1
e en plein accord avec mon ami Louis Armand, sauf
sur
un seul point, c’est quand il dit que les mathématiques ne se prêtent
2
re la plus précise dans une seule bonne direction
sur
les mille, sur les millions, sur l’infinité des directions possibles.
3
ise dans une seule bonne direction sur les mille,
sur
les millions, sur l’infinité des directions possibles. Alors, qu’est-
4
bonne direction sur les mille, sur les millions,
sur
l’infinité des directions possibles. Alors, qu’est-ce qui produit cet
5
ge de Nietzsche que j’ai retrouvée ce matin même,
sur
« la lente lecture ». Je voudrais qu’on affiche cette page dans toute
6
me fait remarquer que le livre a ce gros avantage
sur
la télévision que : « les moyens de communication de masse — écrit-on
7
fusant de petits films que l’on peut faire passer
sur
la télévision, sur son poste personnel, des petits films qui sont com
8
lms que l’on peut faire passer sur la télévision,
sur
son poste personnel, des petits films qui sont comme l’équivalent du
9
ut toujours au moins un mois pour sortir un livre
sur
l’actualité. Quelqu’un me demande « si par exemple, la bande enregist
10
ous voulez de l’information au sens de formation,
sur
lequel j’ai insisté tout à l’heure, alors là, la langue est essentiel
11
train de changer. L’accent est en train de passer
sur
le temps des loisirs, de la culture, parce que, justement, le nombre
12
is sitôt le mot prononcé, des hurlements éclatent
sur
tous les bancs, de la gauche à la droite et du Marais à la Montagne.
13
il signifie refus de tout pouvoir central, repli
sur
soi, voire séparatisme, aux dépens de l’union dans l’intérêt commun.
14
dans le fédéralisme, ce n’est pas en se repliant
sur
elle-même que la Wallonie trouvera son salut ? En Suisse même, le féd
15
lu qu’avant longtemps on l’appelle à se prononcer
sur
la question européenne. Je prendrai mon dernier exemple dans cette dé
16
ce voisine. Le fédéralisme repose essentiellement
sur
un compromis et un pacte. Sur un compromis : si le consensus dans tou
17
ose essentiellement sur un compromis et un pacte.
Sur
un compromis : si le consensus dans tous les domaines n’est pas désir
18
t être atteint, on le réduit à certains domaines.
Sur
un pacte ou quasi-traité : on ne peut unilatéralement en modifier les
19
croirait tirées du Principe fédératif de Proudhon
sur
la souveraineté partagée, sur la distribution des pouvoirs non seulem
20
dératif de Proudhon sur la souveraineté partagée,
sur
la distribution des pouvoirs non seulement entre le législatif, l’exé
21
me des communes et des régions autonomes), enfin,
sur
le rôle d’impulsion réservé au pouvoir fédéral en vue non de substitu
22
vait servir les intérêts réputés sérieux, surtout
sur
les bords du lac de Zurich, comme vous le savez. Vous me demandez si
23
t moins savant, l’union de l’Europe doit s’opérer
sur
tous les plans. Elle doit être sociale autant qu’économique, elle doi
24
a, à la base de notre histoire, une unité. C’est
sur
une unité que l’on peut fonder une union solide. Quelle est cette uni
25
la culture européenne existait bel et bien. Donc,
sur
cette unité de culture qui est commune aux Suisses et à tous les vois
26
specte les diversités qui tout de même subsistent
sur
ce fond d’unité. Denis de Rougemont, à votre point de vue, un écrivai
27
siècles, c’est-à-dire la formule fédérale. C’est
sur
cette formule-là que la Suisse s’est faite peu à peu, qu’elle s’est c
28
qu’il y a en face d’eux un pays qui agit beaucoup
sur
l’opinion d’une partie du monde : la Russie. La Russie qui n’agit pas
29
a Suisse soit capable de le faire, de le proposer
sur
un plan international, il faut que nous autres, les Suisses, prenions
30
cessions de penser que fédéralisme signifie repli
sur
soi dans chaque canton, alors que c’est collaboration entre les canto
31
op dit pendant trop longtemps : « Restons surtout
sur
la réserve, restons bien modestes dans notre petit coin, ne nous rend
32
e Rougemont, qui m’a fait part de ses impressions
sur
cette grave question, et je vous livre l’entretien intégral que j’ai
33
marge de son métier propre. Et ce sont mes livres
sur
l’Europe et mon activité au Centre européen de la culture qui m’ont v
34
ification. C’est très différent d’une union basée
sur
la passion qu’on subit et dont on pâtit, par définition. D’après Deni
35
i a rendu les hommes et les femmes plus exigeants
sur
la qualité de leur mariage, c’est-à-dire qu’à force d’entendre prôner
36
alement fondamentale qu’une unité de base existe,
sur
laquelle fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une culture, de l
37
dynamisme qui a porté la civilisation européenne
sur
tous les continents découverts tour à tour, conquis par nos aventurie
38
contraires. La Grèce invente la cité et la fonde
sur
le paradoxe des citoyens à la fois libres et responsables, mais elle
39
ion ; je déplore la vague de marxisme qui déferle
sur
l’Université française avec cent ans de retard. La bourgeoisie occide
40
Les conceptions politiques de ce dernier reposent
sur
une certaine culture qui l’a marqué et qui postule qu’il n’y a de sér
41
tions. Deux de mes étudiants, ont fait un travail
sur
les manuels d’histoire utilisés en France et en Allemagne entre 1900
42
as, l’Europe. Nous avons donc fait un gros effort
sur
l’éducation, en réunissant dans le comité de la Campagne d’éducation
43
par exemple, que les clichés des nations les unes
sur
les autres sont toujours dépréciatifs, sauf un : fort comme un Turc !
