1 Ce n’est pas rien, mais il faut bien admettre que cela n’a pas suffi pour « faire l’Europe ». De cette deuxième rencontre, q

2 esse et la radio alignées, aliénés, uniformisés : cela conduit tout droit à la guerre de 1914. On décrirait l’abaissement du

3 ilà qui devrait nous effrayer vraiment, parce que cela nous laisse béants sur le néant, laisse des millions de jeunes — et d

4 une Européen d’aujourd’hui se demande à quoi tout cela rime, et descende le crier dans la rue : il serait anormal qu’on ne l

5 Liberté ? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans le concret, les valeurs, dont une mode de naguèr

6  384 en un peu moins d’un siècle, utopie pure) et cela grâce aux 24 000 centrales nucléaires nécessaires à la fin du siècle,

7 rimaient par le terme de face, ou de visage, mais cela ne rendait pas compte de l’idée de relation et de rôle distinctif, qu

8 péter, après Nietzsche, que Dieu est mort, et que cela signifiait la « mort de l’homme », et donc de toute identité, de tout

9 l’altérer, le détourner de sa vocation — et c’est cela que j’appelle le péché. Le problème de l’aliénation, essentiellement

10 sion, comme de la connaissance spirituelle, c’est cela la Liberté, condition générale de l’accueil et de l’exercice de toute

11 qu’il faut aimer son prochain comme soi-même, et cela fonde la communauté ! Non sur un sentiment, mais sur un acte ! Sur l’

12 s, aimer le prochain comme soi-même, dès lors que cela nous est commandé, ne saurait donc être qu’un acte : le prochain est

13 uples et de sauver nos libertés. C’est à cause de cela , finalement, que je suis venu une fois de plus, ici, parler de l’Euro

14 ent tout entier — se ramène en dernière analyse à cela  : comment l’homme, aliéné par la société technico-industrielle démesu

15 aie liberté ? En termes philosophiques et moraux, cela signifie : voulons-nous à tout prix un certain niveau de vie, avec le

16 ines sociales uniformes et dépersonnalisantes que cela signifie ? Ou voulons-nous accéder à notre mode de vie propre, avec s

17 ? En termes d’organisation pratique et politique, cela signifie : créer des régions et les fédérer, avec tout ce que cela im

18 réer des régions et les fédérer, avec tout ce que cela implique d’autogestion à tous les degrés, de responsabilité à tous le

19 1931. Une seule chose sûre et certaine dans tout cela  : c’est Alexandre Marc qui a provoqué presque toutes les rencontres,

20 tre les groupes naissants et leurs animateurs, et cela durant une période que je puis facilement délimiter par deux repères

21 r moi l’initiateur à la réalité politique. (Avant cela , mes options politiques s’étaient bornées à d’acerbes discussions ave

22 sans le savoir. ⁂ Il y a plus de quarante ans de cela . Je le retrouve aujourd’hui inchangé dans les données de sa personne

23 généreux aux larges regroupements… Derrière tout cela , avant tout cela, motivant tout, une recherche de l’homme et de ses f

24 ges regroupements… Derrière tout cela, avant tout cela , motivant tout, une recherche de l’homme et de ses fins dernières, qu

25 ergences les plus strictement formulées. Or c’est cela , justement, qui est personnaliste. Et le paradoxe œcuménique apparaît

26 des modernismes et des laxismes de toute espèce. ( Cela devait changer, bien entendu, vingt ans plus tard, les orthodoxies se

27 urs, appartenons avant tout à l’Ordre nouveau, et cela en dépit de l’attrait qu’exercent déjà sur Marc le catholicisme et Pé

28 Il est sa propre situation. Mais il n’est pas que cela . Tel est le paradoxe fécond du fait agonal (c’est-à-dire du conflit f

29 lettres sur mon assiette, j’ai dit : « C’est bien cela  », sans plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke, surv

30 les trois étages jusqu’au vestibule : oui, c’est cela , l’enveloppe grise est là, pliée. (Une facture de blanchisseur !) Il

31 n même temps trois réponses ; puis l’inverse ; et cela fait, chacun lit à haute voix, l’un ses questions, et l’autre ses rép

