1
ur l’union que nos gouvernements se disposaient à
faire
porter principalement sur une construction économique, dont on croyai
2
le pire deviendra sûr. Ils nous supplient de les
faire
mentir, mais il nous faut d’abord les croire… (Situation moins nouvel
3
faut bien admettre que cela n’a pas suffi pour «
faire
l’Europe ». De cette deuxième rencontre, que devons-nous attendre ? F
4
clusions sur son bureau, le Conseil de l’Europe a
fait
un acte qui mérite d’être qualifié de politique, au sens du terme le
5
Nous pensons à partir de là. Et l’on ne peut pas
faire
autrement. Car la pensée, en général, n’est peut-être que le feed-bac
6
s rues de nos capitales au mois de mai 1968 : Que
faisons
-nous là ? Quel est le sens de ma vie dans cette société qui n’en est
7
violence serait bien pire que vain car ce serait
faire
son jeu. Cette crise morale affecte l’Occident tout entier, et par lu
8
ues, qui s’excluent en logique mais coexistent en
fait
, ou comme diront les scolastiques, qui sont « distinguées par la rais
9
ugustin d’abord, lequel estime que l’homme, étant
fait
à l’image de Dieu, est lui aussi une personne ; puis par Boèce, philo
10
convaincre qu’elle existe, mais simplement à vous
faire
voir qu’en fait, et pratiquement, vous y croyez, tous tant que vous ê
11
e existe, mais simplement à vous faire voir qu’en
fait
, et pratiquement, vous y croyez, tous tant que vous êtes. Car si vous
12
e vous êtes. Car si vous protestez, comme vous le
faites
tous, chaque jour, contre les formes les plus diaboliquement variées
13
ste pas, même dans le discours, que le langage ne
fait
qu’utiliser notre gosier, notre langue et nos lèvres et que « ça » pa
14
ir : pouvoir sur soi ou pouvoir sur autrui ? J’ai
fait
allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté. Or, ces deux
15
acte : le prochain est celui que je puis aider en
fait
. Mais la notion même de prochain suppose quelque proximité géographiq
16
faut bien reconnaître que la cité moderne tend à
faire
de nous tous des irresponsables, et que les dimensions mêmes de nos É
17
s mêmes de nos États-nations et de nos villes les
font
échapper à nos prises, et rendent vaine notre idée de participation à
18
es » — quelque chose qu’on peut dire mais non pas
faire
. L’Europe que tout appelle ne pourra s’édifier que sur ce qui déborde
19
oi — pour essayer de deviner l’avenir. C’est à le
faire
que nous sommes appelés. k. Rougemont Denis de, « La personne comm
20
dit aujourd’hui, mais sentant la nécessité de me
faire
une morale personnelle, dont j’allais chercher le modèle dans la biog
21
cu de cette praxis dont les marxistes français ne
faisaient
que la théorie. Il nous communiquait sa passion pour Proudhon, mais a
22
ur Proudhon, mais aussi pour Lénine, celui de Que
faire
? et des « minorités agissantes ». « Sans théorie révolutionnaire, pa
23
vues, de leur numéro 1 jusqu’à la guerre. Mais le
fait
est que Marc et moi étions fort loin de soupçonner qu’en 1936, l’anné
24
mise en valeur de nos doctrines, Marc animait en
fait
le groupe en tant que tel, moins par ses conceptions tactiques (tirée
25
ntraste de ces deux personnalités complémentaires
fera
la force des trois volumes qu’ils écrivent ensemble de 1932 à 1933. D
26
lexandre Marc a travaillé chez Hachette, mais que
fait
-il et de quoi vit-il en 1933 ? Voilà ce que je n’arrive pas à me rapp
27
dis que l’obédience confessionnelle d’ Esprit ne
fait
aucun doute. ⁂ Telles étant donc nos incroyances et nos croyances déc
28
priété d’une idée, d’un concept ou d’un slogan ne
fasse
l’objet d’aucune contestation stérile. Toute notre doctrine est de to
29
vre intitulé À hauteur d’homme 7. La poésie sera
faite
par tous répétaient les surréalistes après Lautréamont, qui se trompa
30
⁂ Et pourtant, si je relis — comme je viens de le
faire
depuis quelques jours — ce qui me reste des numéros de L’Ordre nouve
31
e ces thèmes — illustrés de citations — qui n’ont
fait
, depuis ce temps-là, que gagner (si possible) en actualité. Contre
32
spirituelle, élective et non native. Elle est le
fait
de « personnes qui ont su trouver en elles-mêmes la force de se libér
33
planée trouverait sa justification ultime dans le
fait
de libérer l’homme (création des automatismes, économie de l’énergie,
34
ues » (ON 22-23). (On pensera là à la distinction
faite
par Tönnies entre Gemeinschaft et Gesellschaft.) Propriété. Le fonde
35
n’est pas que cela. Tel est le paradoxe fécond du
fait
agonal (c’est-à-dire du conflit fondamental) auquel on se heurte dans
36
. La « perfection » du « plan » réside — réserve
faite
de toutes les autres conditions — dans le degré d’élimination de la c
37
ssive, il faut qu’un éventuel « plan » économique
fasse
appel aux ressorts humains de l’économie : solidarité, collaboration,
38
tion, trop petit et trop grand. L’homme n’est pas
fait
à l’échelle de ces immenses conglomérats politiques que l’on essaie d
39
es conglomérats politiques que l’on essaie de lui
faire
prendre pour « sa patrie » : ils sont beaucoup trop grands… ou trop p
40
de l’État-nation ; trop grands si l’on tente d’en
faire
le lieu de ce contact direct avec la chair et la terre qui est nécess
41
des frontières se justifie, tout d’abord, par le
fait
que, grâce à leur stabilité, un minimum d’ordre matériel peut être as
42
s de la fédération Ordre nouveau). ( L’ON 12)
Faire
éclater l’État-nation. Enfin, voici en quelques lignes un condensé de
43
ire, ou encore : fédéraliste] libère la nation en
faisant
éclater l’État et en dispersant les organes nécessaires de celui-ci d
44
1930 qui me frappe à la relecture, c’est aussi le
fait
que Marc soit venu à l’Europe par les voies du personnalisme en premi
45
tion soudaine, ce regard par mégarde sur un petit
fait
indifférent en soi, et qui n’est pas encore « arrivé » dans le temps.
46
e temps trois réponses ; puis l’inverse ; et cela
fait
, chacun lit à haute voix, l’un ses questions, et l’autre ses réponses
47
, ou du moins à l’échelle de l’Europe, je me suis
fait
répondre en haut lieu comme dans nos journaux : « Restons modestes !
48
10, que les Suisses se gardent soigneusement d’en
faire
un concept, un système, c’est-à-dire une recette exportable. C’est le
49
entrés » successivement dans le pacte de 1291. De
fait
, personne n’est jamais « entré » dans le pacte et celui-ci n’a pas ét
50
ais voulaient rester autonomes, ce qui est tout à
fait
différent. La Suisse est née de la fédération tout empirique de commu
51
été occidentale d’aujourd’hui. Mais avant de s’en
faire
les promoteurs, comme ils le peuvent et le doivent à mon avis, les Su
52
le peuvent et le doivent à mon avis, les Suisses
feraient
bien de l’appliquer chez eux, et d’en finir avec cette espèce de bloc
53
ccès. Le problème spécifique de la Suisse naît du
fait
qu’à l’instar des nations qui l’entourent, elle est de plus en plus t
54
ême du fédéralisme à l’intérieur, et d’autre part
faire
de notre pays, à l’égard de ses voisins, un État-nation centralisé co
55
ossible de manipuler à l’échelle nationale, et de
faire
coïncider, par décret, avec les territoires délimités par les cordons
56
rançaise. International et français, « il faut le
faire
», disent les jeunes d’aujourd’hui. Mais d’abord, il fallait le conce
57
doive céder au grand État, c’est celui de pouvoir
faire
de grandes guerres et de dévaster sans mesure. Mais dans le domaine d
58
domaines linguistiques est millénaire ! Voilà qui
fait
sentir à quel point la culture et la politique des États vivent dans
59
er. Tout cela m’a souvent passionné. On peut tout
faire
, on doit tout faire pour peu que l’on sache inventer, et qu’importe l
60
uvent passionné. On peut tout faire, on doit tout
faire
pour peu que l’on sache inventer, et qu’importe le genre choisi ou qu
61
e l’on crée. Je dis que Théodore Strawinsky, lui,
fait
de la peinture. Ses huiles, pastels, portraits, dessins, fragments ou
62
expressions de la nature, tout comme un écrivain
fait
des images de mots, où sons et sens deviennent inséparables… Cet art
63
ique, si l’on songe que le cosmos tout entier est
fait
de vide, ponctué d’électrons infinitésimaux plus éloignés les uns des
64
t la texture de la toile ou de la brique… Et j’en
fais
volontiers l’aveu : devant cette petite toile, devant ces briques bal
65
e par juste crainte des clichés comme eurent à le
faire
les non-figuratifs, des cubistes aux abstraits lyriques ; et encore m
66
l’espèce humaine ; et il y est contraint du seul
fait
qu’il en a, pour la première fois, la liberté. Jusqu’à nos jours, de
67
le jardin mythique des origines, l’homme n’avait
fait
que répondre tant bien que mal aux divers défis de la nature dont il
68
nt ils le savent, ils répondent qu’il s’agit d’un
fait
scientifiquement établi par des calculs irréfutables. Mais cela ne pe
69
me les compagnies nous y invitent, rien ne pourra
faire
que la consommation double en sept ans. Les compagnies essaient tout
70
t ans. Les compagnies essaient tout simplement de
faire
passer pour « fatalité » leur désir de doubler leurs ventes. Leurs e
71
sur nos gouvernants pour qu’ils l’appliquent. De
fait
, les détenteurs des moyens de décision politiques et économiques s’in
72
s’allongerait à la vitesse de la lumière. Et je
fais
mienne la sobre conclusion de Paul Ehrlich : De tels calculs devraie
73
la civilisation contemporaine où la croissance a
fait
ses percées au xxe siècle et menace de devenir exponentielle. La cro
74
eurs méthodes plus ou moins rigoureuses, elles me
font
bien moins peur que celles dont ils ne parlent pas, et qui sont liées
75
la schizophrénie généralisée. Tout cela doit nous
faire
redouter, au-delà des pires prévisions de nos futurologues, ce qu’un
76
comme l’Ère de l’Accroissement des Monstres. Que
faire
des prévisions du club de Rome — tellement moins effrayantes que cell
77
? D’abord les croire. C’est le seul moyen de les
faire
mentir. Car elles ne demandent qu’à être démenties, on peut même dire
78
de supputer les inventions techniques qui seront
faites
dans ce temps, et les conséquences politiques qu’elles entraîneront.