44
atifs, sauf un : fort comme un Turc ! Les clichés
sur
son propre peuple sont, par contre, toujours laudatifs. Par ces stage
45
ifeste demandait une fédération européenne fondée
sur
les réglons et les communes. Mai 68 a vu reparaître beaucoup d’idées
46
souvent affirmé qu’il fallait construire l’Europe
sur
les régions. Une telle conception ne va-t-elle pas compliquer à l’exc
47
que, mais qui peut réagir sur le plan culturel et
sur
les mœurs. Tandis que la colonisation à redouter du côté soviétique e
48
is. Pour employer une image, si ceux-ci montaient
sur
les épaules l’un de l’autre, ils n’arriveraient pas à notre hauteur.
49
pe, presque rien aux États-Unis. Ces derniers ont
sur
nous une seule supériorité : celle du « management », parce qu’ils di
50
e partir, ils ont pratiquement un siècle d’avance
sur
nous. » Mais nous n’avons pas tenu ce raisonnement. Nous nous sommes
51
provoqués par la juxtaposition des États-nations
sur
le continent. Tout en poursuivant une œuvre qui le fait figurer parmi
52
ne faut jamais oublier que la Suisse s’est fondée
sur
les communes, et non sur les cantons qui sont venus plus tard. Il y a
53
e la Suisse s’est fondée sur les communes, et non
sur
les cantons qui sont venus plus tard. Il y a en Suisse un esprit comm
54
ue je l’entends. Recherches et action qui portent
sur
l’éducation, le civisme, qui, comme le dit un de mes titres, commence
55
re, l’instruction civique, les arts et l’économie
sur
la base des États-nations, produits du xixe siècle napoléonien. Si l
56
ira d’installer des agences fédérales européennes
sur
le modèle des départements fédéraux suisses. Chaque type de région, c
57
à la région. Une région bretonne devrait déborder
sur
les Cornouailles anglaises et sur les villes de Nantes et Rennes. Il
58
evrait déborder sur les Cornouailles anglaises et
sur
les villes de Nantes et Rennes. Il faut beaucoup de souplesse. Une ré
59
Les activités du Centre se sont toujours portées
sur
ce qu’il y avait de plus neuf dans chaque domaine. Nous avons réuni l
60
rer en terrain neutre. Estimez-vous que vos idées
sur
la fédération de l’Europe ont fait du chemin dans les esprits ces der
61
il faut FAIRE L’EUROPE et qu’on ne la fera jamais
sur
la base des États centralisés. — et parce qu’il faut REFAIRE DE VRAIE
62
égion seule nous permettra de « faire l’Europe »,
sur
la base de ses réalités, et nous offrira seule les structures nécessa
63
Elle ne saurait être créée par quelque découpage
sur
la carte, mais seulement par le rayonnement de sa vitalité. Elle ne s
64
ant le terme fixé, la catastrophe réglerait tout.
