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tion de coopération culturelle et le programme du
Conseil
en matière d’éducation et de culture ». Je crois qu’il serait juste d
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gestion des rapports humains dans la cité. Que le
Conseil
en soit remercié par les Douze, en tant qu’invités, et qu’il en soit
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icité par nous tous, en tant que citoyens. Car le
Conseil
ne tente rien de moins, dans cette affaire, que de fonder la politiqu
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fois, W. Visser ’t Hooft, secrétaire général du «
Conseil
œcuménique en formation » ; et du côté catholique, Jacques Maritain,
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ière : il ressort de l’organisation… 8 L’union
fédérale
En triomphant de la tentation de l’Unité, on reconquiert le chemin de
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, au Parlement, et même au sein de notre exécutif
fédéral
, trois erreurs à tour le moins gênantes au sujet du fédéralisme. Pr
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ins, nos cantons ; et ramener du même coup la vie
fédérale
à la lutte pour « l’indépendance » des cantons contre les « empièteme
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es cantons contre les « empiètements » du pouvoir
fédéral
. (Être fédéraliste, pour tel Vaudois fameux, se réduisait à être « co
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nt, toute la complexité baroque de notre histoire
fédérale
se ramène en fin de compte à une loi des plus simples : les communaut
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nces européennes se réuniront régulièrement en un
conseil
exécutif européen. Cette idée d’un gouvernement européen n’est pas se
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ux États, responsabilité devant les seuls organes
fédéraux
, compétences sectorielles subordonnées à la compétence politique, qui
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nt ans, il n’y a plus de raisons de s’arrêter. Le
Conseil
littéraire de Monaco n’a-t-il pas démontré qu’il se riait de la tyran
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l’Europe » comme on disait, d’arriver à une union
fédérale
, ou d’un autre type. Je me suis aperçu très vite qu’on ne pourrait p
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uté autonome, ni une pierre d’attente de l’Europe
fédérale
. Quand diront-ils ce qu’elle doit être ? Ce qu’il y a de plus grave d
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ilité », CH, choix de textes, Berne, Chancellerie
fédérale
, 1975, p. 548-553.
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juste dans la formule par laquelle le conseiller
fédéral
Max Petitpierre définit la politique suisse dès 1946 : Neutralité et
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lui soit pas inconditionnellement favorable. Les
conseils
législatifs, nationaux et cantonaux, dont le rôle traditionnel et pri
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ation. Mais en même temps on demande des subsides
fédéraux
pour les tomates, la vigne, l’horlogerie, l’industrie lourde ou l’ens
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ralisatrices », alors qu’elles sont, justement, «
fédérales
» ! C’est ignorer le sens et la fonction du vrai fédéralisme, celui q
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, quand il le faut, au-delà des limites de l’État
fédéral
institué en 1848. Si la Suisse veut rester fidèle à sa vocation sécul
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ns le Conseil fédéral le modèle d’un gouvernement
fédéral
européen. La principale qualité du gouvernement suisse, dont les Suis
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nce, réside dans le fait que les sept conseillers
fédéraux
ne sont pas du tout l’émanation des cantons, mais qu’ils sont désigné
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son moyenne qui dominerait, dans l’ennui total et
fédéral
. Cela ne va évidemment pas se passer comme ça. Nous allons vers des t
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chemin de l’histoire a frayé la voie vers l’union
fédérale
en s’y avançant le premier ! L’Europe des esprits et des cœurs, c’es
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ns de l’histoire, il a frayé la voie vers l’union
fédérale
en s’y avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illu
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nistre des Affaires étrangères, puis président du
Conseil
français, lequel déclare à Genève, en 1929, qu’« entre les peuples de
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euples de l’Europe doit exister une sorte de lien
fédéral
». Briand charge son plus proche collaborateur, Alexis Léger24, de ré
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mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union
fédérale
européenne. Le texte est présenté en 1930 à la Société des Nations. O
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rt des pouvoirs locaux et institue des « pouvoirs
fédéraux
limités mais réels » au service des autonomies — et non l’inverse. La
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de l’Europe doté d’une Assemblée. Le 18 août, le
Conseil
des ministres français décidait de « donner à ce projet son concours
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au début d’août de la même année, la faiblesse du
Conseil
apparut manifeste : une Assemblée purement consultative, élue par les
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re de vraiment neuf. Toutefois, le secrétariat du
Conseil
et les couloirs de l’Assemblée allaient devenir pendant quelques anné
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t à la faveur d’une espèce de distraction tant du
Conseil
des ministres français, la veille, que de la presse ce jour-là, puis
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rde des Sceaux en 1956, et deux fois président du
Conseil
(en 1947 et 1948) — telles sont les étapes d’une brillante carrière d
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s affaires courantes, lui, parlant bas, devant un
Conseil
des ministres inattentif, lisant un texte inattendu, donc mal compris
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Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union
fédérale
européenne » présenté à la Société des Nations en 1930. Robert Schuma
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et en puissance des mêmes moyens, le président du
Conseil
d’alors, Georges Bidault, recevant le même texte de l’équipe Monnet,
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ns de l’Histoire, il a frayé la voie vers l’union
fédérale
en s’y avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illu
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elque douze familles fournissant les membres d’un
Conseil
d’État qui s’appuie tantôt sur la France, tantôt sur Berne, pour écha
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tons décident enfin de se donner une Constitution
fédérale
. Ils vont la discuter, la rédiger, la ratifier et la mettre en vigueu
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re 1848. C’est en somme la formation de la Suisse
fédérale
, en 1848 (phénomène proprement politique) qui a créé la Suisse romand
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s, à un moment donné, qu’il existait chez nous un
conseil
d’experts qui conseillait le gouvernement fédéral en matière d’énergi
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conseil d’experts qui conseillait le gouvernement
fédéral
en matière d’énergie ; c’était la Commission de l’énergie globale. Le
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décharger de leurs responsabilités sur le pouvoir
fédéral
. Ça, c’est un vice, une maladie, de la Confédération, ce n’est pas so
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dans le privé, avec tel ministre, tel conseiller
fédéral
, il vous dira que, s’il n’était pas au pouvoir, il serait avec les ma
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c’est d’abord une question de civisme. Seuls, les
conseils
élus, débattant publiquement doivent en élaborer les directives et su