1
itiques (mais c’est l’inverse qui s’est produit).
Celle
d’aujourd’hui veut affronter les premières manifestations d’une crise
2
ouvelle dans l’histoire qu’on ne le pense : c’est
celle
du peuple juif devant ses grands prophètes !) Pour tout dire d’un mot
3
dire d’un mot : entre la première table ronde et
celle
d’aujourd’hui, expliquant tout ce qui les rend différentes, il y a eu
4
symptômes matériels et le syndrome fondamental :
celui
de la croissance illimitée. La crise mondiale, et la carence politiqu
5
nri Spaak, pour ne citer que les plus évidents et
ceux
que j’ai le mieux connus. Ce n’est pas rien, mais il faut bien admett
6
ordre ». Car le plus profond des désordres, c’est
celui
qui est au cœur d’une société dont le seul principe absolu est le pro
7
. Il n’est pas toujours bien conscient, même chez
celui
dont il gouverne le jugement et la conduite. Ainsi chez Marx : on a r
8
e. Cependant, la passion qui anime Le Capital est
celle
de la justice, ou je n’y ai rien compris. C’est la justice, non la né
9
de la Judée. Le problème majeur des conciles est
celui
de la Trinité : comment définir et distinguer en un seul Dieu, le Pèr
10
définition de la Deuxième Personne de la Trinité,
celle
du Fils, qui allait fonder la conception chrétienne de l’homme. En dé
11
tarda pas à être transposée du plan théologique à
celui
de l’humain, par Augustin d’abord, lequel estime que l’homme, étant f
12
verbale, de concept superflu. Mais j’observe que
ceux
qui la nient ont commencé par répéter, après Nietzsche, que Dieu est
13
e, alors quoi ? Quelle abstraction politicienne ?
Ceux
qui prétendent que l’homme n’est qu’une illusion, que le sujet n’exis
14
e problème de l’aliénation, essentiellement lié à
celui
de la personne, me paraît se ramener au problème du pouvoir : pouvoir
15
uvoir qui s’exerce sur autrui, non sur soi (comme
celui
que procure la richesse), relève du domaine réservé ou revendiqué par
16
e (bien au contraire), le pouvoir qui aliène, non
celui
qui libère. Au surplus, elle crée tant de liens avec ce qui n’est pas
17
, croissance dont on a remarqué que le rythme est
celui
des cellules cancéreuses. En revanche, l’amour est une valeur fondame
18
tous gens de pouvoir faible ou nul sur soi-même ;
ceux
qui ne s’aiment pas eux-mêmes et qui par suite ne valent rien pour ai
19
ne saurait donc être qu’un acte : le prochain est
celui
que je puis aider en fait. Mais la notion même de prochain suppose qu
20
ode de vie propre, avec ses exigences exaltantes,
celles
de construire jour après jour notre personne comme une œuvre d’art ?
21
tenté récemment de confronter mes souvenirs avec
ceux
d’Alexandre Marc, mais sur ce point, du moins, nos divergences menace
22
aris, à l’automne de 1930, non seulement aucun de
ceux
que je viens de citer n’est connu du grand public — ce qui est normal
23
sa passion pour Proudhon, mais aussi pour Lénine,
celui
de Que faire ? et des « minorités agissantes ». « Sans théorie révolu
24
se place d’entrée de jeu sur un tout autre plan :
celui
des croyants, non des hiérarchies, des personnes, non des institution
25
oysen, chef du groupe Gegner — Les Adversaires —,
celui
qui animera plus tard l’Orchestre rouge et mourra sous la hache des n
26
’utilité, mais dans la conquête… Le possédant est
celui
qui marque, que ce soit un objet, une terre, ou le cœur d’un être. Ni
27
es nécessaires de celui-ci dans deux directions :
celle
de la patrie locale d’une part, celle de la fédération révolutionnair
28
irections : celle de la patrie locale d’une part,
celle
de la fédération révolutionnaire de l’autre, issue de l’élan des pers
29
dans ma vie : voir des lettres en route vers moi,
celles
que m’apportera demain matin cet « homme de lettres » qu’est le facte
30
a matinée, une à Neuchâtel à sept heures du soir.
