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mmencé par répéter, après Nietzsche, que Dieu est
mort
, et que cela signifiait la « mort de l’homme », et donc de toute iden
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e, que Dieu est mort, et que cela signifiait la «
mort
de l’homme », et donc de toute identité, de toute personne. Or, ce n’
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est là qu’une métaphore. Ce qui peut provoquer la
mort
de l’homme, c’est la mort d’une nature tuée par l’homme, et qui néces
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e qui peut provoquer la mort de l’homme, c’est la
mort
d’une nature tuée par l’homme, et qui nécessairement entraînerait dan
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stes, ou structuralistes ; quand on répète que la
mort
de l’homme s’ensuit « logiquement » ; quand on nie le sujet, et qu’on
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nt peuvent-ils signer, tout simplement ? Dieu est
mort
, nous disent-ils, l’homme est mort, il n’y a plus de sujet, il n’y a
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ent ? Dieu est mort, nous disent-ils, l’homme est
mort
, il n’y a plus de sujet, il n’y a plus rien. Il ne reste rien que leu
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à l’animal dont la loi de développement inclut la
mort
. Ainsi, par peur de mourir, choisissons-nous l’inertie minérale contr
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s traumatisantes subies dans son adolescence — la
mort
plusieurs fois vue de près, les déracinements répétés — épreuves assu
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ques pages de Georges Izard sur « La patrie et la
mort
»). Mounier va-t-il rompre avec l’ON ? Il préfère écrire, au seuil du
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ainé, Robert de Traz, qui mentionne en passant la
mort
de sa belle-mère, survenue il y a quelques jours. La lettre bleue est
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européen de la culture, que j’ai appelé, après sa
mort
prématurée en 1957, « le seul grand poète luthérien de langue françai
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mporte quel prix, elle fait bon an mal an 280 000
morts
chaque année dans le monde, et plus de 8 millions de blessés. Mais il
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rendue possible et nécessaire par les camps de la
mort
et de la folie de cet Hitler, que Herman Kahn n’a pas prévu. Une hist
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nt de la croissance, une maturation, un arrêt, la
mort
de l’individu et le retour à la terre. Rien de pareil dans la croissa
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is d’épanouissement, de maturité, de déclin et de
mort
, en vue de naissances nouvelles. Le référentiel absolu de la société
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de vie » le plus bas, le niveau zéro, qui est la
mort
… Mais pour moi, une Suisse qui ferait ce choix-là ne serait plus elle
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nt toute altérité. Mais l’obstacle suprême est la
mort
, qui provoque la passion transfigurante, la « joie suprême » d’Isolde
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nt entretenue, qui, à l’extrême, seront extase et
mort
. L’amour du prochain tel qu’il est, ou tel que le regard aimant est c
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intérieure, voulant la vie au lieu de désirer la
mort
. Cet amour-là n’est pas disert ni exalté mais réaliste, d’une manière
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as connu le couple sombre Éros-Thanatos, amour et
mort
. Trois mythes en effet, écrit R. Flacelière, nous montrent que les G
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é sur les rapports mystérieux de l’amour et de la
mort
, bien avant le Moyen Âge courtois et le roman de Tristan et Iseut, qu
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le rêve ou l’idéal de « l’amour plus fort que la
mort
» que la passion de « l’amour pour la mort » qui est, comme nous le v
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que la mort » que la passion de « l’amour pour la
mort
» qui est, comme nous le verrons, le secret de Tristan. La révolut
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nts eux-mêmes), et l’obstacle suprême, qui est la
mort
, portera le désir jusqu’à l’extase ; service de la Dame à laquelle l’
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’opère au prix de leur séparation suprême dans la
mort
, obstacle dernier, fin du « roman ». Tel est le secret que le mythe a
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in, il n’en reste pas moins celui qui affronte la
mort
d’amour, celui auquel son amour interdit « donne l’audace de négocier
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our interdit « donne l’audace de négocier avec la
mort
» (Pétrarque). Passion et obstacle C’est un fait évident, à l’e
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ergers, ne sont plus que des soupirants. Et si la
mort
qu’ils appellent leur est accordée, c’est sous la forme d’un évanouis
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ngénieuses, éloge de la chasteté, voire défi à la
mort
libératrice. Mais la dialectique cruelle du roman n’est plus ici que
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ernier roman courtois, premier roman moderne ? La
mort
s’y atténue en renoncement mutuel, et la chevalerie fait place à la v
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ythe avant le Tristan et Isolde de Wagner. Ici la
mort
par amour n’est plus seulement métaphorique. Elle est appelée dans sa
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vers la passion rêvée, son épanouissement dans la
mort
, au-delà de la prison des corps, dans l’extase de l’union des âmes.
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té, finalement quête du plaisir transcendant et «
mort
de Dieu ». Il s’est fait le théologien d’une mystique athée fondée su
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-Kalergi dès 1923. C’est un problème de vie ou de
mort
pour un demi-milliard d’humains, leur culture (dont l’Université est
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la liberté c’est la vie, et la servitude c’est la
mort
. La tyrannie est le souverain désordre. Au xxe siècle, la Suisse ro
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elle renonce à intervenir, alors elle signera sa
mort
. Or, maintenant que nous avons les moyens de surmonter les défis de l
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ume ». C’est pour cela que, lorsque de Gaulle est
mort
, vous avez écrit un article intitulé « La mort de Tristan » ? La comp
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st mort, vous avez écrit un article intitulé « La
mort
de Tristan » ? La comparaison s’imposait… De Gaulle était une sorte d
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ire avec le sublime mais aussi, toujours, avec la
mort
. Si l’on prolongeait cette analogie, on en viendrait à dire que l’imp
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C’est ça la croissance : un cycle où la vie et la
mort
sont associées. C’est tout à fait abusivement qu’on a transporté ce t
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tends, une taille à ne pas dépasser sous peine de
mort
pour la démocratie ? Oui, je pense en effet que la démocratie est une
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aux. Le Léman, le Rhin, la Manche sont menacés de
mort
. Et Britanniques, Allemands, Suisses et Français se renvoient la ball