32 te païenne : n’avoue pas, ne dis pas ton bonheur, cela pourrait porter malheur ! Mais à trop bien cacher le secret d’un peup

33 un artiste s’est borné à s’exposer lui-même. Tout cela peut inquiéter ou amuser. Tout cela m’a souvent passionné. On peut to

34 ui-même. Tout cela peut inquiéter ou amuser. Tout cela m’a souvent passionné. On peut tout faire, on doit tout faire pour pe

35 nt les modèles américains, ou russes, ou chinois. Cela ne signifie pas un instant qu’on tienne l’Europe pour supérieure — ou

36 dre méfiants sur ce chapitre. Il y a vingt ans de cela , en 1953, pendant la table ronde organisée à Rome par le Conseil de l

37 quement établi par des calculs irréfutables. Mais cela ne peut pas être vrai, pour les deux raisons que voici : 1) Il serait

38 les profits escomptés, et pensent qu’après tout, cela durera bien autant qu’eux… Admettons qu’il est plus prudent, en tout

39 mence à avoir des ratés*13 très inquiétants… Tout cela , je le répète, est assez exactement quantifiable, mesurable et databl

40 e la jungle et la schizophrénie généralisée. Tout cela doit nous faire redouter, au-delà des pires prévisions de nos futurol

41 auront pris environ 1700 heures de son temps, et cela fait du 6 à l’heure — l’allure d’un piéton. Mais là ne s’arrêtent pas

42 opéens ! — et répandu sur toute la terre. Et avec cela , le principal est sinon dit, du moins très clairement annoncé, sur la

43 ocrisie. Je l’appelle l’amicale des misanthropes. Cela peut se dire, non se faire. La seule forme d’union concevable et prat

44 e ; il a dressé une carte provisoire des Six ; et cela donnait par exemple pour la France, 9 grandes régions. Or, sur les 9,

45 le entre les Français et les Allemands. Admettons cela  ; mais alors pourquoi le Rhône est-il un lien naturel entre la Proven

46 peut-être le moins sérieux ? Attention, j’ai dit cela dans un sens politique uniquement. Parce que l’on ne peut pas faire u

47 eut pas faire une région sur une seule fonction : cela ne mènerait pas loin. On ne peut pas bâtir des régions sur un seul fa

48 sur la réalité, et non une finalité. Ce n’est pas cela qui meut les gens, qui les motive : faire une chose petite ! Ce qui l

49 l’idée de faire de l’avenir notre affaire. Alors, cela c’est la situation politique la plus grave que la civilisation puisse

50 s grave que la civilisation puisse affronter, car cela mène à la dissolution civique, à la dissociation en atomes. Avec cett

51 ndividus, l’État totalitaire va faire son ciment. Cela appelle la tyrannie, l’inconsistance des relations civiques. Je pense

52 nconsistance des relations civiques. Je pense que cela mène aussi à la criminalité, la délinquance, et pas seulement juvénil

53 qui sont aussi morbides l’un que l’autre. Contre cela il faut recréer des communautés, et voilà le principal motif de faire

54 idée de Napoléon : c’est une idée militaire, mais cela revient à écraser toutes les communautés locales, réelles, affectives

55 à l’extérieur comme frontières étatiques. À part cela , il n’y a aucune espèce de différence. Le phénomène contre lequel il

56 n régionale. La croissance économique Alors cela signifie-t-il qu’il faille trouver un nouveau mode de croissance écon

57 professeur Forrester, du MIT, il y a trois ans de cela . C’était un rapport confidentiel adressé au Congrès américain, qui do

58 aphore dans l’industrie. La croissance du vivant, cela va de soi et ne fait pas de question : petit enfant deviendra grand,

59 ur en arbre, en éléphant ou en corps humain. Tout cela est bel et bon, la croissance, c’est la vie, la loi de la vie ; tout

60 lique, énergie des fleuves, des petits lacs… Tout cela était complètement négligé et méprisé par les auteurs depuis une diza

61 ans la mentalité. C’est l’essentiel, tout tient à cela . Et les gens s’apercevraient qu’il y a mille choses dans la vie beauc

62 de la concentration urbaine et de l’exode rural ? Cela va ensemble. Mais les villes n’existent plus guère : ce sont des faub