Celle
qui est bordée de noir est d’un ami ainé, Robert de Traz, qui mention
31
deux instituts universitaires réunis ce jour-là,
celui
des hautes études internationales et celui des études européennes. Je
32
ur-là, celui des hautes études internationales et
celui
des études européennes. Je décrivais la crise du monde occidental, en
33
inrent. Cet incident ne me rappelle pas seulement
celui
qui a marqué ma naissance, mais une soirée où nous fûmes « visités »
34
oportion de la justesse d’une idée à la taille de
celui
qui l’énonce ; et que l’importance ou la grandeur d’une vocation comm
35
sse de 1848 le processus fédéraliste fondamental,
celui
qui attribue le pouvoir de décision à la communauté dont les dimensio
36
à nos compatriotes européens d’autres leçons que
celles
de nos erreurs. La seule chance de durée de notre fédéralisme est dan
37
t d’une part des espaces beaucoup plus vastes que
ceux
de nos vingt-huit États européens12 et d’autre part des aménagements
38
que l’on puisse imaginer aujourd’hui, mais aussi
celle
qui a le plus de chances de se réaliser au cours de la prochaine déce
39
— mais qu’il ajoute à cette distinction majeure,
celle
d’être uniquement de langue française. International et français, « i
40
privilège qu’il doive céder au grand État, c’est
celui
de pouvoir faire de grandes guerres et de dévaster sans mesure. Mais
41
eurs qu’ils devraient être — et quel beau titre :
celui
qui aime ! — ce qu’ils éprouvent devant une œuvre. La peinture de Thé
42
age que tout Occidental sensible peut comprendre,
celui
des paysages, signes du sentiment, et celui des visages, chiffres de
43
ndre, celui des paysages, signes du sentiment, et
celui
des visages, chiffres de l’âme. Paysages et visages n’existent à vrai
44
ourquoi, parmi les œuvres de Théodore Strawinsky,
celles
que je préfère sont par exemple une certaine toute petite nature mort
45
ent, l’adoption de certains de nos modèles, comme
celui
de l’État-nation par le tiers-monde, doivent nous rendre méfiants sur
46
voit contraint de choisir librement son avenir et
celui
de l’espèce humaine ; et il y est contraint du seul fait qu’il en a,
47
e sorte de prévision a cours dans notre société :
celle
des experts au service des grandes sociétés et des gouvernements. Ces
48
ns rigoureuses, elles me font bien moins peur que
celles
dont ils ne parlent pas, et qui sont liées inexorablement aux succès
49
du club de Rome — tellement moins effrayantes que
celles
de ces Indiens ? D’abord les croire. C’est le seul moyen de les fair
50
pouvoirs, et pour tout dire les mieux payés, sont
ceux
qui nous annoncent encore l’âge d’or pour le siècle qui vient, tel le
51
ses responsabilités. Si utiles que puissent être
ceux
qui calculent nos risques et définissent les contraintes que nous dev
52
nous voyons dans quelle direction il faut aller :
celle
qui nous permettra de refaire une communauté, des communautés, au-del
53
un chaos ? Une anarchie ? C’est ce que me disent
ceux
qui se croient « réalistes ». Et même certains autres, comme Malraux,
54
mots-clés de l’Europe aussi. L’anti-Europe, c’est
celle
des « terribles simplificateurs » dont parlait J. Burckhardt, celle d
55
les simplificateurs » dont parlait J. Burckhardt,
celle
des dictatures totalitaires du xxe siècle. L’Europe créatrice a touj
56
d’accepter les résurgences spontanées, d’une part
celle
des régions, d’autre part celle de l’Europe. C’est absolument lié. Es
57
anées, d’une part celle des régions, d’autre part
celle
de l’Europe. C’est absolument lié. Est-il possible de construire l’Eu
58
ession frappante que vous venez d’employer, c’est
celle
de « mise en place » des organismes régionaux. À mon sens, elle symbo
59
se, certainement pas dans votre esprit, mais dans
celui
des gens qui l’ont mise en circulation, l’erreur fondamentale de ce q
60
» qui semble remettre en cause les États-nations,
celle
des sociétés multinationales. En effet, si l’État-nation n’était pas
61
nt différents de sociétés multinationales. Il y a
celles
qui sont axées sur la puissance, qui réunissent le plus grand nombre
62
n pouvoir continental qui serait bien supérieur à
celui
des États-nations, et l’autre serait le pouvoir des régions parce que
63
tion intérieure qui sont exactement comparables à
ceux
que l’on reproche aux multinationales. La seule différence c’est que
64
