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habitant, la qualité des services, la densité des
automobiles
, des téléphones, des hôpitaux, des écoles, et des brevets d’invention
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très peu : « Il n’y avait pas de demande pour les
automobiles
», écrit-il simplement dans ses mémoires. Il parle même d’une « répug
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et encouragé par ce succès, fonde la Société des
automobiles
Ford. Dans sa première publicité, il écrit que l’auto « peut vous men
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rs est la plus grande firme du monde, l’industrie
automobile
domine l’évolution mondiale des industries. Or elle est née, cette in
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ple, subordonnées en fait à la circulation de nos
automobiles
le dimanche. Or cette circulation quasi sacrée, qu’il faut sauver à n
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de Georges Pompidou « Paris devait s’adapter à l’
automobile
». La société post-industrielle, à mes yeux, aura pour première carac
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e déclaration et de dire que, dorénavant, c’est l’
automobile
qui doit s’adapter à Paris — c’est-à-dire l’industrie à l’homme. Le p
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lle sobriété : « Nous sommes là pour produire des
automobiles
, non pas pour assurer le bonheur du genre humain. » La semaine derniè
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tel processus, c’est de toute évidence celui de l’
automobile
. À l’automne de 1875, il y a cent ans exactement, un petit paysan de
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nnaire encyclopédique allemand, écrit en 1880 : «
Automobile
: nom qui a quelquefois été donné à de curieux véhicules mus par un m
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ent, vouée à l’oubli rapide, telle est la voiture
automobile
que Messieurs Benz et Daimler viennent de présenter au Kaiser Guillau
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l fonde une première entreprise de construction d’
automobiles
. Et il note à ce moment-là, — et je vous prie de savourer la phrase,
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e époque-là, il n’y avait pas de demande pour les
automobiles
… et même une répugnance du public… » Phrase inouïe, constat vertigine
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de presque toutes les autres industries. Et cette
automobile
, pour laquelle il n’y avait pas de demande, et même une certaine répu
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Enfin, et c’est le comble, née pour la vitesse, l’
automobile
, dans les avenues de New York ou de Paris, permet de faire du quatre
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pé une manière de vivre particulière à cause de l’
automobile
, et vous ne pouvez plus changer cela en poussant un bouton. » L’avent
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Nous avons vu que la prolifération illimitée de l’
automobile
aboutit à l’embouteillage, soit à la vitesse zéro. De même, la proli
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’imagine que le bonheur passe non seulement par l’
automobile
mais aussi par les embouteillages. Tant qu’il n’aura pas l’un et l’au
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ement. Prenez l’exemple de Ford, l’inventeur de l’
automobile
, et de Hitler. À priori, rien de commun. Pourtant… Le premier, avec s
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ur, met en péril les industries occidentales de l’
automobile
, ce qui, finalement, peut être un bienfait pour notre mode de dévelop
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trole est dans les limbes. Et les constructeurs d’
automobiles
, soutenus par les gouvernements, continuent à parler tranquillement d
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humains nous est fourni par le développement de l’
automobile
. Denis de Rougemont rappelle et cite dans son livre un article qu’il
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’astuces économiques et publicitaires, à rendre l’
automobile
« nécessaire » dans l’esprit de ses compatriotes. Quand on lance une
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numentale : « Il est temps que Paris s’adapte à l’
automobile
… » « À quoi ça sert ? » Denis de Rougemont s’est posé la question, av
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? Est-il vraiment « temps que Paris s’adapte à l’
automobile
» (Georges Pompidou) ou au contraire que l’auto soit détournée du cœu
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tôt ou tard de grands événements. Hitler et l’
automobile
Vous êtes l’un de ces hommes sensibles ? Dès 1932, j’avais prévu l
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t lorsque ce passage a croisé la progression de l’
automobile
. À première vue, cette histoire a l’air un peu fantaisiste, elle l’es
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nte, après avoir précisé en exergue : Hitler et l’
automobile
auront été les deux fléaux les plus dévastateurs xxe siècle et que l
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gemont m’expliquer comment Ford, qui généralisa l’
automobile
, et Hitler se sont trouvés être les alliés objectifs pour hypothéquer
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e les villes se sont développées en fonction de l’
automobile
. On a dépassé les limites humaines et des utopies se sont réalisées p