79
on marché et destiné à la masse. Il ne cessera de
faire
baisser son prix au fur et à mesure de l’accroissement des ventes. (C
80
e. Elle devait permettre d’aller vite, et elle ne
fait
que du 4 km à l’heure dans le centre de nos grandes villes, qu’elle a
81
nt pris environ 1700 heures de son temps, et cela
fait
du 6 à l’heure — l’allure d’un piéton. Mais là ne s’arrêtent pas les
82
tence même d’Israël, par exemple, subordonnées en
fait
à la circulation de nos automobiles le dimanche. Or cette circulation
83
ée, qu’il faut sauver à n’importe quel prix, elle
fait
bon an mal an 280 000 morts chaque année dans le monde, et plus de 8
84
ues », aberrantes, erronées, — mais qui hélas ont
fait
notre histoire ! Herman Kahn vient d’avouer qu’à ses yeux, Hitler éta
85
leur paraît inévitable — pour un temps —, du seul
fait
que les dictateurs proclament qu’ils apportent une réponse au grand a
86
vaient les moyens. Et vous voyez ce qu’ils en ont
fait
. Ils ont géré et détruit ses ressources en vue de leur seule puissanc
87
s habitants et de l’humanité en général. Comme le
fait
voir leur procédé de mesure, le PNB (que je voudrais appeler Prestige
88
es frontières, l’État-nation tel que nous l’avons
fait
, nous les Européens — mauvais Européens ! — et répandu sur toute la t
89
t tous : plus de jeu, plus de vide entre eux. Que
faire
contre ce mur impénétrable, apparemment inébranlable ? À supposer qu’
90
icale des misanthropes. Cela peut se dire, non se
faire
. La seule forme d’union concevable et praticable étant donné les réal
91
res s’abaissent, les régions « remontent ». On ne
fera
jamais l’Europe avec les États-nations. Donc, on la fera avec les rég
92
mais l’Europe avec les États-nations. Donc, on la
fera
avec les régions. Comment voyez-vous la montée de l’idée de région ?
93
au lendemain de la guerre, qu’il était vital de «
faire
l’Europe » comme on disait, d’arriver à une union fédérale, ou d’un a
94
politique uniquement. Parce que l’on ne peut pas
faire
une région sur une seule fonction : cela ne mènerait pas loin. On ne
95
ssusciter les anciennes provinces essaient de les
faire
rentrer dans ce « lit de Procuste » d’une frontière commune qui serai
96
qu’il nous faut éviter à tout prix. Je pense que
faire
en Europe 300 mini États-nations, au lieu de 25 États-nations serait
97
ose que l’on peut dire, mais que l’on ne peut pas
faire
. Si vous faites une « amicale », vous cessez d’être « misanthropes »
98
ut dire, mais que l’on ne peut pas faire. Si vous
faites
une « amicale », vous cessez d’être « misanthropes » ; mais si vous r
99
pes » ; mais si vous restez misanthropes, vous ne
faites
pas une amicale. Or depuis 25 ans, les ministres de nos États-nations
100
ministres de nos États-nations prétendent vouloir
faire
l’Europe. Dans ces conditions nous sommes devant un dilemme parfaitem
101
devant un dilemme parfaitement clair : ou bien on
fait
l’Europe et il faut abandonner la formule des États-nations à souvera
102
régions. Ou bien il faut avouer qu’on ne veut pas
faire
l’Europe ; et il faut savoir aussi ce que ça signifierait : la coloni
103
dans tous les pays colonisés. Donc les raisons de
faire
l’Europe sont plus grandes que jamais. Mais les obstacles à l’union s
104
ille renverser les États-nations, ni qu’on puisse
faire
l’Europe d’une manière violente ou révolutionnaire. Je pense qu’on pe
105
r les pouvoirs de l’État. Mais alors, que faut-il
faire
? Il faut créer une autre Europe, parallèle, une Europe des réalités.
106
tait un mythe. Moi je demande simplement que nous
fassions
une Europe sur la base des réalités, et pas des mythes. Que nous ne p
107
édifier l’Europe sur les régions que nous devons
faire
, en même temps que nous cherchons à les unir, sur cette réalité activ
108
titutions régionales en France, il va falloir les
faire
fonctionner et peut-être les faire évoluer… Il y a une expression fra
109
va falloir les faire fonctionner et peut-être les
faire
évoluer… Il y a une expression frappante que vous venez d’employer, c
110
-deux régions françaises actuelles ont toutes été
faites
à Paris, elles ont été préfabriquées dans les bureaux indépendamment
111
c’est incontestable. À mon sens, il aurait fallu
faire
exactement le contraire et on sera bien obligé de le faire un jour ou
112
ctement le contraire et on sera bien obligé de le
faire
un jour ou l’autre. Il aurait fallu une étude des besoins d’une popul
113
ques, quelques courbes pour ensuite décréter : on
fera
21 régions, ou 9 comme le proposait le Marché commun. Avons-nous inté
114
le Marché commun. Avons-nous intérêt en France à
faire
des régions assez vastes de « taille européenne » ? De taille europée
115
enant tout le monde parle de l’Europe, on va donc
faire
des régions de taille européenne ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Quan
116
donne à la création des régions. Pourquoi veut-on
faire
des régions ? J’ai dit l’avantage des petites communautés, mais perso
117
tites communautés, mais personne n’a jamais voulu
faire
une région pour faire une chose petite. C’est là un commentaire qu’on
118
s personne n’a jamais voulu faire une région pour
faire
une chose petite. C’est là un commentaire qu’on peut faire sur la réa
119
chose petite. C’est là un commentaire qu’on peut
faire
sur la réalité, et non une finalité. Ce n’est pas cela qui meut les g
120
’est pas cela qui meut les gens, qui les motive :
faire
une chose petite ! Ce qui les motive, c’est deux choses : la prospéri
121
avec ordinateur à l’appui, qui interdit l’idée de
faire
de l’avenir notre affaire. Alors, cela c’est la situation politique l
122
ette poussière d’individus, l’État totalitaire va
faire
son ciment. Cela appelle la tyrannie, l’inconsistance des relations c
123
r des communautés, et voilà le principal motif de
faire
des régions. Je dis que les États-nations sont trop petits à l’échell
124
tières extrêmes de la France et que tout le monde
fasse
la même chose en même temps. C’est là aussi l’idée de Napoléon : c’es
125
mmun : « qu’est-ce que le Marché commun réussit à
faire
sinon à créer un espace pour les multinationales ? » Et alors la ques
126
réglée à partir de ce moment-là. Or, je voudrais
faire
observer ceci : il y a au moins deux types complètement différents de
127
vers les organes de l’État pour les acheter, pour
faire
pression sur eux et finalement diriger leur politique. Ou bien, si la
128
plus exigu, et l’État moins fort : les pétroliers
font
davantage la loi à Bruxelles qu’ils ne la font à Paris. Précisément,
129
rs font davantage la loi à Bruxelles qu’ils ne la
font
à Paris. Précisément, vis-à-vis des multinationales du type que j’app
130
r un nouveau mode de croissance économique ? Vous
faite
allusion au célèbre rapport du club de Rome qui m’a fait très forte i
131
lusion au célèbre rapport du club de Rome qui m’a
fait
très forte impression quand j’en ai eu connaissance, sous la forme d’
132
ie. La croissance du vivant, cela va de soi et ne
fait
pas de question : petit enfant deviendra grand, ce qui commence par u
133
est autoréglée : c’est la même loi de la vie qui
fait
qu’une plante ou un corps animal grandit, s’épanouit, se stabilise au
134
les monstruosités, à toutes les démesures, comme
ferait
un corps sans son programme de vie : l’individu humain passerait ains
135
if. Quelles que soient les critiques qu’on puisse
faire
sur le choix des paramètres, je n’ai jamais vu un avertissement aussi
136
que j’entendais répéter partout : « il nous faut
faire
des centrales nucléaires ; c’est un impératif technique et économique
137
limitée. À quoi je répondais : « avez-vous jamais
fait
le calcul à quoi mène une croissance qui double tous les sept ans ? S
138
ir ? On voit mal comment… La description que vous
faites
de la mentalité d’aujourd’hui n’est pas tout à fait exacte. Il n’est
139
es de la mentalité d’aujourd’hui n’est pas tout à
fait
exacte. Il n’est pas exact de dire que les gens ne sont motivés que p
140
