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La
personne
comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)k La pr
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le sache ou non, le référentiel absolu, c’est la
personne
. Or la personne a une histoire, comme bien d’autres structures que l
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le référentiel absolu, c’est la personne. Or la
personne
a une histoire, comme bien d’autres structures que l’on croirait inte
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t leurs coordonnées spatiales. Notre notion de la
personne
s’est constituée au cours des grands conciles œcuméniques de Nicée en
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diversité, les Pères adoptèrent donc le terme de
personne
. Mais c’est surtout la définition de la Deuxième Personne de la Trini
6
. Mais c’est surtout la définition de la Deuxième
Personne
de la Trinité, celle du Fils, qui allait fonder la conception chrétie
7
ie chrétienne, c’est-à-dire la coexistence en une
Personne
de deux natures antinomiques, sans confusion, sans séparation, sans r
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l’extraordinaire création qu’a été le concept de
personne
, cette notion théomorphe de l’homme et anthropomorphe de Dieu. Voilà
9
, étant fait à l’image de Dieu, est lui aussi une
personne
; puis par Boèce, philosophe non chrétien, qui traduit en termes laïq
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ue du « vrai Dieu et vrai homme », de la Deuxième
Personne
divine, la personne humaine est devenue la coexistence en tension de
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vrai homme », de la Deuxième Personne divine, la
personne
humaine est devenue la coexistence en tension de l’individu naturel e
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rituelle. Mais aujourd’hui, qu’est-ce donc que la
personne
? Il semble qu’à une telle question je ne pourrais répondre que pour
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re que pour moi, et pourtant j’oserai dire que la
personne
c’est l’œuvre essentielle de chacun, qui consiste à trouver sa voie e
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on puisse nier l’existence de ce que j’appelle la
personne
, la traiter de fantôme métaphysique, d’illusion verbale, de concept s
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de l’homme », et donc de toute identité, de toute
personne
. Or, ce n’est là qu’une métaphore. Ce qui peut provoquer la mort de l
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on répond comme Ulysse au Cyclope : « Je me nomme
personne
, je n’y suis pas », c’est qu’on prépare un mauvais coup, ou qu’on ten
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lle en Eden. On peut très bien ne pas croire à la
personne
. Et je ne cherche pas, ici, à vous convaincre qu’elle existe, mais si
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qui, selon vous, est aliéné ? Si ce n’est pas la
personne
, alors quoi ? Quelle abstraction politicienne ? Ceux qui prétendent q
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tion des travailleurs, témoignait en faveur de la
personne
, et en son nom. L’aliénation de l’homme ne saurait désigner que ce qu
20
e l’aliénation, essentiellement lié à celui de la
personne
, me paraît se ramener au problème du pouvoir : pouvoir sur soi ou pou
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tyrannie se définit alors par rapport à la seule
personne
, comme le type même de l’aliénation : c’est la dictée de mon aventure
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l se révèle fausse valeur, évalué à ce test de la
personne
. Une petite phrase de Simone Weil, géniale dans sa simplicité, dit là
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rituelle et touche l’élément transcendant dans la
personne
, si bien qu’il peut relier des hommes de toute la terre, la vie commu
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u’ils expriment la dialectique constitutive de la
personne
entre le transcendant et l’incarné, entre ce qui libère, dégage, univ
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acine d’autre part. J’ai dit que la liberté de la
personne
implique sa responsabilité, et que la réciproque n’est pas moins vrai
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l s’agit désormais de recréer si l’on veut que la
personne
s’épanouisse : j’y vois la tâche principale de la génération qui mont
27
e correspondent aux exigences constitutives de la
personne
. Les hommes ne sauraient être unis par l’imposition uniforme d’un mêm
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ais au contraire, c’est dans la liberté de chaque
personne
que vient s’enraciner la solidarité du genre humain. Ainsi de la noti
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solidarité du genre humain. Ainsi de la notion de
personne
considérée comme le référentiel de nos valeurs, comme ce qui nous per
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ent immédiatement de la structure bipolaire de la
personne
et de ses exigences antinomiques, mais en réalité inséparables, de li
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Or, il se trouve que toute vraie politique de la
personne
appelle la création de petites communautés qui, pour défendre leur au
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antes, celles de construire jour après jour notre
personne
comme une œuvre d’art ? En termes d’organisation pratique et politiqu
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us sommes appelés. k. Rougemont Denis de, « La
personne
comme fondement des valeurs européennes », Actes de la deuxième table
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rouve aujourd’hui inchangé dans les données de sa
