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uation moins nouvelle dans l’histoire qu’on ne le
pense
: c’est celle du peuple juif devant ses grands prophètes !) Pour tout
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ous ressentent, à des désastres calculables. Nous
pensons
à partir de là. Et l’on ne peut pas faire autrement. Car la pensée, e
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lessure, d’une agression subie ou d’un défi. « On
pense
comme on se heurte », disait Paul Valéry. C’est le scandale, le choc,
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ale, le choc, qui déclenche les circuits. Adam ne
pensait
pas avant la Chute. Tous ici, nous pensons à partir de la Crise, c’e
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am ne pensait pas avant la Chute. Tous ici, nous
pensons
à partir de la Crise, c’est-à-dire à partir de ce qui nous apparaît m
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lcédoine ont posé le premier modèle permettant de
penser
ensemble des réalités antinomiques, qui s’excluent en logique mais co
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antes. Et c’est aussi par l’entremise de Marc, je
pense
, que je rencontre peu de temps après Emmanuel Mounier, qui préparait
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e proprement aberrante4. À distance, j’en viens à
penser
que la seconde opinion de Mounier sur l’ON ne saurait s’expliquer que
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ue religieux, qui est capital, en dépit de ce que
pense
un vain peuple d’intellectuels parisiens, voici l’état du groupe ON e
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vidus ou d’organismes étatiques » (ON 22-23). (On
pensera
là à la distinction faite par Tönnies entre Gemeinschaft et Gesellsch
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u bien se couvrirait de ridicule. » Je persiste à
penser
, au contraire, qu’il n’y a pas la moindre proportion de la justesse d
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hoisir une politique, il s’agit donc de rigueur :
penser
juste devient plus important que « bien penser ». De ce qui précède,
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: penser juste devient plus important que « bien
penser
». De ce qui précède, je déduirai maintenant deux séries de conséque
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n recherche un modèle européen, c’est que l’on ne
pense
pas pouvoir s’accommoder de modèles étrangers et pour nous aliénants,
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les besoins supposés et les profits escomptés, et
pensent
qu’après tout, cela durera bien autant qu’eux… Admettons qu’il est pl
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emise en cause est-elle purement fortuite ? Je ne
pense
pas qu’il y ait une crise de la notion de région, mais au contraire u
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rope que je suis parvenu à l’idée de région. J’ai
pensé
, avec beaucoup de gens, au lendemain de la guerre, qu’il était vital
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nation. Ce qu’il nous faut éviter à tout prix. Je
pense
que faire en Europe 300 mini États-nations, au lieu de 25 États-natio
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ntirusse, il faut ne pas se tromper là-dessus. Je
pense
que la colonisation est une très mauvaise chose. Je ne pense pas que
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a colonisation est une très mauvaise chose. Je ne
pense
pas que les Américains et les Russes soient des gens pires que nous,
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et les Russes soient des gens pires que nous, je
pense
que la colonisation est pire que tout. Quand un peuple se met à rendr
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autre pour son sort quotidien, pour ce qu’il doit
penser
, pour ce qu’il doit acheter, pour ce qu’il doit cultiver, alors il es
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résoudre cette contradiction fondamentale ? Je ne
pense
pas du tout qu’il faille renverser les États-nations, ni qu’on puisse
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ope d’une manière violente ou révolutionnaire. Je
pense
qu’on peut renverser des voitures dans la rue, qu’on peut renverser u
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L’ambiguïté du jacobinisme libéral Quoi qu’on
pense
de la mise en place des nouvelles institutions régionales en France,
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te, pouvons-nous créer et animer des régions ? Je
pense
qu’il faut être bien conscient des finalités qu’on donne à la créatio
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annie, l’inconsistance des relations civiques. Je
pense
que cela mène aussi à la criminalité, la délinquance, et pas seulemen
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vous prononcer sur la liberté des gouvernants, je
pense
plus particulièrement à un cas récent : la Belgique face aux pétrolie
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m’a révélé une chose à laquelle je n’avais jamais
pensé
: à savoir qu’il y a deux sens au mot « croissance », qui sont absolu
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vu un avertissement aussi brutal, aussi justement
pensé
et conçu, et qui ait eu un impact comparable sur une société humaine.
