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veut affronter les premières manifestations d’une
crise
mondiale que tous les augures nous annoncent, et voici le paradoxe de
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est en interaction précise avec les causes de la
crise
mondiale, dont le rapport du club de Rome décrivait les symptômes mat
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ondamental : celui de la croissance illimitée. La
crise
mondiale, et la carence politique des Européens s’originent l’une et
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e rencontre, que devons-nous attendre ? Face à la
crise
mondiale née de nos œuvres, à nous Européens inventeurs des machines,
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plement provocantes. Nous sommes confrontés à une
crise
, à des scandales, que tous ressentent, à des désastres calculables. N
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la Chute. Tous ici, nous pensons à partir de la
Crise
, c’est-à-dire à partir de ce qui nous apparaît menaçant pour nos libe
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ais ils sont loin d’avoir épuisé le pire de notre
crise
: l’équivalent moral, social et politique du célèbre Rapport sur Les
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a société industrielle, vraie cause de toutes nos
crises
et du système qu’elles constituent. Tenter de s’y opposer par la viol
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pire que vain car ce serait faire son jeu. Cette
crise
morale affecte l’Occident tout entier, et par lui tous les peuples de
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le sujet de notre table ronde : pour sortir de la
Crise
mondiale, de ses contradictions et de ses impasses, il faut des choix
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u’est-ce qu’une valeur, dans le contexte de notre
Crise
? Ce n’est pas une entité philosophique. C’est ce qui nous permet de
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rdonne nos choix, et définit leur sens. Face à la
Crise
mondiale, nous avons l’impression que quelque chose a été faussé dans
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uvoirs matériels, qui conduisent à la guerre, aux
crises
économiques, au gaspillage des ressources terrestres ; s’il n’est pas
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ition aux fascismes montants et au capitalisme en
crise
. Mais ce dont il m’importe, ici, de témoigner, c’est du rôle de pion
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et celui des études européennes. Je décrivais la
crise
du monde occidental, en progression rapide et calculable vers une apo
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nationalistes les plus obtus, au cours de l’an de
crise
qui s’écoule tandis que j’écris. Or, on aura reconnu dans mon esquiss
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us présente l’informel comme le résultat de cette
crise
. Je réponds que l’informel ne prouve rien, sinon le refus temporaire
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réponse particulière des Européens au défi de la
crise
de civilisation désormais déclarée à l’échelle mondiale. Car c’est b
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ée à l’échelle mondiale. Car c’est bien de cette
crise
mondiale qu’il s’agit aujourd’hui, et avant tout, de s’occuper ; non
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té. J’insiste : ce succès même se traduit par une
crise
qui remet ou met tout en question. ⁂ Choisir librement son avenir veu
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’entre vous. Je vous rappellerai seulement que la
crise
mondiale — et c’est je crois sa formule la plus simple — est née de l
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e du communisme et de l’Union soviétique. Grande
crise
économique. Poussée des idéologies fascistes et établissement de div
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communes médiévales, jusqu’à nos jours. Enfin, la
crise
monétaire mondiale est due principalement, m’expliquent des banquiers
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iale. Je le trouve aussi à l’origine de la grande
crise
dénoncée par le club de Rome : pollution, désastres écologiques, urba
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, gaspillage des ressources naturelles. Car cette
crise
, de toute évidence, résulte d’une très mauvaise gestion de notre terr
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’œuvre inégalé de bêtise codée. Au principe de la
crise
qui résulte de cette mauvaise gestion de la terre, nous tenons donc u
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vos thèmes principaux traversent actuellement une
crise
aiguë ; à savoir la notion de régionalisation et la construction de l
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rement fortuite ? Je ne pense pas qu’il y ait une
crise
de la notion de région, mais au contraire une montée puissante de l’i
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ntée puissante de l’idée de région. Ce qui est en
crise
c’est l’État-nation napoléonien qui s’oppose aux régions et propose c
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onales. En effet, si l’État-nation n’était pas en