Sur
quoi, le coup de téléphone que j’ai dit, toute la vie qui se reprend
65
itage dans les Alpes, un empire étendu et profond
sur
l’esprit de ses compatriotes, s’il a prévenu in extremis la guerre en
66
J’ai écrit le chœur des Compagnons de la Follevie
sur
les marches de son escalier, un jour qu’il était en retard.) Nos entr
67
vous écrivez les paroles d’un chœur, chantez-les
sur
un air quelconque, comme “Frère Jacques”. Ce qui a été une fois chant
68
culier. Or, l’aisance même à nous mettre d’accord
sur
ces règles du jeu, puis à jouer — la partie de création proprement di
69
ous les biographes ont insisté comme il convenait
sur
l’éducation protestante du jeune Zurichois, né au Havre : à 13 ans, i
70
remière rencontre avec Paul Martin s’est produite
sur
la scène du Théâtre de Lausanne, envahie par les bellettriens : bras
71
trouve à l’est de cette chaîne les mêmes Catalans
sur
les deux versants, et à l’ouest les mêmes Basques. Quant aux Alpes, c
72
ires comme les conflits armés dont elles figurent
sur
nos atlas les cicatrices. Elles sont encore, disait un historien fran
73
cole suisse de Zurich, qui règne au xviie siècle
sur
les lettres allemandes, puis Bâle de nouveau avec Euler et les Bernou
74
ns, à l’intérieur de leurs frontières ou à cheval
sur
les frontières. C’est dire que là encore, le stade stato-national par
75
dans le Marché commun, de nous laisser entraîner
sur
un terrain qui n’est pas le nôtre, dans des termes qui sont étrangers
76
orent totalement les frontières nationales. C’est
sur
la base de cette unité de culture que nous pourrons édifier l’union f
77
bles de penser et presque tout ce que nous voyons
sur
notre petit coin de la planète, entre le sol et les nuages. La cultur
78
es aux autres — si deux se découvrent compatibles
sur
un point, par quelque chance imméritée, ce sera pour mieux exclure la
79
6 et 7 février, vote
sur
le suffrage féminin : supprimer un anachronisme et une injustice (4 f
80
se, c’était la même chose, ils étaient exactement
sur
le même plan. La noblesse et les hommes libres, c’était la même class
81
européen, parce que notre civilisation est fondée
sur
cette idée de la famille, de la femme qui est à peu près l’égale de l
82
omme l’avait vu profondément Arnaud Dandieu, qui,
sur
ce point, a été vraiment un prophète, il faut garder les yeux fixés à
83
conclusion d’une conférence qu’il donnait en 1931
sur
l’idée de nation, je recopie ces lignes4 : Plaçons-nous sur le plan
84
tradition française, nous nous appuyons à la fois
sur
le sentiment patriotique régional et sur l’individualisme spirituel5.
85
la fois sur le sentiment patriotique régional et
sur
l’individualisme spirituel5. La communauté révolutionnaire doit, en e
86
’universel (communautaire, fédératif) et la prise
sur
le particulier (régional, local, autonomiste) la personne n’existant,
87
Communauté européenne a été la première à réunir
sur
ce problème, dès 1960, des groupes d’études dont les travaux devaient
88
olitique régionale. On sait du reste que le débat
sur
les régions prend sans cesse plus d’ampleur et d’urgence dans la vie
89
ographie Toute géographie « nationale » fondée
sur
la notion de « frontières naturelles » est un non-sens. Ni les ethnie
90
r l’histoire. Tout est à refaire dans ce domaine,
sur
la base des entités régionales, seules réelles, et de leurs interdépe
91
non plus des mythes stato-nationaux. (Voir aussi
Sur
la France de Robert Lafont.) Toute l’histoire de l’Europe étant à ref
92
Toute l’histoire de nos créations est à refaire
sur
cette double donnée de base : — les grands styles européens, puis mo
93
’ai écrit aussi bien dans L’Amour et l’Occident
sur
le couple humain — création mutuelle de deux personnes dans le respec
94
e deux personnes dans le respect de l’autre — que
sur
le fédéralisme : l’union dans la diversité et pour la diversité, en f
95
ariage occidental est un désastre ; deux mariages
sur
trois aboutissent à un divorce aux États-Unis, par exemple. La moitié
96
rophe vient de ce qu’on a voulu fonder le mariage
sur
le sentiment amoureux. Serait-ce une base désastreuse pour le mariage
97
que le mariage, c’est la durée. Fonder le mariage
sur
la passion, sur quelque chose dont chacun sait que cela ne durera pas
98
c’est la durée. Fonder le mariage sur la passion,
sur
quelque chose dont chacun sait que cela ne durera pas, c’est vouloir
99
e cela ne durera pas, c’est vouloir le construire
sur
le principe même de tout divorce. L’amour-passion n’est pas possible
100
rainte. Marshall McLuhan exprime les mêmes thèses
sur
l’invention de l’amour romanesque au Moyen Âge. L’avez-vous influencé
101
’instinct et même du plaisir ; littérature fondée
sur
la pudeur, la distance et le goût de l’obstacle, sur tout ce qui fait
102
la pudeur, la distance et le goût de l’obstacle,
sur
tout ce qui fait mieux sentir et ressentir l’amour, l’« amour de loin
103
a femme qu’il aime, quarante jours, dans son lit,
sur
le côté gauche, quarante jours sur le côté droit, quarante jours sur
104
dans son lit, sur le côté gauche, quarante jours
sur
le côté droit, quarante jours sur elle, sans la toucher. Ce n’est qu’
105
quarante jours sur le côté droit, quarante jours
sur
elle, sans la toucher. Ce n’est qu’après cette épreuve que peut s’opé
106
’amour-passion et une éthique. En 1969, j’ai fait
sur
ce sujet une conférence à l’université d’Indiana, et, l’été dernier,
107
dre neuf que l’on peut déduire de la copulation ?
