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tanément… On peut parler de la patrie alsacienne,
bretonne
, catalane. Il n’en reste pas moins que la commune est le lieu privilé
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vécue bien plus encore que littéraire : amitié de
Breton
d’abord, puis de Marcel Duchamp, et, par eux deux, de Consuelo et d’A
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ul facteur qui serait la langue par exemple : les
Bretons
réclament une région Bretagne, mais ils sont obligés de constater que
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etagne, mais ils sont obligés de constater que le
Breton
n’est parlé que dans une partie du pays, le reste c’est le gallo qui
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vaient Claude Lévi-Strauss et André Breton. Entre
Breton
et moi, ce fut une sorte de coup de foudre d’amitié. Nous avons décid
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oujours été, à Paris, une affaire de groupe, dont
Breton
était le « pape », mais au-dessus du pape, il y avait le Bon Dieu, c’
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un peu folles étaient admises, jamais la drogue.
Breton
ne l’eût pas toléré. Il régnait parmi nous une certaine tenue et une
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grande liberté de ton. Nous faisions des jeux que
Breton
prenait très au sérieux. Pour lui, le jeu était une sorte d’expérimen
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its papiers, où je retrouve souvent l’écriture de
Breton
, mais les plus étonnants datent de mon retour en Europe, lorsque je r
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sont rallumées. Était-ce « la part du diable » ?
Breton
m’a souvent parlé de ce livre, que j’ai écrit à New York. Il se deman
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élépathie, je devinais presque toujours juste. Et
Breton
? Lui, jamais ! C’était d’autant plus curieux que rien ne l’intéressa
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et un rationaliste malgré lui. Les insultes de
Breton
Un soir, on avait décidé que l’on me banderait les yeux et que l’o
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es. Chaque fois, j’ai deviné à qui était l’objet.
Breton
était comme « transfixé » par ce genre de choses. Vous vous souveniez
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donné lieu parfois à des scènes terribles, quand
Breton
n’était pas d’accord. Un jour, par exemple, nous avions décidé de fai
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ar l’occultiste du xixe siècle Éliphas Levi, que
Breton
vénérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que Breton avait bapt
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nérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que
Breton
avait baptisé « le nouveau Hegel ». Il fit le tour de l’assistance, d
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ski, qui critiquait Freud. Fureur jupitérienne de
Breton
, qui expulsa le personnage sur l’heure : « Sortez ! tonna-t-il. Et je
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y a quelque chose qu’on ne peut guère pardonner à
Breton
, cette faculté qu’il avait d’insulter les gens sans aucune espèce de
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Les surréalistes ont célébré les villes modernes.
Breton
aimait-il New York ? Pour eux, la ville moderne, c’était Paris, si cu
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rne, c’était Paris, si curieux que cela paraisse.
Breton
détestait New York, qu’il trouvait vide, artificiel, sans âme. Je me
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nie grossière du mariage féodal et catholique. Le
Breton
Pierre Abélard (1079-1142), poète, philosophe, théologien et le plus
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sieurs séries de « hasards objectifs », comme dit
Breton
, et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement historique, p
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cinq langues « nationales », parmi lesquelles le
breton
, le flamand et l’allemand. Non seulement la révolution s’est chargée