hénomène contre lequel il faut se défendre, c’est
celui
des trop grandes sociétés, mal adaptées aux régions dans lesquelles e
65
exécuter, de faire coïncider ces dimensions avec
celles
de la communauté. Il faut trouver une adéquation de la dimension des
66
ortes de jeux ? Il y avait des jeux écrits, comme
celui
des questions et des réponses, que je préférais. Il se jouait par pai
67
tc. » Y avait-il d’autres jeux ? Oui, par exemple
celui
qui consiste à qualifier chacune des personnes présentes, sans réfléc
68
’une des activités du groupe : le jeu. Concernant
celui
du “cadavre exquis”, poèmes ou dessins collectifs. Il y en a beaucoup
69
ce comportement paradoxal (mais qui est en somme
celui
des riches et de l’Occident en général), il m’a semblé que l’inquiétu
70
ntendu cette fameuse phrase que dans la bouche de
ceux
qui la raillaient, et je ne l’ai jamais lue que sous la plume de Suis
71
é devant le malade, du riche devant le pauvre, de
celui
qui échappe à l’Histoire devant celui qui la subit. Pendant l’entre-d
72
pauvre, de celui qui échappe à l’Histoire devant
celui
qui la subit. Pendant l’entre-deux-guerres, en 1936, Karl Barth inter
73
é (à l’égard de notre patrie), mais ce devoir est
celui
d’un accusé et d’un coupable. Helveticus sum, homo sum, peccator sum
74
te. La neutralité ne pourrait être péché que chez
ceux
qui s’en font une vertu, mais pas en soi. Elle est une mesure politiq
75
propre (ou contenu) que sur les mérites moraux de
ceux
qui ont à le résoudre, ou qui l’auraient déjà tranché à leur manière.
76
je crois, qu’une société post-industrielle serait
celle
où les besoins et les désirs de la société industrielle étant satisfa
77
ne nouvelle hiérarchie des valeurs, par rapport à
celle
qui a caractérisé la société industrielle née en Europe au xixe sièc
78
et promeut des valeurs tout à fait différentes de
celles
qu’impliquait et imposait la société précédente. Ce changement est en
79
croissance vivante au sens authentique du terme,
celle
des plantes, des animaux et de l’individu humain, croissance qui, ell
80
subordonnée au rendement. Opposer à cette notion
celle
de loisir n’est pas encore changer de plan. L’Encyclopédie de Diderot
81
onner d’un tel processus, c’est de toute évidence
celui
de l’automobile. À l’automne de 1875, il y a cent ans exactement, un
82
’une bombe H, ne faut-il pas réduire la taille de
ceux
qui seraient tentés de s’en servir ? Si la guerre est le pire désastr
83
a vérité d’une idée ne dépend pas de la taille de
celui
qui la formule, et que les « petits pays » — voyez les statistiques —
84
clarifiée : si elle diffère substantiellement de
celle
des « puissances » d’hier, ce n’est plus par les dimensions, mais par
85
chesse du pays. Mais dans un temps de crise comme
celui
qui s’est instauré dès l’automne de 1973, la neutralité, qui était un
86
norer le sens et la fonction du vrai fédéralisme,
celui
qui a fait la Suisse à partir des communes médiévales, forestières, a
87
uelle dans les domaines les plus divers, tels que
ceux
de l’énergie, de la monnaie, de la main-d’œuvre ou de l’environnement
88
gent à penser que la formule de bon sens, qui est
celle
du fédéralisme helvétique, ne saurait arrêter ses effets aux frontièr
89
que consiste à accorder la dimension des tâches à
celle
des communautés capables de les gérer, il devient évident que les Sui
90
ment subi le courant régnant en Europe, qui était
celui
de la centralisation et de la création des grands États-nations. (J’a
91
me. Je suis frappé de constater que la plupart de
ceux
qui se disent fédéralistes sont en réalité des nationalistes cantonau
92
nction de catégories politiques sclérosées, comme
celles
de la gauche et de la droite. Or, je trouve des nationalistes et des
93
cle et non du xixe . Il me semble qu’aujourd’hui,
ceux
qui défendent l’autogestion régionale et communale sont ceux qui se s
94
fendent l’autogestion régionale et communale sont
ceux
qui se situent le mieux dans le droit-fil de la pratique du fédéralis
95
la situation de nos trois communes primitives et
celle
des communes qui essaient aujourd’hui de se défendre contre l’implant
96
sses de Kaiseraugst retrouvent le réflexe qui fut
celui
des Uranais, des Nidwaldiens et des Schwyzois : se mettre ensemble. À
97
apables d’entendre un discours raisonnable, comme
celui
que je tiens ici, sur quoi compter alors ? Sur un certain nombre de d
