1
t entraîner nécessairement des effets politiques (
mais
c’est l’inverse qui s’est produit). Celle d’aujourd’hui veut affronte
2
ndra sûr. Ils nous supplient de les faire mentir,
mais
il nous faut d’abord les croire… (Situation moins nouvelle dans l’his
3
ifférentes, il y a eu le rapport du club de Rome.
Mais
ceci dit pour désigner par un symbole la nature des changements surve
4
es dispositions techniques la diffusion discrète,
mais
efficace en profondeur, de quelques « lieux communs » européens qui o
5
ceux que j’ai le mieux connus. Ce n’est pas rien,
mais
il faut bien admettre que cela n’a pas suffi pour « faire l’Europe ».
6
apitre : tout le monde a lu Forrester ou Meadows.
Mais
ils sont loin d’avoir épuisé le pire de notre crise : l’équivalent mo
7
érialiste et qu’il dénonce son anarchie profonde,
mais
il est anormal qu’il se voie pour autant traité de « fauteur de désor
8
itures dans la rue, un dictateur dans son palais,
mais
on ne peut renverser ce qui ne tient pas debout, ce qui n’a pas de pr
9
lité, du Prestige ou de l’indépendance nationale.
Mais
s’il y a conflit de valeurs, c’est qu’il y a donc des valeurs ! Et qu
10
ous ne prenons conscience des valeurs que lésées.
Mais
alors, nous n’en doutons plus. Voulons-nous vraiment consommer deux f
11
Bien sûr, les choix sont rarement aussi simples.
Mais
ils se ramènent dans l’ensemble à un dilemme fondamental entre l’impé
12
que l’on croirait intemporelles et universelles,
mais
qui ont leur date et leurs coordonnées spatiales. Notre notion de la
13
s exprimaient par le terme de face, ou de visage,
mais
cela ne rendait pas compte de l’idée de relation et de rôle distincti
14
, les Pères adoptèrent donc le terme de personne.
Mais
c’est surtout la définition de la Deuxième Personne de la Trinité, ce
15
réalités antinomiques, qui s’excluent en logique
mais
coexistent en fait, ou comme diront les scolastiques, qui sont « dist
16
colastiques, qui sont « distinguées par la raison
mais
unies par la réalité ». En formulant la thèse centrale de l’orthodoxi
17
a pas seulement fondé l’anthropologie chrétienne,
mais
il a posé le modèle de la pensée spécifiquement européenne, la grande
18
par le chevalier errant et de Quête spirituelle.
Mais
aujourd’hui, qu’est-ce donc que la personne ? Il semble qu’à une tell
19
le Bonheur. Le But suprême est le même pour tous
mais
chacun pour le joindre doit créer sa propre voie, et frayer son propr
20
rait au mieux à quelque capitale, non à moi-même.
Mais
la question lancinante se pose, et se repose à tout instant, à savoir
21
hysique, d’illusion verbale, de concept superflu.
Mais
j’observe que ceux qui la nient ont commencé par répéter, après Nietz
22
erche pas, ici, à vous convaincre qu’elle existe,
mais
simplement à vous faire voir qu’en fait, et pratiquement, vous y croy
23
’exploitation de l’homme par l’homme, disent-ils.
Mais
ce serait l’exploitation d’une illusion par une inexistence, à les en
24
en que leurs livres, et leur nom sur ces livres —
mais
pourquoi ? Marx, en revanche, dénonçant en termes hégéliens l’aliénat
25
de ses mouvements d’humeur, de colère ou de peur,
mais
de ses pensées, de ses désirs, de sa vision, comme de la connaissance
26
l et de l’exercice de toute vocation personnelle.
Mais
cette vocation personnelle, je le répète, nous est le plus souvent in
27
à l’Est dit socialiste et à l’Ouest capitaliste,
mais
de nous tous, habitants d’une cité en ruines morales, même « rénovées
28
iberté, un accroissement du pouvoir sur soi-même,
mais
seulement la croissance illimitée de besoins et de produits matériels
29
cela fonde la communauté ! Non sur un sentiment,
mais
sur un acte ! Sur l’amour qui agit, l’amour qui aide, et non pas sur
30
le prochain est celui que je puis aider en fait.
Mais
la notion même de prochain suppose quelque proximité géographique. Si
31
es misanthropes » — quelque chose qu’on peut dire
mais
non pas faire. L’Europe que tout appelle ne pourra s’édifier que sur
32
que sur ce qui déborde, non seulement par en haut
mais
par en bas, le cadre inadapté de l’État-nation imposé par Napoléon :
33
n même corpus de lois et de règlements de police,
mais
au contraire, c’est dans la liberté de chaque personne que vient s’en
34
de la personne et de ses exigences antinomiques,
mais
en réalité inséparables, de liberté et de responsabilité. Or, il se t
35
autrui, accéder enfin au pouvoir non sur autrui,
mais
sur soi-même, c’est-à-dire à la vraie liberté ? En termes philosophiq
36
fronter mes souvenirs avec ceux d’Alexandre Marc,
mais
sur ce point, du moins, nos divergences menacent de demeurer irréduct
37
tails précis — « Je t’entends encore me dire… » —
mais
les détails sont différents… Je donnerai donc ici ma version (qui est
38
lic — ce qui est normal, ils ont de 21 à 32 ans —
mais
encore ils ne se connaissent pas entre eux, même de nom. Deux ans plu
39
x fascismes montants et au capitalisme en crise.
Mais
ce dont il m’importe, ici, de témoigner, c’est du rôle de pionnier, d
40
, moralement « libéré » comme on dit aujourd’hui,
mais
sentant la nécessité de me faire une morale personnelle, dont j’allai
41
uction publique : anticapitaliste, antifasciste,
mais
non moins allergique à la « démocratie », bourgeoise ou stalinienne d
42
nal à l’époque pour peu qu’on surveillât sa mise,
mais
je le mentionne pour attester ma bonne mémoire ; et que, s’il riait h
43
e. Il nous communiquait sa passion pour Proudhon,
mais
aussi pour Lénine, celui de Que faire ? et des « minorités agissantes
44
compromis dogmatiques ni dans une tolérance émue,
mais
à partir des divergences les plus strictement formulées. Or c’est cel
45
ommaire des articles venant de L’Ordre nouveau ,
mais
aussi parce que l’idée de Révolution y semble devenir la valeur premi
46
rimera les dernières traces de prolétarisation ».
Mais
quelques lignes de « chapeau » indiquent que la revue pourrait « cont
47
deux revues, de leur numéro 1 jusqu’à la guerre.
Mais
le fait est que Marc et moi étions fort loin de soupçonner qu’en 1936
48
ux de s’en défendre non seulement devant Maritain
mais
devant l’Église qui s’inquiète (il a pu craindre, en 1936 précisément
49
rope, et la NRF …5 Voilà qui eût amusé Paulhan. (
Mais
après tout, si la NRF est « communiste », pourquoi l’ON ne serait-i
50
livres. Alexandre Marc a travaillé chez Hachette,
mais
que fait-il et de quoi vit-il en 1933 ? Voilà ce que je n’arrive pas
51
doctrine est de tous. Idée chrétienne peut-être,
mais
russe assurément. Je donnerai l’exemple des titres. En avril 1936, pa
52
amont, qui se trompait, ou se moquait simplement.
Mais
nous savions qu’une société et ses mesures sont affaire de personnes,
53
appeler au lecteur que l’État n’est pas autorité,
mais
seulement pouvoir, ou plus précisément : service public. L’état n’est
54
émentaires de l’attachement à la patrie. (ON 39)
Mais
grâce aux jacobins et à leur disciple Napoléon, la confusion de la pa
55
t celle-ci : la source du droit n’est pas l’état,
mais
la Personne. (Notez le jeu des majuscules.) Partant d’une analyse cri
56
égalée non seulement à la doctrine personnaliste,
mais
à la théorie du droit, qui se trouve renouvelée par cette application
57
le mérite, ni dans le travail, ni dans l’utilité,
mais
dans la conquête… Le possédant est celui qui marque, que ce soit un o
58
mune ne pourront rien posséder en tant que tels ;
mais
ils seront chargés de distribuer aux éléments prolétariens les terres
59
on métier, sa nation… Il est sa propre situation.
Mais
il n’est pas que cela. Tel est le paradoxe fécond du fait agonal (c’e
60
as comme une garantie de l’exécution du « plan »,
mais
comme la forme même de la vie économique, c’est dire qu’une véritable
61
ination de la contrainte soit non pas un « vœu »,
mais
une réalité dynamique et progressive, il faut qu’un éventuel « plan »
62
) manifeste la persistance des conflits, refoulés
mais
non supprimés. (ON 38) L’État-nation, trop petit et trop grand. L’h
63
; limites des « patries » et des « nations »…) ;
mais
elle se justifie surtout dans la mesure où les frontières forment un
64
côte à côte, dès le congrès de Montreux en 1947.
Mais
ce n’est pas seulement la vertu anticipatrice de la pensée de Marc da
65
urd’hui sur nos peuples, à l’Ouest comme à l’Est.
Mais
on peut aussi partir d’une conception de l’homme et de sa vocation pe
66
t inévitablement, non point comme une fin en soi,
mais
comme un moment dialectique — à vrai dire décisif du « dynamisme libé
67
des « fascistes antiouvriers » dépasse la mesure.
