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st-à-dire non seulement de ses émotions ou de ses
mouvements
d’humeur, de colère ou de peur, mais de ses pensées, de ses désirs, d
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e, non plus par des négociations au sommet que le
mouvement
progresse désormais ; que de plus en plus il tend à réaliser au moyen
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ais coupés entre les deux branches principales du
mouvement
personnaliste. Marc aura son bureau à Esprit de 1932 à 1934. Je m’o
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oyez avant, ce conflit avec L’Ordre nouveau … Le
mouvement
s’oriente nettement vers un fascisme antiouvrier et une technocratie
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n doit jouir d’une indépendance absolue… Tous les
mouvements
régionalistes qui n’adhèrent pas à la Révolution échouent complètemen
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la vie littéraire de Paris, mieux encore, dans le
mouvement
personnaliste, dont la doctrine détient probablement l’avenir de l’Oc
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ost-industrielle » et de ses valeurs, mon premier
mouvement
a été de recul devant un sujet qui me paraissait appeler la compétenc
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e de l’esprit des communes, au moment où ce grand
mouvement
libertaire, au nord de l’Italie et en Flandre, était déjà presque écr
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n Yougoslavie où ça n’a pas très bien marché — le
mouvement
créateur des communes primitives autour du Gothard. Certes, entre le
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yché occidentale ? Dès la fin du xie siècle, des
mouvements
religieux hétérodoxes prolifèrent en Italie, en Allemagne rhénane, da
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composent de la musique qui n’exprime plus aucun
mouvement
du cœur. Nouveau roman, peinture abstraite, musique concrète utilisen
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nnées 1950. Très justement Amnesty International,
mouvement
pour la liberté d’opinion et de religion, a décidé de prendre en char
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x devant les régions. Au pire — au mieux —, si un
mouvement
régionaliste très puissant réussissait à renverser les gouvernements
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ble ces deux termes que la logique oppose, est un
mouvement
, un geste de l’esprit, caractéristique de l’Europe. Voilà pourquoi da
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omentanément — avec le projet Briand de 1932 ; Un
mouvement
multiforme de militants européens, issu de la Résistance, et dont l’é
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écis où ils l’avaient abandonnée en 1932 ? Les
mouvements
de militants et la période des congrès Au début de septembre 1947,
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de cent-mille membres cotisants. Des délégués de
mouvements
européistes, socialistes, conservateurs, démochrétiens, voire anarchi
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dans une Europe en guerre encore, les délégués de
mouvements
de résistance actifs dans neuf pays en guerre se sont réunis clandest
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e une préparation intellectuelle, qui remonte aux
mouvements
personnalistes des années 1930, quand les fondateurs des revues Espr
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tre l’historien, il est clair que ni les chefs de
mouvements
, sans pouvoir, ni les ministres de gouvernements éphémères, sans visi
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oques implicitement admises, entre la pression de
mouvements
idéologiques qui prétendent parler au nom de l’opinion, et la réactio
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reux, au terme de négociations ardues entre trois
mouvements
de militants (fédéralistes, socialistes, catholiques) et trois groupe
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tiques ou économiques, auxquels vint s’ajouter le
mouvement
paneuropéen de Coudenhove, un premier « Congrès de l’Europe » fut con
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u projet européen devant les parlements. Les six
mouvements
qui avaient organisé et mené à bien le congrès de La Haye se fédérère
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de La Haye se fédérèrent tôt après pour former le
Mouvement
européen, dont le président fut Duncan Sandys, jeune ancien ministre
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h Retinger. Sous leur conduite, une délégation du
Mouvement
européen entreprit de convaincre les ministres des Affaires étrangère
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rable aux contacts stimulants entre dirigeants du
Mouvement
européen, ou de ses organisations membres, hommes politiques et intel
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l, juridique, plus tard écologique. Cependant, le
Mouvement
européen poursuivait une campagne vigoureuse sur tous les plans. Il r
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rs — dont aucun jusqu’alors n’avait participé aux
mouvements
de militants — consistait dans l’application systématique, à ces idée
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isation convaincante, faute d’être exaltante. Les
mouvements
de militants se sont tus ou rabâchent. Ils parlent chaque année d’une
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lle nous inspirait. Cette interprétation de notre
mouvement
était en somme inévitable dans la conjoncture de l’époque. Tout allai
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passement, c’est ce que j’appelle le fédéralisme,
mouvement
qui s’inscrit, à mes yeux, dans cette alternative fondamentale que je
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ensemble les moyens de résister à la pression des
mouvements
« nationalitaires » dans les deux grands États-nations en voie de for
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es masses » (cliché trompeur), mais simplement au
mouvement
de brassage démographique qui, par exemple, a fait de la « Rome prote
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que des manœuvres politiques ont empêché ce vaste
mouvement
d’aboutir. Ce fut un rendez-vous manqué dont nous payons encore le pr
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azi. Par le biais de la presse clandestine et des
mouvements
de Résistance, toutes les idées que nous défendions dans L’Ordre nou
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sque, face à la montée d’Hitler et de Staline, le
mouvement
personnaliste est né. En 1934, nous avions inventé une formule qui es
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t font de lui aujourd’hui l’un des précurseurs du
mouvement
écologique. L’entretien qu’on va lire donne ainsi un prolongement ina
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que nous disions dans les années 1930, au sein du
mouvement
personnaliste. On dit que l’Europe n’avance pas. Ce n’est pas entière
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nq ans. Regardez ce qui mobilise les foules : les
mouvements
autonomistes, la lutte antinucléaire. Vous dites que vous êtes un « p
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ste, dans les livres que vous citez. Lorsque le «
mouvement
personnaliste » fut lancé, nous savions déjà qu’on s’enfonçait dans u
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ble. Vous évoquez, dans votre livre, les nombreux
mouvements
populaires qui se sont créés au cours de ces dernières années. Vous l
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rale dont est faite la « puissance » ? Il y a des
mouvements
qui sont de tous les temps. Les « hippies », par exemple, dont les ch
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rtraits fidèles. Il y a également toujours eu des
mouvements
communautaires plus ou moins idéalistes. Mais aujourd’hui, nous assis
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’ai écrit des livres, que je suis l’initiateur du
mouvement
fédéraliste européen. Que j’espère être démenti dans mes prédictions
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rait possible. Dès les années 1930, j’ai fondé le
mouvement
personnaliste qui a fait un peu de bruit à l’époque, mais qui est res
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le gouffre général : il n’en a rien été. Tous les
mouvements
de résistance dans les pays d’Europe se sont nourris de nos idées, mê
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omie jusqu’à la propre maison des citoyens. Si le
mouvement
autogestionnaire, écologiste, régionaliste et fédéraliste, ne l’empor
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sée par les États-Unis et l’URSS et connaîtra des
mouvements
sociaux sans précédent. Mais j’ai bon espoir. Les choses peuvent alle
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spoir. Les choses peuvent aller très vite. Car ce
mouvement
n’est-il pas le seul aujourd’hui à pouvoir mobiliser des centaines de