98
i était son attitude et sa mentalité originelles,
celles
qui ont créé les institutions de la première confédération. Elle n’y
99
ppelons platoniciens inconscients, ou naïfs, tous
ceux
qui, de la cortezia des troubadours au romantisme allemand, puis à la
100
les amants croient « ne plus faire qu’un », tous
ceux
qui qualifient l’être aimé de « ma moitié » (variante : « ma meilleur
101
é » (variante : « ma meilleure moitié »), et tous
ceux
qui écrivent sur Éros. Si l’idée platonicienne de l’amour est résolum
102
rs tant de réminiscences de l’Antiquité : ce sont
ceux
d’Orphée et d’Eurydice, d’Admète et d’Alceste, de Protésilas et de La
103
comme toujours et dans toutes les religions, sauf
celle
du Christ, le système des tabous sexuels. L’Évangile n’apporte aucun
104
ise. » D’autre part, il n’hésite pas à écrire : «
Celui
qui n’est pas marié s’inquiète du Seigneur, des moyens de plaire au S
105
du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur, et
celui
qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à
106
u xiie siècle, l’amour antique s’est éclipsé, et
celui
que nous croyons seul « naturel » et « aussi vieux que l’humanité » n
107
ne adoration mystique qui se confond bientôt avec
celle
vouée à la Sainte Vierge. La « cortezia » On connaît la boutade
108
, des troubadours à notre siècle, se confond avec
celle
des expressions du désir, du sentiment et de la passion, non seulemen
109
force des lois et de sa fidélité au roi s’ajoute
celle
, bien plus contraignante, du dernier tabou subsistant, du pire obstac
110
r tabou subsistant, du pire obstacle imaginable —
celui
que l’on pressent comme le plus « efficace » pour enflammer le désir
111
e roman — que naît l’amour-passion, l’amour subi,
celui
qui fera dire à l’ermite recevant la confession des deux amants : « A
112
otte, et l’histoire du roman européen, qui semble
celle
d’une longue dégradation du mythe, peut être aussi celle d’une lente
113
’une longue dégradation du mythe, peut être aussi
celle
d’une lente intériorisation. Le roi Marc peut devenir tour à tour le
114
rmoi : c’est encore et toujours l’image du Père —
celui
qui interdit la Mère au Fils. De même, Iseut peut devenir la Béatrice
115
ntaine, la fée Viviane ou la Velléda des Martyrs,
celle
qui se prête aux fantasmes de l’homme. Le « héros » (comme on le dit
116
ns le roman contemporain, il n’en reste pas moins
celui
qui affronte la mort d’amour, celui auquel son amour interdit « donne
117
ste pas moins celui qui affronte la mort d’amour,
celui
auquel son amour interdit « donne l’audace de négocier avec la mort »
118
roman. L’histoire de l’amour passionné sera donc
celle
de ses traverses, de ses malheurs, que les lecteurs comme les amants
119
lité (culpabilité) des amants et, du même coup, à
celle
de l’auteur : Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon fl
120
s par la critique rationaliste ou ridiculisés par
ceux
qui font la mode, telle cette grande dame des lettres, Madame du Deff
121
demain, cherchant en vain parmi toutes les femmes
celle
qui pourrait retenir son amour, quand Tristan était l’homme d’un seul
122
iques donnent le ton aux mœurs et à l’esprit. Or,
ceux
qui demeurent insensibles aux réalités spirituelles sont incapables d
123
vera seul la « pureté », aux yeux de Sade comme à
ceux
des fauteurs de la Terreur jacobine. Et, pour cela, une seule alterna
124
leurs, on ne saurait trop souligner qu’elles sont
celles
de la noblesse la plus arrogante, et peu importe qu’il les vante ou l
125
vraie noblesse féodale à la vertu et au service,
celles
qui pourraient favoriser les « attachements », les « fidélités » réci
126
’attache encore au roman de Rousseau comme à tous
ceux
qu’il fera naître, de Richardson au Werther de Goethe. Et c’est une a
127
t paradis des amours enfantines » (Baudelaire) où
ceux
qui aiment situent leur vraie patrie. L’amour-passion (selon l’expres
128
ement « déchaîné la sexualité » comme le répètent
ceux
qui l’attaquent sans le connaître. Il a seulement autorisé une nouvel
129
où viennent s’unir le courant de la sensualité et
celui
de la “tendresse” (Zärtlichkeit). Ce dernier terme, placé entre guil
130
nt, un phénomène comparable, à bien des égards, à
celui
qui se produisit dans la psyché collective du xiie siècle : une vast
131
condition délectable et un mal que nous désirons.