63  : « Suivez-moi et vous serez tous ensemble. » Et cela suffisait à tout justifier pour eux. Ils étaient là, tous, le bras le

64 Ils avaient une raison de vivre pendant ce temps. Cela vous ne pouvez le faire que dans un état de société très morbide, où

65 ective, une valeur concrète et quotidienne. C’est cela qui est important, partir d’en bas… Mais les gens ont changé, ont qui

66 ussière des individus que l’État fait son ciment. Cela n’est pas un phénomène nouveau, cela existait à la fin du monde hellé

67 son ciment. Cela n’est pas un phénomène nouveau, cela existait à la fin du monde hellénistique quand les villes sont devenu

68 écroissant de gens, finalement par un seul tyran. Cela , c’est une loi que Jean-Jacques Rousseau avait très bien définie dans

69 citoyens libres le deviennent par rotation comme cela se faisait dans la cité grecque antique. Donc, la participation est m

70 arkings, on peut interdire les rues aux voitures, cela demande une renaissance de l’esprit communal, de l’esprit d’associati

71 Quelle place donnez-vous à l’urbanisme dans tout cela  ? Eh bien, je pense que c’est une place absolument essentielle parce

72 outes les forces en tension dans la vie publique. Cela correspondait à la révolution communaliste, à l’esprit des communes.

73 , comme tout le monde l’a dit, et il faut prendre cela au sens le plus précis du terme, c’est-à-dire que l’on est en train d

74 n peut, c’est se révolter de temps en temps, mais cela ne sert pas à grand-chose. C’est l’encasernement, c’est l’homme trans

75 ncasernement, c’est l’homme transformé en numéro. Cela ne correspond peut-être pas à un régime politique déterminé. Cela cor

76 nd peut-être pas à un régime politique déterminé. Cela correspond à une manière de juger la vie où l’homme est une pure et s

77 s tombez dans la loi des rendements décroissants. Cela me semble exact, mais je me pose cependant une question : 50 000 habi

78 e pose cependant une question : 50 000 habitants, cela doit faire à peu près 15 000 employés. Cela ne correspond pas tout à

79 ants, cela doit faire à peu près 15 000 employés. Cela ne correspond pas tout à fait aux besoins de l’économie industrielle

80 on et conduit à faire des grandes villes. Je mets cela en question. L’économie n’a rien à exiger, l’économie est là au servi

81 ’équilibre entre la hiérarchie des besoins… c’est cela la politique véritable, ce n’est pas de savoir si l’on est de gauche

82 s qui sont amenées à prendre des décisions. C’est cela le fédéralisme : que chacun fasse à son niveau, ce qu’il est capable

83 s’unisse à d’autres. Qu’il ne se fédère que pour cela , et non pour constituer une puissance telle que l’État-nation, une pu

84 écrivait trois questions : qu’est-ce que ceci ou cela  ? ou : qu’arriverait-il si… ? Et l’autre, en même temps, écrivait tro

85 intes dans la maison. La crise de l’énergie Cela vous est-il arrivé depuis ? Oui, dans des circonstances assez différe

86 , la ville moderne, c’était Paris, si curieux que cela paraisse. Breton détestait New York, qu’il trouvait vide, artificiel,

87 en suisse ! » il y a beaucoup de chances pour que cela signifie : Voilà bien notre manière mesquine d’envisager les choses.

88 al pour tous. — Mais quoi ! nous connaissons tout cela et c’est bien pire chez nous ! s’écrie l’Européen de Düsseldorf, d’An

89 parle de remords, de repentir, de conversion, et cela n’a rien à voir avec le masochisme. 18. Phrase extraite du commentai

90 ut ce qui peut être mesuré, pesé et compté, et de cela seul. Ce que nous pouvons nommer aujourd’hui société industrielle — p

91 clame, comme on dit alors —, Ford va changer tout cela . C’est dire qu’il va changer la nature même des besoins de l’homme oc

92 mmobilité sous sa forme la plus exaspérante. Tout cela n’empêche nullement le petit-fils d’Henry Ford de déclarer tout récem

93 e de l’automobile, et vous ne pouvez plus changer cela en poussant un bouton. » L’aventure de l’Auto est bouclée. Le besoin