personne
morale, et confirmé dans sa carrure morale. Pour l’apparence et le co
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an : celui des croyants, non des hiérarchies, des
personnes
, non des institutions, des réalités spirituelles vécues, non des form
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ons qu’une société et ses mesures sont affaire de
personnes
, donc de coopération et de propriété communautaire. ⁂ Et pourtant, si
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le, élective et non native. Elle est le fait de «
personnes
qui ont su trouver en elles-mêmes la force de se libérer des particul
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ci : la source du droit n’est pas l’état, mais la
Personne
. (Notez le jeu des majuscules.) Partant d’une analyse critique et sym
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munauté et société, la communauté étant formée de
personnes
, « non d’individus ou d’organismes étatiques » (ON 22-23). (On penser
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prolétariens les terres personnelles. (ON 16)
Personne
. Elle est toujours « supérieure à l’état ». La personne reste à jamai
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ne. Elle est toujours « supérieure à l’état ». La
personne
reste à jamais supérieure à tout état donné, l’homme dépasse toujours
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à l’étale. (ON 20) Structure antinomique de la
personne
. On n’insistera jamais assez sur l’importance fondamentale du conflit
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voir social ? À tout le monde, ce qui veut dire à
personne
… : de sorte que l’ordre dans l’être collectif, comme la santé, la vol
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vivante — à la fois intelligente et libre — de la
personne
humaine, créatrice de communautés. (ON 37) L’état totalitaire n’est
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n révolutionnaire de l’autre, issue de l’élan des
personnes
considérées comme supérieures à tout. (Cahier de revendications, NRF,
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me intégral, expression politique de « l’élan des
personnes
considérées comme supérieures à tout ». On peut concevoir la nécessit
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vrai dire décisif du « dynamisme libérateur de la
personne
» ; ou encore : comme « œuvre » historique de notre « foi » personnal
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n franc-comtois. 9. Structure antinomique de la
personne
. a. Rougemont Denis de, « Alexandre Marc et l’invention du personna
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ur un écrivain. L’ennui, c’est que je n’y connais
personne
qui touche de près ou de loin à la vie littéraire et à l’édition. Seu
50
» successivement dans le pacte de 1291. De fait,
personne
n’est jamais « entré » dans le pacte et celui-ci n’a pas été conclu e
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ilà la boucle bouclée. Résumons-nous : vers 1890,
personne
n’a besoin de l’auto. Mais Henry Ford réussit à l’imposer au monde, e
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ffrir une structure de participation civique à la
personne
, elle implique la valorisation des petites communautés. Là seulement
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ays, un seul chef ou dictateur. Participation des
personnes
à des communautés de toute espèce, aussi nombreuses et variées que po
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J’ai dit l’avantage des petites communautés, mais
personne
n’a jamais voulu faire une région pour faire une chose petite. C’est
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nt nomade, aussi. Mon idée de l’homme complet, la
personne
, c’est l’homme en tension entre des aspirations contradictoires. Il a
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100 000 habitants, une partie émigrerait (10 000
personnes
, qui allaient faire une colonie ailleurs, laquelle colonie bien sûr r
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Boston à Washington. On ne peut pas la détruire,
personne
n’aurait la fortune nécessaire, mais on peut y recréer des quartiers,
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pris ce jeu dans ma maison de Ferney. Un soir, la
personne
qui jouait avec moi avait écrit : « Qu’arriverait-il si le diable ent
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xemple celui qui consiste à qualifier chacune des
personnes
présentes, sans réfléchir, immédiatement, par deux adjectifs, l’un lo
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ie du « coupable », on s’aperçut qu’il restait 21
personnes
dans la salle… La « victime » avait été sacrifiée sur l’autel du nomb
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poserai au fondement de tout le respect de chaque
personne
humaine, là où la société industrielle respectait avant tout le profi
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suite, ne peut être agent de régulation, comme la
personne
. Il est donc un principe de démesure systématique, destructeur de l’h
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t que redoutable à ses voisins, qu’il s’agisse de
personnes
ou d’États. La société industrielle veut augmenter sans cesse l’empir
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homme, traduisant les données constitutives de la
personne
. Ces mesures nous interdiraient de multiplier (comme le fait la crois
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lleurs amené à dire dans un message aux dix mille
personnes
qui sont allées manifester à Kaiseraugst, lors d’un fameux dimanche s
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agit sur nous comme une information héréditaire.
