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partir de ce qui nous apparaît menaçant pour nos
libertés
, pour notre économie, pour la nature, et finalement pour la survie de
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eut-on d’abord et à tout prix la Puissance, ou la
Liberté
? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans l
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helle des priorités, que la justice, la santé, la
liberté
, la qualité de la vie, l’utilité sociale, se voient sacrifiées sans m
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ions évangéliques et judaïques, d’amour actif, de
liberté
, de justice et de vocation, sont venues s’ajouter les valeurs germani
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t allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou
Liberté
. Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir, qu’il m’import
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’est la Puissance, et le pouvoir sur soi-même, la
Liberté
. Le pouvoir sur autrui, il est fatal que l’État s’en empare un jour o
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centralisé, déstructuré ; donc à la perte de nos
libertés
. En revanche, le pouvoir sur soi-même, la maîtrise de soi, au sens co
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mme de la connaissance spirituelle, c’est cela la
Liberté
, condition générale de l’accueil et de l’exercice de toute vocation p
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’est pas un progrès spirituel, une aventure de la
liberté
, un accroissement du pouvoir sur soi-même, mais seulement la croissan
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e, engage, enracine d’autre part. J’ai dit que la
liberté
de la personne implique sa responsabilité, et que la réciproque n’est
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our moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de
liberté
réelle pour un irresponsable : or il faut bien reconnaître que la cit
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ments de police, mais au contraire, c’est dans la
liberté
de chaque personne que vient s’enraciner la solidarité du genre humai
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es antinomiques, mais en réalité inséparables, de
liberté
et de responsabilité. Or, il se trouve que toute vraie politique de l
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e, selon moi, d’unir nos peuples et de sauver nos
libertés
. C’est à cause de cela, finalement, que je suis venu une fois de plus
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utrui, mais sur soi-même, c’est-à-dire à la vraie
liberté
? En termes philosophiques et moraux, cela signifie : voulons-nous à
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llégalité ») et du Précis Ordre nouveau : pour la
liberté
, Mounier pouvait écrire à Berdiaev : Je vous expliquerai moi-même, o
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Lacroix loue son nouvel ouvrage, Dictature de la
liberté
. Je donne pour ma part cinq grands articles et deux notes critiques à
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a formule de leur identité, la condition de leurs
libertés
. S’unir entre groupes autonomes à seule fin d’assurer à tous une défe
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ougemont Denis de, « Un modèle pour l’Europe ? »,
Liberté
pour détruire, Berne, Nouvelle Société helvétique, 1974, p. 144-150.
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u seul fait qu’il en a, pour la première fois, la
liberté
. Jusqu’à nos jours, depuis le singe, ou depuis le jardin mythique de
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variées que possible, pluralité des allégeances,
liberté
garantie par l’exercice de responsabilités concrètes, voilà l’éthique
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ous demande de bien vouloir vous prononcer sur la
liberté
des gouvernants, je pense plus particulièrement à un cas récent : la
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cas récent : la Belgique face aux pétroliers. La
liberté
des gouvernants est d’autant plus faible que le territoire est plus e
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gnait parmi nous une certaine tenue et une grande
liberté
de ton. Nous faisions des jeux que Breton prenait très au sérieux. Po
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ensembles politiques en formation, est-ce que nos
libertés
, et la Suisse elle-même, en tant qu’État, gardent encore un sens et p
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nt les autres peuples, ils se réjouissent de leur
liberté
et de leur sagesse. Ce sont, par nature, des pharisiens de la politiq
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n en a, entre les contraintes de la matière et la
liberté
de l’esprit qui la façonne, dans le temps plein, la plénitude manifes
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à la qualité de la vie, au civisme, et aux vraies
libertés
. (C’est tout cela que les « grands pays » perdent un peu plus, et san
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our le salut de ses peuples, le maintien de leurs
libertés
et de leurs coutumes particulières. Mais il se trouve, hélas, que le
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nt plus d’importance au « niveau de vie » qu’à la
liberté
? Dans ce cas, autant faire des centrales nucléaires, quitte à se voi
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s la catégorie de la Loi et auquel il oppose la «
liberté
des enfants de Dieu ». La révolution paulinienne consiste dans la pro
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serez acquitté. C’est parce que je crois à cette
liberté
de l’homme liée à sa responsabilité que j’oppose à tous les États-nat
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ustement Amnesty International, mouvement pour la
liberté
d’opinion et de religion, a décidé de prendre en charge et de porter
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acement de l’État-nation, ordonnées à des fins de
liberté
personnelle, non de puissance collective, et de communauté vivante, n
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utres le droit d’être libre, vous êtes perdu ! La
liberté
, c’est une chose qu’on prend, qu’on mérite et, surtout, dont on se mo
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ius, Montesquieu, Locke et Rousseau, ou l’idée de
liberté
politique ; Bach et Mozart, les deux Faust, Kepler et Galilée, Bacon,
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ature, une société dont l’idéal directeur soit la
liberté
des personnes assurées par la participation responsable des citoyens
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aux fins que je défends dans toute mon œuvre, de