Mais
en juillet 1939, Mounier définissait une « jeune gauche » formée d’ E
68
ence. On m’offre un poste de professeur en Chine,
mais
c’est à Paris que se passe « la vraie vie » pour un écrivain. L’ennui
69
La décision pouvait être prise dès le lendemain,
mais
serais-je candidat ? Il fallait une réponse immédiate… Trois mois plu
70
e pressante. En vérité j’ignorais quelle affaire,
mais
je sentais qu’il fallait rentrer. Je monte l’escalier quatre à quatre
71
on » : formats et couleurs très nettement perçus,
mais
rien de plus, donc rien d’utilisable éventuellement. Ce matin, en tro
72
j’avais d’assez bonnes chances de deviner juste.
Mais
je n’ai rien deviné du tout, puisque j’ai vu ! C’est là tout l’intérê
73
le dîner ». Je sors. Je vais marcher, me dis-je,
mais
j’ai faim. J’entre au hasard dans un petit restaurant, au bas de Madi
74
le pas seulement celui qui a marqué ma naissance,
mais
une soirée où nous fûmes « visités » dans notre maison de Ferney, le
75
ntal du mysticisme, flamand et rhénan notamment.)
Mais
c’est le troisième échange qui m’amène à rappeler ici cette soirée mé
76
me plus la foudre — éventuelle source d’énergie —
mais
seulement les idées générales. Crainte salutaire, ajouterai-je aussit
77
cobin, bolchéviste, anarchiste, fasciste ou nazi.
Mais
il ne faudrait pas que cette modestie les empêche d’assumer leur voca
78
orte pour permettre à chacun de vivre à sa façon,
mais
non pour dominer sur les voisins : voilà le fédéralisme suisse, dans
79
dans sa réalité vécue, du xiiie au xixe siècle.
Mais
le mot n’est jamais prononcé avant le deuxième quart du xixe siècle.
80
s pas ton bonheur, cela pourrait porter malheur !
Mais
à trop bien cacher le secret d’un peuple, on expose le peuple à oubli
81
aliste, non seulement en Europe et dans le monde,
mais
en Suisse même. C’est ce que je voudrais marquer d’abord. Nous comme
82
re des « cantons », inexistants au xiiie siècle,
mais
entre trois communes (Gemeinden, Stätten, Orte, universitates dans le
83
tats et ne se prétendaient nullement souveraines,
mais
voulaient rester autonomes, ce qui est tout à fait différent. La Suis
84
ficultés de la société occidentale d’aujourd’hui.
Mais
avant de s’en faire les promoteurs, comme ils le peuvent et le doiven
85
e même du fédéralisme vivant ! Deuxième erreur.
Mais
s’il existe des tâches qui débordent la capacité communale et appelle
86
seulement quant à l’état civil de ses habitants,
mais
aussi quant à l’économie, à l’énergie, à l’éducation et même à l’écol
87
1848 d’une Confédération d’États « souverains »11
mais
le modèle (beaucoup moins connu) d’un exécutif indépendant des États
88
qui ne s’appuie pas sur le relai stato-national,
mais
qui soit capable simultanément de gérer les intérêts communs à l’éche
89
responsables non pas devant les États nationaux,
mais
devant un parlement élu par tout le peuple européen. Enfin, pour assu
90
rationnelle que l’on puisse imaginer aujourd’hui,
mais
aussi celle qui a le plus de chances de se réaliser au cours de la pr
91
5 de la Constitution. 12. Pays de l’Est compris,
mais
non l’URSS. b. Rougemont Denis de, « Un modèle pour l’Europe ? », L
92
ge d’être à la fois littéraire et international —
mais
qu’il ajoute à cette distinction majeure, celle d’être uniquement de
93
faut le faire », disent les jeunes d’aujourd’hui.
Mais
d’abord, il fallait le concevoir. Ce n’était guère possible à Paris,
94
re de grandes guerres et de dévaster sans mesure.
Mais
dans le domaine de la culture au sens le plus large du terme (qui eng
95
es libres de la Hanse et la République de Venise,
mais
aussi la Mantoue ducale, où Monteverdi rénove la musique et Mantegna
96
a Florence des Médicis ; Bruges, Bâle, Amsterdam,
mais
aussi Ferrare et Urbino ; plus tard le grand-duché de Weimar, le Copp
97
États vivent dans des mondes sans commune mesure.
Mais
si la politique, l’économie, les langues n’ont de toute évidence aucu
98
et pas seulement dans le public des best-sellers,
mais
chez les plus sophistiqués, qu’au sens américain du mot la fiction se
99
oins élaborés : cage à oiseau, volailles vivantes
mais
en cage, et dans une galerie allemande, un artiste s’est borné à s’ex
100
es, révélant leur essence et leur qualité d’être,
mais
laissant transparaître partout la texture de la toile ou de la brique
101
figuration transposée, éloignée de tout réalisme (
mais
le danger aujourd’hui n’est pas là) doit fournir dans un style à la f
102
nte, comme Picasso naguère ou aujourd’hui Bacon ;
mais
bien à contribuer par une main maîtrisée, docile à toute invite de l’
103
moi donner l’Europe en exemple au reste du monde,
mais
simplement chercher des structures sociales, économiques et politique
104
— ou inférieure — à telle autre partie du monde ;
mais
bien qu’on la constate différente, et qu’elle appelle des solutions s
105
terminées. Gouverner c’est prévoir, dit l’adage.
Mais
qui prévoit ? Vous lisez tous les jours dans la presse les déclaratio
106
ans, ou d’ici trente ans, voire d’ici vingt ans.
Mais
un économiste des plus sérieux, Raymond Barre, leur répond — et je le
107
ou pour trente ans, ou pour vingt ans seulement,
mais
selon le directeur du Bureau de documentation minière de France, il e
108
ntifiquement établi par des calculs irréfutables.
Mais
cela ne peut pas être vrai, pour les deux raisons que voici : 1) Il s
109
non pas des échecs de notre modèle de croissance,
mais
au contraire de ses succès. Et c’est là ce qui doit nous retenir. Je
110
de se touche, et je m’arrête là dans mes calculs,
mais
d’autres ont été plus loin. Je lis dans le beau livre de Paul Ehrlich
111
bitants au mètre carré du sol émergé et immergé !
Mais
on peut avancer des chiffres encore plus saugrenus. Dans quelques mil
112
soit une libre décision des hommes et des femmes.
Mais
où s’arrêter ? quand ? et comment ? Il s’agit de déterminer un optimu
113
igine de la croissance industrielle et technique.
Mais
toutes les deux vont rencontrer dans un temps calculable leur limite.
114
ux futurologues qu’on dit atteints de sinistrose,
mais
dont je serais tenté de dire qu’ils pèchent au contraire par excès d’
115
millième de seconde quand elle touchera le sol.)
Mais
les futurologues ne sont pas tous pessimistes, il s’en faut. Les plus
116
ondiale de vingt milliards d’habitants vers 2050.
Mais
là, il ne s’agit plus à vrai dire de prospective, ni même de marketin
117
son fameux « Modèle T », robuste, utile et laid,
mais
bon marché et destiné à la masse. Il ne cessera de faire baisser son
118
cela fait du 6 à l’heure — l’allure d’un piéton.
Mais
là ne s’arrêtent pas les bouleversements et les méfaits en chaîne pro
119
dans le monde, et plus de 8 millions de blessés.
Mais
il y a plus grave. B. de Jouvenel a montré qu’elle stérilise les base
120
-nous : vers 1890, personne n’a besoin de l’auto.
Mais
Henry Ford réussit à l’imposer au monde, en quelques dizaines d’année
121
plus vite à n’importe quel prix, sans savoir où…
Mais
voilà bien ce que nos futurologues n’eussent pas deviné davantage que
122
s jugent « inattendues », aberrantes, erronées, —
mais
qui hélas ont fait notre histoire ! Herman Kahn vient d’avouer qu’à s
123
uvelle. Cette réponse est mauvaise, voire atroce,
mais
c’est une réponse tout de même, alors que nos démocraties bourgeoises
124
soupçonnent même pas son importance fondamentale.
Mais
l’État-nation n’est pas seulement responsable de la décadence des lie
125
aise gestion de notre terre et de ses ressources.
Mais
qui était le Gérant responsable ? La réponse est dangereusement simpl
126
ur ses résultats, ni donc les décrire en détail ;
mais
vous restez en droit d’attendre, à tout le moins, que je vous donne m
127
excellence du xxe siècle. Je lui réponds : oui,
mais
le cancer aussi, la pollution aussi, l’État totalitaire aussi sont de
128
tenu régional de la société européenne de demain.
Mais
attention : les régions que je conçois et cherche à repérer, à défini
129
l créé par ces fonctions diversement superposées.
Mais
justement : complexité est l’un des mots-clés du modèle recherché, l’
130
et non seulement la dernière chance de l’Europe,
mais
l’une des plus belles chances de l’homme en général. 13. À l’instan
131
pas qu’il y ait une crise de la notion de région,
mais
au contraire une montée puissante de l’idée de région. Ce qui est en
132
transfrontalières. Ils ne sont nullement séparés,
mais
au contraire reliés par les Pyrénées. On nous a raconté que le Rhin é
133
e les Français et les Allemands. Admettons cela ;
mais
alors pourquoi le Rhône est-il un lien naturel entre la Provence et l
134
ues, de transport, d’énergie, d’histoire commune,
mais
pas nécessairement de langue commune. Pourquoi dites-vous que le phén
135
mple : les Bretons réclament une région Bretagne,
mais
ils sont obligés de constater que le Breton n’est parlé que dans une
136
anthropes » : c’est une chose que l’on peut dire,
mais
que l’on ne peut pas faire. Si vous faites une « amicale », vous cess
137
amicale », vous cessez d’être « misanthropes » ;
mais
si vous restez misanthropes, vous ne faites pas une amicale. Or depui
138
s de faire l’Europe sont plus grandes que jamais.