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Il faudra bien s’arrêter un jour, alors, autant y
penser
tout de suite. Il me paraît essentiel pour tout ce qui touche les rég
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’action beaucoup plus dangereux à manier. Mais je
pense
, en accord avec bien des urbanistes, américains surtout, et anglais é
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z-vous à l’urbanisme dans tout cela ? Eh bien, je
pense
que c’est une place absolument essentielle parce que tout tient à la
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municipalité ». Je suis tout à fait d’accord, je
pense
que l’autogestion doit se développer dans tous les secteurs, dans tou
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la formule allemande à la formule yougoslave… Je
pense
surtout à l’autogestion des groupes et des petites communes et ensuit
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de Suisses qui affirmaient que les autres suisses
pensent
ainsi et qu’ils ont tort. Au bout du compte, c’est une propension à l
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ction fondamentale — et plus générale qu’on ne le
pense
— provient du vieux fond religieux, et les jeunes intellectuels détac
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Lyon, de Manchester, de Malmö ou de Livourne. On
pensait
que tous ces problèmes étaient moins difficiles chez vous, dans vos p
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grès permet seule de se dire progressistes, j’ose
penser
que la Suisse a mieux à faire qu’à cultiver ses inquiétudes locales.
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la main-d’œuvre ou de l’environnement, obligent à
penser
que la formule de bon sens, qui est celle du fédéralisme helvétique,
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ient les yeux fixés sur cette route, parce qu’ils
pensaient
en tirer de grandes richesses en y percevant des péages. C’est pour e
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s de milliers d’années. Il n’y a pas de raison de
penser
qu’ils vont changer tout d’un coup, dans les quelques années qui vien
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premier sert de modèle aux deux autres.) On peut
penser
, cependant, que ces trois mythes illustrent davantage le rêve ou l’id
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Pourquoi ? Au-delà du cas précis de Boukovski je
pense
que la situation des écrivains soviétiques emprisonnés ou enfermés da
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eut donc être assimilé à une marque de folie ? Je
pense
qu’on ne lui refuse pas d’avoir une opinion mais on accepte mal qu’il
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éellement. Quand on vous dit que vous êtes seul à
penser
de la sorte, vous pouvez réellement vous demander : Mais en fin de co
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t-ce que je n’ai pas tort puisque tous les autres
pensent
autrement ? Et ce doute répété, amplifié, peut très bien vous amener
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e. D’ailleurs ça n’a pas toujours été le cas : je
pense
à Racine et à Corneille qui étaient au service de Louis XIV. Les gran
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s d’un séminaire ou des auditeurs d’un cours. Car
penser
, après tout, ce n‘est peut-être que cela : mettre en système du savoi
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lettres, de la médecine ou de l’histoire, on peut
penser
qu’on reste dans l’universel ou tout au moins dans le général. Et que
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occupe des centaines de milliers d’ouvriers ? Je
pense
que si la Société est ainsi faite que la seule alternative qu’elle of
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je dis que nous ferions une autre société — et je
pense
qu’elle serait meilleure. 21. Aujourd’hui, Air France et la SNIAS p
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t, non seulement mon texte, mais tout ce que j’ai
pensé
, arrière-pensé en l’écrivant et renoncé à y mettre faute de mots… Et
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ait pas une réforme, mais une révolution. On peut
penser
que c’est à la faveur d’une espèce de distraction tant du Conseil des
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morale par orthodoxie, et vous saurez ce que nous
pensions
alors. La vérité ne pouvait être à nos yeux quelque chose d’édicté, d
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losophique, dont on pourrait tirer également — je
pense
que l’auteur le pensait ainsi — des leçons de modération politique, l
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urrait tirer également — je pense que l’auteur le
pensait
ainsi — des leçons de modération politique, leçon dont un des élément
