1
dir en réflexion morale et culturelle les efforts
pour
l’union que nos gouvernements se disposaient à faire porter principal
2
y a eu le rapport du club de Rome. Mais ceci dit
pour
désigner par un symbole la nature des changements survenus dans notre
3
que De Gasperi, Robert Schuman, Paul-Henri Spaak,
pour
ne citer que les plus évidents et ceux que j’ai le mieux connus. Ce n
4
mais il faut bien admettre que cela n’a pas suffi
pour
« faire l’Europe ». De cette deuxième rencontre, que devons-nous atte
5
-à-dire à partir de ce qui nous apparaît menaçant
pour
nos libertés, pour notre économie, pour la nature, et finalement pour
6
ce qui nous apparaît menaçant pour nos libertés,
pour
notre économie, pour la nature, et finalement pour la survie de l’esp
7
menaçant pour nos libertés, pour notre économie,
pour
la nature, et finalement pour la survie de l’espèce humaine. Qu’il s’
8
our notre économie, pour la nature, et finalement
pour
la survie de l’espèce humaine. Qu’il s’agisse de la pollution résulta
9
rchie profonde, mais il est anormal qu’il se voie
pour
autant traité de « fauteur de désordre ». Car le plus profond des dés
10
paraît clairement le sujet de notre table ronde :
pour
sortir de la Crise mondiale, de ses contradictions et de ses impasses
11
a fin du siècle, et produisant assez de plutonium
pour
nous tuer tous plusieurs millions de fois ? Ou bien préférons-nous la
12
écessité, qui est le vrai référentiel de l’œuvre.
Pour
l’homme d’Europe, qu’il le sache ou non, le référentiel absolu, c’est
13
n acteur et caractérisant son rôle dans l’action.
Pour
définir les trois fonctions ou relations divines, c’est-à-dire pour e
14
rois fonctions ou relations divines, c’est-à-dire
pour
exprimer à la fois l’Un et le Divers, ou l’unité dans la diversité, l
15
orphe de l’homme et anthropomorphe de Dieu. Voilà
pour
l’origine, « technique » en quelque sorte, de la notion, qui ne tarda
16
’à une telle question je ne pourrais répondre que
pour
moi, et pourtant j’oserai dire que la personne c’est l’œuvre essentie
17
Vérité ou le Bonheur. Le But suprême est le même
pour
tous mais chacun pour le joindre doit créer sa propre voie, et frayer
18
Le But suprême est le même pour tous mais chacun
pour
le joindre doit créer sa propre voie, et frayer son propre sentier. P
19
ividu sans précédent historique ni physiologique,
pour
rejoindre les fins dernières qui m’appellent, je ne puis pas aller pa
20
r si je découvre mon chemin tel qu’il était prévu
pour
moi depuis toujours, ou si je l’invente en osant y avancer sans l’avo
21
ent pas eux-mêmes et qui par suite ne valent rien
pour
aimer leur prochain. Car toute la tradition hébraïque et chrétienne q
22
s la cité, parce que c’est parmi eux, avec eux et
pour
eux, autant que pour moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de li
23
c’est parmi eux, avec eux et pour eux, autant que
pour
moi, qu’elle va peut-être se réaliser. Pas de liberté réelle pour un
24
e va peut-être se réaliser. Pas de liberté réelle
pour
un irresponsable : or il faut bien reconnaître que la cité moderne te
25
e appelle la création de petites communautés qui,
pour
défendre leur autonomie, seront amenées à se fédérer et donc à pratiq
26
ue nous ne sommes pas au monde — ni vous ni moi —
pour
essayer de deviner l’avenir. C’est à le faire que nous sommes appelés
27
mots sur moi-même, qui me paraissent nécessaires
pour
mieux situer le point de départ et le champ de notre dialogue. Sortan
28
rd, au-delà de la littérature. Alexandre Marc fut
pour
moi l’initiateur à la réalité politique. (Avant cela, mes options pol
29
sonne morale, et confirmé dans sa carrure morale.
Pour
l’apparence et le comportement, je l’ai un peu décrit plus haut. J’aj
30
s guêtres blanches, ce qui était banal à l’époque
pour
peu qu’on surveillât sa mise, mais je le mentionne pour attester ma b
31
eu qu’on surveillât sa mise, mais je le mentionne
pour
attester ma bonne mémoire ; et que, s’il riait haut et fort, par écla
32
lusions romantiques. Au demeurant, des mieux armé
pour
les luttes politiques et intellectuelles où notre génération se voyai
33
t que la théorie. Il nous communiquait sa passion
pour
Proudhon, mais aussi pour Lénine, celui de Que faire ? et des « minor
34
communiquait sa passion pour Proudhon, mais aussi
pour
Lénine, celui de Que faire ? et des « minorités agissantes ». « Sans
35
à tour l’exclusive jusqu’à la scission qui mutile
pour
mieux sauver, et l’appel généreux aux larges regroupements… Derrière
36
lectures correctes » et l’élan spirituel passant
pour
hérésie…) ⁂ Il est probable que Mounier vint un beau soir au Club du
37
de Révolution y semble devenir la valeur première
pour
l’ensemble de la collaboration (il est bien vrai que nous nous sommes
38
intitulé Après les grèves (où l’ON prend parti
pour
l’occupation des usines, niant, contre Léon Blum, leur « illégalité »
39
leur « illégalité ») et du Précis Ordre nouveau :
pour
la liberté, Mounier pouvait écrire à Berdiaev : Je vous expliquerai
40
’ Esprit est la seule revue « dirigée et rédigée
pour
une importante part par des catholiques » face aux « trois autres gra
41
carrière littéraire, qu’il abandonnera plus tard
pour
sa fameuse Histoire du christianisme. Il est le seul d’entre nous à t
42
tante, dont je suis censé vivre, tout en écrivant
pour
la NRF , Esprit , L’Ordre nouveau , et publiant mes premiers livre
43
s diversités est une neutralité religieuse totale
pour
l’ensemble du groupe ON, tandis que l’obédience confessionnelle d’ Es
44
mme : Alexandre Marc. Anticipant sur la postérité
pour
honorer Marc l’inventeur, je voudrais relever quelques-uns de ces thè
45
entale de Marc, durant toutes les années de lutte
pour
imposer une vision personnaliste de la société, est celle-ci : la sou
46
nt mis en lumière dans tous nos écrits antérieurs
pour
nous épargner l’obligation d’insister là-dessus. (ON 22-23) Distinc
47
s politiques que l’on essaie de lui faire prendre
pour
« sa patrie » : ils sont beaucoup trop grands… ou trop petits pour lu
48
» : ils sont beaucoup trop grands… ou trop petits
pour
lui. Trop petits si l’on prétend borner son horizon spirituel aux fro
49
textes, annonce « l’Europe », j’entends la lutte
pour
la fédération de l’Europe, où nous nous retrouverons, Marc et moi, cô
50
mais c’est à Paris que se passe « la vraie vie »
pour
un écrivain. L’ennui, c’est que je n’y connais personne qui touche de
51
tement à mes hôtes que je dois rentrer à New York
pour
une affaire pressante. En vérité j’ignorais quelle affaire, mais je s
52
qui vient de quitter l’Office of War Information,