Mais
les obstacles à l’union sont plus clairs que jamais : c’est la formul
139
ment cohérent et très simpliste de gouvernement ;
mais
on ne peut pas renverser notre système actuel, parce qu’il n’a pas de
140
utre chose qu’à renforcer les pouvoirs de l’État.
Mais
alors, que faut-il faire ? Il faut créer une autre Europe, parallèle,
141
le symbolise, certainement pas dans votre esprit,
mais
dans celui des gens qui l’ont mise en circulation, l’erreur fondament
142
e même phénomène se reproduit dans d’autres pays,
mais
c’est peut-être particulièrement frappant en France étant donnée la t
143
lus d’un et demi-million d’habitants et 740 km2 ?
Mais
en France, comment, en partant de ce qui existe, pouvons-nous créer e
144
ns ? J’ai dit l’avantage des petites communautés,
mais
personne n’a jamais voulu faire une région pour faire une chose petit
145
ions sont trop petits à l’échelle internationale,
mais
trop grands pour animer la vie civique, dans leurs régions, leurs pro
146
si l’idée de Napoléon : c’est une idée militaire,
mais
cela revient à écraser toutes les communautés locales, réelles, affec
147
t État-là, non seulement empêche la participation
mais
il s’y oppose. Il a supprimé tous les pouvoirs des communes. Les comm
148
u’il n’y a pas seulement des sociétés américaines
mais
aussi beaucoup de sociétés multinationales européennes qui jouent ce
149
es pétroliers, et ça embarrasse beaucoup de gens.
Mais
il existe des sociétés qui ont un tout autre mode de développement, q
150
e vise pas à exonérer toutes les multinationales,
mais
à augmenter la méfiance à l’égard des trop grandes sociétés qui ne re
151
ne délégation du pouvoir central dans une région,
mais
sur l’autonomie, l’autodétermination, l’autogestion régionale. La
152
oissance économique, industrielle, technologique…
Mais
c’est par une erreur fondamentale qu’ont commise en premier lieu les
153
n urbaine et de l’exode rural ? Cela va ensemble.
Mais
les villes n’existent plus guère : ce sont des faubourgs, des banlieu
154
chez l’homme, chez la grande majorité des hommes,
mais
qui fait qu’aussitôt que quelqu’un prétend leur apporter une réponse,
155
e. C’est cela qui est important, partir d’en bas…
Mais
les gens ont changé, ont quitté leur région, quitté leur ville… En Su
156
n sûr resterait en relation avec la mère-patrie).
Mais
la polis n’a jamais dépassé 100 000 habitants — ce qui était considér
157
ns restent encore maîtres de leur destin civique.
Mais
avec l’Empire d’Alexandre, toutes ces normes ont été délaissées, et o
158
il y avait 25 km de rues éclairées toute la nuit
mais
où il était devenu impossible de se promener sans armes. Et ces ville
159
moyens d’action beaucoup plus dangereux à manier.
Mais
je pense, en accord avec bien des urbanistes, américains surtout, et
160
étruire, personne n’aurait la fortune nécessaire,
mais
on peut y recréer des quartiers, des communes, au prix de certaines d
161
e l’on peut, c’est se révolter de temps en temps,
mais
cela ne sert pas à grand-chose. C’est l’encasernement, c’est l’homme
162
aut faire des villes petites, et très nombreuses.
Mais
une chose très curieuse, c’est que les architectes les plus avancés a
163
es rendements décroissants. Cela me semble exact,
mais
je me pose cependant une question : 50 000 habitants, cela doit faire
164
alités comme Adam se cachait derrière un buisson…
Mais
, il y a d’autres motivations, chez nous, qu’il faudrait développer. J
165
Qu’il se fédère pour des fonctions bien définies.
Mais
alors là, sans réserve, en solidarité. Voilà au fond ce que j’appelle
166
affaire de groupe, dont Breton était le « pape »,
mais
au-dessus du pape, il y avait le Bon Dieu, c’est-à-dire Marcel Ducham
167
ers, où je retrouve souvent l’écriture de Breton,
mais
les plus étonnants datent de mon retour en Europe, lorsque je repris
168
magie, les dons médiumniques, la parapsychologie.
Mais
il était le contraire d’un médium. Au fond, c’était un dogmatique sub
169
motifs spécifiques de ce comportement paradoxal (
mais
qui est en somme celui des riches et de l’Occident en général), il m’
170
bien digne d’être approuvé par tous ses citoyens.
Mais
quand on dit en Suisse (romande surtout) : « Ça, c’est bien suisse !
171
les Pouvoirs que le Suisse inquiet met en cause,
mais
plutôt ses concitoyens. Sont-ils à la hauteur de leurs institutions ?
172
é pendant la Première Guerre mondiale. « Neutres,
mais
non pas pleutres ! », déclaraient fièrement nos publicistes, qui surc
173
dans la vie politique, a cette réponse courageuse
mais
en même temps révélatrice de la manière dont le « complexe suisse » e
174
et de responsabilité (à l’égard de notre patrie),
mais
ce devoir est celui d’un accusé et d’un coupable. Helveticus sum, hom
175
être péché que chez ceux qui s’en font une vertu,
mais
pas en soi. Elle est une mesure politique — expédient rendu nécessair
176
, et là-dessus l’on peut et l’on doit discuter —,
mais
la traiter de péché n’est pas une solution et empêche même d’en trouv
177
ment universel, père de l’ennui égal pour tous. —
Mais
quoi ! nous connaissons tout cela et c’est bien pire chez nous ! s’éc
178
rés. — Oui, disent les Suisses d’un air soucieux,
mais
rien ne prouve que ça va durer. Le Marché commun nous menace. Notre n
179
ses. « Besoin de grandeur », gémit Ramuz, crispé.
Mais
démontrer aux hommes qu’ils voient trop court n’est pas le meilleur m
180
es raisons d’être de leur communauté peu croyable
mais
vraie — ce miracle qu’il faut traduire en formules désormais communic
181
dans toutes ses dimensions non seulement morales
mais
politiques, et non seulement économiques mais spirituelles. Fédéralis
182
les mais politiques, et non seulement économiques
mais
spirituelles. Fédéralisme, seul régime possible d’un avenir humain de
183
la compétence de l’économiste que je ne suis pas.
Mais
je dois vous faire un aveu : si j’ai finalement accepté de vous parle
184
uisque leur formule même est de croître sans fin.
Mais
si elle ne consiste ni à fermer les usines, ni à décréter la semaine
185
est encore très loin d’être accompli parmi nous,
mais
il est amorcé dans nos esprits. Il suppose en effet, avant tout, une
186
ent du fait de la crise dont tout le monde parle,
mais
des causes de cette crise en nous, dans nos mentalités, nos attitudes
187
nt de soi, n’étaient pas discutés ni discutables,
mais
que la crise actuelle nous oblige à reconsidérer : et tout d’abord le
188
el de ce système de valeurs était la croissance ;
mais
une croissance indéfinie, sans autre mesure que numérique, une croiss
189
, définissait le loisir comme « le temps vuide ».
Mais
le « temps vuide », comme toute espèce de vide, est pure angoisse. Il
190
née pour satisfaire des besoins réels de l’homme,
mais
bien pour les utiliser, et puis pour les multiplier. Elle n’a jamais
191
lusieurs inventeurs en ont fait autant avant lui,
mais
il n’existe encore dans le monde guère plus de voitures que d’invente
192
ésenter au Kaiser Guillaume. » (Il sentait juste,
mais
l’avenir donnera tort à son pronostic.) Le gouvernement anglais inter
193
er venu. En 1909 il vend dix-huit-mille voitures,
mais
dix ans plus tard, un million. Quand il meurt en 1947, la General Mot
194
e besoin numéro un de la plupart des Occidentaux.
Mais
ce n’est pas encore le plus curieux de l’histoire. Née du rêve typiqu
195
nt, en plein midi, le ciel de nos grandes villes.
Mais
voici qui est encore plus fou : elle jette l’économie de nos démocrat
196
ment qu’en auto. Les trains reviennent à la mode,
mais
ce n’est qu’une passade. Ce pays a développé une manière de vivre par
197
à notre crise économique ne sont pas économiques,
mais
spirituelles, morales et psychologiques, je poserai au fondement de t
198
ctait avant tout le profit, non moral, ni social,
mais
financier. Qu’on m’entende bien : je n’ai rien contre le profit en so
199
t en soi, que tout le monde approuve en pratique.
Mais
je suis contre le profit considéré comme référentiel absolu, comme «
200
bonne en soi : c’est une question de proportions.
Mais
il est clair que nos trop grands États croient devoir se doter d’arme
201
es d’une société de gaspillage à bout de souffle…
Mais
je m’arrête, je n’en finirais plus. Je terminerai sur la question qu’
202
mmes pas là pour prévoir ou deviner notre avenir,
mais
pour le faire. Et que la décadence d’une société commence quand on po
203
son armée et sa résolution morale l’ont protégée)
mais
aussi de culpabilité, presque de honte, parce qu’elle seule est intac
204
ne que l’on éprouve au chevet de l’Europe malade.
