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de la salle, insulté jusqu’à la moelle, chassé du
paradis
. Et là, il y a quelque chose qu’on ne peut guère pardonner à Breton,
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ste, de l’Éros passionnel, anarchisant, ce « vert
paradis
des amours enfantines » (Baudelaire) où ceux qui aiment situent leur
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’écarter toute opposition constitue sans doute un
paradis
pour les gouvernants mais un enfer pour les écrivains. Aucun écrivain
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nt comme Adam, quand Dieu est venu le chercher au
Paradis
et qu’il est allé se cacher derrière les buissons. C’est tout juste s
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ment a été celui de la civilisation elle-même. Le
Paradis
était un jardin. Chassés de ce jardin les hommes errants et anxieux t