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de formuler à l’aide des catégories de la pensée
grecque
une révélation venue de la Judée. Le problème majeur des conciles est
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’unité divine ni la diversité des fonctions ? Les
Grecs
avaient constitué la notion d’identité individuelle qu’ils exprimaien
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chose qu’un modèle, qu’une structure. Aux notions
grecques
d’individu, d’autonomie, et d’homme mesure de toutes choses, aux noti
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ditionnellement l’opinion, — de l’agora des cités
grecques
en passant par le forum des Romains et par les communes médiévales, j
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trop grandes. Les villes de la période classique
grecque
— la polis où s’est formé le sentiment communal — montrent la grande
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ntiment communal — montrent la grande sagesse des
Grecs
: à Milet, ils avaient décidé que, lorsque la population approcherait
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t par rotation comme cela se faisait dans la cité
grecque
antique. Donc, la participation est maximale dans une communauté mini
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rchitectes les plus avancés aujourd’hui, comme le
Grec
Constantin Doxiadis, arrivent au même chiffre qu’Aristote et Platon p
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as Levi, que Breton vénérait. Un jeune philosophe
grec
fut désigné, que Breton avait baptisé « le nouveau Hegel ». Il fit le
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e l’érotisme l’est à l’instinct sexuel. L’Éros
grec
Le vocabulaire de la Grèce antique est le seul qui exerce encore u
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idéalisante, on aurait tort d’en inférer que les
Grecs
n’ont pas connu le couple sombre Éros-Thanatos, amour et mort. Trois
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effet, écrit R. Flacelière, nous montrent que les
Grecs
ont médité sur les rapports mystérieux de l’amour et de la mort, bien
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ident christianisé. Contre l’opinion générale des
Grecs
autant que de l’Inde et de la Chine, saint Paul fait de l’amour matri
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ais les tragédies lyriques dans des amphithéâtres
grecs
ou romains, les ballets dans des parcs royaux, les messes de Bach ou
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rs de la psyché européenne. J’ai parlé des mythes
grecs
, puis des mythes de la Genèse, et enfin de l’Apocalypse, tout en mult
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le Solitaire par excellence ! Revenir au théâtre
grec
, avec son chœur ? Ce serait la solution formelle ; encore faudrait-il
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peuplées, inhumaines. Nous sommes loin des cités
grecques
! C’est pour vous le modèle idéal ? Absolument ! Et chose extraordina
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en France. Ce n’est pas un hasard ! Un architecte
grec
contemporain, Doxiadis, qui était l’animateur de tous les urbanistes
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es intervenus, nous revenons à la grande idée des
Grecs
. Ils savaient eux que si les villes dépassaient 100 000 habitants, el
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rand modèle de la démocratie qu’étaient les cités
grecques
qui se maintenaient volontairement petites. Le plus bel exemple, c’es
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ois, figurez-vous ! Je suppose que les linguistes
grecs
n’avaient pas encore inventé le mot « déportation »… Mais ne souriez
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ui est pour moi un modèle assez proche de la cité
grecque
. Elle s’est formée sur la base de communes forestièresbr, d’une coopé
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s villes, d’abord modestes et mesurées : la polis
grecque
, la cité du Moyen Âge ; puis toujours plus vastes, populeuses, élevée
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rvir. Pratiquement : 1. Dans les rues de la polis
grecque
et sur son agora se formait l’opinion, se discutaient les lois. En to