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Alexandre Marc et l’invention du
personnalisme
(1974)a Comment nous sommes-nous rencontrés ? Rien de plus diffici
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Ni individualistes ni collectivistes, nous sommes
personnalistes
! À 15 ans, militant socialiste-révolutionnaire à Kiev, il avait écha
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lui que j’ai connu — ou reconnu — le nom même du
personnalisme
et les rudiments d’une doctrine que ma récente découverte de la théol
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ment formulées. Or c’est cela, justement, qui est
personnaliste
. Et le paradoxe œcuménique apparaît parfaitement homologue au paradox
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evue, que nous voulons ouverte à tous les groupes
personnalistes
. Certes, Esprit est l’enfant de Mounier. Quel que soit le nombre d
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entre les deux branches principales du mouvement
personnaliste
. Marc aura son bureau à Esprit de 1932 à 1934. Je m’occuperai ensui
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des thèmes juridiques et politiques de la pensée
personnaliste
ont été proposés, formulés et souvent développés en premier lieu par
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outes les années de lutte pour imposer une vision
personnaliste
de la société, est celle-ci : la source du droit n’est pas l’état, ma
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contribution inégalée non seulement à la doctrine
personnaliste
, mais à la théorie du droit, qui se trouve renouvelée par cette appli
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listes européens : La révolution [sous-entendu :
personnaliste
et communautaire, ou encore : fédéraliste] libère la nation en faisan
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it que Marc soit venu à l’Europe par les voies du
personnalisme
en premier lieu, et par le fédéralisme intégral, expression politique
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ore : comme « œuvre » historique de notre « foi »
personnaliste
. Nouvelle et fascinante illustration du texte capital cité plus haut9
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ord » que nous apporte le Manifeste au service du
personnalisme
de Mounier. Au reste, Robert Aron vient de publier dans Esprit un i
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mont Denis de, « Alexandre Marc et l’invention du
personnalisme
», Le Fédéralisme et Alexandre Marc, Lausanne, Centre de recherches e