94 laçant l’amour du prochain, et passant avant tout cela , s’il faut choisir. Car le profit n’est pas un principe de mesure pou

95 elle veut s’étendre désormais au monde entier. Et cela se traduit par un refus d’adhérer à l’ONU, alors simple instrument de

96 , au civisme, et aux vraies libertés. (C’est tout cela que les « grands pays » perdent un peu plus, et sans retour, à chacun

97 s, ou du maintien à tout prix de la paix. De tout cela , la Suisse ne peut se désintéresser, pour des raisons à la fois moral

98 rganisations européennes et internationales. Mais cela ne saurait la dispenser de choisir sa politique mondiale, et ce choix

99 roite vers le ciel sur la prairie du Grütli. Tout cela est une fable qu’il n’est même pas intéressant de réfuter. En réalité

100 ue le fédéralisme est précisément le contraire de cela . » Ce genre de malentendu provient du fait qu’en Suisse aussi, on rai

101 on pas de choix politique traditionnel, parce que cela correspond à des réalités du xxe siècle et non du xixe . Il me sembl

102 aurait été le premier manifestant de Kaiseraugst. Cela m’a d’ailleurs amené à dire dans un message aux dix mille personnes q

103 jours toutes les bêtises qu’ils peuvent faire, et cela depuis plusieurs dizaines de milliers d’années. Il n’y a pas de raiso

104 ne qui dominerait, dans l’ennui total et fédéral. Cela ne va évidemment pas se passer comme ça. Nous allons vers des tragédi

105 ct génésique la recherche du bien de l’être aimé. Cela ne saurait s’appliquer au mariage, dont la seule fin est de donner de

106 péché et de la grâce, donc valorisé à l’extrême. Cela ne pouvait se produire — et en effet ne s’est produit — que dans la s

107 urs et des trouvères du xiie siècle, l’amour est cela qui se « déclare » par des mots. On peut soutenir que l’histoire de l

108 s, de mettre une distance entre les amants. C’est cela qui permet à l’attrait naturel de s’exalter, de devenir une passion.

109 eux des fauteurs de la Terreur jacobine. Et, pour cela , une seule alternative : exercer la cruauté et la violence sur soi-mê

110 the, avec l’usure et la déperdition d’énergie que cela implique nécessairement, de la passion aux émotions, de la mystique a

111 s corps, dans l’extase de l’union des âmes. Tout cela évolue vers une crise radicale. L’hypocrisie du « mariage d’amour »,

112 ude soudaine que sa doctrine « expliquait tout », cela tient au fait qu’il expliquait les névroses et quelques psychoses à p

113 avec une lucidité toute nietzschéenne. Suivant en cela Baudelaire, Bataille croit retrouver dans le sens du péché et la cons

114 uriosité du public pour la doctrine cathare… Tout cela peut aller vers deux sortes de frénésies aussi dangereuses pour la sa

115 lisation » des pouvoirs engorgés de la capitale ; cela représente, implique et favorise un changement d’attitude de l’homme

116 verses universités doivent être uniformisés. Même cela , n’est-ce pas déjà une manière de sédition ? Il y a des centaines de

117 la source. Personnellement, je vois la preuve de cela dans le fait qu’il accepta de présider, pour un temps bref mais décis

118 icipaux, et dans les portefeuilles publicitaires. Cela va de pair avec l’accroissement du temps de loisirs, la diffusion des

119 r, c’est là ma branche, à mieux comprendre ce que cela signifie d’être un Européen. Ce n’est pas un métier ni même une profe

120 de l’Inde, de la Chine, ou de la Polynésie. Tout cela m’a conduit à de multiples incursions dans l’histoire et l’ethnograph

121 défini comprennent dès la première heure que tout cela « ne les mène à rien », sauf à la connaissance de l’Europe en soi et

122 Europe, sur l’Europe et pour l’Europe ? Oui, mais cela ne dit pas tout, il s’en faut ! Car notre enseignement ne se réduit p

123 s. Car penser, après tout, ce n‘est peut-être que cela  : mettre en système du savoir et du non-savoir, du réalisé — ce sont

124 phique, sur les problèmes de l’Europe, est-ce que cela ne vous condamne pas à l’européocentrisme ? Vous en êtes parfois accu

125 tombée des V2 à travers les fusées américaines) ; cela signifie qu’en construisant Concorde, on aurait découvert des procédé

126 protection, de contrôle et de répression. Et tout cela tend au développement d’une civilisation et d’un mode de vie toujours

127 rlement ou dans une assemblée populaire que c’est cela qu’il veut, ni qu’il complote vicieusement en vue de promouvoir cette

128 ndes volées, les cloches de la délivrance : c’est cela que l’Europe vient de vivre ! Nuit blanche. Trois actes se composent.