crise
, il n’y aurait pas de sociétés multinationales. C’est parce que l’Éta
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ssions à Bruxelles il y a quelques mois, avant la
crise
du pétrole, sur cette assertion que j’entendais répéter partout : « i
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e nous acceptons. Je suis très optimiste après la
crise
du pétrole, parce que je vois des gens conscients de la nécessité d’e
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chapeau suivant : « À l’heure où l’Europe est en
crise
comme elle ne l’a jamais été — crise de croissance ou crise mortelle,
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urope est en crise comme elle ne l’a jamais été —
crise
de croissance ou crise mortelle, nul ne le sait encore — il nous est
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e elle ne l’a jamais été — crise de croissance ou
crise
mortelle, nul ne le sait encore — il nous est apparu indispensable de
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s lumières se sont éteintes dans la maison. La
crise
de l’énergie Cela vous est-il arrivé depuis ? Oui, dans des circon
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n octobre dernier, juste avant la première grande
crise
de l’énergie. J’en prédisais le processus, l’enchaînement inexorable,
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e prise de conscience non seulement du fait de la
crise
dont tout le monde parle, mais des causes de cette crise en nous, dan
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ont tout le monde parle, mais des causes de cette
crise
en nous, dans nos mentalités, nos attitudes et nos manières d’évaluer
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’étaient pas discutés ni discutables, mais que la
crise
actuelle nous oblige à reconsidérer : et tout d’abord le travail comm
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» La semaine dernière, dans une interview sur la
crise
, Giovanni Agnelli a répondu : « L’important, ce sont les hommes et no
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Ford. Partant de l’idée que les solutions à notre
crise
économique ne sont pas économiques, mais spirituelles, morales et psy
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i font la richesse du pays. Mais dans un temps de
crise
comme celui qui s’est instauré dès l’automne de 1973, la neutralité,
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e de l’union des âmes. Tout cela évolue vers une
crise
radicale. L’hypocrisie du « mariage d’amour », refoulant les motifs s
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ais tout peut se renverser très vite, au point de
crise
que nous avons atteint. L’ennui sécrété par les formes actuelles de l
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rien dit sur ses fauteurs. Or, le principe de la
crise
mondiale réside, à l’évidence, dans une mauvaise gestion de la terre
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à chercher sur un tout autre plan que celui où la
crise
se déclare : sur le plan des attitudes mentales, morales, spirituelle
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planète, l’État-nation est aussi le fauteur de la
crise
, dans la mesure où l’obsession de la puissance est l’ultima ratio de
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re thèse, Denis de Rougemont, vous parlez d’une «
crise
universelle ». Qu’entendez-vous par là ? J’entends que, à l’Est comme
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r à réfléchir et à changer de cap, du genre de la
crise
du pétrole de 1973. Changer de cap, c’est littéralement se convertir,
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désespérance. L’espèce humaine est arrivée à une
crise
majeure. Si elle ne se ressaisit pas, si elle renonce à intervenir, a
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que les États sont les grands responsables de la
crise
de notre civilisation. Ce sont eux seuls qui ont géré la terre. Eux s
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c les pays arabes producteurs de pétrole. D’où la
crise
de 1973, qui aboutit à la hausse des prix que l’on sait et qui, en re
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re déjà 30 % d’économie tout de suite ; depuis la
crise
, on a fait 20 % en Suisse comme on a voulu, sans le moindre mal. D’ai
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phes qui seront assez mineures au début, comme la
crise
du pétrole en 1973, qui est le type de ce que j’appelle une catastrop
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s villes de plus de 5 millions d’habitants. 3.
Crise
et réaction actuelles Mais déjà, cent-cinquante ou cent ou quatre-
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t Hitler se rencontrent. Résultat : l’embargo, la
crise
de l’énergie, la peur des lendemains sans chaleur, sans lumière, figé
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européennes. ⁂ L’analyse de Rougemont part de la
crise
que traverse aujourd’hui le monde et de ce qu’il appelle la « religio
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ue ce soit l’énergie, le chômage, l’inflation. La
crise
de l’Occident mondial a pour critère spécifique de résulter non de l’