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lui-même. Certes, les siècles ont ajouté à cette
formule
. Elle est devenue autre chose qu’un modèle, qu’une structure. Aux not
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sme fort dépourvu de prolongements concrets… Les
formules
du petit manifeste que me remit Alexandre Marc m’apportaient donc en
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s « de toutes croyances ou incroyances » selon la
formule
de Péguy. L’initiative de Marc anticipait de plusieurs décennies sur
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irtuel), elle a été le principe de leur union, la
formule
de leur identité, la condition de leurs libertés. S’unir entre groupe
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cantons et demi-cantons souverains » en 1848. La
formule
créatrice de la Suisse a été : des communes à la fédération, et non p
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ux : notre Conseil fédéral. Il est certain que la
formule
napoléonienne de l’État-nation souverain, indivisible et centraliste,
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la recherche scientifique le CERN. Des agences de
formule
comparable devront sans doute être créées, dans les années à venir, p
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ment que la crise mondiale — et c’est je crois sa
formule
la plus simple — est née de la volonté typiquement occidentale de cro
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ite qu’on ne pourrait pas y arriver à cause de la
formule
de l’État-nation, à souveraineté illimitée, qui s’opposerait toujours
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obabilité de coïncider dans l’espace. Ça c’est la
formule
de l’État-nation napoléonien : imposer la même frontière à des phénom
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ou bien on fait l’Europe et il faut abandonner la
formule
des États-nations à souveraineté illimitée et se tourner vers les rég
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à l’union sont plus clairs que jamais : c’est la
formule
de l’État-nation qui prétend à une souveraineté absolue, quoique perd
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s également, qu’il faut absolument en revenir aux
formules
communales. On ne peut pas détruire les énormes villes. Il y a une vi
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a cogestion à l’autogestion, à l’autonomie. De la
formule
allemande à la formule yougoslave… Je pense surtout à l’autogestion d
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tion, à l’autonomie. De la formule allemande à la
formule
yougoslave… Je pense surtout à l’autogestion des groupes et des petit
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mmunes et ensuite à l’autogestion des régions. La
formule
des fédérations est extrêmement simple : elle consiste à faire coïnci
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le mais vraie — ce miracle qu’il faut traduire en
formules
désormais communicables, et qu’il faut assumer dans toutes ses dimens
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es. Ils ne seront jamais satisfaits, puisque leur
formule
même est de croître sans fin. Mais si elle ne consiste ni à fermer le
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ont trouver leur expression la plus juste dans la
formule
par laquelle le conseiller fédéral Max Petitpierre définit la politiq
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proposent, dès le lendemain de la guerre, que la
formule
de l’État suisse, c’est-à-dire le système fédéraliste, soit transposé
21
e idée ne dépend pas de la taille de celui qui la
formule
, et que les « petits pays » — voyez les statistiques — ont l’avantage
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Europe Il paraît évident que le fédéralisme de
formule
suisse est la solution qui s’impose si l’on veut vraiment « faire l’E
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e ou de l’environnement, obligent à penser que la
formule
de bon sens, qui est celle du fédéralisme helvétique, ne saurait arrê
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risquerait-elle pas de perdre son originalité, sa
formule
politique spécifique, et sans nul doute, les bénéfices moraux de sa n
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occasions de faire entendre sa voix en faveur des
formules
qu’elle illustre de toute son histoire : la fédération, les communes,
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commissaires que de pays membres. Cette dernière
formule
n’est bonne qu’à aggraver les divergences d’intérêt entre les nations
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», ajoute Horace Walpole, donnant ainsi la vraie
formule
d’un donjuanisme féminin. Car c’est la femme qui rêve Don Juan, c’est
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mais une impitoyable stratégie : on a reconnu la
formule
des Liaisons dangereuses de Laclos. Leur cruauté reste purement psych
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responsables, trouvent et appliquent à temps des
formules
de remplacement de l’État-nation, ordonnées à des fins de liberté per
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lles. Si l’Europe réussit à mettre au point cette
formule
, à la rendre opérationnelle en temps utile, elle aura fait bien plus
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d’imiter à leur échelle, voire de renouveler les
formules
glorieuses du vieux Bayreuth de Wagner, ou du bien plus récent Salzbo
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de leur isolement, mais ils ne trouvaient pas de
formule
efficace. Un beau jour de 1950, Igor Markevitch vint me voir. Je lui
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’Afrique, vous ne trouverez l’équivalent de cette
formule
et de ses surprises, calculées ou non, pas plus que vous ne trouverez
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e et expérimentale, artistique et touristique, la
formule
festivalienne me paraît typiquement occidentale, ne fût-ce que par le
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nce. Je crois bien que ce soir-là, j’ai trouvé la
formule
de tout ce qui me répugnait dans l’affaire nucléaire comme dans celle
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de transmission », i.e. la communication non des
formules
d’une vérité toute faite une fois pour toutes, mais des moyens de déc
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que, j’ai trouvé, l’autre jour, et après coup, la
formule
la plus simple pour ce que je voulais dire dans ce livre, et dans bea
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re, et dans beaucoup d’autres. Je pense que cette
formule
rejoint les thèses de Jeanne Hersch, hier soir, notamment sur l’omnip
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oir la liberté sans l’intervention du pouvoir. La
formule
que je vous propose est la suivante : « La puissance, c’est le pouvoi
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pareil étatique sur la vie d’une nation. C’est la
formule
napoléonienne de l’État, né de la guerre et préparant la guerre. Vous
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ète qui espère se tromper. Exactement. C’était la
formule
des Latins : « Utinam vates falsus sim », « Plaise au ciel que je soi
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nnaliste est né. En 1934, nous avions inventé une
formule
qui est devenue banale par la suite : pour qualifier déjà l’État-nati
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comme on se fraie un chemin dans la forêt. Pas de
formules
toutes faites, pas de petits feux d’artifice : une démarche solide et
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ous n’acceptez pas qu’on se retranche derrière la
formule
commode « l’avenir n’appartient à personne, mais à Dieu » ? Je préfèr