129 t au dialogue du drame civique et spirituel. Tout cela crée l’appel au musicien — et celui-ci ne peut être qu’Honegger. Je v

130 les à quelques bons esprits (quel enjeu valait-il cela  ?), révolte une minorité d’« objecteurs », et sensibilise un très vas

131 pour l’Europe. Si pourtant quelque chose se fait, cela sera dû à la complicité qui s’établit, sous le couvert d’ambiguïtés o

132 du, donc mal compris, et qu’on accepte à cause de cela seulement, a peut-être changé le cours de nos destins. Cette espèce d

133 ythiques, mais bien par des personnes réelles. Et cela , dans le sens des forces dont ces personnes dégagent la résultante et

134 de l’âme unique et de la vocation illuminante. Et cela nous vaut une œuvre vaste et passionnée dans sa rigueur, dont la maît

135 us, « hérétiques », vous unir dans vos unicités ? Cela ne se fera jamais dans aucun Siècle, mais seulement en chemin vers le

136 écartèle. Moi je veux bien, mais il me semble que cela permet de faire entrer un peu trop de choses dans la définition du po

137  » Dieu, gêné : « Les accidents de chemin de fer, cela ne s’explique pas, ça se sent. » C’est évidemment parce que le pouvoi

138 pouvoir ne se sent que trop de nos jours, et que cela s’accompagne d’un sentiment d’impuissance croissant dans les populati

139 ion consacrée, car nous ne savons que trop à quoi cela mène : ceux qui croyaient prendre le pouvoir sont pris par lui. Le po

140 ie romantique des Allemagnes, de Kant à Hegel. Et cela , peu après qu’en sens inverse, l’École suisse de Zurich ait introduit

141 dans son image du xixe siècle. Elle va changer, cela seul est certain. À la lumière de son histoire, essayons de conjectur

142 ds, le Lyonnais, Grenoble et le Val d’Aoste. Tout cela , projeté sur une carte, donne une région englobante ayant la forme d’

143 era aussi épuisé, pense-t-on, en trente ans. Qu’à cela ne tienne, disent les technocrates, nous ferons des centrales au plut

144 e mensonge atteint un sommet jamais égalé. Contre cela aussi nous devons lutter. Et le voilà qui passe à l’action. Pour que

145 itoyens pour la nation seulement. Nous avons payé cela par deux guerres mondiales. L’éducation aujourd’hui doit apprendre au

146 sez que quelque 3000 maîtres ont déjà été formés. Cela représente des dizaines de milliers d’élèves. Notre action fait tache

147 le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)aq ar Cela vous fait plaisir de redevenir un penseur à la mode ? La mode ? Je ne

148 en nous réagissons et, alors, il faut faire vite. Cela dit, il y a un vieux proverbe latin que je me répète souvent : « Plai

149 iquez-vous que l’idée européenne soit malgré tout cela si peu populaire ? Rien n’est moins sûr. Il y a quelques années, j’ai

150 es mérites, ne raisonnait pas autrement. En gros, cela voulait dire : si l’on tient les gens par le fric, on les tiendra par

151 ge universel est tournée en dérision. À l’époque, cela cadrait tout à fait avec la propagande nazie. Peut-être, mais c’était

152 la forme moderne des religions d’État. C’est pour cela que j’ai souvent défini le marxisme comme « l’opium de la révolution 

153 age mondial. Bien sûr, je caricature. Mais enfin… Cela me fait penser au vers de Hölderlin, « Là où croît le danger, croît a

154 u monde. Il ne reconnaît rien au-dessus de lui et cela a commencé, chez nousbl, avec Philippe le Bel, qui s’est laissé persu

