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me. Mais ceci dit pour désigner par un symbole la
nature
des changements survenus dans notre approche du phénomène européen, r
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ent l’une et l’autre dans nos attitudes devant la
nature
et l’État, dans l’échelle des valeurs, réglant nos choix concrets, da
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t pour nos libertés, pour notre économie, pour la
nature
, et finalement pour la survie de l’espèce humaine. Qu’il s’agisse de
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est-à-dire la coexistence en une Personne de deux
natures
antinomiques, sans confusion, sans séparation, sans réduction de l’un
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l’homme » comme dit Pascal : le transcendant. Une
nature
investie par une vocation, une notion de l’homme qui implique la tran
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provoquer la mort de l’homme, c’est la mort d’une
nature
tuée par l’homme, et qui nécessairement entraînerait dans sa perte l’
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phique. Si le principe de toute communauté est de
nature
spirituelle et touche l’élément transcendant dans la personne, si bie
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iniment l’homme » selon Pascal, recherche dont la
nature
proprement spirituelle devait se manifester d’abord — conformément à
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s diplomatiques. Au surplus, l’entreprise est par
nature
paradoxale : il s’agit de chercher sinon l’union, du moins les voies
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rprises de lumière, compose des expressions de la
nature
, tout comme un écrivain fait des images de mots, où sons et sens devi
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n d’un geste donne un sens aux propositions de la
nature
. Et c’est pourquoi, parmi les œuvres de Théodore Strawinsky, celles q
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réfère sont par exemple une certaine toute petite
nature
morte aux trois cerises, ou cette très haute peinture murale de l’égl
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répondre tant bien que mal aux divers défis de la
nature
dont il vivait, défis du corps, défis de l’environnement. Il s’agissa
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nos villes invivables, le bétonnage universel, la
nature
défigurée, la morale quotidienne dégradée, l’industrie et l’économie
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ns différemment suivant des fonctions, suivant la
nature
du problème à résoudre. Il faut chercher partout, comme à tâtons, le
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el elles s’installent et qui sont obligées par la
nature
même de leurs activités économiques de s’y intégrer. Il y a donc mult
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rises : ce n’est pas le même problème, suivant la
nature
des entreprises. Il y a beaucoup d’expériences qui ont été faites, al
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de leur liberté et de leur sagesse. Ce sont, par
nature
, des pharisiens de la politique, qui remercient Dieu de ce qu’ils ne
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ravail et absence de travail, sans analyser ni la
nature
du travail, ni le contenu des loisirs. L’homme industriel en principe
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apporter, c’est le dépassement de l’opposition de
nature
entre travail et loisir. C’est instaurer l’artisanat et l’art, la tro
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changer tout cela. C’est dire qu’il va changer la
nature
même des besoins de l’homme occidental, et surtout la conscience que
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matique, destructeur de l’humain autant que de la
nature
. Dans la nouvelle société, le progrès recherché sera vers le mieux, n
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uvoir continental qu’il reste à créer mais que la
nature
des choses et les dimensions mêmes de la tâche appellent normalement.
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ralisme suisse. De cette manière de comprendre la
nature
de notre régime traditionnel résultent certaines conséquences politiq
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rd. Certes, entre le xiiie et le xxe siècle, la
nature
des problèmes a changé. Cependant, malgré les apparences, on retrouve
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istan : désir exaspéré par les obstacles de toute
nature
à sa conservation (liens parentaux, allégeance féodale, mariage, sépa
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assassiner. Décidé à « copier les noirceurs de la
nature
», tels les gnostiques de la secte de Carpocrate au iie siècle, il e
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t où on lui dirait ce qu’il doit écrire. C’est sa
nature
même qui s’y oppose. Il sera donc toujours un opposant, un « agent de
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dans les plus beaux décors du monde : ceux d’une
nature
humanisée par les styles de nos grandes époques. Entre ces points ext
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ns sa genèse, mais encore essentiellement dans sa
nature
, étant née du complexe physico-spirituel qui a formé l’homme européen
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ntale ? J’avoue que je saisis mal l’opposition de
nature
que vous me semblez faire, après tant d’autres — ce fut une mode dans
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d’équilibres vivants entre l’homme, la cité et la
nature
, une société dont l’idéal directeur soit la liberté des personnes ass
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ous voulons survivre, qui détruisent à la fois la
nature
et la Communauté des hommes, au nom du prestige de l’État — vanité co
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s facteurs principaux, foncièrement différents de
nature
: Une série généalogique de « grands desseins » qui s’origine au xvie
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u de nommer, non sans optimisme, quant à la vraie
nature
du phénomène, la Construction européenne. Il n’est que juste et décen
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rouva que sa première opération fut de définir la
nature
de la mission du CERN, ainsi que de programmer les étapes de sa réali
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l progrès politique n’ait été accompli, paraît de
nature
à confirmer le diagnostic des fédéralistes : on ne peut fonder l’unio
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La
nature
du pouvoir (9 octobre 1977)am an Je ne sais si c’est un très bon c
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tés du pouvoir. » am. Rougemont Denis de, « La
nature
du pouvoir », Le Pouvoir. Textes des XXVIe Rencontres internationales
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nte, toutes étant cependant transfrontalières par
nature
et fonction. — De la France voisine, chaque matin, arrivent dans les
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rsités, mais aussi de phénomènes d’une tout autre
nature
, comme l’extension de l’horlogerie à partir du xviiie siècle, ou mêm
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problème de « l’agression technicienne contre la
nature
» ? Oui, et ce qui la rend dangereuse, c’est qu’elle s’opère aujourd’
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ant la guerre. Vous parliez d’agression contre la
nature
. Il n’y a pas que la pollution par l’industrie. Pour moi, la pollutio
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ous avons les moyens de surmonter les défis de la
nature
, nous voici seuls responsables. Car si jusqu’à nos jours l’avenir éta
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s’il dépendait des catastrophes, du temps, de la
nature
, s’il s’agissait alors simplement de survivre, de se maintenir le men
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rendent impossible une gestion raisonnable de la
nature
. On pourrait faire le même constat pour le Rhin, qui est actuellement
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ait au tiers-monde, il accréditait l’idée d’une «
nature
européenne » (comme on dit « nature humaine ») que les colonisés aura
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’idée d’une « nature européenne » (comme on dit «
nature
humaine ») que les colonisés auraient raison de haïr. Aujourd’hui, Sa
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Finalement, vous n’êtes pas très optimiste sur la
nature
humaine. Je dirai que, quoique Suisse, je ne suis pas du tout roussea
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vrais besoins. « Il n’y a d’impératifs que de la
nature
» et nous devons lutter contre les technocrates, contre les producteu
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insi la fin de l’homme n’est pas le « retour à la
Mère Nature
», mais la transfiguration de la société humaine, c’est-à-dire la per
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180 degrés. Mais sur le fond, quelle que soit la
nature
du danger que présente le nucléaire (il y a des savants hostiles, les