Sur
un point, tout le monde est d’accord, des Sumériens jusqu’à Engels et
108
la sexualité. Quant aux pseudo-tabous qui règnent
sur
nous, ce sont ceux de la bourgeoisie de l’ère victorienne, ou du cler
109
de névroses qu’un homme ait jamais pu déclencher
sur
la planète. Pendant une douzaine de générations, il a empoisonné les
110
s telle femme réelle, vous aimez votre projection
sur
une femme, qui la reçoit plus ou moins bien. Vous voyez à quel point
111
a jeunesse se pose aujourd’hui la même question :
sur
quoi bâtir une société ? Niveau de vie ou mode de vie ? Je me suis se
112
lé aux États-Unis pour une tournée de conférences
sur
le sionisme, la médiocrité des universités m’a surpris. Le changement
113
contré Einstein ? Je venais d’écrire les Lettres
sur
la bombe atomique , à la suite de Hiroshima. Un soir, le téléphone so
114
ue nous pourrons faire l’Europe d’ici à vingt ans
sur
la base des régions, au-delà des nationalismes. Je constate d’ailleur
115
ionalismes. Je constate d’ailleurs que les doutes
sur
l’Europe et la vitalité de sa culture n’existent que dans l’esprit de
116
ter sa petite histoire d’indépendance. Mais alors
sur
quelle base voulez-vous faire l’Europe ? Parmi tous ceux qui bâtissai
117
lifiant et orientant l’union possible de l’Europe
sur
la base de l’unité culturelle, qui s’est formée tout en fondant l’Eur
118
tinguée des autres grandes civilisations, fondées
sur
un principe d’uniformisation, de subordination totale de tous à un or
119
ation européenne ? D’abord, parce qu’on est parti
sur
le mauvais pied, en essayant de fonder l’union sur le principal ennem
120
ur le mauvais pied, en essayant de fonder l’union
sur
le principal ennemi de toute union : l’État-nation. Voilà l’obstacle
121
de toute union : l’État-nation. Voilà l’obstacle
sur
lequel nous butons depuis vingt ans. Vous avez écrit : « Il faut tran
122
de l’appareil étatique, administratif et policier
sur
cette chose dynamique et affective qu’est une nation. Instituer un Ét
123
rre, toutes les anciennes colonies se sont jetées
sur
ce modèle et l’ont imité. Cette structure est la clef des maux du mon
124
» d’Europe en vue de créer une puissance nouvelle
sur
la base des États-nations. Or l’Europe ne pourra se fédérer que par l
125
de Louis XIV ou de Napoléon : le règne majestueux
sur
des sujets. En France, quand j’ai des démêlés, comme tout le monde, a
126
rançais. Je connais un Breton qui a fait un livre
sur
l’Europe régionaliste… Eh bien, il a dû se réfugier en Irlande ! Pour
127
ogie ou religion politique — sommées de s’arrêter
sur
une ligne de barbelés électrifiés. Pour accréditer ce modèle délirant
128
ssent. Et que ce n’est pas Karl Marx qui a raison
sur
ce point, mais Mao Zedong, qui a baptisé lui-même une phase décisive
129
te en ce qui concerne l’Europe ? Les statistiques
sur
l’idée européenne me permettent de rappeler cette phrase un peu cyniq
130
totalitaire. Dès que vous cédez quoi que ce soit
sur
la personne, tout est perdu : l’homme, le couple, la cité, la société
131
la violence et la terreur pour aligner la réalité
sur
ce que quelques idéologues ont eu l’idée d’en faire. Pas une seule de
132
rre, L’Amour et l’Occident , ouvrage fondamental
sur
le plus fondamental des sujets : l’amour. Parce qu’il est l’un de ceu
133
Au xx e siècle, quel sens peut avoir une théorie
sur
le diable ? Au xx e siècle, ce qui nous menace le plus, c’est que nou
134
ibunal, mais par eux-mêmes ! Et si l’on se trompe
sur
le choix de sa vocation personnelle ? Celui qui a accepté le risque p
135
seuls à pouvoir faire au monde. Le diable compte
sur
la lâcheté qui est en chacun de nous, et qui nous fait fuir derrière
136
New York, en 1942, à la suite d’une conversation
sur
les Américains, dont la faiblesse me paraissait être dans leur incapa
137
vait dit : « Pourquoi n’écrivez-vous pas un livre
sur
le diable ? ». J’ai répondu : « Si j’écris un livre sur le diable, to
138
diable ? ». J’ai répondu : « Si j’écris un livre
sur
le diable, tout le monde va me croire diabolique… » J’ai pourtant com
139