pour
prendre un poste à la légation suisse de Washington. La place à l’OWI
53
re plus tard, je me mettais à ce travail, nouveau
pour
moi : écrire des textes d’information et des commentaires politiques
54
pliée en deux ? Ma boite est bien assez profonde
pour
ce format, le facteur devrait le savoir ! » Je voyais une mince envel
55
Un modèle
pour
l’Europe ? (1974)b Les Gaulois n’avaient peur de rien sauf du tonn
56
e tenir à sa place. En proposant de grandes idées
pour
l’avenir du continent, elle n’aurait aucune chance d’être écoutée, ou
57
assurer à tous une défense tout juste assez forte
pour
permettre à chacun de vivre à sa façon, mais non pour dominer sur les
58
permettre à chacun de vivre à sa façon, mais non
pour
dominer sur les voisins : voilà le fédéralisme suisse, dans sa réalit
59
t ramener du même coup la vie fédérale à la lutte
pour
« l’indépendance » des cantons contre les « empiètements » du pouvoir
60
ètements » du pouvoir fédéral. (Être fédéraliste,
pour
tel Vaudois fameux, se réduisait à être « contre Berne ».) Rien n’est
61
nécessité de protéger leur autonomie et de s’unir
pour
affronter des tâches excédant les forces de chacune d’elles isolément
62
ompte des frontières politiques. Il en va de même
pour
les réalités écologiques : la pollution industrielle qui les met part
63
sans doute être créées, dans les années à venir,
pour
répondre aux besoins croissants de coordination continentale dans les
64
teuses, que les régions ne sauraient entreprendre
pour
leur compte. Elles constitueront des banques de données accessibles à
65
parlement élu par tout le peuple européen. Enfin,
pour
assurer la cohérence d’une politique européenne, l’établissement des
66
t la nécessité d’en créer d’urgence deux autres —
pour
l’énergie et la monnaie — est devenue sensible même aux stato-nationa
67
non l’URSS. b. Rougemont Denis de, « Un modèle
pour
l’Europe ? », Liberté pour détruire, Berne, Nouvelle Société helvétiq
68
Denis de, « Un modèle pour l’Europe ? », Liberté
pour
détruire, Berne, Nouvelle Société helvétique, 1974, p. 144-150.
69
continent : il est régulièrement en tête de liste
pour
le revenu par habitant, la qualité des services, la densité des autom
70
ormes), il serait décent qu’au lieu d’en profiter
pour
jouer les critiques d’art qu’ils ne sont pas, ils se contentent de di
71
e. La peinture de Théodore Strawinsky n’exige pas
pour
être vue et pour donner plaisir à voir la médiation, entre elle et l’
72
Théodore Strawinsky n’exige pas pour être vue et
pour
donner plaisir à voir la médiation, entre elle et l’œil, d’une théori
73
passionné. On peut tout faire, on doit tout faire
pour
peu que l’on sache inventer, et qu’importe le genre choisi ou que l’o
74
e. Paysages et visages n’existent à vrai dire que
pour
notre œil humain auquel ils n’apparaissent qu’en vertu d’une opératio
75
cience, apparitions plutôt, aux yeux de l’artiste
pour
peu que son regard accorde foi et que sa main d’un geste donne un sen
76
ans la diversité, hors de laquelle point de salut
pour
ce siècle. Byzance et Rome s’embrassaient au lieu de leur rencontre c
77
e et Rome, Igor et Jean XXIII. Partant de là, et
pour
situer Théodore Strawinsky dans l’aventure du siècle, je prendrai réf
78
Recherche
pour
un modèle de société européenne (février 1974)g h Précisons tout d
79
her à composer un modèle européen ne signifie pas
pour
moi donner l’Europe en exemple au reste du monde, mais simplement che
80
pas pouvoir s’accommoder de modèles étrangers et
pour
nous aliénants, comme le seraient les modèles américains, ou russes,
81
ne signifie pas un instant qu’on tienne l’Europe
pour
supérieure — ou inférieure — à telle autre partie du monde ; mais bie
82
spécifiques, par la suite, seront-elles valables
pour
le reste du monde ? Je n’en sais rien et n’ose pas même le souhaiter
83
erai de formuler en une seule phrase, que voici :
Pour
la première fois dans l’histoire, l’homme d’aujourd’hui se voit contr
84
; et il y est contraint du seul fait qu’il en a,
pour
la première fois, la liberté. Jusqu’à nos jours, depuis le singe, ou
85
nt devront être décrétées dans huit ans. Même jeu
pour
les métaux nécessaires à l’industrie, le cuivre par exemple. Selon le
86
le cuivre par exemple. Selon les uns, il en reste
pour
quarante-huit ans, ou pour trente ans, ou pour vingt ans seulement, m
87
n les uns, il en reste pour quarante-huit ans, ou
pour
trente ans, ou pour vingt ans seulement, mais selon le directeur du B
88
te pour quarante-huit ans, ou pour trente ans, ou
pour
vingt ans seulement, mais selon le directeur du Bureau de documentati
89
u de documentation minière de France, il en reste
pour
deux millions d’années… Comment, dans ces conditions, arrêter une pol
90
ls irréfutables. Mais cela ne peut pas être vrai,
pour
les deux raisons que voici : 1) Il serait déjà très difficile de doub
91
mpagnies essaient tout simplement de faire passer
pour
« fatalité » leur désir de doubler leurs ventes. Leurs experts confo
92
notre consommation d’énergie, comment s’organiser
pour
vivre aussi bien, voire mieux, en consommant moins d’électricité, ou
93
autant que les avantages économiques d’un projet,
pour
établir son coût réel, tantôt de promoteurs qui n’invoquent que les b
94
pèchent au contraire par excès d’optimisme : car
pour
spectaculaires que soient les catastrophes prévues par leurs méthodes
95
enties, on peut même dire qu’elles ne sont là que
pour
ça. Si on ne les croit pas, parce qu’on les juge trop pessimistes, el
96
s, sont ceux qui nous annoncent encore l’âge d’or
pour
le siècle qui vient, tel le Hudson Institute d’Herman Kahn par exempl
97
us promettre un revenu de 20 000 dollars par tête
pour
une population mondiale de vingt milliards d’habitants vers 2050. Mai
98
tte épopée, ou cette histoire de fous, qui aurait
pour
titre : L’Autodestruction d’une civilisation. Je ne puis ici qu’en ré
99
stante ambition fut d’en construire une semblable
pour
partir au hasard sur les routes de campagne, loin des voies ferrées,
100
Il vend très peu : « Il n’y avait pas de demande
pour
les automobiles », écrit-il simplement dans ses mémoires. Il parle mê
101
ns ses mémoires. Il parle même d’une « répugnance
pour
la machine » dans le public. Puis l’idée d’aller vite amuse les Améri
102
ut vous mener n’importe où il vous plaît d’aller…
pour
vous reposer le cerveau par de longues promenades au grand air et vou
103
siècle plus tard, c’est une nécessité primordiale
pour
l’homme occidental. Elle devait servir les loisirs, elle mène d’abord
104
ude, elle les tue d’une manière irréversible. Car
pour
