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ore que les prévisions du club de Rome, car c’est
lui
qui les rendra vraies, quand elles n’étaient que monitoires et n’ambi
2
le crier dans la rue : il serait anormal qu’on ne
lui
réponde que par des coups de matraque. Il est normal qu’il juge très
3
ise morale affecte l’Occident tout entier, et par
lui
tous les peuples de la terre qui copient notre civilisation industrie
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me que l’homme, étant fait à l’image de Dieu, est
lui
aussi une personne ; puis par Boèce, philosophe non chrétien, qui tra
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onduit au But qui se révèle lorsqu’on marche vers
lui
, pas autrement. Il s’agit d’une activité jamais achevée et qui sans f
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ois selon le naturel et selon le divin qui est en
lui
. L’aliéner, c’est le mécaniser — au sens argotique qu’a pris le mot —
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que qu’a pris le mot — c’est-à-dire le manipuler,
lui
imposer un comportement qui même très bénéfique, très bien payé, ne l
8
ement qui même très bénéfique, très bien payé, ne
lui
serait pas propre, ne pourrait que l’altérer, le détourner de sa voca
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vue Plans, où il m’introduisit bientôt. C’est par
lui
que j’ai connu — ou reconnu — le nom même du personnalisme et les rud
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c, Dandieu, Aron, Dupuis, Prévost ou moi avons pu
lui
donner, elle reste marquée avant tout par le catholicisme progressist
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32. Émouvante entrevue avec Maritain… Le numéro 2
lui
a beaucoup déplu, non seulement par l’allure sommaire des articles ve
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nd public en ce temps-là. (Plusieurs d’entre nous
lui
reprochent de le toucher seulement, sans le bousculer.) Claude Cheval
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érieure et supérieure à l’état, et qui s’impose à
lui
» (ON 29, p. 19). Sur ce thème central, quatre grands articles de Ma
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mal — dans le sens étymologique du terme — qui ne
lui
permettent pas de dominer réellement la situation). Par contre, la si
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menses conglomérats politiques que l’on essaie de
lui
faire prendre pour « sa patrie » : ils sont beaucoup trop grands… ou
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ls sont beaucoup trop grands… ou trop petits pour
lui
. Trop petits si l’on prétend borner son horizon spirituel aux frontiè
17
t État dans la culture européenne, qui est née de
lui
. Le petit État présente sur le grand à peu près tous les avantages im
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ou que l’on crée. Je dis que Théodore Strawinsky,
lui
, fait de la peinture. Ses huiles, pastels, portraits, dessins, fragme
19
férence du mot figuration en des sens opposés que
lui
donnent trois préfixes. Je dirai que le travail du peintre n’a jamais
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de journées de travail, qu’au total ses 10 000 km
lui
auront pris environ 1700 heures de son temps, et cela fait du 6 à l’h
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est la réalité par excellence du xxe siècle. Je
lui
réponds : oui, mais le cancer aussi, la pollution aussi, l’État total
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ns contradictoires. Il a besoin de se sentir chez
lui
quelque part et il a besoin de circuler. Besoin de communauté et beso
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des jeux que Breton prenait très au sérieux. Pour
lui
, le jeu était une sorte d’expérimentation du psychisme, de la surréal
24
, je devinais presque toujours juste. Et Breton ?