ission à la suite d’un article que j’avais publié
sur
l’entrée de Hitler à Paris, et qui m’avait valu quinze jours de priso
140
t, la civilisation se met à retourner ses efforts
sur
elle-même, à travailler sur ses produits eux-mêmes plus que sur les c
141
retourner ses efforts sur elle-même, à travailler
sur
ses produits eux-mêmes plus que sur les contraintes naturelles, désor
142
à travailler sur ses produits eux-mêmes plus que
sur
les contraintes naturelles, désormais partiellement neutralisées. Ell
143
ne manière irréversible, les conditions de la vie
sur
Terre. Aujourd’hui donc, c’est le succès même de l’effort civilisateu
144
’une prospective consciente de ses propres effets
sur
les phénomènes qu’elle suppute, tente de calculer et croit seulement
145
en douter. I. Le savant et le citoyen Je lis
sur
la couverture d’un des ouvrages de prospective les plus fameux de ces
146
ont écrit cela) que « depuis 1960, la spéculation
sur
le futur (n’est plus) prophétique mais rationnelle et méthodique ». S
147
us) prophétique mais rationnelle et méthodique ».
Sur
quoi je lis l’ouvrage et je constate que nos savants (d’ailleurs honn
148
angement du monde (politique, révolution) (Thèses
sur
Feuerbach, n° XI). Dans la mesure où le savant se veut observateur pa
149
n raisonnement homologue à celui de L. de Broglie
sur
le dualisme onde-corpuscule et sur les inégalités de Heisenberg — que
150
L. de Broglie sur le dualisme onde-corpuscule et
sur
les inégalités de Heisenberg — que les aspects antinomiques « sont co
151
certains, même s’ils sont malaisément mesurables,
sur
l’évolution prévue : ils contribuent à la freiner. La vision angoissa
152
étectent en germe dans le présent puis projettent
sur
le grand écran de l’avenir. Ils ne nient pas la possibilité que certa
153
n historique que le sociologue d’aujourd’hui qui,
sur
la base du Marx des Manuscrits de 1844 ou du Freud de L’Avenir d’une
154
départ en 1970 sont différentes, comme le seront
sur
les divers continents les évolutions démographiques, l’efficacité de
155
nence de leurs différences. Nous aurons à revenir
sur
la relation nécessaire entre le pluralisme des invariants civiques et
156
variables La prévision s’appuie naturellement
sur
les invariants et conseille de s’y adapter. Elle cherche à diminuer,
157
rticipation civique. Dans les rues de la polis et
sur
sa place centrale ou agora se formait l’opinion, se discutaient les l
158
xcédât pas la portée de la voix d’un homme criant
sur
l’agora. Jusqu’à nos jours, en toutes provinces européennes, de Grena
159
é par le moyen de l’information. a) L’information
sur
les problèmes locaux étant la plus dense et détaillée, la participati
160
de mode d’emploi) pour traiter un problème public
sur
lequel il est appelé à se prononcer. Dans le second cas, l’informatio
161
, au surplus vaine, s’il est vain de s’interroger
sur
les remèdes aux maladies dont sera menacé après 2000 un homme né avan
162
nouvelle bifurcation possible : l’Europe fédérée
sur
la base des régions réussit à s’autorégler (A), ou bien elle tente de
163
coûteux à détruire, construits dans l’anarchie et
sur
la seule notion de rapport financier, par les soins de la génération
164
aitable ni possible, non pas que j’aie des doutes
sur
la valeur du modèle — il est le meilleur que je puisse imaginer — mai
165
stissements spéculatifs. (Je reviendrai plus loin
sur
le droit à l’inadaptation comme condition dernière de toute vraie vie
166
oins inactuelles et arbitraires ; soit se fondant
sur
des évidences tenues pour scientifiques, indiscutables, et constammen
167
yens (environ le dixième de la population) réunis
sur
l’agora et à peu près également informés, de première main, sur les p
168
à peu près également informés, de première main,
sur
les problèmes à débattre et à trancher par un vote. Ce type d’assemb
169
esurée par la portée de la voix d’un homme criant
sur
l’agora, devient, en vertu de la même exigence et grâce à la radio pu
170
ont se tenir, sans que les citoyens se déplacent,
sur
une agora composée à distance et définie comme un carrefour d’ondes.
