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u réellement respecté et généralement obéi par la
communauté
dans laquelle nous sommes nés ? Devant ces problèmes de destin, notre
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qui n’en est pas une, puisqu’elle n’est plus une
communauté
? Que vaut son fameux niveau de vie ? Vers quoi nous conduit-elle ? E
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perpétuelle interaction de l’union et des petites
communautés
, de l’unité globale et des autonomies locales — cette pensée en tensi
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s’ajouter les valeurs germaniques de fidélité, de
communauté
, de biens communs, les valeurs celtes d’aventure initiatique courue p
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mer son prochain comme soi-même, et cela fonde la
communauté
! Non sur un sentiment, mais sur un acte ! Sur l’amour qui agit, l’am
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e proximité géographique. Si le principe de toute
communauté
est de nature spirituelle et touche l’élément transcendant dans la pe
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que de la personne appelle la création de petites
communautés
qui, pour défendre leur autonomie, seront amenées à se fédérer et don
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étages, d’aventure personnelle à courir dans une
communauté
retrouvée. Voilà le but. L’atteindrons-nous ? J’ai toujours estimé qu
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ectivité, la nation représente au contraire « une
communauté
de culture », une réalité spirituelle, élective et non native. Elle e
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nsister là-dessus. (ON 22-23) Distinction entre
communauté
et société, la communauté étant formée de personnes, « non d’individu
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23) Distinction entre communauté et société, la
communauté
étant formée de personnes, « non d’individus ou d’organismes étatique
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e et libre — de la personne humaine, créatrice de
communautés
. (ON 37) L’état totalitaire n’est pas autre chose que l’erreur moni
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de proche en proche des relations sociales et des
communautés
, des cités, puis leurs fédérations : et c’est en route vers l’univers
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en fin de compte à une loi des plus simples : les
communautés
de tous ordres qui ont peu à peu formé la fédération suisse ont été m
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es pouvoirs de décision aux différents niveaux de
communautés
(municipalité, région, fédération) correspondant aux dimensions des t
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veut alors que ces tâches soient attribuées à des
communautés
de niveau supérieur, continentales le plus souvent, parfois mondiale.
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ste, c’est-à-dire l’attribution des décisions aux
communautés
dont la taille correspond aux dimensions des tâches, elle se comporte
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l, celui qui attribue le pouvoir de décision à la
communauté
dont les dimensions correspondent aux dimensions des tâches à entrepr
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position morale dominante, en se transformant en
communauté
modèle. Vingt ans plus tard, me voici à la recherche d’une troisième
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destruction finale du lien social, du sens de la
communauté
, et simplement de l’amour du prochain, remplacé par la loi de la jung
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nstitués depuis cent-cinquante ans aux dépens des
communautés
réelles qu’ils ont enfermées dans leurs frontières, mises au pas, uni
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au grand appel qui monte de leur peuple vers une
communauté
nouvelle. Cette réponse est mauvaise, voire atroce, mais c’est une ré
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t aller : celle qui nous permettra de refaire une
communauté
, des communautés, au-delà de l’État-nation, et en deçà. Comme il conv
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qui nous permettra de refaire une communauté, des
communautés
, au-delà de l’État-nation, et en deçà. Comme il convient quand on pré
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rsonne, elle implique la valorisation des petites
communautés
. Là seulement l’homme peut être vraiment libre, car là seulement il e
26
f ou dictateur. Participation des personnes à des
communautés
de toute espèce, aussi nombreuses et variées que possible, pluralité
27
ire des régions ? J’ai dit l’avantage des petites
communautés
, mais personne n’a jamais voulu faire une région pour faire une chose
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tre : ni une atteinte à l’unité nationale, ni une
communauté
autonome, ni une pierre d’attente de l’Europe fédérale. Quand diront-
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l’un que l’autre. Contre cela il faut recréer des
communautés
, et voilà le principal motif de faire des régions. Je dis que les Éta
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les jacobins ont commencé par écraser toutes les
communautés
traditionnelles, systématiquement, consciemment. Il fallait que « le
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militaire, mais cela revient à écraser toutes les
communautés
locales, réelles, affectives et spontanées. Cet État-là, non seulemen
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einer, les forcer à s’intégrer ou à respecter des
communautés
humaines qu’elles bafouent ouvertement aujourd’hui. Il y en aurait de
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née par l’angoisse des hommes devant l’absence de
communautés
. Devant l’absence de possibilités d’intervenir et d’avoir une efficac
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Mussolini, il ne faut pas essayer de recréer une
communauté