Celui
qui n’en est pas atteint ne souhaite nullement rester sain. Et celui
132
pas atteint ne souhaite nullement rester sain. Et
celui
qui en souffre ne trouve aucun plaisir à en être guéri. r. Rouge
133
clinique où il aura toutes sortes de traitements,
ceux
que, précisément, on réserve aux fous. Si j’étais en Russie je serais
134
politique. Ils représentent un danger différent :
celui
de changer les mœurs parce qu’ils sont, je l’ai dit, manieurs de mots
135
ue les dirigeants d’aujourd’hui, particulièrement
ceux
des sociétés totalitaires, mesurent bien cette influence de l’artiste
136
e ? C’est une évidence. Dans un État-nation comme
ceux
que nous connaissons, l’homme ne peut plus agir comme responsable. Et
137
s. En possession de tous les moyens de commander,
ceux
qui étaient à la tête des États ont eu naturellement plus de prétenti
138
ation d’un mot — et cinq de camp de travail. Tous
ceux
qui ont lu le magistral “reportage” de Soljenitsyne sur ces camps peu
139
kovski paie et qu’il devra continuer de payer est
celui
d’avoir une opinion et de l’exprimer. Il n’est pas dans la norme de l
140
ev en demandant sa libération. Au premier rang de
ceux
qui se sont engagés dans ce combat on trouve le nom de l’un des plus
141
’intérêt général de l’humain, de la personne, sur
celui
des États nationaux. Le jeu se rouvre, l’avenir redevient notre affai
142
omiques est à chercher sur un tout autre plan que
celui
où la crise se déclare : sur le plan des attitudes mentales, morales,
143
Il y a le problème des travailleurs frontaliers,
celui
de l’énergie, la question de Verbois-ou-de-pas-Verbois-nucléaire, par
144
une homme, s’était rêvé un avenir tout différent,
celui
de l’homme de culture et de méditation qu’il fut, en fait, d’une mani
145
ses opéras dans les plus beaux décors du monde :
ceux
d’une nature humanisée par les styles de nos grandes époques. Entre c
146
de la vie musicale. Le circuit le plus intérieur,
celui
qui pourrait partir de Lucerne, par exemple, pour remonter au nord-es
147
re valoir les droits de l’ensemble sans sacrifier
ceux
de l’individu, faire chanter les tons purs et les voix différentes, e
148
rce qu‘en réalité elle est bien plus complexe que
celui
qui la pose ne le croyait. Avant donc d’essayer de nommer ma discipli
149
la Lune. Pour eux, la recherche fondamentale est
celle
qui peut « rendre » en vingt ans, pour le prestige et la puissance de
150
dans notre domaine, la recherche fondamentale est
celle
qui a pour objet l’homme lui-même, la personne. Si la mathématique es
151
pe agonise », « L’Europe, c’est fini ! » Comme si
ceux
qui écrivent ces slogans n’en étaient pas, de cette Europe qu’ils jug
152
entraîné depuis des adhésions aussi diverses que
celles
d’un maire de New York, de plusieurs instituts de politologie aux USA
153
aujourd’hui ? Vos étudiants s’en plaignent-ils ?