« moi, je ne veux pas gagner de l’argent je veux
faire
quelque chose qui m’intéresse ». Peut-on donner le pas au désir de pa
141
mme, chez la grande majorité des hommes, mais qui
fait
qu’aussitôt que quelqu’un prétend leur apporter une réponse, ils marc
142
de vivre pendant ce temps. Cela vous ne pouvez le
faire
que dans un état de société très morbide, où les gens n’ont plus de r
143
mme un cadre de l’extérieur sur les gens. Il faut
faire
le contraire, c’est-à-dire faire sortir la communauté du sol comme on
144
es gens. Il faut faire le contraire, c’est-à-dire
faire
sortir la communauté du sol comme on fait pousser un arbre, au lieu d
145
à-dire faire sortir la communauté du sol comme on
fait
pousser un arbre, au lieu de planter, comme le fait l’EDF, des poteau
146
it pousser un arbre, au lieu de planter, comme le
fait
l’EDF, des poteaux en ciment préfabriqués — de préférence devant une
147
ent à 20 à 25 % comme les Genevois l’ont toujours
fait
depuis 1830. Ceci pour des raisons tout à fait mystérieuses, dont il
148
rs fait depuis 1830. Ceci pour des raisons tout à
fait
mystérieuses, dont il faudrait que les sociologues s’occupent un jour
149
c’est avec la poussière des individus que l’État
fait
son ciment. Cela n’est pas un phénomène nouveau, cela existait à la f
150
partie émigrerait (10 000 personnes, qui allaient
faire
une colonie ailleurs, laquelle colonie bien sûr resterait en relation
151
s libres le deviennent par rotation comme cela se
faisait
dans la cité grecque antique. Donc, la participation est maximale dan
152
plus responsables de rien dans la cité. Ce qui se
fait
est fait par les autres (« Ils », l’État). On les subit. Tout ce que
153
onsables de rien dans la cité. Ce qui se fait est
fait
par les autres (« Ils », l’État). On les subit. Tout ce que l’on peut
154
pourrions-nous inventer collectivement ? Il faut
faire
des villes petites, et très nombreuses. Mais une chose très curieuse,
155
endant une question : 50 000 habitants, cela doit
faire
à peu près 15 000 employés. Cela ne correspond pas tout à fait aux be
156
ès 15 000 employés. Cela ne correspond pas tout à
fait
aux besoins de l’économie industrielle qui, par une intégration très
157
ut presque dire que c’est la loi économique qui a
fait
que ces villes se sont agrandies démesurément et que notre économie a
158
mie exige une certaine concentration et conduit à
faire
des grandes villes. Je mets cela en question. L’économie n’a rien à e
159
se décentraliser. Si l’on continue, comme on l’a
fait
jusqu’à présent, il se pourrait bien que l’on arrive à des désastres,
160
e de toutes ces choses dont nous parlons, il faut
faire
comprendre aux jeunes aujourd’hui que c’est leur affaire. Ce n’est pa
161
auté, l’atelier de municipalité ». Je suis tout à
fait
d’accord, je pense que l’autogestion doit se développer dans tous les
162
prises. Il y a beaucoup d’expériences qui ont été
faites
, allant plus ou moins de la cogestion à l’autogestion, à l’autonomie.
163
érations est extrêmement simple : elle consiste à
faire
coïncider les niveaux de décisions dans tous les domaines et dans tou
164
s, avec les dimensions de la tâche à exécuter, de
faire
coïncider ces dimensions avec celles de la communauté. Il faut trouve
165
décisions. C’est cela le fédéralisme : que chacun
fasse
à son niveau, ce qu’il est capable de faire et que, pour ce qui dépas
166
hacun fasse à son niveau, ce qu’il est capable de
faire
et que, pour ce qui dépasse son niveau, il s’unisse à d’autres. Qu’il
167
telle que l’État-nation, une puissance qui sert à
faire
n’importe quoi, surtout la guerre. Qu’il se fédère pour des fonctions
168
possible traînantes, où la mode voulait que l’on
fît
quelques accrocs ou, avec des cigarettes, quelques trous artistement
169
certaine tenue et une grande liberté de ton. Nous
faisions
des jeux que Breton prenait très au sérieux. Pour lui, le jeu était u
170
t avoir des relations avec la magie. Car c’est un
fait
qu’au cours de nos jeux surréalistes d’intuition, de divination, de t
171
cord. Un jour, par exemple, nous avions décidé de
faire
un banquet consacré au nombre 21 — nombre sacré, il y a toute une lit
172
que Breton avait baptisé « le nouveau Hegel ». Il
fit
le tour de l’assistance, distribuant très vite — c’était la règle — l
173
ter les gens sans aucune espèce de « raison ». En
fait
, après la sortie du « coupable », on s’aperçut qu’il restait 21 perso
174
ta et me dit, après un silence : « Et pourquoi ne
ferait
-on pas une religion dédiée au culte d’une pierre bleue ? » Et puis il
175
tranquilles dans notre coin ? (Motif accessoire :
faisons
-nous ce qu’il faut pour garder notre rang ?) Inquiétude du patriote :
176
ité ne pourrait être péché que chez ceux qui s’en
font
une vertu, mais pas en soi. Elle est une mesure politique — expédient
177
st un péché, il faut le révoquer, ou si elle nous
fait
tomber dans le péché, il faut « l’arracher et la jeter loin de nous »
178
de l’extérieur. Et de même que l’Europe a mieux à
faire
que d’offrir au tiers-monde le masochisme de certains écrivains auxqu
179
ogressistes, j’ose penser que la Suisse a mieux à
faire
qu’à cultiver ses inquiétudes locales. Qu’elle prenne conscience de l
180
’économiste que je ne suis pas. Mais je dois vous
faire
un aveu : si j’ai finalement accepté de vous parler de la société pos
181
société qui adopte et promeut des valeurs tout à
fait
différentes de celles qu’impliquait et imposait la société précédente
182
nt tout, une prise de conscience non seulement du
fait
de la crise dont tout le monde parle, mais des causes de cette crise
183
temps unique. Certes, plusieurs inventeurs en ont
fait
autant avant lui, mais il n’existe encore dans le monde guère plus de
184
l’empêche pas du tout de désirer très sincèrement
faire
du bien à l’humanité. C’est même là le motif principal de la discipli
185
ut la conscience que l’homme a de ses besoins, en
faisant
passer au premier rang le plus artificiel et le dernier venu. En 1909
186
ns les avenues de New York ou de Paris, permet de
faire
du quatre ou cinq à l’heure, qui est la vitesse d’un piéton peu press
187
esures nous interdiraient de multiplier (comme le
fait
la croissance industrielle) n’importe quoi par n’importe quel chiffre
188
du xxe siècle ne sont plus administrables, ni en
fait
gouvernées, comme on le voit ces jours-ci à New York ; et les hommes
189
aines, née des grandes villes, devrait à mon sens
faire
l’objet d’un nouveau rapport dramatique au club de Rome. Contre le gi
190
deux ou trois ans, un slogan qui est en train de
faire
fortune : Small is beautiful. Non que la petitesse soit bonne en soi
191
e régions ou de très petits États « incapables de
faire
de grandes bêtises » comme aimait à le dire Einstein, citant son ami
192
our prévoir ou deviner notre avenir, mais pour le
faire
. Et que la décadence d’une société commence quand on pose la question
193
rriver ? » au lieu de se demander : « Que puis-je
faire
? » o. Rougemont Denis de, « Au-delà de la société industrielle »
194
que la plupart des États européens n’ont pas osé
faire
jusqu’alors. Cependant, beaucoup de bons esprits chez nos voisins, et
195
cter au plus près les diversités foisonnantes qui
font
la richesse du pays. Mais dans un temps de crise comme celui qui s’es
196
la solution qui s’impose si l’on veut vraiment «
faire
l’Europe », c’est-à-dire non pas l’unifier en la forçant à l’uniformi
197
— qui ne voient pas bien ce qu’ils pourraient en
faire
. Dans la partie romande surtout, on a pris l’habitude de confondre le
198
s et la fonction du vrai fédéralisme, celui qui a
fait
la Suisse à partir des communes médiévales, forestières, agricoles ou
199
effet, qu’une manière de se mettre ensemble pour
faire
ce dont aucun ne serait capable seul. C’est une méthode de répartitio
200
par rapport à l’union de l’Europe en train de se
faire
. Car la Suisse ne saurait tenir balance égale entre les ennemis de l’
201
haque jour entre la Suisse et l’Europe. Le simple
fait
