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gosier, notre langue et nos lèvres et que « ça »
parle
à travers nous, — comment peuvent-ils signer des manifestes contre l’
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nalement, que je suis venu une fois de plus, ici,
parler
de l’Europe, de son union, et de la création des régions qui rendra s
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l’accent russe amenuisait les mots, encore qu’il
parlât
volontiers de « rigueur doctrinale et révolutionnaire ». Il me remit
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otique se manifeste le plus spontanément… On peut
parler
de la patrie alsacienne, bretonne, catalane. Il n’en reste pas moins
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éléments (dont seul un abus de langage permet de
parler
comme s’ils étaient préexistants) se rattache à l’unité d’une perspec
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nse du recul. C’est pourquoi il est impossible de
parler
de la situation de l’homme sans tenir compte de son attitude. Il n’en
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une promenade d’après dîner avec mes hôtes, nous
parlions
de prémonitions, et je venais de raconter comment parfois j’ai su qui
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)c Quand les gens de plume (ou mieux, de mots)
parlent
des gens de pinceau (ou mieux, de formes), il serait décent qu’au lie
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rie et d’un jargon. Il n’est donc pas facile d’en
parler
— et voilà qui est devenu plutôt rare aujourd’hui, où tant d’artistes
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ons et sens deviennent inséparables… Cet art nous
parle
, et dans une langue du cœur avec laquelle vos propres émotions vont p
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es me font bien moins peur que celles dont ils ne
parlent
pas, et qui sont liées inexorablement aux succès de la croissance des
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iles », écrit-il simplement dans ses mémoires. Il
parle
même d’une « répugnance pour la machine » dans le public. Puis l’idée
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’est celle des « terribles simplificateurs » dont
parlait
J. Burckhardt, celle des dictatures totalitaires du xxe siècle. L’Eu
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le Sud-Tyrol, le Nord du canton de Berne (où l’on
parle
français), les conflits entre Flamands et Wallons… Et puis il y a tou
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ils sont obligés de constater que le Breton n’est
parlé
que dans une partie du pays, le reste c’est le gallo qui va jusqu’à R
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géographie par l’histoire ». Aujourd’hui, si l’on
parle
tellement des régions en Europe, c’est à cause du formidable remue-mé
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ens, c’est intéressant ; maintenant tout le monde
parle
de l’Europe, on va donc faire des régions de taille européenne ». Qu’
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végétale ou animale, et cette croissance dont on
parle
par métaphore dans l’industrie. La croissance du vivant, cela va de s
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rmaient spontanément des groupes, où l’on pouvait
parler
à un inconnu, où l’on pouvait tenir un meeting public. Cette place n’
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e affaire ». Comme de toutes ces choses dont nous
parlons
, il faut faire comprendre aux jeunes aujourd’hui que c’est leur affai
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eur principal de l’émission La Voix de l’Amérique
parle
aux Français. Mes deux textes quotidiens étaient lus par deux équipes
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mise en scène, d’autant plus que j’ai continué à
parler
, suivant mes notes à la lueur d’une torche électrique. Après vingt mi
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ait-ce « la part du diable » ? Breton m’a souvent
parlé
de ce livre, que j’ai écrit à New York. Il se demandait comment un ho
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l aurait été un des grands prêtres. Un jour, nous
parlions
des sectes cathares, avec un ami. Il écoutait d’une oreille, et brusq
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asion, nous avons demandé à Denis de Rougemont de
parler
de son séjour à New York pendant la dernière guerre, au cours duquel
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déconcerté… Eh bien, lisez nos quotidiens : on y
parle
à longueur d’éditoriaux de la surchauffe et du manque de main-d’œuvre
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n état ou une conduite psychologiques. L’Évangile
parle
de remords, de repentir, de conversion, et cela n’a rien à voir avec
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de la société industrielle (1975)o I Invité à