171
0, il y aura beaucoup plus de possibilités d’agir
sur
la cité (même sans être là, physiquement, nous venons de le voir) et
172
ciales. Ces effets ne pourraient être mesurés que
sur
la base de statistiques qu’il reste encore à imaginer et de mesures q
173
ommes qui se tendent à distance des mains réunies
sur
l’écran. Si la présence-à-distance et les téléactivités paraissent p
174
e, donc de leur négativité. En conclusion ouverte
sur
l’avenir, il me reste à définir, pour le revendiquer, ce droit suprêm
175
Paris, 1956. 10. B. de Jouvenel, Arcadie, essais
sur
le mieux vivre, Paris, 1968. 11. Richard Sennett, The Uses of Disord
176
ne aube de la Terre. Où allons-nous descendre, et
sur
quel continent, de l’autre côté des nuages ? Un pays oblique apparaît
177
décors translucides. Mais tout ce qui est proche
sur
nos rives brille d’un vif éclat humide, repeint à neuf pendant la nui
178
r plan s’est développé soit à partir d’un château
sur
sa colline, soit autour d’une place principale. Quand le château form
179
g (ou borgho) des bourgeois, qui tiennent conseil
sur
la Place. Cette Place, qui définit toute vraie commune, ou communauté
180
et prochains de personne. Car c’est dans la rue,
sur
la Place que se formait l’opinion publique, quand les hommes pouvaien
181
de la vie et les conditions de vie quantitatives.
Sur
quoi règne une lumière divine — une lumière neutre comme les dieux, q
182
uver Venise ? Non pas offrir des étages de palais
sur
le Grand Canal à des riches. Il faut d’abord que Venise soit peuplée,
183
nance accordée par un peuple à la saveur de vivre
sur
le niveau de vie. Gens de Lavaux, vous habitez un pays ravissant et r
184
». Et sa politique étrangère se fondait en partie
sur
cette définition. Comment expliquer une erreur de « grandeur » aussi
185
lourde de l’URSS.) J’ai mis deux de mes étudiants
sur
ce problème. Ils ont trouvé que la grande majorité des manuels d’hist
186
e ce cercle vicieux ne serait-il pas de s’appuyer
sur
quelque chose qui existe déjà bel et bien et qui joue un rôle importa
187
ant à des programmes déjà trop chargés des heures
sur
l’Europe, mais en introduisant dans les leçons d’histoire, de géograp
188
péenne ; — après le séminaire de Bruges, en 1968,
sur
les stéréotypes nationaux, un centre de recherches est créé à l’Unive
189
s d’histoire incluent désormais un chapitre final
sur
l’union de l’Europe14 ; — d’une manière générale, la plupart des prog
190
et de notre documentation, et l’avaient répercuté
sur
leurs collègues et leurs élèves avec une efficacité totale, ce serait
191
lement si l’on veut centupler l’impact nécessaire
sur
l’École, et au-delà de l’École, sur l’éducation générale de la jeunes
192
ct nécessaire sur l’École, et au-delà de l’École,
sur
l’éducation générale de la jeunesse européenne, civique, professionne
193
rontières (où même les fleuves s’arrêtaient pile,
sur
les cartes). Quelle force au monde pourra mouvoir l’École d’État, et
194
ouvernée par une commission américaine », Regards
sur
le monde actuel, 1945. 13. « Nations » au sens ancien de communautés
195
Marc et Robert Aron. Moi-même, j’étais à cheval
sur
les deux groupes. J’ai collaboré aux deux premiers numéros et ensuite
196
ouple personne/communauté, en insistant très fort
sur
la différence entre l’individu et la personne. Sur cette base, nous f
197
ur la différence entre l’individu et la personne.
Sur
cette base, nous faisions une traduction immédiate sur le plan politi
198
able, deux qualités que nous ne pouvions séparer.
Sur
cette base de fédéralisme et de personnalisme, nous en sommes venus,
199
s mains 15 et il est, en somme, le premier livre
sur
l’engagement de l’écrivain. Un terme dont vous êtes le père ? On ne s
200
en deçà du mariage, Don Juan qui ne peut se fixer
sur
aucune femme, qui essaie toujours de trouver la femme qui le retiendr
201
c — j’ai été amené à me poser un tas de questions
sur
la politique, sur la formule politique de la Suisse : le fédéralisme.