elle, on bétonne les campagnes (18 % de la Hollande déjà) et c’est au
105
t c’est autant d’humus perdu en quelques semaines
pour
des centaines de milliers d’années. Elle devait libérer l’homme, elle
106
en qui roule ses 10 000 km par an, doit consacrer
pour
payer sa voiture, son essence, ses impôts, son garage, etc., tant de
107
le. Dans le même temps, Nietzsche crie son mépris
pour
le chauvinisme, le « nationalisme de bêtes à cornes », et l’antisémit
108
s dictateurs, succès qui leur paraît inévitable —
pour
un temps —, du seul fait que les dictateurs proclament qu’ils apporte
109
occidental, des seules frontières nationales, et
pour
leurs seuls intérêts, fussent-ils contraires aux intérêts de leurs ha
110
tés » typiques du siècle. Ce n’est pas une raison
pour
les accepter, moins encore pour les glorifier. En vérité, à y regarde
111
st pas une raison pour les accepter, moins encore
pour
les glorifier. En vérité, à y regarder de près14, nous nous apercevon
112
st à la fois trop petit et trop grand. Trop petit
pour
jouer un rôle international, trop grand pour animer réellement les ré
113
etit pour jouer un rôle international, trop grand
pour
animer réellement les régions, pour offrir une structure de participa
114
l, trop grand pour animer réellement les régions,
pour
offrir une structure de participation civique. Il faut donc le dépass
115
part du temps chevauchant leurs frontières. Voilà
pour
le cadre continental. Plus important, plus neuf, plus intéressant aus
116
Plus important, plus neuf, plus intéressant aussi
pour
le reste du monde en quête d’un nouvel équilibre : le contenu régiona
117
t le canton. g. Rougemont Denis de, « Recherche
pour
un modèle de société européenne », Documents pour l’enseignement, Gen
118
pour un modèle de société européenne », Documents
pour
l’enseignement, Genève, Bruxelles, Centre d’éducation européenne, 197
119
les régions « transfrontalières » qui se situent
pour
la plupart sur l’axe rhénan, ou rhodanien. Ça commence entre le Danem
120
provisoire des Six ; et cela donnait par exemple
pour
la France, 9 grandes régions. Or, sur les 9, deux seulement n’étaient
121
côté du Centre ? On dit absolument n’importe quoi
pour
les besoins de la cause. Comment êtes-vous parvenu à associer l’idée
122
es les équivoques de l’État-nation, qui consiste (
pour
le dire en termes rapides) à vouloir imposer une même frontière à des
123
ent par l’Est. C’est déjà en bonne partie réalisé
pour
le quart de l’Europe, à l’est, qui est satellisé par les Russes, et c
124
nd un peuple se met à rendre les rênes à un autre
pour
son sort quotidien, pour ce qu’il doit penser, pour ce qu’il doit ach
125
dre les rênes à un autre pour son sort quotidien,
pour
ce qu’il doit penser, pour ce qu’il doit acheter, pour ce qu’il doit
126
ur son sort quotidien, pour ce qu’il doit penser,
pour
ce qu’il doit acheter, pour ce qu’il doit cultiver, alors il est perd
127
ce qu’il doit penser, pour ce qu’il doit acheter,
pour
ce qu’il doit cultiver, alors il est perdu. C’est la décadence totale
128
barèmes, quelques statistiques, quelques courbes
pour
ensuite décréter : on fera 21 régions, ou 9 comme le proposait le Mar
129
, mais personne n’a jamais voulu faire une région
pour
faire une chose petite. C’est là un commentaire qu’on peut faire sur
130
tits à l’échelle internationale, mais trop grands
pour
animer la vie civique, dans leurs régions, leurs provinces, leurs com
131
hé commun réussit à faire sinon à créer un espace
pour
les multinationales ? » Et alors la question est réglée à partir de c
132
hissent certains pays ou tout un continent. Ayant
pour
but le profit et le pouvoir, elles se dirigent naturellement vers l’É
133
lement vers l’État, et vers les organes de l’État
pour
les acheter, pour faire pression sur eux et finalement diriger leur p
134
, et vers les organes de l’État pour les acheter,
pour
faire pression sur eux et finalement diriger leur politique. Ou bien,
135
tructrice de l’environnement, qui est trop grande
pour
nous, qui n’est pas adaptée à nos traditions, ou qui démoralise et dé
136
exemple en l’appâtant par des salaires trop forts
pour
des gens qui ne sont pas doués pour le genre de travail offert ». À t
137
es trop forts pour des gens qui ne sont pas doués
pour
le genre de travail offert ». À travailler en faveur des régions, on
138
la vie, la loi de la vie ; tout le monde est donc
pour
la croissance économique, industrielle, technologique… Mais c’est par
139
t par le croire et par vouloir gagner de l’argent
pour
se l’acheter. Il suffit d’un changement dans l’information des gens p
140
uffit d’un changement dans l’information des gens
pour
amener un changement dans la mentalité. C’est l’essentiel, tout tient
141
ille choses dans la vie beaucoup plus importantes
pour
eux que gagner de l’argent. Je le vois chez beaucoup de jeunes gens q
142
pporter une réponse, ils marchent. Ils ont marché
pour
Hitler, sans autre raison que celle-là. Il leur disait : « Suivez-moi
143
us ensemble. » Et cela suffisait à tout justifier
pour
eux. Ils étaient là, tous, le bras levé, à hurler en cadence, et ils
144
et en coupant un ou deux arbres… Et les racines,
pour
vous, c’est la commune ? Il faut donc commencer par la commune ? Oui
145
es Genevois l’ont toujours fait depuis 1830. Ceci
pour
des raisons tout à fait mystérieuses, dont il faudrait que les sociol
146
l faudrait que les sociologues s’occupent un jour
pour
voir comment se transmet ce genre de réflexe. Si « le génie du lieu »
147
n producteur-consommateur docile, et qui n’existe
pour
l’État que sous la forme d’un dossier électronique. Quel type d’urban
148
s, arrivent au même chiffre qu’Aristote et Platon
pour
l’optimum d’une ville. C’est 50 000 habitants. Dès que vous dépassez
149
son niveau, ce qu’il est capable de faire et que,
pour
ce qui dépasse son niveau, il s’unisse à d’autres. Qu’il ne se fédère
150
u, il s’unisse à d’autres. Qu’il ne se fédère que
pour
cela, et non pour constituer une puissance telle que l’État-nation, u
151
’autres. Qu’il ne se fédère que pour cela, et non
pour
constituer une puissance telle que l’État-nation, une puissance qui s
152
’importe quoi, surtout la guerre. Qu’il se fédère
pour
des fonctions bien définies. Mais alors là, sans réserve, en solidari
153
1974)i j En août 1940, Denis de Rougemont part
pour
les États-Unis, chargé d’une mission de conférences par le Secrétaria
154
ent avez-vous rencontré André Breton ? Je l’ai vu
pour
la première fois à New York en 1941, à l’Office of War Information. J
155
ions des jeux que Breton prenait très au sérieux.
