1
Montagne. Car pour les uns, fédéraliste signifie
unification
aux dépens des caractéristiques nationales, et pour les autres, il si
2
tionnaire tenait le fédéralisme pour un système d’
unification
intégrale, sans respect pour la diversité des pays membres. Mais alor
3
union. Je dis bien : une « union » et non pas une
unification
. Car la seule union que je vois possible pour l’Europe, et la seule à
4
squels n’existent ni fusion, ni subordination, ni
unification
. C’est très différent d’une union basée sur la passion qu’on subit et
5
Et jusqu’à présent, à chaque étape de cette lente
unification
, notre gouvernement a dû faire des pieds et des mains pour rattraper
6
! On craint souvent en Suisse que la politique d’
unification
européenne vise à mêler les peuples pour éliminer peu à peu les carac
7
’union, bien au contraire, elle ne condamne que l’
unification
forcée. Entre le breton, l’alsacien, le catalan, le flamand, l’occita
8
iècle. Elles n’ont pas empêché le pire, qui est l’
unification
forcée. Mais grâce à la renaissance des régions, elles peuvent encore
9
c une formule diamétralement opposée à celle de l’
unification
d’un État pour créer une puissance. En fin de compte, la force créée