Personne
ne saurait dire jusqu’à quelles couches profondes de l’humanité d’Occ
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Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la
personne
, l’amour sexuel, sentimental et spirituel (amour des corps, des âmes
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des clans, des rangs et des procréateurs, non des
personnes
. Du ixe au xiie siècle, l’amour antique s’est éclipsé, et celui que
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n veut pas d’autres. C’est un choix qui ne menace
personne
. Lorsqu’il était pilote de chasse et qu’il faisait tomber des bombes
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re prévaloir l’intérêt général de l’humain, de la
personne
, sur celui des États nationaux. Le jeu se rouvre, l’avenir redevient
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e affaire. Ou bien la démission épidémique de la
personne
devant la mécanique de l’État nous conduit, dans une atmosphère de pa
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sion civique sans laquelle il n’est pas une vraie
personne
, c’est le problème central de notre temps. Les régions fonctionnelles
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sion, voire une abdication qui ne trouverait plus
personne
pour l’accepter, je le crains. Parce qu’il n’y aurait plus même d’Eur
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ans le salon du rez-de-chaussée, une trentaine de
personnes
sont assises autour d’une table en fer à cheval, et souvent leurs reg
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e est celle qui a pour objet l’homme lui-même, la
personne
. Si la mathématique est science fondamentale pour les physiciens, les
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ns et d’attitudes morales, d’une définition de la
personne
qui intéressait les juristes de Zurich, et d’une définition de la rég
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ociété dont l’idéal directeur soit la liberté des
personnes
assurées par la participation responsable des citoyens aux affaires d
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mon œuvre, de liberté et de responsabilité de la
personne
, d’autonomie et de fédération des groupes. b) Je suis convaincu que
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ensible des individus et des communautés locales.
Personne
, je le sais, ne viendra dire devant un parlement ou dans une assemblé
80
ure aux États, à laquelle puissent en appeler les
personnes
et les collectivités, et destinée à assurer la mise en œuvre de la Dé
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an lors du 9 mai 1950 aux motivations mêmes de sa
personne
et notamment à l’équation : Moselle / Europe chrétienne = Région / F
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inalités spirituelles. Elle est inséparable de la
personne
même de Robert Schuman, parce qu’elle en est constitutive et lui est
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e par « les masses » mythiques, mais bien par des
personnes
réelles. Et cela, dans le sens des forces dont ces personnes dégagent
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éelles. Et cela, dans le sens des forces dont ces
personnes
dégagent la résultante et trouvent en elle leur expression. Mais une
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près, jusqu’au jour où il dit à l’un d’eux : Mais
personne
n’est jamais entré ni sorti, depuis des mois que j’attends ici ! À qu
86
i-même »23 Église — fidèle Religion — Foi Cité —
personne
Orthodoxie désigne couramment en Occident « conformité aux dogmes re
87
e extraverti, on sera porté à privilégier soit la
personne
, soit la communauté. Il existe au surplus certaines correspondances e
88
, qui conduit l’homme à Dieu, part toujours d’une
personne
sans précédent. 22. W. Pauli, « Wahrscheinlichkeit und Physik », D
89
et la liberté est la poursuite de la liberté des
personnes
. J’oppose puissance et liberté comme fins de la société, et je crois
90
Les deux pulsions contraires coexistent en nous,
personne
n’est jamais ni tout l’un ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plu