de l’agrandissement des tâches économiques, sociales, scientifiques,
202
on, ne manquerait-elle pas de belles occasions de
faire
entendre sa voix en faveur des formules qu’elle illustre de toute son
203
êmes n’ont souvent pas conscience, réside dans le
fait
que les sept conseillers fédéraux ne sont pas du tout l’émanation des
204
ois de plus, qui a répandu ces erreurs. On nous a
fait
apprendre qu’à l’origine, la Suisse s’était formée par la fédération
205
fédération de trois cantons. Leurs chefs auraient
fait
un beau pacte en latin, l’écrivant de la main gauche, probablement, p
206
er. En réalité, les choses se sont passées tout à
fait
autrement. Le fédéralisme suisse s’est formé sur la base des communes
207
ire de cela. » Ce genre de malentendu provient du
fait
qu’en Suisse aussi, on raisonne encore trop souvent en fonction de ca
208
au de vie » qu’à la liberté ? Dans ce cas, autant
faire
des centrales nucléaires, quitte à se voir réduits à l’uniformité d’a
209
o, qui est la mort… Mais pour moi, une Suisse qui
ferait
ce choix-là ne serait plus elle-même. Elle deviendrait semblable à n’
210
les possibilités d’endoctriner les gens. Je ne me
fais
pas d’illusions : d’une manière générale, les hommes font toujours to
211
d’illusions : d’une manière générale, les hommes
font
toujours toutes les bêtises qu’ils peuvent faire, et cela depuis plus
212
s font toujours toutes les bêtises qu’ils peuvent
faire
, et cela depuis plusieurs dizaines de milliers d’années. Il n’y a pas
213
rait littéraire, mais bien de mettre en valeur le
fait
, historique autant que psychologique, que « l’Amour » tel qu’on le pa
214
-intoxication, favorisée par la publicité que lui
font
nos romans, nos poèmes, nos chansons et nos opéras. C’est le sentimen
215
out ce qui s’oppose au désir, sépare les corps et
fait
obstacle à l’accomplissement sexuel « sans histoire », comme à la fus
216
tase amoureuse », où les amants croient « ne plus
faire
qu’un », tous ceux qui qualifient l’être aimé de « ma moitié » (varia
217
hrétienne Cinq siècles après Platon, Plutarque
fait
un premier éloge du mariage d’amour : « L’union physique avec une épo
218
e pas au nombre des tentations majeures que Satan
fait
subir au Christ dans le désert. Le paradoxe fondamental de l’érotique
219
s autant que de l’Inde et de la Chine, saint Paul
fait
de l’amour matrimonial, sexuel, social et personnel, une forme d’exis
220
onastère qu’elle avait fondé à Poitiers. Ce clerc
fait
à la femme une place capitale qui annonce déjà la conception de la «
221
jugent que, le corps étant vil, rien de ce qu’il
fait
ne saurait engager le salut : « Point de péché au-dessous du nombril
222
ème sexuel » est né dans le monde christianisé du
fait
de l’absence d’un code sacré et d’un système d’interdits comme on en
223
roi Marc correspond non pas, certes, en vérité de
fait
matériel et physiologique, mais en réalité psychosociale, au trio œdi
224
tournois dont la dame est le « prix ». S’il n’en
fait
rien, ce n’est pas seulement par respect de son suzerain (déjà trompé
225
ement par respect de son suzerain (déjà trompé en
fait
), mais parce qu’à la force des lois et de sa fidélité au roi s’ajoute
226
que naît l’amour-passion, l’amour subi, celui qui
fera
dire à l’ermite recevant la confession des deux amants : « Amor par f
227
îné et plus sage, et finalement s’évanouir tout à
fait
dans les romans d’analyse intérieure, mais c’est pour renaître aussit
228
» (Pétrarque). Passion et obstacle C’est un
fait
évident, à l’expérience comme à la lecture des romans, que la passion
229
e soit située « en trop haut lieu », voire tout à
fait
inaccessible. « L’amour de loin » que chante Jaufré Rudel, l’éloge de
230
histoire », dit le proverbe. Un couple heureux ne
fait
pas un roman. L’histoire de l’amour passionné sera donc celle de ses
231
: Un amour peut naître par défi, il ne peut être
fait
de défi. Il faut qu’il soit inséré dans une société. Il n’est pas un
232
n contenu de vie mais une négation, une exception
faite
à tous les contenus de vie. Or, il faut à une exception quelque chose
233
n ne peut vivre d’une négation pure. Musil, ici,
fait
écho à l’épisode des amants de la légende, exilés dans la forêt de Mo
234
able et nécessaire socialisation de la passion se
fait
sentir dans la publication même d’un roman, et plus encore dans la re
235
s’entretenir (au double sens de ce terme) — s’est
fait
sentir plus vite dans le roman qu’au théâtre. (Je parle ici, bien ent
236
la critique des générations qui vont suivre ? En
fait
, ce fut assez d’un décret de Boileau, dans son Dialogue sur les héros
237
plus policées, « cette tristesse majestueuse qui
fait
tout le plaisir de la tragédie » (Racine, préface de Bérénice). Nous
238
absolument interdit. Quant à Hippolyte, Racine le
fait
amoureux d’Aricie « qui est la fille et la sœur des ennemis mortels d
239
condamnables, et Racine les condamne, mais il en
fait
son œuvre ! L’autre moyen qu’il a trouvé pour nous parler voluptueuse
240
e que je puis assurer, c’est que je n’en ai point
fait
[de tragédie] où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. L
241
critique rationaliste ou ridiculisés par ceux qui
font
la mode, telle cette grande dame des lettres, Madame du Deffand, qui
242
ton, « a tout perdu excepté la raison ». Privé en
fait
d’amour physique, ce descendant de la Laure de Pétrarque (Laure de No
243
core au roman de Rousseau comme à tous ceux qu’il
fera
naître, de Richardson au Werther de Goethe. Et c’est une autre amoure
244
doit aimer : dans le désespoir ! À quoi Novalis
fait
écho : Quand on fuit la douleur, c’est qu’on ne veut plus aimer… Que
245
e, prend sa source dans cet élan qui par ailleurs
fait
naître le langage. Et l’invention d’une rhétorique suractive les puis
246
nnelle des troubadours et des trouvères. Rousseau
fait
boire du lait à toute la cour de France, Werther produit une vague de
247
presse alignant les curiosités ; tout concourt à
faire
, par contraste, de l’Éros passionnel, anarchisant, ce « vert paradis
248
ue et suprême de l’amour gît dans la certitude de
faire
le mal. Et l’homme et la femme savent, de naissance, que dans le mal
249
ue sa doctrine « expliquait tout », cela tient au
fait
qu’il expliquait les névroses et quelques psychoses à partir d’un des
250
des choses du sexe. Il réfléchit (sur) un état de
fait
dont la bourgeoisie seule est responsable, et auquel Freud n’a voulu
251
laisir transcendant et « mort de Dieu ». Il s’est
fait
le théologien d’une mystique athée fondée sur le seul drame d’Éros. C
252
t ce qui, jusqu’ici, était donné à l’amour ; d’en
faire
le moyen de notre propre révélation (préface à L’Amant de Lady Chatte
253
ntale, représente l’extrême d’un phénomène tout à
fait
général dans les sociétés d’aujourd’hui, notamment dans les sociétés
254
les sociétés totalitaires. Dans ces sociétés, le
fait
, pour un écrivain, d’avoir une opinion personnelle peut donc être ass
255
mme un soldat qui n’accepte pas la discipline, se
fait
punir mais recommence quand même. Il y a un mot pour désigner ces ind
256
le reconnaissez c’est que vous êtes capable de le
faire
. Mais ces gens représentaient peut-être un danger politique pour Stal
257
sait un amour impossible, quelque chose de tout à
fait
différent de l’amour sensuel. Et c’est cette notion de l’amour qui a
258
t des croyances populaires, citaient les gens qui
faisaient
l’ordre dans la cité, étaient eux aussi proches du pouvoir. Chacun de
259
des régions, dans une « mesure » où l’homme peut
faire
entendre sa voix. Pour vous il n’y a pas de nécessité à ce qu’un État
260
l’ordre, collecter les impôts. Mais il a eu vite
fait
de s’en trouver d’autres. Aujourd’hui il dirige l’école, il s’occupe
261
s’occupe d’hygiène, il dirige les transports, en
fait
il se mêle de tout y compris de ce qui ne le regarde pas. Son rêve —
262
ectement menacé. Mais je vous rends attentif à un
fait
. Aujourd’hui19 Garry Davis purge à Bâle une nouvelle peine de prison.