Lui
, jamais ! C’était d’autant plus curieux que rien ne l’intéressait dav
25
n dogmatique subversif, et un rationaliste malgré
lui
. Les insultes de Breton Un soir, on avait décidé que l’on me ba
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. Lorsqu’il arriva devant Claude Lévi-Strauss, il
lui
adressa un adjectif louangeur que j’ai oublié, puis il le traita de «
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est reparti. L’incident trahit quelque chose chez
lui
. Il a passé toute sa vie à une religion [sic] qui n’aurait pas été le
28
que je veux dire. Un homme de cœur a besoin qu’on
lui
pardonne de jouir de son bien-être pendant que d’autres souffrent. C
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e, et se réjouit de voir les étrangers venir chez
lui
pour admirer la belle et libre Helvétie. Peut-être lui plaît-il aussi
30
our admirer la belle et libre Helvétie. Peut-être
lui
plaît-il aussi d’entreprendre quelque œuvre de secours, d’adopter en
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à de jeunes auteurs progressistes, on ne peut que
lui
donner raison, et puis les vrais problèmes se posent, ou plutôt : ils
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es, plusieurs inventeurs en ont fait autant avant
lui
, mais il n’existe encore dans le monde guère plus de voitures que d’i
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dapter à « la science militaire ». Le jeune Ford,
lui
, marche à l’étoile, avec toute l’assurance que peuvent donner aux amb
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que je veux dire. Un homme de cœur a besoin qu’on
lui
pardonne de jouir de son bien-être pendant que d’autres souffrent. »
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ontanée du sentiment populaire, pour peu qu’il ne
lui
soit pas inconditionnellement favorable. Les conseils législatifs, na
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fédéralistes, donc nous sommes séparatistes… » Je
lui
répondais : « Vous pouvez être séparatiste ou nationaliste vaudois, m
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auto-intoxication, favorisée par la publicité que
lui
font nos romans, nos poèmes, nos chansons et nos opéras. C’est le sen
38
rès moral et spirituel, mais à la condition qu’en
lui
et par lui prévale toujours sur l’instinct génésique la recherche du
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t spirituel, mais à la condition qu’en lui et par
lui
prévale toujours sur l’instinct génésique la recherche du bien de l’ê
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courtoise a sensibilisé la psyché occidentale. En
lui
donnant un langage nouveau, elle a permis à des sentiments nouveaux d
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cousine au quatrième degré et qu’elle a tenu avec
lui
un enfant sur les fonts baptismaux. La terreur de l’inceste, dès les
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ur et prouesse, serait en droit de la garder pour
lui
selon la coutume chevaleresque qu’illustrent les tournois dont la dam
43
rme de l’amour qui se nourrit des obstacles qu’on
lui
oppose, ou qu’elle sait inventer au besoin. Sans obstacles, point de
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ses Mémoires, se vante de n’avoir laissé derrière
lui
que des femmes émues et heureuses. Il est vrai qu’aucune d’elles n’a
45
iie siècle, il entend renchérir sur elles. Pour
lui
, « le pire est l’ennemi du mal », comme l’a si bien vu Jean Paulhan.
46
e inversion de l’idéal courtois, aussi ardent que
lui
à poursuivre l’impossible, aussi incompatible avec la vie vécue, et q
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qu’il oppose à la pure sensualité. Entrant malgré
lui
dans les catégories plus bourgeoises que chrétiennes qu’il veut comba
48
ques) à la seule libido ou énergie sexuelle. Pour
lui
, l’amour « dont les poètes parlent tant » n’est qu’une « prime de pla
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u’il perde cette force qu’il devait au péché ; de
lui
donner tout ce qui, jusqu’ici, était donné à l’amour ; d’en faire le
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ssimilé à une marque de folie ? Je pense qu’on ne
lui
refuse pas d’avoir une opinion mais on accepte mal qu’il l’affirme et
51
se mettre à la place du magistrat soviétique. On
lui
amène quelqu’un dont on lui dit qu’il est fou. Sa première réaction v
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istrat soviétique. On lui amène quelqu’un dont on
lui
dit qu’il est fou. Sa première réaction va consister à lui laver le c
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u’il est fou. Sa première réaction va consister à
lui
laver le cerveau. Pour ce magistrat le dogme, la vérité avec un grand
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ment qu’il le condamne. Un Soljenitsyne qui, pour
lui
, est un écrivain « dérangé » doit être guéri et il a justement les mo
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d’être l’objet d’un pareil conditionnement où on