liberté
et de responsabilité de la personne, d’autonomie et de fédération des
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arfois complémentaires en pratique. L’une veut la
liberté
d’abord, l’autre veut la sécurité par-dessus tout. Si vous tenez à la
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ics vous assurent. Si au contraire vous voulez la
liberté
d’abord avec les risques qu’elle comporte, vous vous heurtez aux cadr
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e j’appelle l’opposition entre la puissance et la
liberté
. La puissance est une espèce de représentation collective, une volont
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, une volonté collective, souvent mythique, et la
liberté
est la poursuite de la liberté des personnes. J’oppose puissance et l
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nt mythique, et la liberté est la poursuite de la
liberté
des personnes. J’oppose puissance et liberté comme fins de la société
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e la liberté des personnes. J’oppose puissance et
liberté
comme fins de la société, et je crois que cette distinction est, aujo
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opposer à ce pouvoir d’autres pouvoirs garants de
liberté
, c’est-à-dire le pouvoir comme limite à la contrainte. Mais il me sem
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e qu’il n’y a qu’un moyen d’opposer le pouvoir de
liberté
au pouvoir de l’État devenu extérieur à nous-mêmes, qui n’est pas de
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je citais tout à l’heure entre la puissance et la
liberté
, et s’y inscrit comme le choix même de la liberté. Ayant écrit, dans
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liberté, et s’y inscrit comme le choix même de la
liberté
. Ayant écrit, dans un assez gros livre récent, que ce drame est celui
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uvoir, le fait que le pouvoir est, aussi, dans la
liberté
, et qu’on ne peut concevoir la liberté sans l’intervention du pouvoir
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i, dans la liberté, et qu’on ne peut concevoir la
liberté
sans l’intervention du pouvoir. La formule que je vous propose est la
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, c’est le pouvoir que l’on prend sur autrui ; la
liberté
, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. » [Réagissant aux rem
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composent en chacun de nous : la Puissance et la
Liberté
. La puissance sur autrui et la liberté personnelle : la puissance col
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ance et la Liberté. La puissance sur autrui et la
liberté
personnelle : la puissance collective de la tribu, du clan, de la cit
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de la cité, du Roi, puis de l’État moderne. Et la
liberté
des citoyens, des groupes, des communes, des régions, qui entendent t
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s’en est emparé. Quant à ceux qui optent pour la
Liberté
, ils pensent y être conduits par quelque individualisme égoïste, ou p
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e besoin de puissance à tout prix et le besoin de
liberté
à tous risques, l’humanité se divise en deux camps bien tranchés : c’
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n ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plus de
liberté
réelle sans nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur s
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re les deux choix n’est pas exact. Le choix de la
liberté
ménage plus de possibles. Si en effet vous choisissez les moyens de l
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z les moyens de la puissance, vous n’avez plus de
liberté
. Mais si vous choisissez les moyens de la liberté, vous n’aurez peut-
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liberté. Mais si vous choisissez les moyens de la
liberté
, vous n’aurez peut-être plus besoin de la puissance. Choisir les cent
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romande : Quand tous tes périls seraient dans ta
liberté
, toute la tranquillité dans la servitude, je préférerais encore la li
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llité dans la servitude, je préférerais encore la
liberté
: car la liberté c’est la vie, et la servitude c’est la mort. La tyra
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vitude, je préférerais encore la liberté : car la
liberté
c’est la vie, et la servitude c’est la mort. La tyrannie est le souve
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n’est pas la puissance des collectivités, mais la
liberté
des personnes. La puissance, c’est le pouvoir que l’on prend sur les
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’est le pouvoir que l’on prend sur les autres, la
liberté
, c’est le pouvoir que l’on prend sur soi-même. al. Rougemont Denis
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l’homme le sentiment de responsabilité et donc sa
liberté
. Villes trop vastes, trop peuplées, inhumaines. Nous sommes loin des
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ntaires de Rougemont, manifestement agacé par les
libertés
qu’a prises le journaliste en transcrivant l’entretien. as. Rougemon
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du seul fait qu’il en a pour la première fois la
liberté
, donc la responsabilité. C’est à la fois le premier et le dernier cho
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ix possible. Mais quel sens peut bien avoir cette
liberté
que vous accordez à l’homme en face d’un État que vous décrivez aussi
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s loin en uniformisant le tout. En détruisant les
libertés
locales et les différences. Alors voilà encore un autre modèle de que
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bien sûr, n’était plus là. Mais moi je crois à la
liberté
et à la responsabilité de l’homme. Et j’espère que le danger sera un
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des États-nations surtout) et ceux qui veulent la
liberté
des personnes. On dit qu’il n’y a pas de liberté sans puissance. À qu
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liberté des personnes. On dit qu’il n’y a pas de
liberté
sans puissance. À quoi je réponds que la puissance est le pouvoir que
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ce est le pouvoir que l’on prend sur autrui et la
liberté
le pouvoir que l’on prend sur soi-même. C’est de nous-mêmes que nous
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on celle d’une vague fatalité. Il en appelle à la
liberté
et au sens des responsabilités. Cet appel est apparemment entendu : l