Mais
cette « neutralité active », comme on l’appelle aussi, ne se borne pl
205
ndant de devenir le champ clos de leur rivalité ;
mais
aussi par la reprise des relations diplomatiques avec l’URSS, puis av
206
des téléphones, des autos et des réfrigérateurs,
mais
aussi quant à la qualité de la vie, au civisme, et aux vraies liberté
207
uis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale.
Mais
l’illusion qui permettait de parler encore de « grandes puissances »
208
ances » d’hier, ce n’est plus par les dimensions,
mais
par le régime politique, c’est-à-dire par le fédéralisme, dont le cor
209
rsités foisonnantes qui font la richesse du pays.
Mais
dans un temps de crise comme celui qui s’est instauré dès l’automne d
210
éaire contre l’opinion déclarée de la population.
Mais
en même temps on demande des subsides fédéraux pour les tomates, la v
211
à l’uniformité — chose impossible ou criminelle —
mais
simplement l’unir pour le salut de ses peuples, le maintien de leurs
212
eurs libertés et de leurs coutumes particulières.
Mais
il se trouve, hélas, que le fédéralisme n’est guère mieux compris par
213
que, d’un pouvoir continental qu’il reste à créer
mais
que la nature des choses et les dimensions mêmes de la tâche appellen
214
uissances » dont les rivalités divisent l’Europe,
mais
ne veut pas du tout qu’elle se déclare neutre par rapport à l’union d
215
72, elle signe des accords de coopération limitée
mais
réelle avec la CEE. Mais des liens plus concrets se tissent chaque jo
216
s de coopération limitée mais réelle avec la CEE.
Mais
des liens plus concrets se tissent chaque jour entre la Suisse et l’E
217
s d’organisations européennes et internationales.
Mais
cela ne saurait la dispenser de choisir sa politique mondiale, et ce
218
fédération des 27 États souverains du continent,
mais
je vois dans le Conseil fédéral le modèle d’un gouvernement fédéral e
219
raux ne sont pas du tout l’émanation des cantons,
mais
qu’ils sont désignés en fonction de leurs compétences particulières p
220
dwald et de Schwyz. On ne parlait pas de cantons,
mais
bien de communes (Gemeinde en allemand, universitas en latin, c’est-à
221
es entre elles, non pas pour créer une puissance,
mais
pour pouvoir rester chacune autonome. Seules, elles n’auraient pas pu
222
onome. Seules, elles n’auraient pas pu le rester,
mais
en se mettant les trois, elles avaient juste assez de force pour prés
223
pouvez être séparatiste ou nationaliste vaudois,
mais
vous ne pouvez pas être fédéraliste du même coup, parce que le fédéra
224
e des fédéralistes : ils ont de tout autres vues.
Mais
qu’importe ! L’essentiel, qui est une chose historique, c’est la réac
225
lus exactement : leur consommation d’électricité.
Mais
on ne peut pas avoir, comme on dit chez moi, le beurre et l’argent du
226
e » le plus bas, le niveau zéro, qui est la mort…
Mais
pour moi, une Suisse qui ferait ce choix-là ne serait plus elle-même.
227
ation. Elle n’y sera pas amenée par des discours,
mais
par la force des choses. Par la pédagogie des catastrophes qu’elle n’
228
n’aura pas pu éviter, car elles seront mondiales,
mais
contre lesquelles elle sera peut-être mieux prémunie que les grands.
229
ogie qui, faute de rigueur, se dirait littéraire,
mais
bien de mettre en valeur le fait, historique autant que psychologique
230
de l’espèce, fatalité pour l’individu, tropisme,
mais
, chez l’homme, moins étroitement déterminé que chez tous les autres a
231
a fusion avec l’Autre, détruisant toute altérité.
Mais
l’obstacle suprême est la mort, qui provoque la passion transfigurant
232
agner. L’amour-passion n’est donc pas le mélange,
mais
la composition en un produit nouveau et de propriétés spécifiques, d’
233
ns lien aucun avec l’Éros, il n’est pas sentiment
mais
acte, respect de l’Autre comme sujet autonome, non comme objet d’exal
234
la mort. Cet amour-là n’est pas disert ni exalté
mais
réaliste, d’une manière qui ne prête guère à la littérature. Au derni
235
s est l’agent de tout progrès moral et spirituel,
mais
à la condition qu’en lui et par lui prévale toujours sur l’instinct g
236
ste dans la proclamation que « tout m’est permis,
mais
tout n’est pas utile » (Épître aux Romains) relative à l’ensemble des
237
, exalté d’une part comme image de l’amour divin,
mais
vilipendé d’autre part comme ennemi de la vie spirituelle, toléré fin
238
ennemi de la vie spirituelle, toléré finalement,
mais
dans les seules limites du mariage le plus strict et consacré — tout
239
que dans la sphère d’influence du christianisme.
Mais
, entre la position d’un principe révolutionnaire — foi contre loi — e
240
chologique. Le mariage était certes un sacrement,
mais
il liait deux patrimoines et deux familles — des clans, des rangs et
241
annonce déjà la conception de la « courtoisie »,
mais
il s’agit d’une femme idéalisée, objet d’une adoration mystique qui s
242
istes du trobar, au xixe siècle et jusqu’à nous.
Mais
, s’ils avaient raison, comment concevoir que cette poésie ait pu tran
243
bstention des relations charnelles procréatrices.
Mais
la plupart des simples « croyants », jugeant trop difficile l’exigenc
244
te de l’amour vainqueur, respectueux de la femme,
mais
non des liens sociaux. À la « Dame des pensées » de la cortezia, l’Ég
245
s amour vaudrait mieux que l’amour sans mariage —
mais
surtout d’avoir soumis l’Éros au discours poétique et romanesque, d’a
246
dans la poésie, le roman, le théâtre et l’opéra,
mais
aussi et d’abord dans la mystique, non moins liée au langage que la l
247
ment, se parjure et finalement perd la vie même),
mais
cet asservissement volontaire est aussi source de prouesses, d’enthou
248
iversel (sauf exception comme chez les pharaons),
mais
que les évangiles ne mentionnent même pas, n’a jamais cessé d’exercer
249
tes, en vérité de fait matériel et physiologique,
mais
en réalité psychosociale, au trio œdipien fils-mère-père. Tristan naî
250
ar respect de son suzerain (déjà trompé en fait),
mais
parce qu’à la force des lois et de sa fidélité au roi s’ajoute celle,
251
tout à fait dans les romans d’analyse intérieure,
mais
c’est pour renaître aussitôt sous les espèces d’une instance morale,
252
s d’une instance morale, d’une autorité tutélaire
mais
rigoureuse, et du devoir envers la société, envers l’autre et envers
253
e fasciné par le rêve de la « femme impossible ».
Mais
, si débile et complexé qu’il apparaisse le plus souvent dans le roman
254
éternel de l’Amour, inventé par la poésie du Midi
mais
transposé dans le climat sombre et tempétueux de la Bretagne, de l’Ir
255
dans une société. Il n’est pas un contenu de vie
mais
une négation, une exception faite à tous les contenus de vie. Or, il
256
lus encore dans la représentation d’une tragédie.
Mais
ce que la passion gagne à se déclarer par le moyen de la littérature,
257
Certes, tous les grands thèmes du mythe sont là,
mais
leur tragique s’est mué en élégante mélancolie : lois d’Amour, sépara
258
de la chasteté, voire défi à la mort libératrice.
Mais
la dialectique cruelle du roman n’est plus ici que coquetteries, et l
259
Entre les corps des deux amants plus d’épée nue,
mais
la houlette dorée de Céladon ornée d’une faveur de sa bergère. Il est
260
. Il est peu de romans mieux écrits que L’Astrée.
Mais
, si le dur destin du mythe n’y est plus que machine romanesque, faut-
261
ssions sont condamnables, et Racine les condamne,
mais
il en fait son œuvre ! L’autre moyen qu’il a trouvé pour nous parler
262
les gens de condition inférieure de bons ménages
mais
, parmi les gens de qualité, je ne connais pas un seul exemple d’affec
263
e la scène de sa présence insolente, bondissante,
mais
secrètement anxieuse. Or, Don Juan est l’antithèse de Tristan, son né
264
quand Tristan était l’homme d’un seul amour fatal
mais
dans lequel il trouvait toute la Femme. Don Juan viole toutes les règ
265
ssion. On ne parle plus que de « passionnettes »,
mais
bien plus souvent de femmes « prises » (comme une ville après un sièg
266
ises » (comme une ville après un siège en règle).
Mais
ces femmes ne sont plus objets d’adoration. Elles ont leur politique,
267
t vrai qu’aucune d’elles n’a publié de souvenirs.
Mais
écoutons ce cri d’Adrienne Lecouvreur, quand elle dit du très inconst
268
e et qui traduit non plus la dialectique du mythe
mais
une impitoyable stratégie : on a reconnu la formule des Liaisons dang
269
prison : il ne peut donc s’agir que de fantasmes,
mais
qui n’en sont que plus révélateurs de l’inconscient collectif du sièc
270
ligieux et de l’extase aux états d’âme poétiques.
Mais
la mélancolie profonde qui baigne l’histoire de Tristan s’attache enc
271
’exprimera elle aussi dans un seul cri : J’aime,
mais
comme on doit aimer : dans le désespoir ! À quoi Novalis fait écho :
272
e dont ils ignorent presque tout, historiquement,
mais
dont ils redécouvrent par éclairs la vertu sacrale et mortelle. Quelq
273
errant, fils de la belle Nuit » (André Chénier).
Mais
voici Chateaubriand paraphrasant le Cantique des cantiques dans son i
274
e de suicides, René désole plusieurs générations.