lui
dirait ce qu’il doit écrire. C’est sa nature même qui s’y oppose. Il
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fait bien plus et mieux pour le tiers-monde qu’en
lui
prêtant son « assistance technique », c’est-à-dire des experts en arm
57
cieux recueil de textes Pour l’Europe, réunis par
lui
à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on ne saurait souhaiter plu
58
au jour de 1950, Igor Markevitch vint me voir. Je
lui
avais écrit tôt après la lecture de son article sur la coopération da
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permet de soutenir. Ce caractère d’exception doit
lui
être conféré non seulement par la haute qualité des œuvres produites
60
mais bien par une certaine manière qui n’est qu’à
lui
de mettre en œuvre et d’accueillir la musique d’hier et d’aujourd’hui
61
vous d’étudier un problème d’actualité, en vue de
lui
trouver des solutions pratiques, et non pas d’une recherche fondament
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l’État, et vous trouvez enfin normal que ce soit
lui
— comme les Rois antiques — qui dispense seul l’Énergie. Une énergie
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blit, le passé se charge de l’émotion présente et
lui
prête en retour une dimension nouvelle, comme si c’était le message d
64
nze ans son cadet, inconnu du grand public, je ne
lui
apporte rien qu’une commande peu munificente. Je lui en résume les do
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apporte rien qu’une commande peu munificente. Je
lui
en résume les données, j’esquisse la structure de la pièce, suggérée
66
chœur fugué : « Étoile du matin ». Plus tard, je
lui
ai demandé le secret de cette divination spirituelle, et il m’a dit m
67
tionales et les compétences économiques de l’OECE
lui
ménageaient : à savoir les domaines sociaux, culturel, juridique, plu
68
ne marqua pas de grands progrès sur La Haye, mais
lui
valut l’adhésion déclarée et une puissante intervention de Paul-Henri
69
orsque René Pleven ranima le projet, fin 1951, on
lui
fit observer de divers côtés qu’une armée sans gouvernement poserait
70
’a donc jamais porté le casque à pointe, comme le
lui
reprocheront sans relâche nationalistes et communistes, toujours d’ac
71
passer par la filière française, seule capable de
lui
prêter ces moyens de pouvoir hors lesquels point d’action internation
72
t bien que mal, expédient les affaires courantes,
lui
, parlant bas, devant un Conseil des ministres inattentif, lisant un t
73
ert Schuman, parce qu’elle en est constitutive et
lui
est vraiment congénitale. L’action de Robert Schuman, à la date inaug
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ant du projet « son affaire » et en engageant sur
lui
le sort de sa propre politique européenne, Robert Schuman a transform
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cieux recueil de textes Pour l’Europe, réunis par
lui
à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on ne saurait souhaiter plu
76
ofondeur nos écrits de l’époque de Hic et Nunc .
Lui
s’occupait déjà des grands mystiques soufis, et surtout de Sohrawardi
77
chacun une voie, une vérité qui ne vaut que pour
lui
seul, particulière et subjective. La « voie unique » peut encore évoq
78
ulement en chemin vers le vrai But de tous, et en
Lui
seul. D’ici là, l’Église véritable ne saurait exister que dans l’atte
79
ible, et le pouvoir que nous avons en Suisse qui,
lui
, est un pouvoir réparti. C’est le pouvoir fédéraliste, qui est beauco
80
comme cet homme politique français qui, quand on
lui
demandait, un jour : « Que faites-vous devant un problème insoluble ?
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ux qui croyaient prendre le pouvoir sont pris par
lui
. Le pouvoir abusif de l’État est fait de toutes nos démissions civiqu
82
n consiste dans l’abandon que le peuple souverain
lui
a fait, une fois pour toutes, de sa souveraineté. Ce n’est donc ni l’
83
prit romand », que dans la plupart des ouvrages à
lui
consacrés, on considère comme grave et scrupuleux, ennemi des extrême
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er les mêmes réponses, mais on doit convenir avec
lui
de l’urgence de solutions. Pour étayer votre thèse, Denis de Rougemon
85
comprimé d’algues marines en guise de steak qu’on
lui
a promis dès les années 1950. » Ce n’est qu’un aspect ! Mais nous som
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s. L’Europe fut et reste sa passion parce qu’elle
lui
apparaît comme l’aboutissement de ce personnalisme communautaire, fon
87
e doit renaître Et pourtant ! les occasions ne
lui
ont pas manqué de renoncer à sa foi dans l’humanité. En 1936, il a vu
88
mpuissance qu’il faut absolument combattre. C’est
lui
qui mène la jeunesse à la délinquance. La dissolution de la communaut
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ce qu’on veut, et trop souvent pour ce que l’État
lui
demande. Longtemps elle a fait des citoyens pour la nation seulement.