par en haut, par un seul parti, une seule idéologie, beaucoup trop si
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faire le contraire, c’est-à-dire faire sortir la
communauté
du sol comme on fait pousser un arbre, au lieu de planter, comme le f
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uelque part et il a besoin de circuler. Besoin de
communauté
et besoin de solitude. Est-ce que la région, reposant sur la commune,
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eurs professions. Ils étaient mis à l’écart de la
communauté
, celle-ci était alors gérée par un nombre décroissant de gens, finale
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que. Donc, la participation est maximale dans une
communauté
minimale, et inversement… Aujourd’hui, nous nous trouvons dans la sit
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t : « il y a deux types d’ateliers : l’atelier de
communauté
, l’atelier de municipalité ». Je suis tout à fait d’accord, je pense
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ue » l’aménagement des rapports humains, dans une
communauté
donnée, l’équilibre entre la hiérarchie des besoins… c’est cela la po
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faire coïncider ces dimensions avec celles de la
communauté
. Il faut trouver une adéquation de la dimension des tâches et de la d
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de la dimension des tâches et de la dimension des
communautés
qui sont amenées à prendre des décisions. C’est cela le fédéralisme :
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pas ailleurs que dans les raisons d’être de leur
communauté
peu croyable mais vraie — ce miracle qu’il faut traduire en formules
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te à accorder la dimension des tâches à celle des
communautés
capables de les gérer, il devient évident que les Suisses ne peuvent
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e guère : l’essentiel, c’est la forme concrète de
communauté
qu’ils défendent. Je retrouve, chez les partisans de l’autogestion au
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é que j’oppose à tous les États-nations l’idée de
communauté
régionale. Même si la voix porte aujourd’hui beaucoup plus loin je su
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ommerce, entassement mégalopolite, destructeur de
communautés
, terreur permanente au sein de la paix des lâches. Beau résultat, bri
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é personnelle, non de puissance collective, et de
communauté
vivante, non de prestige, en fin de compte militaire. Je ne propose p
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r destin collectif, et de la dissolution de toute
communauté
à laquelle ils pourraient participer ? Recréer une communauté où l’h
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laquelle ils pourraient participer ? Recréer une
communauté
où l’homme puisse recouvrer la dimension civique sans laquelle il n’e
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rcher sa propre voie vers des formes nouvelles de
communauté
. Pour l’Europe de l’Est comme pour l’Europe de l’Ouest, la solution m
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ipation du citoyen aux affaires publiques, pas de
communauté
! Et c’est la nostalgie d’une communauté humaine restaurée, d’un lien
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, pas de communauté ! Et c’est la nostalgie d’une
communauté
humaine restaurée, d’un lien de participation réelle, de luttes commu
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militaire ou une entité politique, doit être une
communauté
culturelle. Et dans ce même chapitre, je souligne cette phrase : L’
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re encore étroit des membres à part entière de la
Communauté
, puisqu’elle englobe déjà seize pays d’Europe et que ses plus grands
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a musique à son milieu d’origine et d’usage, à la
communauté
dont elle fut l’expression ou qu’elle reconstitue dans les esprits ch
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naux ou municipaux, chacun d’eux correspond à une
communauté
réelle, dont la ville où ils se jouent forme le foyer rayonnant. Chac
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l’acte exceptionnel, symbolique et mémorial d’une
communauté
. Il est beau que ce soit à la musique, plutôt qu’à quelque mascarade
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on responsable des citoyens aux affaires de leurs
communautés
autonomes. Je vais donc considérer quelques-uns des arguments échangé
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urvivre, qui détruisent à la fois la nature et la
Communauté
des hommes, au nom du prestige de l’État — vanité collective et surpr
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ge progressive et insensible des individus et des
communautés
locales. Personne, je le sais, ne viendra dire devant un parlement ou
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ieuse, perd à coup sûr : les raisons d’être d’une
communauté
d’hommes libres. Au surplus, la musique d’Honegger reste en dehors —
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and se présente comme un réflexe de défense de la
communauté
européenne qui s’éprouve obscurément menacée, ainsi que Dante va l’éc
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at national naissant, et qui essaie de rallier la
communauté
chrétienne contre les infidèles. De siècle en siècle, l’idée renaît à
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les intérêts mesurables des peuples. L’idée d’une
Communauté
de défense européenne, écartée de la discussion des congrès, s’était
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militaire ou une entité politique, doit être une
Communauté
culturelle. Et dans ce même chapitre, je souligne cette phrase : L’
67
sies qui se constituent en doctrine imposée à une
communauté
dont elles deviennent alors l’orthodoxie ; et les systèmes dogmatique
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te cohérente m’incite à tenir balance égale entre
