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e toute l’affaire, notre affaire. Les sociétés
multinationales
Nous allons aborder maintenant une autre « internationale » qui se
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re en cause les États-nations, celle des sociétés
multinationales
. En effet, si l’État-nation n’était pas en crise, il n’y aurait pas d
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était pas en crise, il n’y aurait pas de sociétés
multinationales
. C’est parce que l’État-nation, comme le dit la critique fédéraliste,
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s trop petit et trop grand qu’il y a des sociétés
multinationales
. Les États-nations ont n’importe quelles dimensions, au hasard des tr
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tières. Dès qu’on prononce ce terme de sociétés «
multinationales
» on provoque aujourd’hui des jugements stéréotypés qui ne vont pas d
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s du tout dans la réalité de la chose : « société
multinationale
», c’est nécessairement diabolique, horriblement mauvais dans tous le
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réussit à faire sinon à créer un espace pour les
multinationales
? » Et alors la question est réglée à partir de ce moment-là. Or, je
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ns deux types complètement différents de sociétés
multinationales
. Il y a celles qui sont axées sur la puissance, qui réunissent le plu
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iétés américaines mais aussi beaucoup de sociétés
multinationales
européennes qui jouent ce rôle-là, par exemple : les pétroliers, et ç
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ctivités économiques de s’y intégrer. Il y a donc
multinationale
colonisante, et multinationale à caractère de développement ? Une mul
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égrer. Il y a donc multinationale colonisante, et
multinationale
à caractère de développement ? Une multinationale qui travaille par e
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multinationale à caractère de développement ? Une
multinationale
qui travaille par exemple dans le lait, l’alimentation et les produit
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ls ne la font à Paris. Précisément, vis-à-vis des
multinationales
du type que j’appellerai colonisateur, il s’agit de trouver un pouvoi
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ibles du terme. Notez cependant que le danger des
multinationales
qui fascine actuellement l’attention de la presse, des partis, de l’o
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elle région exactement de la même manière que les
multinationales
vis-à-vis de telle ou telle nation, qui sont en train de détruire san
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actement comparables à ceux que l’on reproche aux
multinationales
. La seule différence c’est que les frontières ont été supprimées entr
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e que je dis là ne vise pas à exonérer toutes les
multinationales
, mais à augmenter la méfiance à l’égard des trop grandes sociétés qui