90
à ce qu’il voit, à ce qu’il peut toucher. Parlons-
lui
de l’histoire naturelle de sa région, de ses coutumes, de ses produit
91
on, de ses coutumes, de ses produits, et montrons-
lui
progressivement comment la région dépend d’un ensemble plus vaste, s’
92
nt plusieurs siècles l’Occident pourrait au moins
lui
épargner de nouvelles désillusions. Pour ce faire, il faudrait que no
93
manité, nous pourrions, peut-être, pour une fois,
lui
donner l’exemple. Bien sûr, on peut rêver… On peut aussi limiter les
94
monde, de contrôler la société française, afin de
lui
imposer un carcan étatique et uniforme. Au fond, la guerre c’est, pou
95
. La guerre, par essence, le fortifie puisqu’elle
lui
permet d’imposer sa loi et son autorité sur une population discipliné
96
on, mais il est désolant que de grands esprits ne
lui
opposent qu’une sorte de poujadisme instinctif. Depuis 1945, on sait
97
ordre nouveau » n’avait pas du tout le sens qu’on
lui
prête aujourd’hui. Nous ne ressemblions vraiment pas à ces petites br
98
re survie écologique, alors que Ford aurait pu, à
lui
seul, nous conduire à l’asphyxie et à l’embouteillage mondial. Bien s
99
seul au monde. Il ne reconnaît rien au-dessus de
lui
et cela a commencé, chez nousbl, avec Philippe le Bel, qui s’est lais
100
uarante ans, il répète que l’État-nation porte en
lui
la guerre et n’engendre que des monstres… Bref, depuis quarante ans,
101
s d’exclamation en marge. az. En marge : « C’est
lui
qui le dit ! » ba. Point d’interrogation en marge. bb. Deux points
102
age parce que tout le monde pouvait l’entendre et
lui
répondre de n’importe quel point. C’est une image un peu naïve de nos
103
endre à des milliers de kilomètres. Mais qui peut
lui
répondre ? Qui peut lever la main et dire : « À moi la parole. » Et l
104
’a pas dit : « Je ne suis pas là. » Et quand Dieu
lui
a demandé : « Qu’est-ce que tu as fait ? », il a dit : « Ce n’est pas
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endu célèbre il y a plus de trente ans et font de
lui
aujourd’hui l’un des précurseurs du mouvement écologique. L’entretien
106
cle qu’il écrivit en 1928 déjà et dont le titre à
lui
seul est éloquent : « Le péril Ford ». Ce texte, publié dans une revu
107
dans les plus inénarrables palinodies… Lorsqu’on
lui
demande s’il est « à la mode », Denis de Rougemont sourit ironiquemen
108
ton docte et la mine morose. Denis de Rougemont,
lui
, garde le calme suisse (il est né à Neuchâtel) et son livre qui vient
109
’auto soit détournée du cœur de la capitale, pour
lui
permettre de se ranimer civiquement ? 5. La ville de demain La
110
’Europe , Journal d’une époque , et le livre qui
lui
a apporté la célébrité et qui est aujourd’hui un grand classique, L’
111
ous êtes à un enfant, par exemple, que devrais-je
lui
dire ? D’abord, que je suis quelqu’un qui voudrait qu’il vive dans un
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sous prétexte de progrès, de partir droit devant
lui
sans envisager où il va arriver. La véritable futurologie devrait pré
113
s savoir exactement pourquoi. Denis de Rougemont,
lui
, a le droit de parler d’un problème qui est le centre de ses préoccup
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Conscience branchée sur le monde Déjà nous
lui
préparons ses cavernes, celles où seront enfouis les déchets radioact
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ur le monde. Ses connaissances, son intelligence,
lui
permettent de voir plus loin que nous, alors il avertit des dangers.