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la réalité ». En formulant la thèse centrale de l’
orthodoxie
chrétienne, c’est-à-dire la coexistence en une Personne de deux natur
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lé entre la religion des « Fidèles d’amour » et l’
orthodoxie
des Églises, entre l’aventure individuelle de la passion (ou de la my
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nt mystique ne peut se détacher que sur un fond d’
orthodoxie
. « Entre deux êtres isolés, il n’y a pas d’amour possible », dit le h
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nos aînés pour les restaurateurs subversifs d’une
orthodoxie
protestante, aussi paradoxale en soi que dans les polémiques qu’elle
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ros de notre revue : il n’y est jamais question d’
orthodoxie
! (Sauf une fois : pour nier que nous défendions une « orthodoxie cal
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uf une fois : pour nier que nous défendions une «
orthodoxie
calviniste ».) En revanche, des « hérésies » sont dénoncées, mais non
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iculière. Remplacez dans cette phrase morale par
orthodoxie
, et vous saurez ce que nous pensions alors. La vérité ne pouvait être
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pour la réaliser ». Très paradoxalement, notre «
orthodoxie
» prétendue s’opposait à toute « transposition de l’événement fondame
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r entrer dans la dialectique de l’hérésie et de l’
orthodoxie
, considérons l’ambiguïté fondamentale de l’expression de « voie uniqu
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a « voie unique » peut donc désigner aussi bien l’
orthodoxie
que l’hérésie. On voit ici que ces deux phénomènes radicalement antin
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ée à une communauté dont elles deviennent alors l’
orthodoxie
; et les systèmes dogmatiques imposés par les pouvoirs totalitaires n
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Note 2. Si, comme le veulent les dictionnaires, l’
orthodoxie
est la « droite opinion » et l’hérésie le « choix personnel d’une opi
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che le chemin du Graal. ⁂ La complémentarité de l’
orthodoxie
et de l’hérésie apparaît désormais homologue d’une série d’autres pai
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Église — fidèle Religion — Foi Cité — personne
Orthodoxie
désigne couramment en Occident « conformité aux dogmes reçus », mais
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ar l’action, par le sentiment. Alors seulement, l’
orthodoxie
et l’hérésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’y a plus de
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je parle « d’hérésies libératrices des âmes et d’
orthodoxie
conservatrices de la cité ». Une attitude personnaliste cohérente m’i
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plus qu’à tel autre : ainsi le luthéranisme et l’
orthodoxie
russe favorisent l’intériorité mystique mais non l’éthique sociale ou