Pour
lui, le jeu était une sorte d’expérimentation du psychisme, de la sur
156
creux de la main, j’avais quatre ou cinq secondes
pour
réfléchir, et je disais : « C’est à Leonora, c’est à Consuelo, c’est
157
dix heures du soir, je suis monté sur un escabeau
pour
lire le chapitre consacré au nombre 21 par l’occultiste du xixe sièc
158
les villes modernes. Breton aimait-il New York ?
Pour
eux, la ville moderne, c’était Paris, si curieux que cela paraisse. B
159
? (Motif accessoire : faisons-nous ce qu’il faut
pour
garder notre rang ?) Inquiétude du patriote : dans le monde des techn
160
t se réjouit de voir les étrangers venir chez lui
pour
admirer la belle et libre Helvétie. Peut-être lui plaît-il aussi d’en
161
n des cas, on en prendra trop facilement prétexte
pour
nier que Barth ait raison de la refuser en tant que vertu générale. E
162
ge me semblent révéler une tendance générale — et
pour
le coup, « bien suisse » — à juger d’un problème moins sur son mérite
163
it de nivellement universel, père de l’ennui égal
pour
tous. — Mais quoi ! nous connaissons tout cela et c’est bien pire che
164
an des entreprises. Est-ce qu’il y aura une place
pour
nous dans le monde qui vient ? Satiriques, vengeurs ou navrés, les se
165
Europe ! Il est menacé, nous dit-on ? Rien de tel
pour
tirer un homme de ses doutes brumeux et de son anxiété qu’un défi bie
166
prenne conscience de l’avenir qu’elle représente
pour
une Europe qui n’en sait rien encore ! Je ne conçois pas d’autre remè
167
hines et cesserait toute recherche technologique,
pour
revenir à un stade primitif de lampes à huile ou de coutume des caver
168
blés, on déciderait d’arrêter le progrès matériel
pour
se vouer à l’artisanat, au jardinage, à la contemplation ou au bouddh
169
ciété industrielle était donc — et demeure encore
pour
la majorité de nos contemporains — la croissance sans lois internes,
170
». La société post-industrielle, à mes yeux, aura
pour
première caractéristique d’inverser cette déclaration et de dire que,
171
larait avec une belle sobriété : « Nous sommes là
pour
produire des automobiles, non pas pour assurer le bonheur du genre hu
172
sommes là pour produire des automobiles, non pas
pour
assurer le bonheur du genre humain. » La semaine dernière, dans une i
173
trajets vers son travail, c’est-à-dire à dépenser
pour
être payé, ou à payer pour pouvoir gagner une vie qu’il n’aura même p
174
’est-à-dire à dépenser pour être payé, ou à payer
pour
pouvoir gagner une vie qu’il n’aura même plus le temps de vivre !
175
é industrielle, quoi qu’on en dise, n’est pas née
pour
satisfaire des besoins réels de l’homme, mais bien pour les utiliser,
176
atisfaire des besoins réels de l’homme, mais bien
pour
les utiliser, et puis pour les multiplier. Elle n’a jamais cessé de f
177
de l’homme, mais bien pour les utiliser, et puis
pour
les multiplier. Elle n’a jamais cessé de fomenter, de susciter en vue
178
ensuite, une fois ces besoins devenus invétérés,
pour
invoquer les prétendus impératifs de leur croissance provoquée. Le me
179
s de voitures que d’inventeurs, et ces fantaisies
pour
millionnaires resteront sans lendemain, si l’on en croit les autorité
180
elle le mérite ! — « Ma résolution pouvait passer
pour
téméraire, car à cette époque-là, il n’y avait pas de demande pour le
181
ar à cette époque-là, il n’y avait pas de demande
pour
les automobiles… et même une répugnance du public… » Phrase inouïe, c
182
outes les autres industries. Et cette automobile,
pour
laquelle il n’y avait pas de demande, et même une certaine répugnance
183
lculé et peuvent à tout instant devenir tragiques
pour
la survie de l’État d’Israël et pour la paix en général. Enfin, et c’
184
ir tragiques pour la survie de l’État d’Israël et
pour
la paix en général. Enfin, et c’est le comble, née pour la vitesse, l
185
a paix en général. Enfin, et c’est le comble, née
pour
la vitesse, l’automobile, dans les avenues de New York ou de Paris, p
186
gence d’une société nouvelle, en nous d’abord. Et
pour
décrire ses caractéristiques, il nous suffira donc maintenant d’inver
187
ir. Car le profit n’est pas un principe de mesure
pour
l’homme, ni pour la cité. Il n’est qu’un chiffre. Il ne relève pas du
188
n’est pas un principe de mesure pour l’homme, ni
pour
la cité. Il n’est qu’un chiffre. Il ne relève pas du vivant, il n’est
189
rs le mieux, non vers le plus. La croissance aura
pour
limites les conditions de l’équilibre vivant. Elle sera désacralisée
190
de les réduire sur le plan matériel ou physique,
pour
leur donner libre carrière dans les domaines moraux, culturels, spiri
191
ération, si elle accroît le PNB, n’en a pas moins
pour
effet d’inverser totalement le sens de la fonction d’un phénomène. Ex
192
r, les marches auront alors deux mètres de haut ;
pour
les gravir, il vous faudra l’aide d’une échelle, et c’est précisément
193
lle, et c’est précisément ce que l’escalier avait
pour
seule fonction de vous éviter. Nous avons vu que la prolifération ill
194
pondre à cette question que nous ne sommes pas là
pour
prévoir ou deviner notre avenir, mais pour le faire. Et que la décade
195
pas là pour prévoir ou deviner notre avenir, mais
pour
le faire. Et que la décadence d’une société commence quand on pose la
196
constamment irritantes, soit que l’État l’invoque
pour
refuser d’adhérer à tel organisme international, soit que l’étranger
197
e manifestation spontanée du sentiment populaire,
pour
peu qu’il ne lui soit pas inconditionnellement favorable. Les conseil
198
is en même temps on demande des subsides fédéraux
pour
les tomates, la vigne, l’horlogerie, l’industrie lourde ou l’enseigne
199
impossible ou criminelle — mais simplement l’unir
pour
le salut de ses peuples, le maintien de leurs libertés et de leurs co
200
e, en effet, qu’une manière de se mettre ensemble
pour
faire ce dont aucun ne serait capable seul. C’est une méthode de répa
201
l’ONU (telles que l’Unesco, le Haut Commissariat
pour
les réfugiés, le Bureau international du travail, l’Organisation mond
202
à leur seul territoire actuel. Autrement dit, et
pour
paraphraser l’un des slogans célèbres de la révolution soviétique, «
203
De tout cela, la Suisse ne peut se désintéresser,
pour
des raisons à la fois morales et utilitaires. Certes, la Suisse a bie
204
és en fonction de leurs compétences particulières
pour
s’occuper d’un secteur de la vie publique. S’ils devaient représenter
205
llée). Elles se sont alliées entre elles, non pas
pour
créer une puissance, mais pour pouvoir rester chacune autonome. Seule
206
tre elles, non pas pour créer une puissance, mais
pour
pouvoir rester chacune autonome. Seules, elles n’auraient pas pu le r
207
ant les trois, elles avaient juste assez de force
pour
préserver, chacune pour elle-même, leur autonomie et leur différence.