Mais
, si l’évolution de l’amour et la psychologie de l’état amoureux suive
275
i profondément choqué la bourgeoisie occidentale,
mais
qu’il ait donné en même temps à un petit nombre de disciples fanatiqu
276
l’amour à l’Éros génital il inverse la cortezia,
mais
il a fortement contribué à la démystifier, par une réduction impitoya
277
ne caractérise pas seulement la Vienne de Freud,
mais
le Paris de la Belle Époque, Venise comme Munich, et Londres comme Be
278
e plaisir sexuel n’est pas trouvé indépendamment,
mais
toujours en s’étayant sur la satisfaction des pulsions d’autoconserva
279
des excitations libidinales.) Toute idée d’Agapè,
mais
aussi de passion, se trouve évacuée par cette interprétation purement
280
taille) : Il ne s’agit plus d’échapper au péché,
mais
d’intégrer l’érotisme à la vie sans qu’il perde cette force qu’il dev
281
aux derniers tabous que l’époque respecte encore.
Mais
déjà le héros de Lolita nous est décrit comme un antihéros, c’est-à-d
282
struments qui ne peuvent plus exprimer la passion
mais
seulement des combinaisons d’objets, de sensations, de rapports mathé
283
a passion paraît condamnée et le roman avec elle.
Mais
tout peut se renverser très vite, au point de crise que nous avons at
284
en opposition. Non seulement parce qu’il raconte.
Mais
surtout parce qu’il est manieur de mots, donneur de sens. Dans ce qu’
285
pense qu’on ne lui refuse pas d’avoir une opinion
mais
on accepte mal qu’il l’affirme et qu’il continue à l’affirmer avec vé
286
at qui n’accepte pas la discipline, se fait punir
mais
recommence quand même. Il y a un mot pour désigner ces individus : ce
287
la sorte, vous pouvez réellement vous demander :
Mais
en fin de compte est-ce que je n’ai pas tort puisque tous les autres
288
prétendez n’avoir jamais rien dit contre Staline
mais
l’autre jour dans votre sommeil, vous avez rêvé de le tuer. On vous a
289
nnaissez c’est que vous êtes capable de le faire.
Mais
ces gens représentaient peut-être un danger politique pour Staline. I
290
de l’époque, les seigneurs puissants et redoutés,
mais
par de modestes troubadours dont quelques-uns moururent avec leurs am
291
lement influencer les gens dans leur comportement
mais
aussi dans leurs pensées. Les Russes et les Chinois sont les seuls qu
292
stitue sans doute un paradis pour les gouvernants
mais
un enfer pour les écrivains. Aucun écrivain digne de ce nom ne peut a
293
comme les troubadours quelques siècles plus tôt.
Mais
la société pour laquelle ils travaillaient dépassait rarement les lim
294
t parce que nous le voulons pour notre commodité.
Mais
il n’y a aucune nécessité. Et c’est la même chose pour les États. Ils
295
us les autres États ont imité cette organisation.
Mais
il n’y avait aucune nécessité. Il y avait seulement la commodité des
296
justice, maintenir l’ordre, collecter les impôts.
Mais
il a eu vite fait de s’en trouver d’autres. Aujourd’hui il dirige l’é
297
où l’individu n’est pas aussi directement menacé.
Mais
je vous rends attentif à un fait. Aujourd’hui19 Garry Davis purge à B
298
ent y compris la police suisse. C’est un exemple.
Mais
nous sommes encore très loin d’infliger aux opposants le sort que con
299
’est pas la masse qui constitue l’unité de mesure
mais
l’individu. Partout ailleurs où la dimension de l’État-nation est tro
300
t envoyé un message aux occupants de Kaiseraugst.
Mais
d’autres raisons militaient aussi en faveur de cet engagement. C’est
301
1975)u v Le club de Rome a prévu le désastre,
mais
n’a rien dit sur ses fauteurs. Or, le principe de la crise mondiale r
302
ix des lâches. Beau résultat, brillante gestion !
Mais
, au fait, qui était le gérant ? La réponse est dangereusement simple.
303
ui leur échappe. Pas question de détruire l’État,
mais
de le distribuer aux différents niveaux des services qu’il doit rendr
304
eaux des services qu’il doit rendre aux citoyens.
Mais
pas question non plus de constituer des régions qui ne soient que des
305
vrais choix et les priorités, non pas alléguées,
mais
réelles. Grand responsable de la mauvaise gestion de la planète, l’Ét
306
la puissance est l’ultima ratio de ses décisions.
Mais
d’où tient-il sa puissance actuelle, sinon du vide civique créé par l
307
e de sa réalité — ne naîtront pas de nos modèles,
mais
bien de la nécessité de recréer des cadres de participation où les ci
308
: « Votre point de vue est typiquement européen,
mais
que vaut-il pour tous ces pays neufs qui ont adopté le modèle de l’Ét
309
État-nation peut seul les défendre », a-t-on dit.
Mais
les défendre contre quoi ? Contre d’autres États-nations ? C’est le c
310
ur la création des régions, à l’échelle du monde,
mais
à condition de faire revivre, du même coup, les régions locales. Or l
311
le que les Suisses. C’est en train de s’arranger,
mais
il aura fallu des années. Il y a le problème de la coopération entre
312
t, des professeurs français enseignent en Suisse,
mais
la réciproque n’est pas possible). Il faut, au besoin, créer des équi
313
première Communauté européenne a pu voir le jour.
Mais
lui-même, comme jeune homme, s’était rêvé un avenir tout différent, c
314
ation qu’il fut, en fait, d’une manière invisible
mais
réelle et qui, loin d’être marginale par rapport à son œuvre politiqu
315
ait qu’il accepta de présider, pour un temps bref
mais
décisif, deux institutions au sort desquelles j’avais eu le bonheur d
316
circuit bien plus ample, aux étapes moins serrées
mais
plus riches en contrastes, relierait les grandes manifestations annue
317
hague, de la Hollande et de Gand. Au-delà, isolés
mais
heureux, voici Bath, le plus ancien festival connu (il a célébré son
318
des mieux enracinés dans une tradition régionale
mais
aussi des premiers qui aient pris conscience de leur commune apparten
319
erchaient les moyens de sortir de leur isolement,
mais
ils ne trouvaient pas de formule efficace. Un beau jour de 1950, Igor
320
ope non seulement historiquement, dans sa genèse,
mais
encore essentiellement dans sa nature, étant née du complexe physico-
321
es problèmes de l’union politique de nos peuples,
mais
elle atteste mieux que la science — autre produit typique de l’Occide
322
nomie, et, de la sorte, élever le niveau général.
Mais
elle déborde largement le cadre encore étroit des membres à part enti
323
ovoquer la réflexion des dirigeants de festivals,
mais
aussi de musicologues, critiques et animateurs d’émissions musicales
324
echerche de la perfection dans leur réalisation ;
mais
aussi par l’accord de ces œuvres avec l’ambiance des lieux où elles s
325
x normative, plutôt que réaliste et descriptive. (
Mais
n’est-ce pas le fait de toute définition, et son utilité majeure ?) D
326
propre saison d’hiver, est tout à fait différent,
mais
plus rare.) La multiplication des festivals a donc suivi assez exacte
327
aires dont ils deviennent une rubrique régulière,
mais
aussi dans les projets de vacances de centaines de milliers de touris
328
emparts d’un château médiéval, comme à Dubrovnik,
mais
les tragédies lyriques dans des amphithéâtres grecs ou romains, les b
329
ales dessinées par les diplomates de 1815 à 1945,
mais
va s’organiser de plus en plus autour de pôles de développement écono
330
propres œuvres, son dialecte musical particulier,
mais
bien par une certaine manière qui n’est qu’à lui de mettre en œuvre e
331
uement et que l’on se proposerait de ressusciter.
Mais
ce n‘est pas non plus une utopie, comme le furent les projets d’union
332
s’abstenir ou de modérer leurs impatiences. Bien.
Mais
les gouvernements qui financent l’organisation le font en vue des app
333
ation le font en vue des applications non prévues
mais
prévisibles qu’ils en attendent pour leur production d’énergie et pou
334
s aux bureaux d’études de nos grandes industries.
Mais
vous qui traitez de l’Europe, à quoi préparez-vous au juste ? Un inst
335
xxe siècle, technologie et pollution comprises,
mais
aussi le Roman de Tristan, et l’amour-passion, la Comédie et les deux
336
point de vue que l’on nommait naguère académique,
mais
bien qu’il touche à quelque chose de vital pour toute une civilisatio
337
académique n’est qu’une partie, certes précieuse,
mais
englobée, non englobante. Second exemple : Je donne depuis deux ans,
338
eux scientifique qu’on cultivait au xixe siècle,
mais
qui s’en plaindrait aujourd’hui ? Vos étudiants s’en plaignent-ils ?
339
alors que nous ne pouvons modifier que l’avenir,
mais
sans pouvoir le connaître. Or, si le passé seul est objet de savoir,
340
s en Europe, sur l’Europe et pour l’Europe ? Oui,
mais
cela ne dit pas tout, il s’en faut ! Car notre enseignement ne se réd
341
des de votre Institut, non seulement en histoire,
mais
en économie, en science politique, en anthropologie philosophique, su
342
le de mettre en garde non seulement les Européens
mais
les étudiants du tiers-monde qui suivent nos cours : c’est sans doute
343
e de la chimie est utile, l’étude du droit aussi,
mais
connaître les raisons d’être et les moyens de survivre de l’Europe es
344
que » n’est en général qu’une tactique partisane,
mais
ce qui m’intéresse est autre chose : la stratégie de notre civilisati
345
n pas pour leur valeur scientifique ou technique,
mais
selon les grandes options de société qu’ils servent objectivement. De
346
rk en trois heures et demie au lieu de sept. Bon.