communauté
et vocation, entre universel et unique. Mais ce n’est peut-être qu’un
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era porté à privilégier soit la personne, soit la
communauté
. Il existe au surplus certaines correspondances entre ces types psych
70
s par un besoin de responsabilité assumée dans la
communauté
. Comment se sentir libre si l’on n’est responsable de rien ? Et comme
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part l’aménagement des relations humaines dans la
communauté
(polis, donne politique, civitas donne civisme), d’autre part l’art d
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-à-dire de « gouverner » au sens étymologique une
communauté
— locale, régionale, nationale — vers des fins choisies par un chef,
73
autés Pour donner une idée de la diversité des
communautés
qui formeront plus tard la Romandie, prenons à titre d’exemple l’état
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ont contribuer à former peu à peu un sentiment de
communauté
entre ces cinq pays, principautés et républiques : ce sont la Réforme
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c’est-à-dire de la libre alliance de très petites
communautés
, « seul système, écrit-il, qui réunisse les avantages des grands et d
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et des accidents de l’histoire répercutés sur nos
communautés
: l’horlogerie par exemple dans l’arc jurassien, et la banque à Genèv
77
ive des frontières a provoqué les réactions de la
Communauté
économique de Bruxelles, puis de sa contrepartie, l’AELE, dont la Sui
78
où la Suisse est née de la fédération de petites
communautés
, car la petite communauté permet seule à la voix d’un citoyen d’être
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fédération de petites communautés, car la petite
communauté
permet seule à la voix d’un citoyen d’être entendue, donc aux citoyen
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it, lentement mais sûrement et méthodiquement les
communautés
traditionnelles, et par suite le sens civique dans l’Hexagone. Mais l
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autre chose que les seules ethnies : ce sont les
communautés
qu’il s’agit de reconnaître, comme le disait Vidal de la Blache, et n
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cles, dans toutes ses activités. Le sens de la
communauté
humaine doit renaître Et pourtant ! les occasions ne lui ont pas m
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ique. Dans l’Europe du xxe siècle, le sens de la
communauté
est en train de disparaître, mais le besoin « d’être ensemble » demeu
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a jeunesse à la délinquance. La dissolution de la
communauté
dans la société actuelle a fait perdre à l’homme le sentiment de resp
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doctrines du moment. Cette jeunesse avait faim de
communauté
, de rassemblement, voire de religion, et Hitler, Staline ou Mussolini
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liste. Mais que peut-on substituer à l’État ? Des
communautés
vivantes ayant d’autres fins que leur propre puissance. Un tel substi
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tous en décidaient. Et je connais aujourd’hui des
communautés
non nationales, par exemple, la communauté de Longo Maï en Haute-Prov
88
i des communautés non nationales, par exemple, la
communauté
de Longo Maï en Haute-Provence, qui, sans du tout connaître l’exemple
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é à essaimer ; ils ont aujourd’hui une dizaine de
communautés
répandues sur quatre pays qui restent plus ou moins en relation ; par
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tissus. Le début de la puissance… Est-ce que ces
communautés
sont vos modèles ? Non, mais elles montrent, expérimentalement, une p
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on assez poussée entre le petit État ou la petite
communauté
et le grand État, et je montre assez facilement (après beaucoup d’aut
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les thèmes de l’écologie, du régionalisme, de la
communauté
. Une expérience comme Longo Maï me paraît hautement positive et je l’
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ilité. Mais ce n’est possible que dans de petites
communautés
. C’est pour cela que je crois aux régions, contre l’État centralisate
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réait de faux besoins, où la disparition de toute
communauté
véritable conduirait à des désastres politiques. Nous avons pris le p
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l faut bien appeler l’âme de la foule. Une fausse
communauté
née de la grisaille et de l’anonymat. Quand j’en ai parlé en France,
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ipation de plus en plus active aux intérêts de la
communauté
immédiate permettra de modifier la situation. Justement : l’avenir es
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umaine, c’est-à-dire la personne réalisée dans la
communauté
. 2. Pourquoi des villes ? Parce que les hommes ont besoin de vi
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besoin de vivre ensemble et tendent vers la libre
communauté
des personnes. Mais que signifie vivre ensemble ? C’est : dialoguer,
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duit nombre-étendue, limité de telle sorte que la
communauté
civique puisse fonctionner. Car une fois dépassées les mesures optima
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s sont aujourd’hui des machines à dissocier toute
communauté
vivante pour en faire une collectivité inerte ; à remplacer la solida
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jeune âge, je crois à une forme de société où une
communauté
entre les hommes serait possible. Dès les années 1930, j’ai fondé le
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iste, les hommes avaient un besoin fondamental de
communauté
. Nos sociétés n’avaient pas de raison à ce besoin et Hitler a apporté