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ce qu’il avait dénoncé quelques mois plus tôt. Je
pense
qu’il n’y a qu’un moyen d’opposer le pouvoir de liberté au pouvoir de
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dire dans ce livre, et dans beaucoup d’autres. Je
pense
que cette formule rejoint les thèses de Jeanne Hersch, hier soir, not
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aré. Quant à ceux qui optent pour la Liberté, ils
pensent
y être conduits par quelque individualisme égoïste, ou par le goût de
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ement récente, et il ne serait pas raisonnable de
penser
qu’elle va se figer désormais dans son image du xixe siècle. Elle va
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Mais l’uranium qui les nourrit sera aussi épuisé,
pense-t
-on, en trente ans. Qu’à cela ne tienne, disent les technocrates, nous
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nt pourrions-nous aboutir à ces solutions ? Je ne
pense
pas que les hommes vont devenir sages dans les dix années décisives q
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ns les dix années décisives qui viennent, mais je
pense
qu’un certain nombre de catastrophes vont les forcer à réfléchir et à
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squ’il fonde la revue Esprit, avec E. Mounier, il
pense
à une Europe qui naîtrait de la fédération des régions. Après la guer
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qu’elle colporte et des moyens de les combattre.
Pensez
que quelque 3000 maîtres ont déjà été formés. Cela représente des diz
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l’un et l’autre, il se sentira frustré, exclu. Je
pense
donc qu’après l’avoir exploité pendant plusieurs siècles l’Occident p
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, anticommunistes et antifascistes parce que nous
pensions
que ces trois systèmes, par leur logique interne, nous conduisaient d
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oulais mettre l’accent — quand je dis « moi », je
pense
aussi aux intellectuels « personnalistes » regroupés par Emmanuel Mou
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dans des organisations vaguement pétainistes (je
pense
surtout aux fameux Chantiers de jeunesse d’Uriage), mais, pour l’esse
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Bien sûr, je caricature. Mais enfin… Cela me fait
penser
au vers de Hölderlin, « Là où croît le danger, croît aussi ce qui sau
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méprisa les Français pour n’adorer que la France.
Pensez
encore à sa haine des « barons félons » (qui jouent un si grand rôle
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ue l’on se prononce sur les affaires humaines, je
pense
qu’il vaut mieux être du côté du roi Marcbn, qui symbolise la légalit
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ui qui fut, à la veille de la guerre, le maître à
penser
de toute une génération. Une génération tiraillée entre l’humanisme c
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ent ! En revanche, les écologistes, dont je suis,
pensent
qu’on peut au contraire tout sauver à condition de changer de directi
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r sous peine de mort pour la démocratie ? Oui, je
pense
en effet que la démocratie est une question de dimension matérielle.
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e grande influence sur le réel ? Au contraire, je
pense
que leur pouvoir est plus grand que jamais. J’en reviens toujours à m
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isse, je ne suis pas du tout rousseauiste : je ne
pense
pas, comme Jean-Jacques, que l’homme est né bon et que la société le
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mme est né bon et que la société le corrompt : je
pense
que l’homme est né méchant et faible et tâche d’utiliser des impérati
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catastrophe du point de vue écologique. Quand on
pense
que Pompidou a pu commettre cette bourde monumentale : « Il est temps
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l’État totalitaire par la force des choses. Nous
pensions
que tout cela menait droit à la guerre, qu’étant donné notre âge, nou
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res. Il y a des futurologues auxquels personne ne
pense
, ce sont des hommes sensibles. Plutôt que de les tourner en dérision,
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rsation de Denis de Rougemont, c’est parce que je
pense
que le Führer est l’exemple éclatant de ce que les futurologues étaie
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n. Après moi le déluge, semblent-ils dire. Ils ne
pensent
qu’aux élections et au programme d’autoroutes qu’ils ont promises.