1
ffronter les premières manifestations d’une crise
mondiale
que tous les augures nous annoncent, et voici le paradoxe de notre si
2
n interaction précise avec les causes de la crise
mondiale
, dont le rapport du club de Rome décrivait les symptômes matériels et
3
ntal : celui de la croissance illimitée. La crise
mondiale
, et la carence politique des Européens s’originent l’une et l’autre d
4
ontre, que devons-nous attendre ? Face à la crise
mondiale
née de nos œuvres, à nous Européens inventeurs des machines, du DDT e
5
et de notre table ronde : pour sortir de la Crise
mondiale
, de ses contradictions et de ses impasses, il faut des choix. Il faut
6
nos choix, et définit leur sens. Face à la Crise
mondiale
, nous avons l’impression que quelque chose a été faussé dans l’échell
7
ntre le particulier et le général, le local et le
mondial
, l’individuel et l’universel, conflit qui l’incite à créer de proche
8
supérieur, continentales le plus souvent, parfois
mondiale
. C’est ainsi que le CERN est né, parce que les dimensions de la tâche
9
ments de la culture européenne. Après la création
mondiale
, dans le chœur de la basilique, du Cantique en l’honneur de saint Mar
10
se de civilisation désormais déclarée à l’échelle
mondiale
. Car c’est bien de cette crise mondiale qu’il s’agit aujourd’hui, et
11
’échelle mondiale. Car c’est bien de cette crise
mondiale
qu’il s’agit aujourd’hui, et avant tout, de s’occuper ; non plus seul
12
vous. Je vous rappellerai seulement que la crise
mondiale
— et c’est je crois sa formule la plus simple — est née de la volonté
13
nu de 20 000 dollars par tête pour une population
mondiale
de vingt milliards d’habitants vers 2050. Mais là, il ne s’agit plus
14
bérées, en vue d’une action précise sur l’opinion
mondiale
. Herman Kahn est l’auteur, avec Anthony J. Wiener, d’un ouvrage célèb
15
ujours inattendus » on trouve : Première Guerre
mondiale
. Destruction d’une partie de l’Europe. Les États-Unis deviennent la p
16
. Les États-Unis deviennent la première puissance
mondiale
. Baisse du moral de l’Europe (et de la démocratie et de son prestige
17
monde, l’industrie automobile domine l’évolution
mondiale
des industries. Or elle est née, cette industrie n° 1, du fantasme d’
18
nu à 80 % par les pays arabes, voilà la politique
mondiale
et l’existence même d’Israël, par exemple, subordonnées en fait à la
19
les, jusqu’à nos jours. Enfin, la crise monétaire
mondiale
est due principalement, m’expliquent des banquiers, aux milliards de
20
de Rougemont, au lendemain de la Deuxième Guerre
mondiale
, a contribué “à mettre l’Europe sur ses rails” en organisant notammen
21
abilité. Il s’est noué pendant la Première Guerre
mondiale
. « Neutres, mais non pas pleutres ! », déclaraient fièrement nos publ
22
to domine la conjoncture et détermine l’évolution
mondiale
de presque toutes les autres industries. Et cette automobile, pour la
23
Situation du pays au sortir de la Seconde Guerre
mondiale
Seule rescapée avec la Suède des deux grandes guerres du xxe sièc
24
d poète Carl Spitteler pendant la Première Guerre
mondiale
, et c’est encore plus vrai après la seconde. La fierté légitime et la
25
lement depuis les lendemains de la Seconde Guerre
mondiale
. Mais l’illusion qui permettait de parler encore de « grandes puissan
26
e Bureau international du travail, l’Organisation
mondiale
de la santé, etc.). Dès 1963, la Suisse devient membre à part entière
27
de devenir, de proche en proche, européenne, puis
mondiale
. La Suisse face au monde Les tâches nouvelles que l’humanité do
28
a ne saurait la dispenser de choisir sa politique
mondiale
, et ce choix se pose entre la solidarité et l’égoïsme. Un égoïsme fer
29
aire face aux problèmes qui se posent à l’échelle
mondiale
— énergie, pollution, famine, paix. C’est entre ces termes extrêmes q
30
t les « nécessités » nationales, continentales ou
mondiales
. Je vois par exemple un parallèle frappant entre la situation de nos
31
es qu’elle n’aura pas pu éviter, car elles seront
mondiales
, mais contre lesquelles elle sera peut-être mieux prémunie que les gr
32
e prendre en charge et de porter devant l’opinion
mondiale
le cas de l’écrivain Vladimir Boukovski qui, aux dernières nouvelles,
33
dit sur ses fauteurs. Or, le principe de la crise
mondiale
réside, à l’évidence, dans une mauvaise gestion de la terre : polluti
34
délinquance généralisée, vers l’État totalitaire
mondial
dirigé par un Grand Ordinateur. Ou bien des groupes d’hommes, qui se
35
itable conclusion. Deux cataclysmes de dimensions
mondiales
, au xxe siècle, ont montré ce que « l’Europe des nations » savait fa
36
» savait faire. Au lendemain de la Seconde Guerre
mondiale
, tandis que le continent ruiné et disloqué essayait de reconstruire s
37
— comme déchets, selon Spengler — la civilisation
mondiale
du xxe siècle, technologie et pollution comprises, mais aussi le Rom
38
quer l’inévitable explosion de la Première Guerre
mondiale
. L’holocauste de vingt millions d’Européens qui s’ensuit pose des qu
39
ans cesse confronté avec le devenir de l’économie
mondiale
». C’est à Montreux enfin que naît l’idée d’un rassemblement de tous
40
t à Genève, peut être considéré comme la capitale
mondiale
de la psychologie génétique et de la pédagogie scientifique du xxe s
41
même… L’Amour et l’Occident fut un best-seller
mondial
traduit en dix-sept langues. Et le titre de votre dernier livre — L’
42
, nous conduire à l’asphyxie et à l’embouteillage
mondial
. Bien sûr, je caricature. Mais enfin… Cela me fait penser au vers de
43
ensemble plus vaste. Européen d’abord, peut-être
mondial
plus tard. Le règne de l’État-nation dans ses dimensions européennes
44
and classique, L’Amour et l’Occident . Ce succès
mondial
est à l’origine d’un malentendu qu’il a voulu dissiper dès les premiè
45
ment de l’Histoire ont dépassé la Deuxième Guerre
mondiale
, ses ruines, ses massacres ses exterminations. Si j’ai bien compris l
46
, le chômage, l’inflation. La crise de l’Occident
mondial
a pour critère spécifique de résulter non de l’échec mais de la réali