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communautés, de l’unité globale et des autonomies
locales
— cette pensée en tension qui est vraiment l’idée formatrice de l’Eur
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s féodaux, des États modernes contre les pouvoirs
locaux
, et de l’école primaire contre toute forme d’originalité chez les élè
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concrète est proximiste, c’est-à-dire communale,
locale
et régionale. L’universel et le local ne sont pas en contradiction —
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communale, locale et régionale. L’universel et le
local
ne sont pas en contradiction — pas plus que l’Église et la paroisse —
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-mêmes la force de se libérer des particularismes
locaux
et sentimentaux ». C’est à l’échelle de la commune que le sentiment
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elui-ci dans deux directions : celle de la patrie
locale
d’une part, celle de la fédération révolutionnaire de l’autre, issue
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permanent entre le particulier et le général, le
local
et le mondial, l’individuel et l’universel, conflit qui l’incite à cr
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e la grande culture de l’Europe est née de foyers
locaux
ou régionaux, et ne doit rien aux dimensions territoriales ni à la pu
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ais cela revient à écraser toutes les communautés
locales
, réelles, affectives et spontanées. Cet État-là, non seulement empêch
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à recréer des pouvoirs réels, d’abord à l’échelle
locale
. Ne perdons plus notre temps et nos énergies à nous attaquer à un Pou
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disaient tous avec mépris : « c’est de l’intérêt
local
, ou c’est de l’intérêt régional ». Moi, je trouve que c’est particuli
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sse a mieux à faire qu’à cultiver ses inquiétudes
locales
. Qu’elle prenne conscience de l’avenir qu’elle représente pour une Eu
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on appellerait aujourd’hui la volonté d’autonomie
locale
et d’autogestion. C’est surtout à partir de 1848 que le fédéralisme s
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rouve toujours le même conflit entre les réalités
locales
et ce qu’on appelle trop facilement les « nécessités » nationales, co
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t égales et identiques, où toutes les différences
locales
sont abolies. C’est le rêve secret de tous les administrateurs. J’ign
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dent de reprendre en main leur destin à l’échelon
local
et régional, et de faire prévaloir l’intérêt général de l’humain, de
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ition de faire revivre, du même coup, les régions
locales
. Or l’État-nation ne veut ni des unes ni des autres. »
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e par des gens de la région, avec l’aide des élus
locaux
. Par exemple le problème de sauvetage du Léman, de l’épuration des ea
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tre dans tous nos pays d’une part des initiatives
locales
animées par des amateurs de théâtre et de musique, d’autre part le go
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ve et insensible des individus et des communautés
locales
. Personne, je le sais, ne viendra dire devant un parlement ou dans un
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fédéralisme intégral, celui qui part des pouvoirs
locaux
et institue des « pouvoirs fédéraux limités mais réels » au service d
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gouverner » au sens étymologique une communauté —
locale
, régionale, nationale — vers des fins choisies par un chef, un Parti,
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longs regards sur notre terre. Choisir les unités
locales
, voire familiales, d’énergie solaire, c’est restaurer la possibilité,
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dant de reprendre leur destin en main à l’échelon
local
et régional que les hommes y parviendront. Le moyen ? Refaire vivre l
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des de répression, ou la destruction des cultures
locales
— sont nées de la guerre et, fatalement, y conduisent. Vous voici, so
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lus vaste et, d’autre part, au profit de pouvoirs
locaux
. Tant que l’Europe n’existera pas politiquement, il n’y aura pas de r
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ieux continent s’achemine vers les totalitarismes
locaux
et, à terme, vers la catastrophe écologique. Manifestement, la prophé
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uniformisant le tout. En détruisant les libertés
locales
et les différences. Alors voilà encore un autre modèle de quelque cho