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fusion des âmes », d’« extase amoureuse », où les
amants
croient « ne plus faire qu’un », tous ceux qui qualifient l’être aimé
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physiques qui semblent souvent provoquées par les
amants
eux-mêmes), et l’obstacle suprême, qui est la mort, portera le désir
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x. La condamnation de l’inceste pèse donc sur les
amants
dès leur premier « aveu » sur le pont brûlant du bateau qui les ramèn
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le plus « efficace » pour enflammer le désir des
amants
et le porter au degré de la passion mortelle. Dès lors, la structure
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catastrophe finale, où la réunion définitive des
amants
s’opère au prix de leur séparation suprême dans la mort, obstacle der
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a dire à l’ermite recevant la confession des deux
amants
: « Amor par force vos demeine » ? Et, depuis lors, tous les romans d
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e aux instincts, de mettre une distance entre les
amants
. C’est cela qui permet à l’attrait naturel de s’exalter, de devenir u
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rses, de ses malheurs, que les lecteurs comme les
amants
préfèrent au bonheur « sans histoires ». Dès le xive siècle, toute l
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tion pure. Musil, ici, fait écho à l’épisode des
amants
de la légende, exilés dans la forêt de Morois, et qui, le philtre aya
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e salon, transposée dans un paysage pastoral. Les
amants
, chevaliers ou bergers, ne sont plus que des soupirants. Et si la mor
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à des jeux de pénombre. Entre les corps des deux
amants
plus d’épée nue, mais la houlette dorée de Céladon ornée d’une faveur
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vir d’alibi à la responsabilité (culpabilité) des
amants
et, du même coup, à celle de l’auteur : Les dieux m’en sont témoins,
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C’est à partir de l’état d’âme sentimental des
amants
de La Nouvelle Héloïse que les poètes et romanciers, allemands d’abor
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le moyen de notre propre révélation (préface à L’
Amant
de Lady Chatterley). Là encore, c’est bien au-delà du motif génériqu