202
à me poser un tas de questions sur la politique,
sur
la formule politique de la Suisse : le fédéralisme. Et à transposer u
203
nvoyé aux États-Unis pour y faire des conférences
sur
le fédéralisme et sur la Suisse. Mais aussi pour y faire jouer une pi
204
our y faire des conférences sur le fédéralisme et
sur
la Suisse. Mais aussi pour y faire jouer une pièce que j’avais écrite
205
ys neutre, j’ai pu faire la guerre, ne fût-ce que
sur
les ondes, en écrivant des textes d’émissions. Je suis donc rentré de
206
faire l’Europe. Qu’on ne pouvait unifier l’Europe
sur
le modèle hitlérien ou napoléonien, qu’on ne pouvait pas non plus fai
207
plus vastes. Mon fédéralisme est basé, notamment,
sur
la loi de l’extension des tâches. Il faut partir des réalités locales
208
treux. J’y ai prononcé le discours d’introduction
sur
le thème de l’attitude fédéraliste. Il est résulté de cette réunion d
209
n que le Comité des ministres avait la haute main
sur
le Parlement, paralysant ainsi complètement cette machine. Donc, l’Ét
210
omment voulez-vous réussir l’Europe en la fondant
sur
l’obstacle par excellence à toute union qu’est l’État-nation ? C’est
211
rfois antinomiques, et qui doivent vivre ensemble
sur
un pied d’égalité, avec toutes les différences possibles, chacun étan
212
parlé d’écologie et vous donnez une conférence17
sur
ce thème à Bruxelles. Pourquoi cet intérêt vis-à-vis de l’écologie ?
213
s finalités pour l’existence et régler les moyens
sur
ces finalités. Or, jusqu’ici, il n’y avait d’autre politique que cett
214
t indéfendable. Et tous nos ministres travaillent
sur
cette idiotie. Vous ne semblez guère apprécier les hommes politiques
215
ne aube de la Terre. Où allons-nous descendre, et
sur
quel continent, de l’autre côté des nuages ? Un pays oblique apparaît
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décors translucides. Mais tout ce qui est proche
sur
nos rives brille d’un vif éclat humide, repeint à neuf pendant la nui
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busive alors, est en bon train de devenir vraie :
sur
le même territoire six fois plus d’habitants et dix fois plus de cons
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r plan s’est développé soit à partir d’un château
sur
sa colline, soit autour d’une place principale. Quand le château form
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u « borgho ») des bourgeois, qui tiennent conseil
sur
la place. Cette place, qui définit toute vraie commune, ou communauté
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et prochains de personne. Car c’est dans la rue,
sur
la place que se formait l’opinion publique, quand les hommes pouvaien
221
’entre les deux guerres, puis à leur accumulation
sur
la tête des gauchistes. La culture n’est nullement une distinction, q
222
is qui reste, précisément, par cette seule phrase
sur
la culture. On l’a prise pour une boutade. J’y vois plutôt une antici
223
rtains résultats des recherches les plus récentes
sur
le cerveau. À la naissance, notre cerveau est programmé par le code g
224
us dans la confusion générale. Inutile d’insister
sur
le fait que ces frontières ont peu de rapports avec la sagesse politi
225
nt et l’harmonie de nos vies publiques et privées
sur
la permanente critique — étymologiquement : mise en crise — des réali
226
l’intensité de l’amour, passion de l’âme ouverte
sur
l’esprit, libérée des corps dont elle vient, et survolant les irritan
227
fins de rendement commercial : comédies à succès
sur
le thème du triangle, roman pour midinettes et films de série, dont l
228
ar ses refus intransigeants, il prétend se fonder
sur
l’amour-sentiment, succédané édulcoré, achevant ainsi de déprimer le
229
ransfigurante des amants. Cette mince bande jaune
sur
la mer, dans le nouveau décor de Bayreuth, cette frileuse aurore jaun
230
me de Zarathoustra, toutes les actions d’un homme
sur
la terre, ses intentions et ses désirs et ses amours, composent au Ci
231
sonne éternelle. Tout homme est double : individu
sur
Terre, donc transitoire — et germe d’un être éternel qui est son vrai
232
ui lui dit : — Je suis toi-même ! Mais si l’homme
sur
la Terre a maltraité son moi, au lieu de la Fravarti c’est une appari
233
e rejoint que dans un au-delà, et qui aurait été,
sur
la Terre, le véritable objet du désir de Tristan, sa princesse lointa
234
étatique — réalité abstraite et bureaucratique —
sur
une nation — réalité concrète, affective et « mystique », que l’on en
235
plus à nulle réalité, ni ethnique ni économique.