263
Confédération pour obtenir sa libération. Il m’a
fait
répondre par le Département de justice et police ! Or quel mal fait G
264
le Département de justice et police ! Or quel mal
fait
Garry Davis ? Il ne veut pas de passeport, il a un passeport de citoy
265
rsonne. Lorsqu’il était pilote de chasse et qu’il
faisait
tomber des bombes sur les villes, il était libre, considéré, décoré m
266
ches. Beau résultat, brillante gestion ! Mais, au
fait
, qui était le gérant ? La réponse est dangereusement simple. Les resp
267
lique seule, sans la justifier, leur prétention à
faire
rentrer dans le lit de Procuste de leurs frontières les langues et l’
268
leur destin à l’échelon local et régional, et de
faire
prévaloir l’intérêt général de l’humain, de la personne, sur celui de
269
rser, tout à construire. Et force nous sera de le
faire
dans les cadres de l’État-nation périmés ; hors d’eux, il n’est plus
270
conomie en général et le Budget en particulier ne
font
que traduire en chiffres les vrais choix et les priorités, non pas al
271
ne manquera pas de me dire, comme certains l’ont
fait
à Berlin : « Votre point de vue est typiquement européen, mais que va
272
que ses auteurs commencent. 2) L’État-nation peut
faire
autant et plus de mal au tiers-monde qu’aux Européens. Ce n’est pas p
273
a rendre opérationnelle en temps utile, elle aura
fait
bien plus et mieux pour le tiers-monde qu’en lui prêtant son « assist
274
égions, à l’échelle du monde, mais à condition de
faire
revivre, du même coup, les régions locales. Or l’État-nation ne veut
275
is-ou-de-pas-Verbois-nucléaire, parce qu’on ne me
fera
pas croire que la frontière arrêterait les effets d’un accident grave
276
ition ? Il y a des centaines de choses qu’on peut
faire
ensemble et pour lesquelles on n’a pas besoin d’autorisations. Si vou
277
l’homme de culture et de méditation qu’il fut, en
fait
, d’une manière invisible mais réelle et qui, loin d’être marginale pa
278
ersonnellement, je vois la preuve de cela dans le
fait
qu’il accepta de présider, pour un temps bref mais décisif, deux inst
279
ouligne cette phrase : L’unité de l’Europe ne se
fera
ni uniquement ni principalement par des institutions : leur création
280
ent signifie « action de cheminer » et cheminer «
faire
du chemin, surtout en ce sens que le chemin est long et qu’on le parc
281
sud par Strasbourg et Besançon jusqu’à Lyon, vous
ferait
traverser dix villes de festivals et boucler le voyage à Lucerne en m
282
rent l’ouverture d’un « concert des Nations ». En
fait
, on n’entendit qu’une cacophonie en crescendo perpétuel et le bruit d
283
ont montré ce que « l’Europe des nations » savait
faire
. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, tandis que le continent
284
armonie, ces festivals allaient-ils s’accorder et
faire
entendre enfin le vrai « concert européen » ? En fait, chacun tentait
285
entendre enfin le vrai « concert européen » ? En
fait
, chacun tentait de vivre pour son compte. Quelques-uns cherchaient le
286
maintenir les différences au sein d’une harmonie,
faire
valoir les droits de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’individu, fa
287
de l’ensemble sans sacrifier ceux de l’individu,
faire
chanter les tons purs et les voix différentes, et non pas tout mêler
288
Je prie les historiens de prendre note d’un petit
fait
qui a son importance symbolique : l’Association des festivals europée
289
tivals européens. ⁂ Si l’association n’avait rien
fait
d’autre que d’offrir aux directeurs des plus grands festivals l’occas
290
une forme de vie et d’activité artistique tout à
fait
spécifique de la culture européenne. Ni dans l’Antiquité, ni dans les
291
ue réaliste et descriptive. (Mais n’est-ce pas le
fait
de toute définition, et son utilité majeure ?) De plus, on a fait obs
292
finition, et son utilité majeure ?) De plus, on a
fait
observer qu’elle ne tenait pas compte assez expressément de l’élément
293
dispose pour sa propre saison d’hiver, est tout à
fait
différent, mais plus rare.) La multiplication des festivals a donc su
294
nc pour vous, l’Europe ? Ce n‘est pas une réalité
faite
et achevée, ou bien en train de se défaire. Ce n’est pas une forme id
295
is mal l’opposition de nature que vous me semblez
faire
, après tant d’autres — ce fut une mode dans les années 1960 — entre l
296
les gouvernements qui financent l’organisation le
font
en vue des applications non prévues mais prévisibles qu’ils en attend
297
et d’orienter la vie. C’est une manière aussi de
faire
vivre l’Europe en vivant sa culture, qui est, à mes yeux, sa profonde
298
hui ? Vos étudiants s’en plaignent-ils ? Ceux qui
font
des études dans la seule intention de se préparer à un job bien défin
299
t du virtuel ou potentiel, c’est ce qui reste « à
faire
». C’est peut-être ce que je pressens comme sans le connaître, qui ap
300
jour comme étant le principal de ce que j’avais à
faire
passer, dans le cadre rigoureux du savoir vérifié. Centrer toutes les
301
centrisme ? Vous en êtes parfois accusé. Quand on
fait
« simplement » du droit, des lettres, de la médecine ou de l’histoire
302
ènent tout à l’Europe et à ses intérêts, dont ils
font
le centre de leur monde. Or à mon sens, c’est le contraire qui est vr
303
ui est vrai. Il arrive bien souvent que celui qui
fait
des lettres, de la médecine ou de l’histoire, de l’économie libérale
304
olitique, au sens large du mot, bien entendu. Que
faites
-vous du savoir désintéressé ? Les termes d’opportunité et d’utilité m
305
nucléaire, pour ou contre le supersonique, c’est
faire
en réalité un choix de société. C’est choisir entre une société fondé
306
emps ce qui se prépare, et de le placer devant le
fait
accompli. Puis, devant l’inquiétude naissante et les protestations de
307
des informations hautement techniques destinées à
faire
passer des mésinformations rassurantes, des vérités habilement truqué
308
qui en « bénéficieront », si l’on peut dire, que
feront
-ils de ces heures gagnées ? Est-ce qu’elles vaudront les seize millia
309
ccupés, on leur rendrait meilleur service en leur
faisant
« perdre » quelques heures supplémentaires au-dessus des merveilleux
310
d’ouvriers ? Je pense que si la Société est ainsi
faite
que la seule alternative qu’elle offre au gaspillage industriel, à la
311
plus en plus sophistiqués : ces « retombées » se
feront
donc sur nos têtes. 5. Indépendamment de ces arguments, je suis contr
312
ffaire nucléaire comme dans celle de Concorde, en
faisant
de ces deux entreprises les suites logiques de l’idéal matérialiste d
313
ntrales à plutonium (et il en suffit de 5 kg pour
faire
une bombe atomique) exigent un déploiement toujours plus dense des fo
314
r aussi vite que Concorde. Je dis seulement qu’en
faisant
appel toujours plus aux forces qui sont en nous, le besoin que nous a
315
entreprises comme Concorde apparaîtraient tout à
fait
incongrues. Je ne dis pas qu’en nous confiant de plus en plus à nos é
316
n plus à nos énergies intérieures, nous pourrions
faire
l’équivalent de la société industrielle qui culmine dans la Bombe à f
317
dans la Bombe à fusion nucléaire, je dis que nous
ferions
une autre société — et je pense qu’elle serait meilleure. 21. Aujou
318
mandais quelques jours « pour réfléchir » et n’en
fis
rien, certain qu’avant le terme fixé, la catastrophe réglerait tout.