155 France est empereur en son royaume ». C’est pour cela que, lorsque de Gaulle est mort, vous avez écrit un article intitulé

156 s’interposer entre lui-même et sa passion ? Tout cela pour dire que l’État-nation accomplit dans l’ordre de la politique de

157 cisme de pensée et de style. On peut refuser tout cela mais il faut savoir ce qu’il en coûte. Avant la guerre, Emmanuel Moun

158 nt limitées. Mais, justement, qui peut décider de cela  ? Nous, sinon qui d’autre ? C’est bien là ce que je veux dire. L’aven

159 à la panne d’essence que vous songez en écrivant cela  ? Non, je songeais tout simplement à la guerre nucléaire. C’est un de

160 se posent même pas de questions aussi simples que cela . La guerre est donc pour vous une hypothèse plausible ? Elle est abso

161 u’il doit y avoir là quelque chose d’irrationnel. Cela pose en effet un problème psychologique très curieux : personnellemen

162 entir. C’est justement ce qui me frappe dans tout cela  : c’est que des gens qui se connaissent tous entre eux se comportent

163 s décrivez ne l’est guère. Comment expliquez-vous cela  ? Je ne voudrais pas être trop polémique, mais ce que je vais vous di

164 perts »-là que les gouvernements consultent… Tout cela nous ramène à la question qui nous intéresse et dont nous parlions au

165 ent, tout le problème. Il n’y a aucun impératif à cela . Ce sont encore des « experts » qui ont inventé cet « impératif » ! I

166 ion, le mythe de la grandeur. De Gaulle a incarné cela . Il se moquait des Français, mais il voulait la grandeur de la France

167 t en finir avec l’État-nation et qu’il faut, pour cela , changer de fins. La fin de l’État-nation étant sa propre puissance,

168 ion »… Mais ne souriez pas : la sagesse était que cela se faisait volontairement parce que tous en décidaient. Et je connais

169 ant plus fort que les chefs d’État. C’est surtout cela qui me fait peur… Et d’après vous, les États-nations ne peuvent plus

170 … Mais alors, s’il est vraiment sincère en disant cela , pourquoi ne démissionne-t-il pas en donnant ses raisons ? Pourquoi r

171 s affirmer qu’il nous « faut » absolument ceci ou cela  ? Une des grandes idées que Denis de Rougemont développe dans son liv

172 ver L’Avenir est notre affaire . Je n’avais fait cela pour aucun de mes livres. J’ai écrit, par exemple, L’Amour et l’Occi

173 ont disparu de l’Europe ces dernières années, et cela sans bain de sang. Ce n’est pas rien ! Homme de clairvoyance, Denis d

174 t à sa femme : « Je te vois », et réciproquement. Cela veut dire : je te vois dans ta réalité donc dans la différence. Pas d

175 sible que dans de petites communautés. C’est pour cela que je crois aux régions, contre l’État centralisateur. bu. Rougem

176 On vient me dire, alors, que je suis pessimiste. Cela ne veut rien dire. Je ne dis pas que l’asphyxie « naturelle » ou le c

177 ture de la Révolution française. Je parle de tout cela dans mon Journal d’Allemagne . Des chemises brunes et des chemises n

178 angs, des textes révolutionnaires sous mes yeux : cela m’a appris beaucoup de choses. En fait, les nazis étaient des jacobin

179 st celle où tout le monde pourrait se connaître : cela limite le nombre des habitants. Quant à son étendue : le rayon de la

180 r leur division en municipalités de quartiers. Et cela suppose d’abord l’action éducative d’associations telles que les Comm

181 e par la force des choses. Nous pensions que tout cela menait droit à la guerre, qu’étant donné notre âge, nous serions obli

182 mères identiques. Vous disiez, vous écriviez déjà cela il y a plus de trente ans et… Vous voulez dire que je n’ai rien empêc

183 utilisation de l’énergie solaire, symbole de tout cela . Voilà de la poésie si vous en voulez. J’oppose Zeus — dieu de l’éner

184 rix de tous les éléments varient tous les jours : cela ressemble au jeu de croquet d’Alice au pays des Merveilles où les bou