208
ient juste assez de force pour préserver, chacune
pour
elle-même, leur autonomie et leur différence. L’une des choses qui so
209
stes cantonaux. Se fondant sur ce qu’ils tiennent
pour
les erreurs de 1848, ils s’imaginent que la vie du fédéralisme consis
210
erritoire. Les Uranais défendaient la possibilité
pour
eux de vivre libres et à leur manière. Et cette possibilité était men
211
randes richesses en y percevant des péages. C’est
pour
empêcher cette mainmise « étatique » avant la lettre que les Suisses
212
r la leçon de Kaiseraugst, parce qu’ils craignent
pour
leur niveau de vie ou plus exactement : leur consommation d’électrici
213
e plus bas, le niveau zéro, qui est la mort… Mais
pour
moi, une Suisse qui ferait ce choix-là ne serait plus elle-même. Elle
214
st en train de se déchaîner sur la planète. C’est
pour
cette raison que les États-Unis, qui sont de loin la plus grande puis
215
es atomiques, il n’y aurait même plus eu de place
pour
les soldats américains. Nous avons ce même avantage d’une décentralis
216
est la nôtre, d’Œdipe à Sade et à Sacher-Masoch.
Pour
situer cette forme d’amour spécifiquement occidental dont les structu
217
dire à son sujet. Fonction de l’espèce, fatalité
pour
l’individu, tropisme, mais, chez l’homme, moins étroitement déterminé
218
mbe et « se déclare ». C’est l’amour qui se prend
pour
son objet, qui aime sa propre intensité et non pas l’Autre. C’est l’a
219
us fort que la mort » que la passion de « l’amour
pour
la mort » qui est, comme nous le verrons, le secret de Tristan. La
220
evenir une source intarissable de problèmes, tant
pour
la société que pour l’individu. Au surplus, lié dès l’origine à la ré
221
tarissable de problèmes, tant pour la société que
pour
l’individu. Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la personne
222
e invention du xiie siècle. » Amour, qui désigne
pour
nous le sentiment, le désir et la passion, n’a pris ce sens qu’avec l
223
os manières de sentir, et nos mœurs, et nos arts,
pour
des siècles ? Ne serait-elle pas au contraire le signe d’une révoluti
224
ine, rappelant « l’amor de lonh » de Jaufré Rudel
pour
la comtesse de Tripoli, et c’est en vérité l’amour de l’amour même, l
225
de l’Autre tel qu’il est, qu’on ne rejoindra que
pour
mourir ; et même l’élan de l’hérésie ne manque pas : « Amour » vaut p
226
chrétienté médiévale, devient obligation sacrée,
pour
peu qu’une parenté soit découverte, fût-ce au septième degré, entre m
227
valeur et prouesse, serait en droit de la garder
pour
lui selon la coutume chevaleresque qu’illustrent les tournois dont la
228
elui que l’on pressent comme le plus « efficace »
pour
enflammer le désir des amants et le porter au degré de la passion mor
229
in du « roman ». Tel est le secret que le mythe a
pour
fonction, comme toujours, d’exprimer tout en le voilant, de trahir en
230
dans les romans d’analyse intérieure, mais c’est
pour
renaître aussitôt sous les espèces d’une instance morale, d’une autor
231
ligieux de la femme que l’on met sur un piédestal
pour
mieux pouvoir se plaindre qu’elle soit située « en trop haut lieu »,
232
, découvrent l’existence du monde et se séparent,
pour
renouveler l’obstacle — et leur passion. L’inévitable et nécessaire s
233
forme d’un évanouissement, dont ils se réveillent
pour
épouser leur maîtresse. Happy Ending. Certes, tous les grands thèmes
234
oileau, dans son Dialogue sur les héros de roman,
pour
réduire à l’oubli la féerie romanesque des d’Urfé, Gomberville ou Scu
235
anifeste : il explique seul que l’amour de Phèdre
pour
Hippolyte, dont elle n’est que la belle-mère, soit présenté comme inc
236
s ennemis mortels de son père ». Aricie sera donc
pour
Hippolyte l’amour que le Père interdit, un substitut voilé de l’amour
237
nterdit, un substitut voilé de l’amour incestueux
pour
la Mère. « Dois-je épouser ses droits contre un père irrité ? » se de
238
en fait son œuvre ! L’autre moyen qu’il a trouvé
pour
nous parler voluptueusement de la passion de ses personnages, donc de
239
l’argument à toute épreuve du philtre. Ici, comme
pour
Tristan, « le Destin » va servir d’alibi à la responsabilité (culpabi
240
t punies […]. Les faiblesses de l’amour y passent
pour
de vraies faiblesses. On est loin du dessein « d’exciter les passi
241
On est loin du dessein « d’exciter les passions »
pour
plaire à un besoin de « tristesse majestueuse ». Racine va se retirer
242
parfois par des évêques qui bâtissent des palais
pour
leur maîtresse, comme à Salzbourg, casuistique, règlements ecclésiast
243
e le modèle de l’amour idéal, cette cortezia que,
pour
se venger de l’existence, il entreprend d’inverser et d’assassiner. D
244
te au iie siècle, il entend renchérir sur elles.
Pour
lui, « le pire est l’ennemi du mal », comme l’a si bien vu Jean Paulh
245
e à ceux des fauteurs de la Terreur jacobine. Et,
pour
cela, une seule alternative : exercer la cruauté et la violence sur s
246
e sur soi-même — ou sur le prochain. Sade choisit
pour
victime le prochain (Sacher-Masoch se choisira lui-même). Ses livres
247
ses des plus purs romantiques allemands suffiront
pour
donner le ton tristanien de la nouvelle école. Hölderlin, lettre à Di
248
urnal intime : Notre engagement n’était pas pris
pour
ce monde. Et dans les Hymnes à la nuit : Que ton feu spirituel dévo
249
poétiques) à la seule libido ou énergie sexuelle.
Pour
lui, l’amour « dont les poètes parlent tant » n’est qu’une « prime de
250
’acte sexuel, l’attrait sexuel n’ayant « en somme
pour
profond motif que la nécessité de procréer pour conserver l’espèce ».