319
admettre après coup qu’elle ait gouverné dans le
fait
plusieurs séries de « hasards objectifs », comme dit Breton, et tiré
320
usage des jeunes générations : Denis de Rougemont
fait
allusion ici aux accords conclus entre Adolf Hitler et les représenta
321
i va suivre n’eût été possible. Il s’agit là d’un
fait
patent et mesurable : dans les dernières années 1940, l’Amérique a sa
322
e sur un seul sujet, l’Europe ? Mais les États ne
font
qu’accroître leur prétention à la souveraineté absolue : elle était d
323
« L’Europe une dans un monde uni. » L’union sera
faite
sur le modèle du fédéralisme intégral, celui qui part des pouvoirs lo
324
rnements éphémères, sans vision, ne pourront rien
faire
pour l’Europe. Si pourtant quelque chose se fait, cela sera dû à la c
325
faire pour l’Europe. Si pourtant quelque chose se
fait
, cela sera dû à la complicité qui s’établit, sous le couvert d’ambigu
326
puyés par les syndicalistes, le congrès refusa de
faire
le saut d’élire au suffrage universel, dans les six mois, un parlemen
327
t plus qu’à trouver les hommes d’État capables de
faire
passer les différentes parties du projet européen devant les parlemen
328
ales, et de la sorte, condamné lui-même à ne rien
faire
de vraiment neuf. Toutefois, le secrétariat du Conseil et les couloir
329
l’idée de créer entre États des « solidarités de
fait
», expression d’ailleurs empruntée au Projet rédigé par Alexis Léger
330
i naissait avec la CECA, c’était une méthode pour
faire
l’Europe. Nous avons vu que les idées directrices d’un pool charbon-a
331
ivants : 1. Favoriser ou créer des solidarités de
fait
. 2. Les garantir par des institutions et des règles communes. 3. Orga
332
he en initiatives enthousiastes, n’avait créé, en
fait
, que le Conseil de l’Europe, dont les capacités de décision politique
333
ue René Pleven ranima le projet, fin 1951, on lui
fit
observer de divers côtés qu’une armée sans gouvernement poserait des
334
a création d’une situation déséquilibrée oblige à
faire
un pas de plus en vue de rétablir l’équilibre » (Pierre Uri). Quoi qu
335
mps Comité d’action pour les États-Unis d’Europe —
faisant
une fois de plus un substantiel et rigoureux travail de base. Le 25 m
336
économique européenne, avec siège à Bruxelles. Le
fait
patent que vingt-cinq ans après la formation de la CECA nul progrès p
337
monies de l’Est et de l’Extrême-Ouest, comment se
fait
-il que rien n’ait été fait, que rien ne se fasse ? Dans l’état actuel
338
rême-Ouest, comment se fait-il que rien n’ait été
fait
, que rien ne se fasse ? Dans l’état actuel de notre société, les gouv
339
e fait-il que rien n’ait été fait, que rien ne se
fasse
? Dans l’état actuel de notre société, les gouvernements seuls sont r
340
ême la démence hitlérienne n’a jamais réussi à le
faire
désespérer. Réélu député de la Moselle dès 1945, trois fois ministre
341
uront aussi bien parcourue sans avoir pour autant
fait
de l’Histoire. Si nous parlons ici de Robert Schuman, c’est parce qu’
342
montre une fois de plus que l’Histoire n’est pas
faite
par « les masses » mythiques, mais bien par des personnes réelles. Et
343
et Étienne Hirsch. Il est non moins certain qu’en
faisant
du projet « son affaire » et en engageant sur lui le sort de sa propr
344
man a transformé un texte en acte et une épure en
fait
d’histoire. Qui est le vrai père ? Celui qui conçoit le projet ou cel
345
ion classique entre le dramaturge et l’acteur qui
fait
triompher sa pièce, la coopération créatrice entre l’auteur du scénar
346
ouligne cette phrase : L’unité de l’Europe ne se
fera
ni uniquement ni principalement par des institutions : leur création
347
quand il leur arrivait de regarder de ce côté. De
fait
, il s’agissait de bien autre chose, d’une réaction vitale, fondamenta
348
» de se porter sur la « droite opinion ». Mais en
fait
, « la droite opinion » est une route nationale où la circulation est
349
communication non des formules d’une vérité toute
faite
une fois pour toutes, mais des moyens de découvrir personnellement la
350
iques », vous unir dans vos unicités ? Cela ne se
fera
jamais dans aucun Siècle, mais seulement en chemin vers le vrai But d
351
éfinir le pouvoir, Jeanne Hersch n’a pas prétendu
faire
beaucoup plus que tous les auteurs, qui ont essayé cette définition i
352
e veux bien, mais il me semble que cela permet de
faire
entrer un peu trop de choses dans la définition du pouvoir. En somme,
353
définition du pouvoir. En somme, Jeanne Hersch a
fait
un peu comme cet homme politique français qui, quand on lui demandait
354
çais qui, quand on lui demandait, un jour : « Que
faites
-vous devant un problème insoluble ? », répondait : « Eh bien ! je le
355
devant ce recul devant la définition. Mais, qu’y
faire
après tout ? Le pouvoir est là, défini ou non, il est là. Nous le tro
356
ont pris par lui. Le pouvoir abusif de l’État est
fait
de toutes nos démissions civiques, et tend à les rendre définitives.
357
iste dans l’abandon que le peuple souverain lui a
fait
, une fois pour toutes, de sa souveraineté. Ce n’est donc ni l’anarchi
358
s révolutions bourgeoises, jusqu’alors, n’avaient
fait
que renforcer l’État et la police, c’est-à-dire que l’État s’était em
359
soir, notamment sur l’omniprésence du pouvoir, le
fait
que le pouvoir est, aussi, dans la liberté, et qu’on ne peut concevoi
360
gnorent qu’ils dénoncent là les raisons mêmes qui
font
que nos États les adoptent. Car « très grand » suppose, qu’on le veui
361
s de retraitement du métal infernal qui permet de
faire
des bombes, augmente chaque jour les chances de la guerre atomique, c
362
pays européens, de se rendre indépendants, de se
faire
« Suisses », de recréer des cadres de participation civique. L’autono
363
au service de l’intérêt public. Ils ont toujours
fait
la guerre, et ils continuent de la faire, dans le cadre de ce qu’ils
364
toujours fait la guerre, et ils continuent de la
faire
, dans le cadre de ce qu’ils considèrent, eux, comme l’intérêt public.
