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l’énorme État-nation centralisé où ils se voient
perdus
, n’est plus leur affaire, ne peut que les brimer, et les oblige à s’é
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18 % de la Hollande déjà) et c’est autant d’humus
perdu
en quelques semaines pour des centaines de milliers d’années. Elle de
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cheter, pour ce qu’il doit cultiver, alors il est
perdu
. C’est la décadence totale d’un peuple ; c’est ce que l’on a vu dans
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n qui prétend à une souveraineté absolue, quoique
perdue
depuis longtemps en réalité. Comment résoudre cette contradiction fon
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base des réalités, et pas des mythes. Que nous ne
perdions
pas de temps et d’énergie à renverser des choses qui n’existent plus,
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es pouvoirs réels, d’abord à l’échelle locale. Ne
perdons
plus notre temps et nos énergies à nous attaquer à un Pouvoir mythiqu
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omique d’« irresponsabilité » générale de l’homme
perdu
dans les mégalopolis. Le désir de devenir responsable de son destin d
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ibertés. (C’est tout cela que les « grands pays »
perdent
un peu plus, et sans retour, à chacune de leurs « grandes » guerres,
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La Suisse, en adhérant, ne risquerait-elle pas de
perdre
son originalité, sa formule politique spécifique, et sans nul doute,
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opriétés spécifiques, d’une jouissance désirée ou
perdue
et d’une souffrance délicieusement entretenue, qui, à l’extrême, sero
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nvers le suzerain, ment, se parjure et finalement
perd
la vie même), mais cet asservissement volontaire est aussi source de
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r lucide et sensible du grand roman de Proust, il
perd
peu à peu son allure de somnambule fasciné par le rêve de la « femme
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déclarer par le moyen de la littérature, elle le
perd
en sincérité, en virulence ; son drame vécu devient spectacle passion
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siastiques, condamnation de la « chair »), elle a
perdu
tout pouvoir contraignant. À la rapide dévalorisation des obstacles (
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n de ces « fous » qui, selon Chesterton, « a tout
perdu
excepté la raison ». Privé en fait d’amour physique, ce descendant de
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é, mais d’intégrer l’érotisme à la vie sans qu’il
perde
cette force qu’il devait au péché ; de lui donner tout ce qui, jusqu’
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rt des interdits sociaux, légaux et religieux ont
perdu
leur valeur de tabous. Les romanciers savent bien que le roman vérita
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t des fureurs anarchiques. Elles peuvent aussi se
perdre
dans un idéalisme délirant, sans nul espoir de réconciliation avec la
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, de l’angoisse qui en résulte chez les individus
perdus
dans les foules solitaires, dans le sentiment de leur impuissance dev
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andez à d’autres le droit d’être libre, vous êtes
perdu
! La liberté, c’est une chose qu’on prend, qu’on mérite et, surtout,
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able en fer à cheval, et souvent leurs regards se
perdent
sur ces champs de neige au loin, or et rose dans la lumière de l’aprè
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périr demain, si les Européens ne la vivent plus,
perdent
le sens de ses valeurs créatrices. Nos grands journaux non sans Schad
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s — c’est le contraire du pari de Pascal. Si vous
perdez
, vous perdez tout pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gagnez tro
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contraire du pari de Pascal. Si vous perdez, vous
perdez
tout pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gagnez trois heures pou
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leur rendrait meilleur service en leur faisant «
perdre
» quelques heures supplémentaires au-dessus des merveilleux châteaux
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de gagner ce que toute guerre, même victorieuse,
perd
à coup sûr : les raisons d’être d’une communauté d’hommes libres. Au
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es trois niveaux, la cause est entendue, elle est
perdue
. Quand les centrales nucléaires ne présenteraient aucun danger, quand
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lance sans ménagement cet homme de 71 ans, qui a
perdu
bien des illusions sur notre monde mais pas encore sa confiance dans
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ociété qui était tournée vers l’homme. Nous avons
perdu
cette mesure : alors, tout au long de son livre, il nous houspille, n
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de la communauté dans la société actuelle a fait
perdre
à l’homme le sentiment de responsabilité et donc sa liberté. Villes t
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cacher que, si on laisse les choses aller, c’est
perdu
! Si une comète est en train de tomber et que plus rien n’est suscept
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ider mutuellement, se rencontrer, s’aventurer, se
perdre
et se trouver parmi les autres, s’opposer sur les moyens et s’unir su
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la cité ne tardent pas à s’obscurcir, jusqu’à se
perdre
: leçon du mythe de Babel. Au xixe siècle, l’industrie attirant la p
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r est notre affaire , c’est que rien n’est encore
perdu
. Fondateur du Centre européen de culture à Genève, il a écrit une tre