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eut-être quelques pages de Georges Izard sur « La
patrie
et la mort »). Mounier va-t-il rompre avec l’ON ? Il préfère écrire,
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oute nation civilisée » (Esmein). Il n’est pas la
patrie
. Rapportée à l’homme, la patrie n’est ni petite, ni grande : elle es
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Il n’est pas la patrie. Rapportée à l’homme, la
patrie
n’est ni petite, ni grande : elle est humaine. Ses limites — si limit
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oi », dont procède le patriotisme. (ON 32) Si la
patrie
est chair, attachement, affectivité, la nation représente au contrair
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ifeste le plus spontanément… On peut parler de la
patrie
alsacienne, bretonne, catalane. Il n’en reste pas moins que la commun
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s les facteurs élémentaires de l’attachement à la
patrie
. (ON 39) Mais grâce aux jacobins et à leur disciple Napoléon, la con
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s et à leur disciple Napoléon, la confusion de la
patrie
, de la nation et de l’État, c’est-à-dire de la réalité physico-affect
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meurer l’état, a tout faussé. La confusion de la
patrie
et de la nation conduit donc à les identifier à leur tour avec l’état
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« lui-même », il « est » sa famille, sa race, sa
patrie
, son milieu social, son métier, sa nation… Il est sa propre situation
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es que l’on essaie de lui faire prendre pour « sa
patrie
» : ils sont beaucoup trop grands… ou trop petits pour lui. Trop peti
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aine d’années sur ce point.) Régions. C’est la
patrie
concrète, c’est-à-dire la région qui est l’élément constitutif et le
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(fonction complexe des frontières ; limites des «
patries
» et des « nations »…) ; mais elle se justifie surtout dans la mesure
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es de celui-ci dans deux directions : celle de la
patrie
locale d’une part, celle de la fédération révolutionnaire de l’autre,