251
e pour profond motif que la nécessité de procréer
pour
conserver l’espèce ». En bref, on peut affirmer qu’aux yeux de Freud
252
. Ce dernier terme, placé entre guillemets comme
pour
s’excuser de son incongruité, est défini comme une attitude envers a
253
dée, devenue populaire, qu’il est moins dangereux
pour
la société de libérer l’instinct sexuel que le refouler. Cette invasi
254
Nabokov, qui décrit la passion d’un quadragénaire
pour
une nymphette de 12 ans, sont les derniers échos du mythe ressuscité
255
, prisonnier de la raison, la curiosité du public
pour
la doctrine cathare… Tout cela peut aller vers deux sortes de frénési
256
r vers deux sortes de frénésies aussi dangereuses
pour
la santé sociale que pour la santé spirituelle. Les puissances passio
257
ésies aussi dangereuses pour la santé sociale que
pour
la santé spirituelle. Les puissances passionnelles, frustrées par la
258
ociétés totalitaires. Dans ces sociétés, le fait,
pour
un écrivain, d’avoir une opinion personnelle peut donc être assimilé
259
t punir mais recommence quand même. Il y a un mot
pour
désigner ces individus : ce sont des mauvaises têtes. De mauvaise têt
260
rais même qu’il est naturel. On les condamne donc
pour
remettre leurs idées en place, en ordre ? Il faut se mettre à la plac
261
ère réaction va consister à lui laver le cerveau.
Pour
ce magistrat le dogme, la vérité avec un grand V constituent la norme
262
ncèrement qu’il le condamne. Un Soljenitsyne qui,
pour
lui, est un écrivain « dérangé » doit être guéri et il a justement le
263
gens représentaient peut-être un danger politique
pour
Staline. Ils connaissaient les rouages de l’État. Ils avaient approch
264
inventé, eux, une femme inaccessible, une déesse
pour
laquelle on nourrissait un amour impossible, quelque chose de tout à
265
toute opposition constitue sans doute un paradis
pour
les gouvernants mais un enfer pour les écrivains. Aucun écrivain dign
266
ute un paradis pour les gouvernants mais un enfer
pour
les écrivains. Aucun écrivain digne de ce nom ne peut accepter d’être
267
adours quelques siècles plus tôt. Mais la société
pour
laquelle ils travaillaient dépassait rarement les limites d’un petit
268
mesure » où l’homme peut faire entendre sa voix.
Pour
vous il n’y a pas de nécessité à ce qu’un État moderne soit regroupé,
269
n qu’aujourd’hui. C’est parce que nous le voulons
pour
notre commodité. Mais il n’y a aucune nécessité. Et c’est la même cho
270
il n’y a aucune nécessité. Et c’est la même chose
pour
les États. Ils ont copié l’organisation que la Révolution, puis après
271
Si un pays comme la France, par exemple, insiste
pour
garder la main sur ce moyen c’est bien parce qu’il permet d’influence
272
e gouvernement dispose de toutes sortes de moyens
pour
influencer les gens. Partout l’État veut imposer sa norme. Ces défaut
273
ison. J’ai écrit au président de la Confédération
pour
obtenir sa libération. Il m’a fait répondre par le Département de jus
274
ues mains — et on n’a plus besoin d’être Napoléon
pour
être à la tête d’un État moderne — le glissement vers une société san
275
evra pas s’étonner si, à la fin il ne reste plus,
pour
s’opposer au pouvoir, que l’écrivain, ce fou !!! 19. Date de l’inte
276
orizons. En janvier 1972 il a été encore condamné
pour
“agitation et propagande antisoviétique” à douze nouvelles années de
277
imaginer ce que ces arrêts des juges représentent
pour
un être humain. Le crime que Boukovski paie et qu’il devra continuer
278
. Très justement Amnesty International, mouvement
pour
la liberté d’opinion et de religion, a décidé de prendre en charge et
279
stance médicale bien qu’il soit gravement malade.
Pour
tenter de le sauver, les groupes romands d’Amnesty International ont
280
s territoires de la planète. Ils ont tout calculé
pour
leur guerre, dont tous sont nés, et selon l’obsession de puissance qu
281
ment superposables, ce miracle ne durerait guère,
pour
la simple raison que la langue, les frontières politiques et l’économ
282
fluctuation non comparables : d’ordre millénaire
pour
les langues, séculaire pour le tracé des frontières, et décennal, au
283
: d’ordre millénaire pour les langues, séculaire
pour
le tracé des frontières, et décennal, au plus, pour les économies ind
284
ur le tracé des frontières, et décennal, au plus,
pour
les économies industrielles. Cette analyse nous ramène à un dilemme d
285
fonctionnelles, d’aires diverses — chacune ayant
pour
extension le territoire de sa réalité — ne naîtront pas de nos modèle
286
de vue est typiquement européen, mais que vaut-il
pour
tous ces pays neufs qui ont adopté le modèle de l’État-nation qui leu
287
e paquet que la technique et le DDT, et qui était
pour
eux, au départ, le moyen de leur libération ? » Deux réponses à cette
288
pre voie vers des formes nouvelles de communauté.
Pour
l’Europe de l’Est comme pour l’Europe de l’Ouest, la solution me para
289
elles de communauté. Pour l’Europe de l’Est comme
pour
l’Europe de l’Ouest, la solution me paraît consister dans la structur
290
en temps utile, elle aura fait bien plus et mieux
pour
le tiers-monde qu’en lui prêtant son « assistance technique », c’est-
291
du club de Rome, Denis de Rougemont est d’accord
pour
la création des régions, à l’échelle du monde, mais à condition de fa
292
mple, dans la région que j’appelle lémano-alpine,
pour
rester volontairement un peu vague, c’est difficile de dresser un pla
293
raordinaire, les universités devraient s’entendre
pour
des échanges d’étudiants, de professeurs (actuellement, des professeu
294
erches nécessitent des appareillages trop coûteux
pour
une seule université. Les langages des ordinateurs des diverses unive
295
centaines de choses qu’on peut faire ensemble et
pour
lesquelles on n’a pas besoin d’autorisations. Si vous demandez à d’au
296
voisinage retrouvé, qui me motive, quand je lutte
pour
la région. w. Rougemont Denis de, « [Entretien] Il ne s’agit pas d
297
e de cela dans le fait qu’il accepta de présider,
pour
un temps bref mais décisif, deux institutions au sort desquelles j’av
298
la CECA ? Relisant le précieux recueil de textes
Pour
l’Europe, réunis par lui à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on
299
amais eu en réalité à « interrompre sa méditation
pour
passer à l’action » (comme l’a écrit Jean Monnet) puisque c’est tout
300
nt de confidence : Je suis sans doute trop vieux
pour
surmonter l’idée de nation souveraine, dans laquelle j’ai été élevé.
301
re une abdication qui ne trouverait plus personne
pour
l’accepter, je le crains. Parce qu’il n’y aurait plus même d’Européen
302
té, Montigny-lès-Metz, Association Robert Schuman
pour
l’Europe, 1976, p. 20-21.
303
elui qui pourrait partir de Lucerne, par exemple,
pour
remonter au nord-est par Zurich et Bregenz, Salzbourg, Graz et Munich
304
ux ou trois-cents qui ont tenté un jour d’exister
pour
disparaître après quelques saisons, faute des subventions escomptées.