365
ention et de nombreux services publics en sont en
fait
venus à asservir ceux qu’ils étaient censés servir. La charge qu’ils
366
’ils étaient censés servir. La charge qu’ils leur
font
supporter est parfois financière quand il s’agit, par exemple, de fai
367
rfois financière quand il s’agit, par exemple, de
faire
subventionner les transports publics par les contribuables. Mais elle
368
e sont eux qui, par « la trouée de Coppet », vont
faire
entrer en France la philosophie romantique des Allemagnes, de Kant à
369
de toute expression lyrique gratuite… Bref, on a
fait
du Romand-type l’antithèse du Français-tel-qu’on-le-parle. Inutile d’
370
istes ; chez tous, un même sens de l’ouvrage bien
faite
et du service civique, synonymes de devoir moral ; ces traits ont car
371
eur sur deux faits trop souvent méconnus. Premier
fait
: les cinq ou six petits États dont je viens d’évoquer les diversités
372
de celle de la France une et indivisible. Second
fait
: l’entité romande n’a pas existé de tout temps, comme la plupart de
373
s mais aussi de quelles possibilités nouvelles se
fera
le changement. La grande région Les conflits confessionnels ont
374
ent de brassage démographique qui, par exemple, a
fait
de la « Rome protestante » une ville à très nette majorité catholique
375
inégalée dans le reste de l’Europe. Frappé par ce
fait
, j’avais entrepris il y a quelques années une étude sur les possibili
376
e histoire oubliée ? 31. Et même deux, si l’on
fait
rentrer dans la Romandie l’ancien Évêché de Bâle, c’est-à-dire le fut
377
arriver ?” au lieu de se demander : “Que puis-je
faire
?”. À ces deux questions, curieusement, il n’est qu’une réponse possi
378
nt. Il nous reste du pétrole pour trente ans. Que
fera-t
-on dans trente ans des autos et des autoroutes ? Réponse des technocr
379
u’à cela ne tienne, disent les technocrates, nous
ferons
des centrales au plutonium. Or, elles sont un danger intolérable, nou
380
lectuelle, etc. sauf un seul : ils ne peuvent pas
faire
de grandes bêtises, c’est-à-dire de grandes guerres. Au fond, ce que
381
d’une trentaine d’autres qui sont en train de se
faire
reconnaître en Europe et, à mon sens, c’est là la voie d’une union eu
382
Changer de cap, c’est littéralement se convertir,
faire
sa révolution. Chacun de nous peut opérer pour lui-même cette révolut
383
avenir. Nous voici donc libres. Libres de laisser
faire
… Et c’est la catastrophe programmée. « Voilà notre homme de l’an 2000
384
uait comme maintenant. Je me suis dit : « il faut
faire
quelque chose ». Vastes villes trop peuplées, inhumaines Il se
385
us avons vraiment atteint les limites. La voix se
fait
plus douce. Voyez-vous, les hommes sont envahis par un sentiment d’im
386
ution de la communauté dans la société actuelle a
fait
perdre à l’homme le sentiment de responsabilité et donc sa liberté. V
387
us connaissions la vérité, puisqu’elle seule nous
fera
réagir. C’est ainsi que cet automne naîtra « L’Agence de vérité atomi
388
la fission de l’atome). Cette agence révélera et
fera
connaître tous les mensonges de l’EDF et de nos gouvernements à propo
389
is c’est elle qui perpétue les vieux clichés, qui
fait
croire que ce qui existe a toujours existé et que nous n’y pouvons ri
390
existé et que nous n’y pouvons rien changer. Elle
fait
des citoyens pour ce qu’on veut, et trop souvent pour ce que l’État l
391
pour ce que l’État lui demande. Longtemps elle a
fait
des citoyens pour la nation seulement. Nous avons payé cela par deux
392
e des dizaines de milliers d’élèves. Notre action
fait
tache d’huile et fait changer les mentalités Si nous continuons ainsi
393
iers d’élèves. Notre action fait tache d’huile et
fait
changer les mentalités Si nous continuons ainsi, les gouvernements se
394
d’un hérétique (3 octobre 1977)aq ar Cela vous
fait
plaisir de redevenir un penseur à la mode ? La mode ? Je ne sais pas
395
ans. Évidemment, cette convergence m’émeut car ça
fait
toujours plaisir de constater qu’on n’a pas parlé dans le vide. Mais,
396
jà de slogan à un nouveau courant de pensée33. En
fait
, il s’agit moins d’un slogan que d’un appel au bon sens. Car il ne fa
397
éance. Ou bien nous réagissons et, alors, il faut
faire
vite. Cela dit, il y a un vieux proverbe latin que je me répète souve
398
s lui épargner de nouvelles désillusions. Pour ce
faire
, il faudrait que nous commencions par changer de cap nous-mêmes. Il f
399
as s’étonner si les économistes ont tant de mal à
faire
fonctionner les économies nationales car la seule idée d’« économie n
400
une gestion raisonnable de la nature. On pourrait
faire
le même constat pour le Rhin, qui est actuellement pollué par cinq pa
401
onaliste à la base… En effet, depuis Hegel qui en
fit
la philosophie, on sait que l’État-nation est génétiquement lié à la
402
ez résolument anticapitaliste. Or l’Europe qui se
fait
aujourd’hui est une Europe taillée à la convenance des multinationale
403
y a rien à craindre. L’Europe des marchands ne se
fera
pas car son principe repose sur une idée empruntée au marxisme vulgai
404
es princes qui nous gouvernent voulaient vraiment
faire
l’Europe, ils invoqueraient, d’abord, des raisons politiques et cultu
405
des réalités et des forces en présence. Mais, ce
faisant
, il obéit sans le savoir à un vieux réflexe de chauvinisme dont il se
406
ez mes « prophéties ». Tenez, en mai 1968, ça m’a
fait
une bien curieuse impression de voir tant de jeunes gens — qui n’avai
407
rxisme et du libéralisme en Allemagne », et de le
faire
précéder d’une longue citation de Proudhon dans laquelle l’idée même
408
rnée en dérision. À l’époque, cela cadrait tout à
fait
avec la propagande nazie. Peut-être, mais c’était un malentenduay. Ce
409
hes »az… C’est tout de même Otto Abetz, dont vous
faites
alors la connaissance, qui vous procure un poste de lecteur de frança
410
ession « ordre nouveau » parvint à Hitler, qui en
fit
le mauvais usage que l’on sait. Au fond, vous ne cessiez pas de jouer
411
ial. Bien sûr, je caricature. Mais enfin… Cela me
fait
penser au vers de Hölderlin, « Là où croît le danger, croît aussi ce
412
ccident ce que l’on appelle la passion et qui, en
fait
, n’est qu’une sorte d’utopie unificatrice. Tristan en est l’archétype
413
voir, cet analogue de la passion dévastatrice. Ce
faisant
, les États-nations ne se sentent même pas coupables puisqu’ils procla
414
e actuel militantisme d’écologiste, vous n’auriez
fait
que l’apologie de la mesure contre l’excès et de la loi contre la vio
415
nisme chrétien et la tradition libertaire, et qui
fait
encore figure d’accusée pour avoir refusé le militantisme et l’embrig
416
rée des Mémoires est : « Toute ma vie, je me suis
fait
une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien
417
Pierre Desgraupes
fait
le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)bo bp Denis de R
418
ce cataclysme que vous annoncez ? D’abord je vous
ferai
remarquer que cette phrase est au conditionnel : « Si nous ne choisis
419
qu’elles continuent. Eh bien, cette mise au point
faite
— et elle était en effet indispensable — voyons comment vous décrivez
420
e fausse ; c’est une espèce de mauvaise métaphore
faite
à partir de la croissance des plantes et des organismes vivants avec
421
où la vie et la mort sont associées. C’est tout à
fait
abusivement qu’on a transporté ce terme de croissance dans le domaine
422
onne mais à Dieu. » Ou « De quoi demain sera-t-il
fait
? » Vous, vous écrivez : « La décadence d’une société commence quand
423
arriver ?” au lieu de se demander : “Que puis-je
faire
?” » Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse : je ne me souviens pas, d
424
a son pesant de platine… Alors qu’est-ce qu’on va
faire
? Eh bien, personne ne se le demande aujourd’hui, la recherche sur un
425
la question va se poser. Si nous ne voulons rien
faire
, eh bien, nous allons tomber dans les différents précipices. Par exem
426
res parce qu’il n’y aura plus de pétrole pour les
faire
rouler. Donc, je ne prédis pas une catastrophe des autos, je dis simp
427
s une catastrophe des autos, je dis simplement de
faire
attention, car si nous ne faisons pas attention, nous aurons l’air de
428
dis simplement de faire attention, car si nous ne
faisons
pas attention, nous aurons l’air de quoi ? Regardez ce qui s’est pass
429
absolument persuadé, et personne n’a jamais pu me
faire
d’objection sérieuse contre cette théorie, que si nous continuons sur
430
portations aux dépens de leurs importations ! Qui
fera
les différences ? Or, le plus aberrant est que les gens ne se posent
431
nc pas de déchets à retraiter, ne s’amusent pas à
faire
de tels achats, qui sont extrêmement coûteux, pour rien. C’est parce
432
plutonium, et avec le plutonium, qu’est-ce qu’on
fait
? Des bombes et rien d’autre. Donc, si on vend des centrales de retra
433
t de s’en servir ; personne ne peut éternellement
faire
des bombes pour ne pas s’en servir. Ça, c’est une farce que les minis
434
u’il l’a trouvée. Ça se saurait immédiatement, ça
ferait
beaucoup de bruit si l’on savait que quelqu’un a trouvé la réponse. M
435
jambes courtes, il est vite rattrapé. Mais ça ne
fait
rien, ils continuent à mentir. C’est justement ce qui me frappe dans
436
ctricité dans dix ou quinze ans ; or nous pouvons
faire
déjà 30 % d’économie tout de suite ; depuis la crise, on a fait 20 %
437
d’économie tout de suite ; depuis la crise, on a
fait
20 % en Suisse comme on a voulu, sans le moindre mal. D’ailleurs, éco
438
voulu, sans le moindre mal. D’ailleurs, écoutez.
Faites
un calcul qui est tout bête : selon les experts, la consommation d’él
439
de l’État, agissant comme un roi, n’avait rien pu
faire
de ce qu’il voulait parce que l’État c’était les fonctionnaires, l’ad
440
l’État aux fonctionnaires ? Les fonctionnaires ne
font
qu’incarner ce mythe qui est autrement plus puissant qu’eux. C’est un
441
ion et avec Napoléon : c’est l’idée tyrannique de
faire
faire la même chose à tout le monde en même temps ; c’est tellement p
442
avec Napoléon : c’est l’idée tyrannique de faire
faire
la même chose à tout le monde en même temps ; c’est tellement plus fa
443
onnels, Sieyès et Thouret, ont émis l’idée tout à
fait
étonnante de diviser la France en carrés de 18 lieues de côté, à part
444
uoi est-ce à notre siècle en particulier que vous
faites
dans votre livre ce procès du « mythe de la puissance » avec tant de
445
ontraint de choisir librement son avenir, du seul
fait
qu’il en a pour la première fois la liberté, donc la responsabilité.