Ceux
qui font des études dans la seule intention de se préparer à un job b
154
niversel ou tout au moins dans le général. Et que
ceux
qui orientent leurs recherches sur les virtualités européennes mérite
155
ontraire qui est vrai. Il arrive bien souvent que
celui
qui fait des lettres, de la médecine ou de l’histoire, de l’économie
156
ne des fonctions irremplaçables de ces études que
celle
de mise en garde générale contre l’européocentrisme naïf qui a causé
157
ivant que je reconstitue : I. Le philosophe étant
celui
qui pose des questions simples et naïves, je demande : « Concorde, à
158
Concorde sont animés par un certain idéal : c’est
celui
du Progrès selon le xixe siècle. Toujours plus d’objets, toujours pl
159
me répugnait dans l’affaire nucléaire comme dans
celle
de Concorde, en faisant de ces deux entreprises les suites logiques d
160
er diriger son Nocturne et je m’étais dit : Voilà
celui
pour qui je voudrais écrire quelque chose. À peine de retour en Suiss
161
j’esquisse la structure de la pièce, suggérée par
celle
de la scène, et les ressources du canton qui patronnera l’œuvre : une
162
théâtrale à laquelle il croit pour l’avenir est «
celle
qui arrive à grouper toute une population ». C’est donc oui, et l’on
163
sera faite sur le modèle du fédéralisme intégral,
celui
qui part des pouvoirs locaux et institue des « pouvoirs fédéraux limi
164
La volonté d’unir tous les peuples du continent,
ceux
de l’Est compris, est affirmée comme seul moyen de prévenir la coloni
165
Ridderzaal, deux grandes tendances s’affrontent :
celle
des unionistes (à la Churchill) qui demandent des mesures « d’union p
166
limitant en rien les souverainetés nationales, et
celle
des fédéralistes, exigeant au contraire la création d’institutions eu
167
épure en fait d’histoire. Qui est le vrai père ?
Celui
qui conçoit le projet ou celui qui le réalise ? Peut-être pourrait-on
168
est le vrai père ? Celui qui conçoit le projet ou
celui
qui le réalise ? Peut-être pourrait-on évoquer ici, plutôt que la rel
169
ix, puis des Neuf, en attendant la vraie Europe —
celle
des peuples et non des États. L’Europe des peuples, des cœurs et de
170
uméro : Deux hommes se trompent insondablement :
celui
qui affirme que la morale est suffisante, et celui qui nie qu’elle so
171
elui qui affirme que la morale est suffisante, et
celui
qui nie qu’elle soit nécessaire… Le moralisme donne une réponse unive
172
. Nous pressentions qu’il n’y a de porte que pour
celui
qui osera la franchir, à tous risques, sans laissez-passer d’aucune s
173
ser d’aucune sorte ; qu’il n’y a de sens que pour
celui
qui se met en marche, et que la vraie voie est unique. ⁂ Pour entrer
174
ce commune à tous les « hérétiques » malgré eux :
ceux
qui ont un jour compris qu’ils étaient bien forcés d’inventer leur ch
175
a pas du tout l’idée de la majesté du pouvoir, ni
celle
de renverser le pouvoir. On ne parle simplement pas du pouvoir, et il
176
ean Bodin au xvie siècle, pour qui le Prince est
celui
qui impose et casse les lois comme il le veut, commence et termine le
177
e, car nous ne savons que trop à quoi cela mène :
ceux
qui croyaient prendre le pouvoir sont pris par lui. Le pouvoir abusif
178
police, c’est-à-dire que l’État s’était emparé de
ceux
qui voulaient s’en emparer. Là-dessus, il a pris le pouvoir, et a ill
179
dans un assez gros livre récent, que ce drame est
celui
de notre époque, j’ai trouvé, l’autre jour, et après coup, la formule
180
, rester maîtres de leur propre destin. Or, parmi
ceux
qui optent pour la Puissance d’abord ou finalement, une minorité très
181
au chef ou au Parti qui s’en est emparé. Quant à
ceux
qui optent pour la Liberté, ils pensent y être conduits par quelque i
182
l vient du ciel, vient de Zeus, c’est-à-dire de «
celui
qui voit très loin ». ah. Rougemont Denis de, « La puissance et le
183
services publics en sont en fait venus à asservir
ceux
qu’ils étaient censés servir. La charge qu’ils leur font supporter es
184
(sa charte de franchises, 1214, était copiée sur
celle
de Besançon), se tourne dès la Réforme vers les Bernois, pourtant ger
185
Reynold) et qui différencie la culture romande de
celle
de la France une et indivisible. Second fait : l’entité romande n’a p
186
rler d’une région fiscale transfrontalière. C’est
celle
dont la Commission régionale franco-suisse, créée en 1973, étudie les
187
leur histoire fort indépendante et différente de
celle
des autres. Ces histoires ont soudain convergé en l’année 1848 lors d
188
, du vivable. Les hommes d’État mentent trop à
ceux