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de l’histoire humaine. Il est non moins clair que
personne
n’a jamais osé dire, ni même laissé entendre, que le choix solaire es
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beaucoup la réalisation de leur vocation. De leur
personne
. Le problème des centrales nucléaires n’est pas technologique, même p
93
puissance des collectivités, mais la liberté des
personnes
. La puissance, c’est le pouvoir que l’on prend sur les autres, la lib
94
, qui fut la recherche de sa vie. Recherche de la
personne
, de la vocation d’homme. On la retrouve dans tous ses livres, dans se
95
dinaire on commence à y revenir aujourd’hui. Plus
personne
ne nie la nécessité de recréer des petites unités. C’est le refrain d
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société n’est rien d’autre qu’une dimension de la
personne
», il prône la plus profonde révolution qui soit : celle que chacun d
97
in de se polluer, et d’une manière dramatique. Or
personne
ne se décide à intervenir car son administration relève de deux souve
98
’idée européenne est tacitement acceptée que plus
personne
n’imagine qu’une guerre soit possible entre pays d’Europe. À la Libér
99
0, avait intitulé sa revue Ordine nuovo. De plus,
personne
ne pouvait alors prévoir que Hitler aurait, un jour, l’impudence de s
100
n énergie, à la possibilité d’une politique de la
personne
et de l’individu qui sont les seuls pôles de résistance à la terreur
101
arce qu’on envisage là une croissance indéfinie ;
personne
n’a jamais dit à quel moment il faudrait que l’économie s’arrête de c
102
arrête de croître. Est-ce 10 %, 7 %, 3 % par an ?
Personne
ne le sait. Or la terre n’est pas infinie, les ressources terrestres,
103
. Autrefois on disait : « L’avenir n’appartient à
personne
mais à Dieu. » Ou « De quoi demain sera-t-il fait ? » Vous, vous écri
104
latine… Alors qu’est-ce qu’on va faire ? Eh bien,
personne
ne se le demande aujourd’hui, la recherche sur un véhicule sans pétro
105
nt naturellement. Je suis absolument persuadé, et
personne
n’a jamais pu me faire d’objection sérieuse contre cette théorie, que
106
— c’est une manœuvre totalement suicidaire, mais
personne
n’y songe. Les responsables se disent simplement : « On va essayer d’
107
ilité de fabriquer des bombes et de s’en servir ;
personne
ne peut éternellement faire des bombes pour ne pas s’en servir. Ça, c
108
atre milliards et qu’il en faudra des centaines !
Personne
n’a prouvé que c’était nécessaire. On dit qu’il faudrait économiser 3
109
tions surtout) et ceux qui veulent la liberté des
personnes
. On dit qu’il n’y a pas de liberté sans puissance. À quoi je réponds
110
i pèsent sur l’humanité, l’ardent défenseur de la
personne
, de l’Europe, d’une société libre et responsable, garde confiance. Du
111
e seront plus celles des technocrates, mais de la
personne
. »
112
vatif aux tensions intérieures… Politique de la
personne
(1934), Penser avec les mains (1936), Lettre ouverte aux Européen
113
figuration de la société humaine, c’est-à-dire la
personne
réalisée dans la communauté. 2. Pourquoi des villes ? Parce que
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ensemble et tendent vers la libre communauté des
personnes
. Mais que signifie vivre ensemble ? C’est : dialoguer, se concerter,
115
ière la formule commode « l’avenir n’appartient à
personne
, mais à Dieu » ? Je préfère que l’homme se demande maintenant « Que p
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ales nucléaires. Il y a des futurologues auxquels
personne
ne pense, ce sont des hommes sensibles. Plutôt que de les tourner en
117
ui est favorable à un meilleur épanouissement des
personnes
. Comment les personnes pourraient-elles s’épanouir dans le froid et d
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eilleur épanouissement des personnes. Comment les
personnes
pourraient-elles s’épanouir dans le froid et dans le noir ? Le progrè
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livre à des enquêtes sur la vie des savants, des
personnes
, de leurs familles : la société nucléaire est une société policière.
120
à pouvoir mobiliser des centaines de milliers de
personnes
comme à Creys-Malville, contre le surgénérateur ou à Pampelune, pour