Mais
les quelques dizaines de PDG et de membres du « jet-set » qui en « bé
347
acrifié non pas même au Profit (ici très négatif)
mais
à la puissance physique de l’État centralisateur et policier, au nom
348
ue de promouvoir cette forme-là d’asservissement.
Mais
la logique du système stato-national dans notre société industrielle
349
cette conversion pour une image, si vous voulez,
mais
je suis convaincu qu’en réalité, elle signifie bien davantage, et pe
350
bien davantage, et peut produire en nous d’abord
mais
aussitôt dans la société d’aujourd’hui de proche en proche, des réper
351
ais de cet ermite du xve siècle était bien pâle.
Mais
ce jour-là, je reprends le livre et je découvre un personnage fascina
352
vail dès novembre. En janvier, tout sera terminé.
Mais
un soir d’août 1939, à La Chaux-de-Fonds, assistant pour la première
353
ision dans le sentiment, non seulement mon texte,
mais
tout ce que j’ai pensé, arrière-pensé en l’écrivant et renoncé à y me
354
é « utopiques » que sur un seul sujet, l’Europe ?
Mais
les États ne font qu’accroître leur prétention à la souveraineté abso
355
lament « nationale » dès la Révolution française.
Mais
les contradictions violentes entre les États-nations qui se multiplie
356
elle se trouvent désormais les nations d’Europe.
Mais
tout est compromis — comme le seront la CECA et plus encore la CEE —
357
ris dans les traités européens de l’après-guerre.
Mais
ce qui exige alors d’être expliqué, c’est le passage de l’échec du pr
358
ocaux et institue des « pouvoirs fédéraux limités
mais
réels » au service des autonomies — et non l’inverse. La volonté d’un
359
uctions française et allemande (charbon et acier)
mais
pour la production de l’union entière. On demande « la mise en commun
360
Europe à La Haye, sur lequel nous allons revenir.
Mais
on imagine bien que les positions politiques, sociales et économiques
361
pleine montée vers une nouvelle guerre mondiale,
mais
aussi au capitalisme productiviste, à l’individualisme « atomisé », e
362
es d’État non moins « nationaux » que les autres,
mais
qui prétendent parler au nom de la Paix. Le Congrès de l’Europe à La
363
d’institutions européennes « aux pouvoirs limités
mais
réels », auxquels tous nos États consentiraient de substantielles dél
364
succès spectaculaire, et le plus vivement enlevé.
Mais
dès la séance inaugurale qui eut lieu à Strasbourg au début d’août de
365
qui ne marqua pas de grands progrès sur La Haye,
mais
lui valut l’adhésion déclarée et une puissante intervention de Paul-H
366
r offrir à leurs physiciens un si grand appareil.
Mais
les deux résultats les plus spectaculaires de ce que l’on peut appele
367
soudre en commun »29. Ce n’était pas une réforme,
mais
une révolution. On peut penser que c’est à la faveur d’une espèce de
368
tinée à « tourner » les souverainetés nationales.
Mais
la faiblesse de la méthode résidait dans l’hypothèse de base selon la
369
as à ratifier le projet français (1992 et 1953) ;
mais
en France même, il allait déclencher le débat le plus passionné de l’
370
re. L’échec retentissant de ce combat mal engagé,
mais
tenu peut-être à tort pour décisif par opposants et partisans, marque
371
rquera le point de reflux de la marée européenne.
Mais
bientôt vient la relance. Le 1er juin 1933, les Six de la CECA, réuni
372
s « des possibilités révolutionnaires du terne »,
mais
Konrad Adenauer qualifie la création de la CECA « d’initiative téméra
373
aissance et de tradition ni français ni allemand,
mais
mosellan. Fils d’une région non d’une nation — soit subie soit choisi
374
ée dans ces données historiques et géopolitiques.
Mais
elle a dû passer par la filière française, seule capable de lui prête
375
de président de la Commission d’Alsace-Lorraine ;
mais
s’il adhère en 1931 au jeune Parti des démocrates populaires — qui se
376
itique extérieure certes « résolument française »
mais
opposée aux prétentions de l’État souverain, et surtout « nettement f
377
ne brillante carrière d’homme politique français,
mais
vingt autres l’auront aussi bien parcourue sans avoir pour autant fai
378
des intérêts toujours « légitimes » d’une nation,
mais
, traduisant le premier membre de l’équation qui est le rapport origin
379
ire n’est pas faite par « les masses » mythiques,
mais
bien par des personnes réelles. Et cela, dans le sens des forces dont
380
a résultante et trouvent en elle leur expression.
Mais
une autre question de paternité vient se poser à l’historien du célib
381
e la Déclaration n’a pas été rédigée par Schuman,
mais
par l’équipe de Jean Monnet, dont les étoiles étaient alors Pierre Ur
382
itation pour accepter de passer à l’action. Oui,
mais
placé devant le même avenir et en puissance des mêmes moyens, le prés
383
première Communauté européenne a pu voir le jour.
Mais
il s’était rêvé tout autre chose, homme de méditation et de culture,
384
urquoi il accepta de présider, pour un temps bref
mais
décisif, deux institutions au sort desquelles j’avais eu le bonheur d
385
s procès de Moscou et la persécution des Églises.
Mais
je relis les onze numéros de notre revue : il n’y est jamais question
386
».) En revanche, des « hérésies » sont dénoncées,
mais
non point comme « contraires au dogme » : ce que nous referons comme
387
ions-nous, « dont nous ne sommes pas les auteurs,
mais
dont l’essence même implique notre effort pour la réaliser ». Très pa
388
itions théologiques avec les énoncés de la Bible,
mais
de juger si c’est la Parole de Dieu, donc Dieu, qui est le sujet de c
389
ntidoctrine nouvelle élaborée dans l’entre-temps,
mais
une prise de conscience renouvelée de ce qui animait en profondeur no
390
la Porte du Palais de justice. Elle est ouverte,
mais
le pauvre paysan n’ose la franchir, à cause des deux farouches gardie
391
nt auprès, jusqu’au jour où il dit à l’un d’eux :
Mais
personne n’est jamais entré ni sorti, depuis des mois que j’attends i
392
précédent, qui ne peut être décrite ni prescrite
mais
seulement vécue, et une seule fois ; — l’objectivité pure de la physi
393
rsonnel » de se porter sur la « droite opinion ».
Mais
en fait, « la droite opinion » est une route nationale où la circulat
394
ment en Occident « conformité aux dogmes reçus »,
mais
pourrait aussi bien qualifier selon D. Suzuki « ce qui est dans la li
395
es d’une vérité toute faite une fois pour toutes,
mais
des moyens de découvrir personnellement la vérité. Dans ce second sen
396
mer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste,
mais
au contraire : à la découvrir (ou la re-inventer) en se l’appropriant
397
ommunauté et vocation, entre universel et unique.
Mais
ce n’est peut-être qu’une question de tempérament. Selon que l’on rel
398
nfession, la plupart se contentent d’y être nés ;
mais
ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière plus féconde se
399
rthodoxie russe favorisent l’intériorité mystique
mais
non l’éthique sociale ou politique, le catholicisme tridentin (comme
400
sort non pour l’Individu (au sens kierkegaardien)
mais
pour l’Église (ou le Parti), l’ordre et la gloire de l’Institution. E
401
du « élu » et le service de la cité. Né ailleurs,
mais
, ayant choisi par une décision de ferveur — non moins profondément ph
402
cités ? Cela ne se fera jamais dans aucun Siècle,
mais
seulement en chemin vers le vrai But de tous, et en Lui seul. D’ici l
403
ut-être mieux valu commencer par une provocation,
mais
peut-être celle-ci viendra-t-elle plus tard, après moi. Nous avons en
404
et, en même temps, l’écartèle. Moi je veux bien,
mais
il me semble que cela permet de faire entrer un peu trop de choses da
405
peu frustré devant ce recul devant la définition.
Mais
, qu’y faire après tout ? Le pouvoir est là, défini ou non, il est là.
406
t-à-dire le pouvoir comme limite à la contrainte.
Mais
il me semble insuffisant de s’en tenir à la condamnation des jeunes c
407
i n’est pas de supprimer toute espèce de pouvoir,
mais
de distribuer le pouvoir que nous trouvons abusif. Distribuer, par ex
408
siècle me paraissent se ramener, symboliquement
mais
concrètement aussi, à l’opposition entre deux formes d’énergie, la nu
409
tre les deux, en connaissance de cause, bien sûr,
mais
plus encore et même d’abord en connaissance des fins humaines auxquel
410
puissance exercée sur autrui, ce sont les chefs ;
mais
la plupart cèdent tout simplement au besoin de Sécurité, c’est-à-dire
411
vidualisme égoïste, ou par le goût de l’aventure,
mais
la plupart sont au contraire motivés par un besoin de responsabilité
412
au moins l’illusion qu’on l’exerce « librement ».
Mais
le choix proprement politique au sens le plus large du mot, est le ch
413
ment politique n’exclut pas telle partie du réel,
mais
déclare une priorité, une fin à laquelle les moyens ont pour devoir d
414
ens de la puissance, vous n’avez plus de liberté.