du peuple Vous êtes un farouche ennemi de l’État-nation ? J’ai tou
189
, il prône la plus profonde révolution qui soit :
celle
que chacun doit accomplir en lui-même. ao. Rougemont Denis de, «
190
u’on n’a pas parlé dans le vide. Mais, parmi tous
ceux
qui défendent aujourd’hui les thèmes que je défendais moi-même dans l
191
s ou culturelles. On a alors pu constater combien
celles
-ci étaient efficaces et mobilisatrices. Si, aujourd’hui, les princes
192
Les révolutions qui avaient déjà eu lieu — comme
celle
de 1917, en Russie, ou comme celle qui se déployait, sous nos yeux, e
193
u lieu — comme celle de 1917, en Russie, ou comme
celle
qui se déployait, sous nos yeux, en Allemagne — ne nous convenaient g
194
l’ordre de la politique des ravages comparables à
ceux
de la passion dans l’ordre de l’amour. Ils ont en commun le mépris de
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le mois dernier chez Stock, pour qu’on redécouvre
celui
qui fut, à la veille de la guerre, le maître à penser de toute une gé
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e si on continue comme ça. Un exemple typique est
celui
des centrales nucléaires. Les États qui ont augmenté leur PNB se mett
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après moi, le déluge… » Je vous l’ai dit, ce sont
ceux
qui annoncent les catastrophes qui les fabriquent. Il est évident que
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ponse a été : « C’est très simple, il faut croire
ceux
qui n’ont rien à gagner de la position qu’ils prennent. » Et il obser
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e l’homme contemporain, piégé par la technique et
ceux
qui en vivent, s’est trompé sur ses vrais besoins. « Il n’y a d’impér
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ités ». La vraie politique de l’énergie n’est pas
celle
qui se calculera en fonction du produit national brut — cette funeste
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ette funeste idole des États contemporains — mais
celle
qui s’articulera aux « conceptions de l’homme et de son rôle sur la t
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uissance (au niveau des États-nations surtout) et
ceux
qui veulent la liberté des personnes. On dit qu’il n’y a pas de liber
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évidence les conditions du seul futur possible :
celui
qui verra l’homme prendre en charge sa propre destinée, projeter et a
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jeter et assumer des finalités qui ne seront plus
celles
des technocrates, mais de la personne. »
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avec le sourire. Pas banal. Les diseurs d’avenir,
ceux
qui ne se sont jamais trompés (Denis de Rougemont a dénoncé en 1932 l
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lle à chacun que l’avenir est son affaire, et non
celle
d’une vague fatalité. Il en appelle à la liberté et au sens des respo
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t, pour qu’il parle aussitôt la langue de l’État.
Celle
de la contrainte. Assis près de la cheminée, dans sa pièce de travail
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réfère mes textes plus poétiques, plus immédiats.
Ceux
réunis en 1968 sous le titre Journal d’une époque , par exemple. Je
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à Manhattan et Brasilia, son développement a été
celui
de la civilisation elle-même. Le Paradis était un jardin. Chassés de
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». Pour Aristote, la vraie cité, conviviale, est
celle
où tout le monde pourrait se connaître : cela limite le nombre des ha
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citoyens. Nous aurons, demain — c’est mon vœu, et
celui
de ce congrès je l’espère — les villes que leurs citoyens actifs auro
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Il s’agit d’une puissance de caractère mythique,
celle
de l’État-nation. Communistes et capitalistes ont les mêmes finalités
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le monde Déjà nous lui préparons ses cavernes,
celles
où seront enfouis les déchets radioactifs qui auront, auparavant, rui
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ce qu’il appelle la « religion de la croissance :
ceux
qui croient qu’on peut continuer ce qu’on a fait depuis vingt-cinq an
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le de tout. Et particulièrement de l’État-nation,
celui
qui dit : Le roi, c’est moi. Alors qu’en Suisse quand on dit le souve