parler
devant vous de la « société post-industrielle » et de ses valeurs, mo
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aire un aveu : si j’ai finalement accepté de vous
parler
de la société post-industrielle, c’est que j’ai vu là une occasion in
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gnifier, ou peut-être devrait signifier. Quand on
parle
de société post-industrielle, que veut-on dire ? Je vois d’abord ce q
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seulement du fait de la crise dont tout le monde
parle
, mais des causes de cette crise en nous, dans nos mentalités, nos att
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le physicien Hendrijk Lorentz ? J’aurais dû vous
parler
de la technologie douce, qui, dans la nouvelle société, doit remplace
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bien-être pendant que d’autres souffrent. » Ainsi
parlait
le grand poète Carl Spitteler pendant la Première Guerre mondiale, et
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uerre mondiale. Mais l’illusion qui permettait de
parler
encore de « grandes puissances » à propos de nos voisins, s’est dissi
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es communes d’Uri, de Nidwald et de Schwyz. On ne
parlait
pas de cantons, mais bien de communes (Gemeinde en allemand, universi
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t que psychologique, que « l’Amour » tel qu’on le
parle
et qu’on le vit dans la culture occidentale, à la différence de l’amo
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à la poésie populaire des romans et des chansons,
parlent
d’« âme sœur », de « fusion des âmes », d’« extase amoureuse », où le
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sentir plus vite dans le roman qu’au théâtre. (Je
parle
ici, bien entendu, d’ouvrages littéraires, et non pas de romans porno
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on œuvre ! L’autre moyen qu’il a trouvé pour nous
parler
voluptueusement de la passion de ses personnages, donc de la sienne,
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és spirituelles sont incapables de passion. On ne
parle
plus que de « passionnettes », mais bien plus souvent de femmes « pri
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gie sexuelle. Pour lui, l’amour « dont les poètes
parlent
tant » n’est qu’une « prime de plaisir » donnée à l’acte sexuel, l’at
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. Il a seulement autorisé une nouvelle manière de
parler
des choses du sexe. Il réfléchit (sur) un état de fait dont la bourge
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, un cours sur la Philosophie du fédéralisme. J’y
parlais
d’histoire, bien sûr, d’anthropologie et de religion comparées, de ph
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s Mythes formateurs de la psyché européenne. J’ai
parlé
des mythes grecs, puis des mythes de la Genèse, et enfin de l’Apocaly
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encore tant de ravages dans le tiers-monde. Et je
parle
de mettre en garde non seulement les Européens mais les étudiants du
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s d’une émission de la TV française — essayant de
parler
, plutôt, à travers le feu roulant d’interruptions agressives du meneu
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ression de mouvements idéologiques qui prétendent
parler
au nom de l’opinion, et la réaction de quelques hommes d’État non moi
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« nationaux » que les autres, mais qui prétendent
parler
au nom de la Paix. Le Congrès de l’Europe à La Haye restera la meille
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ements de militants se sont tus ou rabâchent. Ils
parlent
chaque année d’une « relance de l’Europe ». Et les ministres sont d’a
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infléchit le cours de l’Histoire ». André Philip
parle
à son propos « des possibilités révolutionnaires du terne », mais Kon
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ans avoir pour autant fait de l’Histoire. Si nous
parlons
ici de Robert Schuman, c’est parce qu’un jour de mai 1950, sous l’app
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um récemment ajouté à L’Amour et l’Occident , je
parle
« d’hérésies libératrices des âmes et d’orthodoxie conservatrices de
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« sentier étroit », dit le Bouddha, et l’Évangile
parle
d’une « porte étroite », découpée à ta seule mesure, en sorte que toi
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pouvoir, ni celle de renverser le pouvoir. On ne
parle
simplement pas du pouvoir, et il y a là deux mots complètement différ
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liée sur la notion de « mixte », et a été jusqu’à
parler
d’un « mixte » qui compose le pouvoir et, en même temps, l’écartèle.