Mais
si vous choisissez les moyens de la liberté, vous n’aurez peut-être p
415
à quelques-uns la rentabilité de leur entreprise,
mais
de permettre à beaucoup la réalisation de leur vocation. De leur pers
416
ître des Enfers, il est aveugle comme les taupes.
Mais
le Soleil vient du ciel, vient de Zeus, c’est-à-dire de « celui qui v
417
ner les transports publics par les contribuables.
Mais
elle revêt également parfois une brutalité concrète quand, par exempl
418
importance virtuelle, non seulement quantitative
mais
politique, non seulement mesurées en gigawatts mais en conséquences p
419
is politique, non seulement mesurées en gigawatts
mais
en conséquences pratiques au niveau des structures de la société et d
420
du canton, d’ailleurs, est de langue alémanique.)
Mais
elle entretient des relations privilégiées avec la France, par-dessus
421
liée aux cantons catholiques des Ligues suisses,
mais
restera longtemps à l’écart de la vie de ses voisins francophones : l
422
paradoxales, ne sont d’ailleurs pas l’exception,
mais
plutôt la règle, parmi les petits États qui formeront plus tard la Ro
423
dant que Genève, cité du Refuge, s’ouvre au monde
mais
tend à se fermer à ses proches voisins du Faucigny et du Genevois, ce
424
à sa population par mariages ou par immigration,
mais
sujets catholiques de l’ennemi séculaire, le duc de Savoie. Dès ce mo
425
cynique, une sorte de paresse qui peut être rusée
mais
que l’accent rend désarmante ; chez le Neuchâtelois que Rousseau, bie
426
s d’Europe par la révocation de l’édit de Nantes,
mais
gardant des relations épistolaires, échangeant des tuyaux, des prêts,
427
s générales, et par l’effet de quelles nécessités
mais
aussi de quelles possibilités nouvelles se fera le changement. La
428
ue « désaffection des masses » (cliché trompeur),
mais
simplement au mouvement de brassage démographique qui, par exemple, a
429
es problèmes horlogers renouvellent les rivalités
mais
aussi les complicités historiques de Neuchâtel et de Besançon. Sans q
430
franc-comtois, jurassiens, gessiens et savoyards,
mais
aussi à certains égards, le Lyonnais, Grenoble et le Val d’Aoste. Tou
431
3, étudie les problèmes non seulement économiques
mais
sociaux, d’éducation et d’environnement. — Le Léman est pollué par le
432
ion écologique, d’aire différente de la première,
mais
elle aussi transfrontalière car chacun sait que les pollutions n’ont
433
s, selon les implantations d’usines, par exemple.
Mais
un certain type d’industrie, traditionnellement lié à un certain mode
434
nt d’un phénomène culturel comme les universités,
mais
aussi de phénomènes d’une tout autre nature, comme l’extension de l’h
435
rtie francophone de la Suisse ; et dès ce moment,
mais
pas avant, on a parlé d’une Suisse romande, par opposition à la Suiss
436
certes pas obligé d’apporter les mêmes réponses,
mais
on doit convenir avec lui de l’urgence de solutions. Pour étayer votr
437
t le plus frappant en effet, non pas en Occident,
mais
dans le tiers-monde. Parce qu’on nous dit que l’humanité va doubler t
438
des centrales nucléaires qui prendront la relève.
Mais
l’uranium qui les nourrit sera aussi épuisé, pense-t-on, en trente an
439
ne dramatique dégradation des relations humaines.
Mais
ces États que vous dénoncez ont quand même édifié au cours des siècle
440
dénonce a 180 ans d’âge. Il a détruit, lentement
mais
sûrement et méthodiquement les communautés traditionnelles, et par su
441
es, et par suite le sens civique dans l’Hexagone.
Mais
les régions que je préconise sont autre chose que les seules ethnies
442
e disait Vidal de la Blache, et non de délimiter.
Mais
il est évident que les frontières seraient débordées ? On dénombre ac
443
c’est là la voie d’une union européenne possible.
Mais
comment pourrions-nous aboutir à ces solutions ? Je ne pense pas que
444
sages dans les dix années décisives qui viennent,
mais
je pense qu’un certain nombre de catastrophes vont les forcer à réflé
445
litique n’est pas la puissance des collectivités,
mais
la liberté des personnes. La puissance, c’est le pouvoir que l’on pre
446
e affaire . Un titre qui est la profession de foi
mais
aussi l’avertissement que lance sans ménagement cet homme de 71 ans,
447
s, qui a perdu bien des illusions sur notre monde
mais
pas encore sa confiance dans les hommes. Tout dans cet écrivain, gran
448
is dès les années 1950. » Ce n’est qu’un aspect !
Mais
nous sommes libres aussi de réagir, « de retrouver nos vrais désirs,
449
Sévérité du moraliste, tristesse de l’humaniste,
mais
ferveur de l’homme : « Tout est encore possible, dit-il, et même plus
450
it-il, et même plus que jamais. Tout est possible
mais
il faut choisir. » Ce n’est pas un homme à renoncer. Son acharnement
451
ens de la communauté est en train de disparaître,
mais
le besoin « d’être ensemble » demeure vital. […] Hitler a répondu à l
452
ne tombent plus du ciel, elles viennent de nous.
Mais
les hommes ont encore beaucoup de peine à l’admettre. Et pourtant, il
453
DF et de nos gouvernements à propos du nucléaire.
Mais
, d’ores et déjà, une chose est sûre : on ne pourra bâtir des centrale
454
c la véhémence du professeur courroucé. L’école !
mais
c’est elle qui perpétue les vieux clichés, qui fait croire que ce qui
455
ouvernements seront bien obligés de s’incliner
Mais
Denis de Rougemont ne se contente pas d’imaginer. Pendant quinze ans,
456
chambardements, pas de déclarations fracassantes.
Mais
, convaincu qu’« une vraie société n’est rien d’autre qu’une dimension
457
ir de constater qu’on n’a pas parlé dans le vide.
Mais
, parmi tous ceux qui défendent aujourd’hui les thèmes que je défendai
458
e le bonheur passe non seulement par l’automobile
mais
aussi par les embouteillages. Tant qu’il n’aura pas l’un et l’autre,
459
passe donc non pas par une destruction de l’État
mais
par sa redistribution. Les régions, les collectivités humaines ou pro
460
it que l’Européen, en tant que tel, n’existe pas,
mais
dès qu’il s’adressait au tiers-monde, il accréditait l’idée d’une « n
461
naissance des réalités et des forces en présence.
Mais
, ce faisant, il obéit sans le savoir à un vieux réflexe de chauvinism
462
dénoncer ? Certes, ce n’est pas une abstraction,
mais
il est désolant que de grands esprits ne lui opposent qu’une sorte de
463
tout à fait avec la propagande nazie. Peut-être,
mais
c’était un malentenduay. Ce sur quoi je voulais mettre l’accent — qua
464
’anticommunisme étaient, pour nous, des urgences.
Mais
attention : notre critique du communisme ne reposait pas sur la peur
465
reconnais que c’était un diagnostic trop abrupt.
Mais
n’oubliez pas qu’en 1933 c’était un mécanisme démocratique et une éle
466
rtout aux fameux Chantiers de jeunesse d’Uriage),
mais
, pour l’essentiel, nous nous sommes tous retrouvés dans le combat ant
467
l’embouteillage mondial. Bien sûr, je caricature.
Mais
enfin… Cela me fait penser au vers de Hölderlin, « Là où croît le dan
468
es. »bm Et de même que Tristan n’aimait pas Iseut
mais
l’amour, de Gaulle méprisa les Français pour n’adorer que la France.
469
uissance. Certes, ils ont affaire avec le sublime
mais
aussi, toujours, avec la mort. Si l’on prolongeait cette analogie, on
470
de pensée et de style. On peut refuser tout cela
mais
il faut savoir ce qu’il en coûte. Avant la guerre, Emmanuel Mounier a
471
xemplaire. bk. En marge : « Non ! pas la raison,
mais
le nationalisme ! » bl. « chez nous » entouré, un point d’exclamatio
472
tout sauver à condition de changer de direction.
Mais
on ne peut pas cacher que, si on laisse les choses aller, c’est perdu
473
sources terrestres, vous le savez, sont limitées.
Mais
, justement, qui peut décider de cela ? Nous, sinon qui d’autre ? C’es
474
is on disait : « L’avenir n’appartient à personne
mais
à Dieu. » Ou « De quoi demain sera-t-il fait ? » Vous, vous écrivez :
475
aucun de mes livres, d’avoir écrit cette phrase !
Mais
on l’a si souvent citée comme étant de moi que je l’adopte volontiers
476
sait — c’est une manœuvre totalement suicidaire,
mais
personne n’y songe. Les responsables se disent simplement : « On va e
477
e farce que les ministres de tous pays racontent,
mais
il n’y en a pas un seul qui y croit ! Ils ne pourraient pas se regard
478
nnêtes et détestent mentir dans la vie courante ;
mais
une fois qu’ils sont mis en position de se déclarer là-dessus, alors
479
si l’on savait que quelqu’un a trouvé la réponse.
Mais
vous entendez dire tous les jours : « Ça n’est plus un problème, ça a
480
songe a les jambes courtes, il est vite rattrapé.
