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agisse de la pollution résultant de la production
industrielle
au service du Profit privé et du prestige national, qu’il s’agisse de
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ession de la Puissance, vrai moteur de la société
industrielle
, vraie cause de toutes nos crises et du système qu’elles constituent.
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euples de la terre qui copient notre civilisation
industrielle
, scientifico-technique, quantitative. Elle est née de l’Europe, de se
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même pour les réalités écologiques : la pollution
industrielle
qui les met partout en danger ne connaît de frontières ni dans les ai
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, laquelle est aussi à l’origine de la croissance
industrielle
et technique. Mais toutes les deux vont rencontrer dans un temps calc
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hec. La croissance démographique et la croissance
industrielle
s’entraînant l’une l’autre, provoquent l’une et l’autre la croissance
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on. Parallèlement, la croissance de la production
industrielle
entraîne l’épuisement des ressources terrestres c’est-à-dire de l’eau
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ent, puis l’arrêt catastrophique de la production
industrielle
. Nous arrivons au point où le moteur de la croissance commence à avoi
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erre, dont tous sont nés. Ils ont créé l’économie
industrielle
sur la base et dans le cadre, d’ailleurs occidental, des seules front
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le monde est donc pour la croissance économique,
industrielle
, technologique… Mais c’est par une erreur fondamentale qu’ont commise
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our à la terre. Rien de pareil dans la croissance
industrielle
qui augmente indéfiniment, mécaniquement, tant qu’elle ne bute pas su
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insurmontables. Eh bien, nous vivons depuis l’ère
industrielle
sur des absurdités de ce genre ; nous ne nous sommes absolument pas r
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régions, de nous rendre compte que la croissance
industrielle
, la croissance du PNB, la croissance du revenu par tête d’habitant n’
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respond pas tout à fait aux besoins de l’économie
industrielle
qui, par une intégration très poussée et une concentration de moyens
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de, « [Entretien] L’Europe des régions », Sud-Est
industriel
et commercial, Grenoble, juin–juillet 1974, p. 14-19 et 46. f. Propo
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Au-delà de la société
industrielle
(1975)o I Invité à parler devant vous de la « société post-industr
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celle où les besoins et les désirs de la société
industrielle
étant satisfaits et comblés, on déciderait d’arrêter le progrès matér
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zen. Car les besoins et les désirs de la société
industrielle
, aussi nommée société de consommation, sont par définition insatiable
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par rapport à celle qui a caractérisé la société
industrielle
née en Europe au xixe siècle, et qui s’est épanouie au xxe jusqu’à
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ui compte le plus dans la vie. II La société
industrielle
reposait sur un certain nombre de « principes », qui allaient de soi,
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es nouvelles. Le référentiel absolu de la société
industrielle
était donc — et demeure encore pour la majorité de nos contemporains
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l. Ce que nous pouvons nommer aujourd’hui société
industrielle
— parce que déjà nous concevons quelque chose, au-delà — je le défini
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e l’industrie à l’homme. Le passage de la société
industrielle
à une société post-industrielle, je crois qu’on pourrait le résumer a
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III Au travail, vertu fondamentale de l’ère
industrielle
, allons-nous opposer sous le nom de loisirs, la diminution du nombre
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elle relève encore beaucoup trop de la mentalité
industrielle
, qui oppose radicalement travail et absence de travail, sans analyser
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re du travail, ni le contenu des loisirs. L’homme
industriel
en principe travaille trop, parce qu’il faut que la firme produise to
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ns la définition des besoins humains. La société
industrielle
, quoi qu’on en dise, n’est pas née pour satisfaire des besoins réels
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itre sans doute le plus illustratif de la société
industrielle
. C’est parce que des valeurs nouvelles existent et agissent en nous d
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pect de chaque personne humaine, là où la société
industrielle
respectait avant tout le profit, non moral, ni social, mais financier
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u’il s’agisse de personnes ou d’États. La société
industrielle
veut augmenter sans cesse l’empire des besoins, parce que c’est le be
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raient de multiplier (comme le fait la croissance
industrielle
) n’importe quoi par n’importe quel chiffre : car cette opération, si
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e au club de Rome. Contre le gigantisme, un grand
industriel
anglais, E. M. Schumacher, lançait il y a deux ou trois ans, un sloga
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o. Rougemont Denis de, « Au-delà de la société
industrielle
», Réflexions prospectives sur la société au-delà de la surabondance
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et douloureuse, en défense contre la civilisation
industrielle
. Elle est nourrie de spleen urbain et de nostalgie d’un horizon crépu
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ntières, et décennal, au plus, pour les économies
industrielles
. Cette analyse nous ramène à un dilemme d’une crudité gênante. Ou bie
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civique créé par l’urbanisation sauvage de l’ère
industrielle
, de l’angoisse qui en résulte chez les individus perdus dans les foul
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la seule alternative qu’elle offre au gaspillage
industriel
, à la pollution de l’atmosphère, voire à la guerre, c’est le chômage,
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ique du système stato-national dans notre société
industrielle
(qu’elle soit capitaliste ou socialiste, nulle différence à cet égard
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ez aux cadres géométriques qu’imposent la société
industrielle
mécanisée et l’uniformisation indispensable au fonctionnement de l’Ét
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’État menace, que les nécessités de la production
industrielle
tendent à exclure. Et vous en viendrez peu à peu à l’idée de trouver
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, nous pourrions faire l’équivalent de la société
industrielle
qui culmine dans la Bombe à fusion nucléaire, je dis que nous ferions
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st, les idéaux de progrès matériel, de production
industrielle
et de consommation illimitées nous ont conduits au seuil d’une série
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us les trente ans, nous croyons que la production
industrielle
et énergétique, va devoir augmenter d’une manière indéfinie. Or, elle
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e sur les excès de la croissance démographique et
industrielle
) est à l’origine de ce déclic : J’ai vu sous forme de courbes ce qui
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té sont encore dans un état de sous-développement
industriel
, c’est précisément à cause du type de croissance que les pays riches
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de Rougemont y établit le diagnostic des sociétés
industrielles
avancées. Il rappelle à chacun que l’avenir est son affaire, et non c
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u quatre-vingts ans après la naissance des villes
industrielles
(Midlands, puis Ruhr, puis Grands Lacs), soixante ans après l’irrupti
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s différents éléments qui font marcher le système
industriel
depuis le xixe siècle et qui interagissent entre eux sont aujourd’hu
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non de l’échec mais de la réalisation de l’utopie
industrielle
. Déjà la croissance démographique et son corollaire, la croissance ur
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ralenti en Europe, après tout de même que le boom
industriel
sans vision, ait détruit le cadre de vie. En Suisse, la croissance dé
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nes dues aux monocultures imposées par la société
industrielle
occidentale ? Il faut d’ailleurs noter à cet égard que la civilisatio