305
ert européen » ? En fait, chacun tentait de vivre
pour
son compte. Quelques-uns cherchaient les moyens de sortir de leur iso
306
tivals furent invités à déléguer leurs directeurs
pour
une première prise de contact à Genève, à l’automne de 1951. Deux moi
307
À droite et à gauche, de hauts arbres s’écartent
pour
découvrir et encadrer la majestueuse pyramide du Mont-Blanc, sommet d
308
i, durant la saison prochaine, animeront l’Europe
pour
la joie de centaines de milliers d’auditeurs. Nous sommes ici au cent
309
vant au-dessus du niveau des programmes courants,
pour
atteindre le niveau de la cérémonie exceptionnelle, célébrée dans un
310
dans les nombreuses ressources dont elle dispose
pour
sa propre saison d’hiver, est tout à fait différent, mais plus rare.)
311
dépendra, et d’abord mes réponses. Qu’est-ce donc
pour
vous, l’Europe ? Ce n‘est pas une réalité faite et achevée, ou bien e
312
rgi dès 1923. C’est un problème de vie ou de mort
pour
un demi-milliard d’humains, leur culture (dont l’Université est un él
313
non prévues mais prévisibles qu’ils en attendent
pour
leur production d’énergie et pour leur défense nationale. lls n’ignor
314
ls en attendent pour leur production d’énergie et
pour
leur défense nationale. lls n’ignorent pas que E = mc2 a donné la vic
315
militaire aux USA et permis d’aller sur la Lune.
Pour
eux, la recherche fondamentale est celle qui peut « rendre » en vingt
316
ntale est celle qui peut « rendre » en vingt ans,
pour
le prestige et la puissance de l’État, mille fois plus que la recherc
317
la recherche appliquée ne peut rendre en deux ans
pour
l’industrie. Vous voyez que la recherche fondamentale n‘est pas aussi
318
fondamentale » — qui importe aux universitaires —
pour
Ies parties métaphysiques de mes cours ; et la qualité de « recherche
319
ent appliquée » — qui importe aux gouvernements —
pour
les parties proprement politiques de mon enseignement, cours et trava
320
omaine, la recherche fondamentale est celle qui a
pour
objet l’homme lui-même, la personne. Si la mathématique est science f
321
onne. Si la mathématique est science fondamentale
pour
les physiciens, les chimistes, les astronomes et même les biologistes
322
le voir ! Et c’est le moment que vous choisissez
pour
me poser vos colles de facultés ! Je souhaitais simplement savoir ce
323
elux, et des douze Sages de la table ronde réunie
pour
le vingt-cinquième anniversaire du Conseil de l’Europe. Ce qui ne pro
324
, mais bien qu’il touche à quelque chose de vital
pour
toute une civilisation, dont le monde académique n’est qu’une partie,
325
n », sauf à la connaissance de l’Europe en soi et
pour
eux-mêmes dans le meilleur des cas. lls choisissent vite. S’ils ne ve
326
une histoire des idées en Europe, sur l’Europe et
pour
l’Europe ? Oui, mais cela ne dit pas tout, il s’en faut ! Car notre e
327
yens de survivre de l’Europe est simplement vital
pour
toute notre culture. Croyez-vous que l’Université n’est pas intéressé
328
outes ou du bétonnage universel. Car, se déclarer
pour
ou contre le nucléaire, pour ou contre le supersonique, c’est faire e
329
el. Car, se déclarer pour ou contre le nucléaire,
pour
ou contre le supersonique, c’est faire en réalité un choix de société
330
s arguments échangés dans ce grand débat, non pas
pour
leur valeur scientifique ou technique, mais selon les grandes options
331
e monde. Si vous gagnez, vous gagnez trois heures
pour
quelques-uns. Étrange pari. Moi, je ne le tiendrais pas… » 2. Si les
332
er toute limitation de vitesse sur les autoroutes
pour
éviter le chômage des carrossiers (pour ne rien dire des chirurgiens,
333
utoroutes pour éviter le chômage des carrossiers (
pour
ne rien dire des chirurgiens, des assureurs, etc.) ? Les Américains s
334
Outre le gain de temps, outre l’emploi — et comme
pour
la guerre du Vietnam, ici encore — on invoque les « retombées technol
335
damment de ces arguments, je suis contre Concorde
pour
deux raisons fondamentales. a) Tout comme les centrales nucléaires,
336
à cette manie démodée de la vitesse et du fracas
pour
épater le monde. Ce qui commence à valoir des fortunes, c’est le cont
337
es centrales à plutonium (et il en suffit de 5 kg
pour
faire une bombe atomique) exigent un déploiement toujours plus dense
338
les centrales nucléaires. Prenez cette conversion
pour
une image, si vous voulez, mais je suis convaincu qu’en réalité, ell
339
iger son Nocturne et je m’étais dit : Voilà celui
pour
qui je voudrais écrire quelque chose. À peine de retour en Suisse, on
340
ur en Suisse, on m’offre de composer un Festspiel
pour
l’« Expo » nationale de 1939. La guerre paraissait imminente, j’étais
341
e dix mille places. Je demandais quelques jours «
pour
réfléchir » et n’en fis rien, certain qu’avant le terme fixé, la cata
342
que la seule forme théâtrale à laquelle il croit
pour
l’avenir est « celle qui arrive à grouper toute une population ». C’e
343
soir d’août 1939, à La Chaux-de-Fonds, assistant
pour
la première fois à une répétition des chœurs — et ce sera la dernière
344
s chœurs — et ce sera la dernière : la guerre est
pour
demain — je me sens littéralement transporté ! Voici chanté, clamé ou
345
de leur convergence avec l’événement historique,
pour
aboutir à notre oratorio, puis en 1945 à son exécution au Vatican, lo
346
gende dramatique » s’écriait : « Dans la bataille
pour
la défense spirituelle de la Suisse que nous avons livrée pendant la
347
avons livrée pendant la guerre, votre œuvre avait
pour
nous la valeur d’un corps d’armée ! » Il se peut que les deux jugemen
348
ion européenne (1977)ad Tel qu’il se manifeste
pour
la première fois devant l’opinion internationale, à l’occasion du Con
349
ts datent du premier projet d’union de l’Europe :
Pour
récupérer la Terre sainte, rédigé en 1306. Pierre Dubois, son auteur,
350
la Société des Nations. On peut y lire : S’unir
pour
vivre et prospérer : telle est la stricte nécessité devant laquelle s
351
e forme d’union qui ne soit pas purement verbale.
