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s deux fléaux majeurs de l’Europe, je veux dire l’
auto
et Hitler. L’aventure totalement imprévisible de l’auto mériterait un
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t Hitler. L’aventure totalement imprévisible de l’
auto
mériterait une très ample monographie. Je suis parfois tenté d’écrire
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Ford. Dans sa première publicité, il écrit que l’
auto
« peut vous mener n’importe où il vous plaît d’aller… pour vous repos
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machine de roule n’obéissant qu’à ses humeurs. L’
auto
ne répondait alors à aucun besoin du public, bien au contraire, comme
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ersements et les méfaits en chaîne produits par l’
auto
. Comme elle ne marche pas encore sans pétrole, et que le pétrole cons
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sumons-nous : vers 1890, personne n’a besoin de l’
auto
. Mais Henry Ford réussit à l’imposer au monde, en quelques dizaines d
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dustrie et l’économie tout entière suspendues à l’
auto
, qui est elle-même suspendue aux ressources de pétrole, qui dépendent
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sensible, qui au premier contact avec la première
auto
, eût refusé d’instinct ce bruit, ces vapeurs, ces odeurs, et l’idée m
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ux plus grandes firmes du monde. L’industrie de l’
auto
domine la conjoncture et détermine l’évolution mondiale de presque to
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de partir au hasard sur les routes de campagne, l’
auto
voit sa fonction primitive inversée dès qu’on la multiplie par des mi
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accoutumés à aller où que ce soit autrement qu’en
auto
. Les trains reviennent à la mode, mais ce n’est qu’une passade. Ce pa
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ger cela en poussant un bouton. » L’aventure de l’
Auto
est bouclée. Le besoin qui n’existait pas est devenu prioritaire. L’A
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prié de s’en tenir au mode de vie instauré par l’
Auto
, et qui favorise les ventes. V Vous me pardonnerez, je l’espère
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e revenu par tête, la densité des téléphones, des
autos
et des réfrigérateurs, mais aussi quant à la qualité de la vie, au ci
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our trente ans. Que fera-t-on dans trente ans des
autos
et des autoroutes ? Réponse des technocrates : on bâtira des centrale
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ent cher qu’il ne sera plus question de rouler en
auto
avec un carburant dont chaque gramme vaudra son pesant de platine… Al
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ouler. Donc, je ne prédis pas une catastrophe des
autos
, je dis simplement de faire attention, car si nous ne faisons pas att
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population des campagnes, puis au xxe siècle, l’
auto
et le métro permettant de grandes distances entre le logis et l’usine
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mobile » (Georges Pompidou) ou au contraire que l’
auto
soit détournée du cœur de la capitale, pour lui permettre de se ranim
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nne se concrétisent sur la place. Aujourd’hui les
autos
et leurs parkings en chassent les hommes, dégradant ainsi les bases m
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ports en commun gratuits, et fermer le centre aux
autos
. 6. Poser comme principe de méthode que refaire des villes viables et
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rsuade qu’ils ne pourraient pas être heureux sans
auto
et réussit à les contaminer. Il commet donc une vilaine action en tro
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et des utopies se sont réalisées pour plaire à l’
auto
et au pétrole. Mais ce pétrole indispensable se trouvait enfoui princ