446
imposeraient et les autres n’auraient plus rien à
faire
que subir simplement. Aussi quand la population approchait de 100 000
447
exportant une partie de la population. Ils l’ont
fait
soixante-dix fois, figurez-vous ! Je suppose que les linguistes grecs
448
ais ne souriez pas : la sagesse était que cela se
faisait
volontairement parce que tous en décidaient. Et je connais aujourd’hu
449
ux de moutons, mais ils ne savaient pas trop quoi
faire
avec la laine. Alors ils ont acheté une usine en Savoie pour faire de
450
ne. Alors ils ont acheté une usine en Savoie pour
faire
des tissus. Le début de la puissance… Est-ce que ces communautés sont
451
s montrent, expérimentalement, une possibilité de
faire
autre chose que simplement devenir toujours plus grand jusqu’à ce qu’
452
ui a tout changé et que le chef de l’État peut se
faire
entendre à des milliers de kilomètres. Mais qui peut lui répondre ? Q
453
ns nous conduisent à des grandes guerres ?bq J’ai
fait
une comparaison assez poussée entre le petit État ou la petite commun
454
s avantages sur le grand sauf un : il ne peut pas
faire
de très grandes bêtises. Regardez la Confédération helvétique qui est
455
s et autonomes comme elles le voulaient. Pas pour
faire
une grande puissance qui irait ensuite dévaster tout autour d’elle, c
456
e dévaster tout autour d’elle, comme ont voulu le
faire
les rois de France, de Castille et d’Angleterre, pour qui faire l’uni
457
de France, de Castille et d’Angleterre, pour qui
faire
l’unité c’était conquérir le plus de gens qu’on pouvait, devenir touj
458
gtemps j’ai été moins écouté que des gens qui ont
fait
des palinodies éclatantes, ce qui attire beaucoup l’attention. Mais v
459
ils disent soudain la même chose que moi. Ce qui
fait
beaucoup d’effet mais ne leur donne pas une grande crédibilité puisqu
460
Ils épousent de bons idéaux, mais en réalité, ils
font
tout autre chose. Alors, on prêche dans le désert ? Non, il y a encor
461
elle une catastrophe enseignante ; parce que ça a
fait
peur à tout le monde, ça a touché juste assez grand pour que tout le
462
a touché juste assez grand pour que tout le monde
fasse
très attention ; ça a appris une quantité énorme de réalités du monde
463
ront obligés de réfléchir et peut-être que ça les
fera
changer de direction puisque tout ne tient qu’à nous. Finalement, vou
464
quand Dieu lui a demandé : « Qu’est-ce que tu as
fait
? », il a dit : « Ce n’est pas moi, c’est Ève » ; alors Dieu a demand
465
lors Dieu a demandé à Ève : « Qu’est-ce que tu as
fait
? » Et Ève a dit : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent. » Et le serp
466
ugemont Denis de, « [Entretien] Pierre Desgraupes
fait
le point avec Denis de Rougemont », Le Point, Paris, 10 octobre 1977,
467
l’ont rendu célèbre il y a plus de trente ans et
font
de lui aujourd’hui l’un des précurseurs du mouvement écologique. L’en
468
elle n’avait pas, auparavant, les moyens de tout
faire
sauter. Je parle d’un délai de dix ans, car après, il sera vraisembla
469
des déchets à des nations qui ne peuvent rien en
faire
, sinon en tirer du plutonium. On leur fait promettre qu’elles ne s’en
470
en en faire, sinon en tirer du plutonium. On leur
fait
promettre qu’elles ne s’en serviront pas à des fins belliqueuses, mai
471
belliqueuses, mais tout le monde sait qu’on peut
faire
une bombe avec cinq à six kilos de plutonium. Ce qui permettra à n’im
472
t que les chefs d’État. C’est surtout cela qui me
fait
peur… Et d’après vous, les États-nations ne peuvent plus rien entrepr
473
trop petits ou trop grands, ils n’ont plus rien à
faire
dans ce siècle. Je n’accuse pas les gouvernants d’être méchants, mais
474
i crèvent de peur devant n’importe quelle vérité,
font
les matamores, actuellement, mais ils ne trouveront pas l’argent pour
475
es, contre les producteurs qui « essaient de nous
faire
prendre leurs désirs pour nos fatalités ». La vraie politique de l’én
476
conceptions longuement mûries en un temps où l’on
fait
d’invraisemblables succès de librairie à des « penseurs » qui n’ont c
477
achever L’Avenir est notre affaire . Je n’avais
fait
cela pour aucun de mes livres. J’ai écrit, par exemple, L’Amour et l
478
points positifs : je mentionnerai tout d’abord le
fait
qu’une guerre est désormais impensable entre des pays européens, ce q
479
jours combattu pour le régionalisme, et ce qui me
fait
plaisir c’est que la réalité commence à me rejoindre ! Je suis beauco
480
er au lieu de se demander : Qu’est-ce que je vais
faire
? » Je ne crois pas que l’homme soit bon mais je crois que l’on peut
481
atière nucléaire ne sont pas très différentes. Je
fais
commenter à mes élèves des textes de Michel Debré et de Georges March
482
partir de là, informez-vous ! Je crois qu’il faut
faire
appel au sens de la responsabilité. Mais ce n’est possible que dans d
483
e un chemin dans la forêt. Pas de formules toutes
faites
, pas de petits feux d’artifice : une démarche solide et rassurante. E
484
crivant L’Avenir est notre affaire , j’entendais
faire
le point de la situation. Je constate que cette situation est grave.
485
mes yeux : cela m’a appris beaucoup de choses. En
fait
, les nazis étaient des jacobins, la convergence était évidente. Et pu
486
m’ont pris pour un agent allemand chargé de leur
faire
peur… Ce qui est tragique, c’est que l’esprit jacobin règne encore et
487
plus répandu de cette démission générale dont est
faite
la « puissance » ? Il y a des mouvements qui sont de tous les temps.
488
es jargons et l’oubli des finalités communes, qui
font
échouer l’entreprise dans l’anarchie et la dispersion. Les hommes ne
489
grandes distances entre le logis et l’usine, ont
fait
surgir les « villes tentaculaires », dix fois ou cent fois plus peupl
490
ines à dissocier toute communauté vivante pour en
faire
une collectivité inerte ; à remplacer la solidarité par l’alignement
491
ilieu : toutes les tensions entre ces entités qui
font
la société européenne se concrétisent sur la place. Aujourd’hui les a
492
poles à des cités « à mesure d’homme » ne peut se
faire
que par leur division en municipalités de quartiers. Et cela suppose
493
illes que leurs habitants ont subies, qui ont été
faites
pour le profit de quelques-uns, avec l’aide forcée de tous les contri
494
douze millions d’exemplaires, quel bobard ! J’ai
fait
l’addition, le chiffre de vente réel est inférieur à 400 000 exemplai
495
es du pays de Rousseau et un peu utopiste ? On ne
ferait
jamais rien si chacun n’avait pas sa petite utopie. Depuis mon plus j
496
1930, j’ai fondé le mouvement personnaliste qui a
fait
un peu de bruit à l’époque, mais qui est resté ce qu’on appelle aujou
497
étant donné notre âge, nous serions obligés de la
faire
, mais que ce ne serait pas notre guerre. Vous discerniez donc des poi
498
e que l’homme se demande maintenant « Que puis-je
faire
? », plutôt que « Qu’est-ce qui va arriver ? » Vous refusez de voir l
499
ce que demain pourrait être ? Le club de Rome le
fait
de façon admirable et nous avertit des dangers que font courir la sur
500
e façon admirable et nous avertit des dangers que
font
courir la surproductivité et la course à la croissance. En revanche,
501
ns. Si j’ai bien compris la démonstration que m’a
faite
Denis de Rougemont, la menace apocalyptique qui pèse sur l’avenir est
502
mie européenne et il n’est pas dit que nous ne le
ferons
pas. » Comment Hitler apparaît-il dans les sables ? Hitler a eu ce su
503
’on croyait dépassées. Le choix ne doit-il pas se
faire
entre l’énergie nucléaire ou le froid et les ténèbres ? Ne parlons pa
504
ceux qui croient qu’on peut continuer ce qu’on a
fait
depuis vingt-cinq ans, sont en pleine utopie au mauvais sens du terme
505
vais sens du terme ». Les différents éléments qui
font
marcher le système industriel depuis le xixe siècle et qui interagis
506
ter à cet égard que la civilisation occidentale a
fait
plus de mal après que pendant la colonisation qui n’a duré en fin de