Mais
ça ne fait rien, ils continuent à mentir. C’est justement ce qui me f
481
us cela ? Je ne voudrais pas être trop polémique,
mais
ce que je vais vous dire est couvert par de très hautes autorités sci
482
e… Je ne suspecte pas particulièrement la Suisse,
mais
ce n’est là qu’un exemple pris dans un seul pays. Détrompez-vous, le
483
Peut-être que la population occidentale diminue,
mais
la consommation augmente… Mais c’est bien là, justement, tout le prob
484
cidentale diminue, mais la consommation augmente…
Mais
c’est bien là, justement, tout le problème. Il n’y a aucun impératif
485
. Non, pas la leur. Ce serait en effet dérisoire,
mais
plus facile. Ce qu’ils poursuivent, chacun dans sa sphère — et même p
486
aulle a incarné cela. Il se moquait des Français,
mais
il voulait la grandeur de la France. C’est un mythe extrêmement puiss
487
e de l’unité qui est déjà chez les rois de France
mais
se développe surtout pendant la Révolution et avec Napoléon : c’est l
488
ent plus bien réguliers… C’était une idée de fou,
mais
on en a débattu passionnément. Et si vous croyez que ce sont là des d
489
ité de la France « de Dunkerque à Tamanrasset ! »
Mais
pourquoi est-ce à notre siècle en particulier que vous faites dans vo
490
la fois le premier et le dernier choix possible.
Mais
quel sens peut bien avoir cette liberté que vous accordez à l’homme e
491
t-nation socialiste et l’État-nation capitaliste.
Mais
que peut-on substituer à l’État ? Des communautés vivantes ayant d’au
492
vaient pas encore inventé le mot « déportation »…
Mais
ne souriez pas : la sagesse était que cela se faisait volontairement
493
ple, ils avaient d’immenses troupeaux de moutons,
mais
ils ne savaient pas trop quoi faire avec la laine. Alors ils ont ache
494
st-ce que ces communautés sont vos modèles ? Non,
mais
elles montrent, expérimentalement, une possibilité de faire autre cho
495
rs. Bien sûr, il s’agit — là encore — d’un modèle
mais
il n’est pas si naïf. Dans mon pays, la Suisse, qui est composée de n
496
t se faire entendre à des milliers de kilomètres.
Mais
qui peut lui répondre ? Qui peut lever la main et dire : « À moi la p
497
e à la télévision avec des lycéens. Probablement,
mais
ce n’est encore qu’une intention, et il ne peut y avoir de vraie démo
498
i fonctionne très bien, parce que ça reste petit.
Mais
on entend parfois les Suisses se plaindre justement d’un manque de po
499
a quatre souverainetés nationales qui se défient.
Mais
les poissons se moquent bien des souverainetés nationales et, en atte
500
s éclatantes, ce qui attire beaucoup l’attention.
Mais
vous notez qu’aujourd’hui, après trente ans, ils disent soudain la mê
501
même chose que moi. Ce qui fait beaucoup d’effet
mais
ne leur donne pas une grande crédibilité puisqu’ils se sont trompés s
502
t c’est le rôle des intellectuels de les y aider.
Mais
ce n’est pas facile, car les hommes non plus n’aiment pas changer. Il
503
anger. Ils comprennent qu’il y va de leur avenir,
mais
ils continuent à vouloir, comme on dit chez moi, le beurre et l’argen
504
lent tout à la fois. Ils épousent de bons idéaux,
mais
en réalité, ils font tout autre chose. Alors, on prêche dans le déser
505
arrêtés au dernier moment, à plusieurs reprises,
mais
quand les gens le sauront, ils seront obligés de réfléchir et peut-êt
506
pent. » Et le serpent, bien sûr, n’était plus là.
Mais
moi je crois à la liberté et à la responsabilité de l’homme. Et j’esp
507
es ne s’en serviront pas à des fins belliqueuses,
mais
tout le monde sait qu’on peut faire une bombe avec cinq à six kilos d
508
mant qu’elles équilibrent la balance commerciale,
mais
elles révèlent en réalité un courant suicidaire dans l’humanité, cour
509
Je n’accuse pas les gouvernants d’être méchants,
mais
totalement inadaptés aux tâches de notre temps. Prenez l’exemple de l
510
national on ne l’écoute pas, elle ne compte plus.
Mais
elle est trop grande, en tant qu’État, à l’échelle régionale. La sauv
511
ec les manifestants de Kaiseraugst ou d’ailleurs…
Mais
alors, s’il est vraiment sincère en disant cela, pourquoi ne démissio
512
r. On ne peut plus compter sur les gouvernements,
mais
sur les habitants des régions. Les gouvernements, qui crèvent de peur
513
quelle vérité, font les matamores, actuellement,
mais
ils ne trouveront pas l’argent pour financer leurs centrales nucléair
514
t — cette funeste idole des États contemporains —
mais
celle qui s’articulera aux « conceptions de l’homme et de son rôle su
515
nte, tomba à l’époque dans le plus grand silence,
mais
l’écrivain y montrait, avec une étonnante lucidité, que la voiture ne
516
ient ce moyen de locomotion bruyant et polluant),
mais
que Henry Ford a réussi, par un certain nombre d’astuces économiques
517
lités qui ne seront plus celles des technocrates,
mais
de la personne. »
518
is faire ? » Je ne crois pas que l’homme soit bon
mais
je crois que l’on peut construire une société qui le corrompe le moin
519
Français, le régionalisme c’est une redécouverte
mais
aussi une révision déchirante. Quant au goût du secret, il pèse lourd
520
il faut faire appel au sens de la responsabilité.
Mais
ce n’est possible que dans de petites communautés. C’est pour cela qu
521
st chargée de gommer cette diversité des peuples,
mais
encore l’histoire officielle feint de l’ignorer. La révolution de 178
522
roche que de L’Amour et l’Occident , en un sens.
Mais
le fil conducteur existe, dans les livres que vous citez. Lorsque le
523
uvements communautaires plus ou moins idéalistes.
Mais
aujourd’hui, nous assistons — également — à l’émergence de quelque ch
524
la Bible, non comme un retour au jardin primitif,
mais
(après la chute de « Babylone », modèle de la ville dé-mesurée) comme
525
l’homme n’est pas le « retour à la Mère Nature »,
mais
la transfiguration de la société humaine, c’est-à-dire la personne ré
526
t tendent vers la libre communauté des personnes.
Mais
que signifie vivre ensemble ? C’est : dialoguer, se concerter, s’aide
527
tés communes… Ce n’est pas se trouver juxtaposés,
mais
vivre en relations dans une orientation commune. Cette finalité impli
528
d’habitants. 3. Crise et réaction actuelles
Mais
déjà, cent-cinquante ou cent ou quatre-vingts ans après la naissance
529
e monde entier, provoquée non par quelque sagesse
mais
par la crainte de voir les mécanismes urbains se bloquer d’une manièr
530
les sont menacées de faillite (New York dès 1976,
mais
aussi les plus grandes villes françaises, et Londres, etc.). 2. Les g
531
ni aux « nécessités économiques » des ministres,
mais
au besoins humains des citoyens, qui constituent l’impératif priorita
532
es places non seulement aux piétons, aux badauds,
mais
aux citoyens. Et il faut composer dans les quartiers des grandes vill
533
d’architecture ni de technologie au premier chef,
mais
c’est d’abord une question de civisme. Seuls, les conseils élus, déba
534
it en douze langues et publié dans quatorze pays,
mais
toujours avec de faibles tirages. Ce succès n’a jamais été un best-se
535
férieur à 400 000 exemplaires en trente-huit ans,
mais
on le réimprime en permanence. Le soleil peut tout nous donner S
536
sonnaliste qui a fait un peu de bruit à l’époque,
mais
qui est resté ce qu’on appelle aujourd’hui un groupuscule. Quand la g
537
onné notre âge, nous serions obligés de la faire,
mais
que ce ne serait pas notre guerre. Vous discerniez donc des points co
538
voulez dire que je n’ai rien empêché, c’est vrai.
Mais
la fonction de l’intellectuel est de forcer les hommes à réfléchir et
539
rmule commode « l’avenir n’appartient à personne,
mais
à Dieu » ? Je préfère que l’homme se demande maintenant « Que puis-je
540
ts ? Des hommes sensibles Je suis chrétien,
mais
je trouve trop facile qu’on appelle volonté divine ce qui nous échapp
541
ont réalisées pour plaire à l’auto et au pétrole.
Mais
ce pétrole indispensable se trouvait enfoui principalement dans le so
542
Apocalypse ou cataclysme. Les mots sont forts
mais
Rougemont les emploie : Si nous ne choisissons pas librement notre av
543
t se laisser aller à l’égoïsme de l’intellectuel,
mais
sa conscience reste branchée sur le monde. Ses connaissances, son int
544
il faut s’efforcer de ne pas avoir à écrire FIN,
mais
À SUIVRE au bas de la longue histoire qui s’écrit depuis des siècles.
545
ment. En juin dernier, c’eût encore été trop tôt.
Mais
cet été, l’opinion à laquelle il s’adresse a été réveillée par Creys-
546
our critère spécifique de résulter non de l’échec
mais
de la réalisation de l’utopie industrielle. Déjà la croissance démogr
547
art (on cherche même dans la région parisienne) :
mais
à quel prix ? Épuisé ou inutilisable, le résultat est le même. Et pou
548
et à partir des années 1960 aux multinationales.
Mais
le tiers-monde continuera-t-il à se laisser exploiter, continuera-t-i
549
parti communiste a opéré un virage à 180 degrés.
Mais
sur le fond, quelle que soit la nature du danger que présente le nucl
550
connaîtra des mouvements sociaux sans précédent.
Mais
j’ai bon espoir. Les choses peuvent aller très vite. Car ce mouvement