujourd’hui et
si
l’on n’achève pas dans les années qui viennent, une véritable mutatio
143
rd’hui dans les leçons de nos écoles secondaires.
Si
l’École a fait le mal nationaliste en alignant les esprits pour le co
144
de l’urgence des tâches qui incombent à l’École,
si
l’on veut réellement construire l’Europe. Même si tous les enseignant
145
uite personnels) dont nous disposons actuellement
si
l’on veut centupler l’impact nécessaire sur l’École, et au-delà de l’
146
ont les enseignants dialoguant avec leurs élèves.
Si
l’on a compris cela, et si l’on veut l’Europe, on admettra l’urgence
147
ant avec leurs élèves. Si l’on a compris cela, et
si
l’on veut l’Europe, on admettra l’urgence de la Campagne, et l’on fer
148
es. C’est une partie de la notion de la personne.
Si
vous voulez, c’est simplement une application de mes doctrines de la
149
peut pas rester un régime réellement fédéraliste
si
elle est seule, si elle est entourée d’États unitaires. Elle sera for
150
régime réellement fédéraliste si elle est seule,
si
elle est entourée d’États unitaires. Elle sera forcée de se présenter
151
arité pour lancer l’idée de l’Europe. Nous avons,
si
je puis dire, été « refaits ». Parce que loin de faire une fédération
152
progrès était infini, que tout allait s’arranger
si
on produisait plus. Bref, c’était la foire d’empoigne. Chacun pour so
153
hacun doit faire librement, tout le reste change.
Si
nous choisissons la liberté, l’épanouissement des personnes, alors no
154
itants. Étrange anachronisme de la photographie :
si
j’en crois mes yeux, vu de l’air une Suisse verte et paysanne survit
155
oyez grand, transformez le monde à votre idée et,
si
vous tenez à votre démesure, exportez-la, mais ne touchez pas au trés
156
, l’un des auteurs de la légende primitive ? Mais
si
le mythe est épuisé, et s’il était vraiment un mythe de l’âme, faut-i
157
lyste l’eût guéri, et le roman n’eût pas eu lieu.
Si
les derniers tabous viennent à céder, c’en sera fait de la passion. Q
158
oppose à notre amour d’un être, à l’Amour même ?
Si
la passion vit de séparations, il est bien clair que la séparation la
159
se parler d’un plaisir que l’usage en moi a fait
si
fort qu’il me donne l’audace de négocier avec la mort. Et Wagner,
160
ssante et qui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais
si
l’homme sur la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’es
161
le sujet d’autres études — je me demande souvent
si
l’angélologie de l’ancien Iran ne détient pas le secret dernier de no
162
rmand de la belle époque — un franglais primitif,
si
l’on préfère — dont je citerai quelques exemples à la volée :
163
de b) L’amour-passion. J’ai étudié ce phénomène,
si
spécifiquement européen par sa genèse, dans L’Amour et l’Occident .
164
sens inverse de l’interdisciplinarité nécessaire,
si
justement revendiquée par Mai 68, mais si curieusement oubliée par le
165
ssaire, si justement revendiquée par Mai 68, mais
si
curieusement oubliée par les réformes qui ont suivi. au. Rougemont
166
région » pris dans des sens très différents ? Car
si
tous les États européens sont amenés à reconnaître l’existence d’un p
167
e seconde moitié du xxe siècle : à la croissance
si
rapide de nos sociétés nationales, à leur excessive distension, répon
168
demi, et que tous les pays du monde copient comme
si
c’était le dernier mot du Progrès, l’aboutissement suprême de l’Histo
169
nisme local plus irrespirable encore que l’autre,
si
elle ne répondait en réalité à une prise de conscience européenne et
170
é sans limites (laquelle ne peut plus rien animer
si
elle peut encore tout bloquer) amènent à constater que si l’on veut f
171
peut encore tout bloquer) amènent à constater que
si
l’on veut faire l’Europe il faut ouvrir le cadre stato-national et dé
172
e contradictoires d’un pays à l’autre. Toutefois,
si
l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se dégager
173
un « forum » — une « place » au cœur de la cité.
Si
la place du village, du quartier, de la ville, n’est plus qu’un parki
174
artier, de la ville, n’est plus qu’un parking, et
si
les rues sont livrées aux autos qui essaient au mieux de s’éviter, no
175
lon les options politiques des historiens20. Mais
si
l’on peut admettre que l’État français existe réellement depuis Phili
176
ut d’abord : il n’y a pas de cultures nationales,
si
l’on entend par « nations », comme on le fait couramment, les États-n
177
Villers-Cotterêts donné par François Ier en 1539.
Si
la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le
178
erritoires actuels. Prenons la langue allemande :
si
elle devait coïncider avec un État-nation, il faudrait annexer à la R
179
de la tradition biblique — les prophètes. Enfin,
si
les jacobins de 1791 croient trouver dans la Rome antique les prototy
180
omis, inexistant. Vers l’Europe des régions
Si
maintenant je transpose en termes politiques mon équation culturelle,
181
otestantisme, ensemble mondial. (Ce serait pareil
si
j’étais catholique, ou juif, ou communiste.) Enfin, j’appartiens à un
182
me pose aucun problème ni théorique ni pratique.
Si
maintenant un fou venait me dire : toutes tes allégeances doivent dés
183
elle ». On ne connaît pas le sens d’une histoire,
si
on ne connaît pas le passé. Il a donc fait des recherches généalogiqu
184
s de tenir de lui. » Quand débute votre famille ?
Si
l’on consulte Les Familles bourgeoises de Neuchâtel, on constate que
185
ne frontière. Je sens les choses françaises comme
si
j’étais Français et je suis complètement Suisse. Est-ce que l’idée de
186
La France ou la Suisse ? Je me sentirais très mal
si
j’étais limité à l’une ou à l’autre. « Comment ne pas croire à l’infl
187
ce qui se fait à Détroit, à Essen ou à Bâle, mais
si
une de ces firmes s’installait dans Rhône-Alpes, ce serait en vertu d
188
ion compétitive serait tout simplement puérile22,
si
l’on ne distinguait derrière l’argument de la « taille européenne » l
189
change tout. Notamment la question de la taille.
Si
l’on se demande honnêtement quels sont les avantages du grand État su
190
Benjamin Constant et Stendhal. Rien de plus aisé,
si
l’on songe qu’ils ont aimé les mêmes paysages, subi les mêmes bises n
191
, qui pourraient acheter toutes leurs industries,
si
ça leur plaisait, et pas seulement leurs industries, comme on ne le v
192
on se poserait en termes complètement différents.
Si
les régions avaient leur mot à dire à propos de tout ce qui se passe
193
monde. Et non pas sur les seuls mythes nationaux.
Si
enthousiasmantes que puissent être les leçons sur Morgarten ou Auster