1 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
1 fusion des âmes », d’« extase amoureuse », où les amants croient « ne plus faire qu’un », tous ceux qui qualifient l’être aimé
2 physiques qui semblent souvent provoquées par les amants eux-mêmes), et l’obstacle suprême, qui est la mort, portera le désir
3 x. La condamnation de l’inceste pèse donc sur les amants dès leur premier « aveu » sur le pont brûlant du bateau qui les ramèn
4 le plus « efficace » pour enflammer le désir des amants et le porter au degré de la passion mortelle. Dès lors, la structure
5 catastrophe finale, où la réunion définitive des amants s’opère au prix de leur séparation suprême dans la mort, obstacle der
6 a dire à l’ermite recevant la confession des deux amants  : « Amor par force vos demeine » ? Et, depuis lors, tous les romans d
7 e aux instincts, de mettre une distance entre les amants . C’est cela qui permet à l’attrait naturel de s’exalter, de devenir u
8 rses, de ses malheurs, que les lecteurs comme les amants préfèrent au bonheur « sans histoires ». Dès le xive siècle, toute l
9 tion pure. Musil, ici, fait écho à l’épisode des amants de la légende, exilés dans la forêt de Morois, et qui, le philtre aya
10 e salon, transposée dans un paysage pastoral. Les amants , chevaliers ou bergers, ne sont plus que des soupirants. Et si la mor
11 à des jeux de pénombre. Entre les corps des deux amants plus d’épée nue, mais la houlette dorée de Céladon ornée d’une faveur
12 vir d’alibi à la responsabilité (culpabilité) des amants et, du même coup, à celle de l’auteur : Les dieux m’en sont témoins,
13 C’est à partir de l’état d’âme sentimental des amants de La Nouvelle Héloïse que les poètes et romanciers, allemands d’abor
14 le moyen de notre propre révélation (préface à L’ Amant de Lady Chatterley). Là encore, c’est bien au-delà du motif génériqu