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tragédie car cette « prise du pouvoir », dont on
parle
toujours, va prendre les agresseurs, va les « phagocyter ». Je vous r
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principauté épiscopale dont seule la moitié ouest
parle
français, elle s’est liée aux cantons catholiques des Ligues suisses,
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rsés en Suisse par les frontaliers, on peut aussi
parler
d’une région fiscale transfrontalière. C’est celle dont la Commission
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e distincte à la fois de l’oc et de l’oïl, et que
parlèrent
nos populations du ixe au début du xixe siècles. » Je devais découv
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a Suisse ; et dès ce moment, mais pas avant, on a
parlé
d’une Suisse romande, par opposition à la Suisse alémanique et à la S
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Pour étayer votre thèse, Denis de Rougemont, vous
parlez
d’une « crise universelle ». Qu’entendez-vous par là ? J’entends que,
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tat, né de la guerre et préparant la guerre. Vous
parliez
d’agression contre la nature. Il n’y a pas que la pollution par l’ind
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En l’an 2000 ni pain, ni eau, peut-être ! Il
parle
de son livre d’une voix lente, pèse ses mots comme il jauge le poids
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entre Français et Allemands ? Absolument faux, on
parle
allemand des deux côtés du Rhin. Les exemples sont multiples. L’ensei
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d’abord à ce qu’il voit, à ce qu’il peut toucher.
Parlons
-lui de l’histoire naturelle de sa région, de ses coutumes, de ses pro
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fait toujours plaisir de constater qu’on n’a pas
parlé
dans le vide. Mais, parmi tous ceux qui défendent aujourd’hui les thè
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n’est tout de même pas une abstraction. Pourquoi
parler
d’une « méconnaissance des réalités » sitôt qu’on entreprend de le dé
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in intérêt à notre petit groupe. Plus tard, il en
parla
même à Ribbentrop à l’occasion d’un congrès de la jeunesse européenne
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mentale de votre rapport à la politique… Pourquoi
parler
d’ambiguïté ? Fidèle à mes premières intuitions, je crois, et de tout
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le pouvoir qui nous prend et nous phagocyte. Vous
parlez
du pouvoir comme vous parliez de la passion dans L’Amour et l’Occide
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nous phagocyte. Vous parlez du pouvoir comme vous
parliez
de la passion dans L’Amour et l’Occident … C’est absolument exact pu
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oduits par ce chapeau : « Depuis quarante ans, il
parle
d’environnement, d’autogestion et de la nécessité de créer une Europe
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sant qu’il y en a beaucoup et qu’on en a beaucoup
parlé
. Ce qui m’intéresse moi, c’est de dénoncer la fausseté de la métaphor
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les, soutenus par les gouvernements, continuent à
parler
tranquillement de relance, à pousser la croissance et à fabriquer de
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est doublement grave, car tous les gens dont vous
parlez
sont — à des degrés et à des titres divers — des scientifiques, et l’
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ène à la question qui nous intéresse et dont nous
parlions
au début de cet entretien : quel but « inavouable » tous ces mensonge
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gents, au moment de la guerre d’Algérie, quand on
parlait
de l’unité de la France « de Dunkerque à Tamanrasset ! » Mais pourquo
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, auparavant, les moyens de tout faire sauter. Je
parle
d’un délai de dix ans, car après, il sera vraisemblablement trop tard
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u : l’ouvrage est un succès public. Nous en avons
parlé
avec l’écrivain dans sa demeure de Pouilly, en France : « Le pays don
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u’il utilise les téléphones de l’État, pour qu’il
parle
aussitôt la langue de l’État. Celle de la contrainte. Assis près de l
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sur la littérature de la Révolution française. Je
parle
de tout cela dans mon Journal d’Allemagne . Des chemises brunes et d
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e de la grisaille et de l’anonymat. Quand j’en ai
parlé
en France, en 1936, les uns m’ont taxé de folie et les autres m’ont p
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n omet soigneusement de montrer où il mène. On ne
parle
qu’en termes de croissance — un terme d’ailleurs employé à faux — de
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pourquoi. Denis de Rougemont, lui, a le droit de
parler
d’un problème qui est le centre de ses préoccupations. Voilà des anné
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nergie nucléaire ou le froid et les ténèbres ? Ne
parlons
pas d’un choix qui nous est imposé, qui tombe du ciel : nous sommes l
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ilisable, le résultat est le même. Et pourtant on
parle
de relance de l’économie ! C’est une aberration totale, une absurdité
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dit le souverain, c’est toujours du peuple qu’on
parle
. Ce sont les États-nations et eux seuls, qui ont géré la terre. Ils o