Sur
toutes les frontières de nos États, les exemples abondent : Basques e
236
-espagnole, régions de Bâle et de Genève brochant
sur
deux ou trois pays. Nord français coupé de la Flandre occidentale et
237
rontalières organisé par le Conseil de l’Europe —
sur
des syndicats de communes, dont la composition varierait selon la fon
238
de notre temps. Ses écrits portent principalement
sur
les problèmes européens et leur solution. Son œuvre, traduite en plus
239
e, l’État-nation cantonal, la fermeture du canton
sur
soi-même ! Le fédéralisme est une méthode pour garantir le maximum d’
240
dération. Discuter tout cela « dans la rue » ou «
sur
la place publique », à la bonne heure ! Mais encore faut-il qu’elles
241
ns. J’applaudis au projet d’une grande discussion
sur
le sens concret de l’expression « propriété socialisée ». Pour nous y
242
és dans ce même journal du 20 juin au 1er juillet
sur
les problèmes et les structures européennes.
243
L’État-nation contre l’Europe Ici, l’on bute
sur
l’obstacle majeur à toute union fédérale : l’État national de type ja
244
trouve à l’est de cette chaîne les mêmes Catalans
sur
les deux versants, et à l’ouest les mêmes Basques. Quant aux Alpes, c
245
ires comme les conflits armés dont elles figurent
sur
nos atlas les cicatrices. Elles sont encore, disait le professeur fra
246
en. On se rappelle la page fameuse de Paul Valéry
sur
les trois sources de l’Europe : Athènes, Rome et Jérusalem, ou encore
247
ouverains, parce qu’on ne peut pas fonder l’union
sur
l’obstacle par excellence et par définition à toute union. Je l’ai di
248
as d’amicale. La fédération européenne s’établira
sur
la base des régions, et celles-ci ne seront pas des mini-États-nation
249
mêmes frontières toutes les réalités hétéroclites
sur
lesquelles nos États essaient encore de régner. Définies par les réal
250
us. Son analyse permit d’innocenter le capitaine.
Sur
les trente-deux ancêtres de votre père à la cinquième génération, vou
251
us habitez en France. J’ai besoin d’être à cheval
sur
une frontière. Je sens les choses françaises comme si j’étais Françai
252
Sur
la taille des régions (octobre 1973)be C’est au Technocrate inconn
253
onnêtement quels sont les avantages du grand État
sur
la petite communauté, on n’en trouve qu’un : le grand État peut faire
254
tants de la région serait de pouvoir se prononcer
sur
les problèmes qui les concernent. Et puis, finissons-en avec ces ques
255
cul. 23. G. Bidault. be. Rougemont Denis de, «
Sur
la taille des régions », Mouvement Région Savoie, Servoz, octobre 197
256
lus. L’angoisse des individus qui ont perdu prise
sur
leur vie, et n’ont plus foi dans les mythes nationaux — tout nous pou
257
plus à nulle réalité, ni ethnique ni économique.
Sur
toutes les frontières de nos États, les exemples abondent : Basques e
258
ontière franco-espagnole, région de Bâle brochant
sur
trois pays, Nord français coupé de la Flandre occidentale et du Haina
259
our du Léman). Il y a depuis toujours deux races,
sur
la rive gauche et la rive droite du Rhône. Il y a deux confessions de
260
e, à dessiner des pays comme des entités fermées.
Sur
nos « croquis », les fleuves s’arrêtaient aux frontières ! La région
261
la région et grâce à elle, un pouvoir de décision
sur
les problèmes fondamentaux de sa vie. Ce que les États-nations ne fon
262
t été fixées au hasard des guerres et des traités
sur
de tout autres bases que celles de l’économie actuelle. L’économie es
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leur mot à dire à propos de tout ce qui se passe
sur
leur territoire, par exemple à propos des implantations industrielles
264
ne, alors qu’on ne vous disait rien, par exemple,
sur
les liens étroits, historiques, économiques, sociaux et culturels, en
265
ue des enfants en attirant leur attention d’abord
sur
les réalités de leur région, de leur voisinage, puis de l’Europe et d
266
isinage, puis de l’Europe et du monde. Et non pas
sur
les seuls mythes nationaux. Si enthousiasmantes que puissent être les
267
Si enthousiasmantes que puissent être les leçons
sur
Morgarten ou Austerlitz, c’est tout de même très loin de nos problème
268
ités, on peut les amener à se poser des questions
sur
la vie réelle, sur l’économie et les ressources naturelles, et finale
269
mener à se poser des questions sur la vie réelle,
sur
l’économie et les ressources naturelles, et finalement sur les décisi
270
nomie et les ressources naturelles, et finalement
sur
les décisions qu’ils auront à prendre comme citoyens de leur région e