Pour
le meilleur et pour le pire, c’est ce vocabulaire qui sera repris dan
352
ne soit pas purement verbale. Pour le meilleur et
pour
le pire, c’est ce vocabulaire qui sera repris dans les traités europé
353
n et Spaak. Quel facteur nouveau est-il intervenu
pour
forcer les gouvernements à reprendre la construction au point précis
354
dû à Daniel Serruys, propose les étapes suivantes
pour
l’organisation économique du continent : l’union douanière doit être
355
Monnet européen est nécessaire »25 non seulement
pour
l’équilibre des productions française et allemande (charbon et acier)
356
ns française et allemande (charbon et acier) mais
pour
la production de l’union entière. On demande « la mise en commun des
357
pe, n’ont pas été conçues ex nihilo, ni formulées
pour
la première fois durant les quatre jours du congrès. Derrière Montreu
358
e se sont réunis clandestinement, par trois fois,
pour
élaborer un Manifeste fédéraliste26 sur la base de textes français et
359
tato-nationalisme centralisateur, qu’ils tenaient
pour
les fourriers du totalitarisme. Or, l’idéologie personnaliste des ann
360
vaste référendum de tous les Européens libres »,
pour
donner le départ à l’unification du continent. Cependant, pour l’obse
361
e départ à l’unification du continent. Cependant,
pour
l’observateur objectif que voudrait être l’historien, il est clair qu
362
ts éphémères, sans vision, ne pourront rien faire
pour
l’Europe. Si pourtant quelque chose se fait, cela sera dû à la compli
363
, un premier « Congrès de l’Europe » fut convoqué
pour
le début de mai à La Haye. Il réunit quelque huit-cents délégués de t
364
ien le congrès de La Haye se fédérèrent tôt après
pour
former le Mouvement européen, dont le président fut Duncan Sandys, je
365
n train de subir toutes nos nations, trop pauvres
pour
offrir à leurs physiciens un si grand appareil. Mais les deux résulta
366
ce qui naissait avec la CECA, c’était une méthode
pour
faire l’Europe. Nous avons vu que les idées directrices d’un pool cha
367
voir quelques années plus tard dans l’un des Six,
pour
bloquer les mécanismes communautaires. Dès avant le retour au pouvoir
368
ce combat mal engagé, mais tenu peut-être à tort
pour
décisif par opposants et partisans, marquera le point de reflux de la
369
Jean Monnet — devenue entretemps Comité d’action
pour
les États-Unis d’Europe —faisant une fois de plus un substantiel et r
370
alors Plan Monnet l’ensemble des mesures décidées
pour
relever l’économie française. 26. Publié dans L’Europe de demain, Éd
371
t autres l’auront aussi bien parcourue sans avoir
pour
autant fait de l’Histoire. Si nous parlons ici de Robert Schuman, c’e
372
mmencer se présenta, il sut arrêter sa méditation
pour
accepter de passer à l’action. Oui, mais placé devant le même avenir
373
sionné. Et c’est pourquoi il accepta de présider,
pour
un temps bref mais décisif, deux institutions au sort desquelles j’av
374
la CECA ? Relisant le précieux recueil de textes
Pour
l’Europe, réunis par lui à la fin de sa vie, je trouve ces mots qu’on
375
ais eu, en réalité, à « interrompre sa méditation
pour
passer à l’action » puisque c’est tout naturellement que sa méditatio
376
nt de confidence : Je suis sans doute trop vieux
pour
surmonter l’idée de nation souveraine, dans laquelle j’ai été élevé.
377
Karl Barth — nous passions aux yeux de nos aînés
pour
les restaurateurs subversifs d’une orthodoxie protestante, aussi para
378
u marxisme invoqué par les staliniens de nos pays
pour
justifier les procès de Moscou et la persécution des Églises. Mais je
379
t jamais question d’orthodoxie ! (Sauf une fois :
pour
nier que nous défendions une « orthodoxie calviniste ».) En revanche,
380
s, mais dont l’essence même implique notre effort
pour
la réaliser ». Très paradoxalement, notre « orthodoxie » prétendue s’
381
es années de Hic et Nunc (1932-1939), nos voies
pour
un temps se séparent. Henry Corbin part pour Byzance et le Proche-Ori
382
oies pour un temps se séparent. Henry Corbin part
pour
Byzance et le Proche-Orient ; puis ce sera la guerre, et pour moi, pl
383
et le Proche-Orient ; puis ce sera la guerre, et
pour
moi, plus de six années d’exil américain. Et pourtant, le bravo silen
384
« Lis le Coran comme s’il n’avait été révélé que
pour
ton propre cas. » Kierkegaard écrit : « L’Évangile doit être lu comme
385
! À quoi le gardien répond : Elle n’était là que
pour
toi. Maintenant, il est trop tard, nous la fermons. Nous pressentions
386
rmons. Nous pressentions qu’il n’y a de porte que
pour
celui qui osera la franchir, à tous risques, sans laissez-passer d’au
387
z-passer d’aucune sorte ; qu’il n’y a de sens que
pour
celui qui se met en marche, et que la vraie voie est unique. ⁂ Pour e
388
met en marche, et que la vraie voie est unique. ⁂
Pour
entrer dans la dialectique de l’hérésie et de l’orthodoxie, considéro
389
qu’une vraie voie, qu’une vérité viable, la même
pour
tous, à la fois générale et objective — ou au contraire qu’il y a pou
390
générale et objective — ou au contraire qu’il y a
pour
chacun une voie, une vérité qui ne vaut que pour lui seul, particuliè
391
pour chacun une voie, une vérité qui ne vaut que
pour
lui seul, particulière et subjective. La « voie unique » peut encore
392
ne consiste nullement à réitérer ce qui est vrai
pour
n’importe qui, et encore moins à s’y conformer en s’y forçant comme d
393
des fidèles qu’ils optent en dernier ressort non
pour
l’Individu (au sens kierkegaardien) mais pour l’Église (ou le Parti),
394
non pour l’Individu (au sens kierkegaardien) mais
pour
l’Église (ou le Parti), l’ordre et la gloire de l’Institution. Entre
395
e contagion que je voudrais dire convertissante. (
Pour
, moi, s’il faut en croire les tests que j’ai passés, je me verrais pl
396
rtiges, soit au fond de la vallée, et tout effort
pour
m’élever d’un côté ou de l’autre aggraverait la séparation. Reste une
397
pouvoir, définie par Jean Bodin au xvie siècle,
pour
qui le Prince est celui qui impose et casse les lois comme il le veut
398
rien. Nous n’avons nul besoin de nous l’expliquer
pour
le subir. Ceci me rappelle une très jolie épigraphe que Jean Cocteau
399
re jour, et après coup, la formule la plus simple
pour
ce que je voulais dire dans ce livre, et dans beaucoup d’autres. Je p
400
de leur propre destin. Or, parmi ceux qui optent
pour
la Puissance d’abord ou finalement, une minorité très restreinte est
401
arti qui s’en est emparé. Quant à ceux qui optent
pour
la Liberté, ils pensent y être conduits par quelque individualisme ég
402
e une priorité, une fin à laquelle les moyens ont
pour
devoir de concourir. Ce qu’il faut voir, et qui est peut-être décisif
403
dangereux » exige à la fois un contrôle policier
pour
le moins décuplé, et la suprématie d’un personnel spécialisé jusqu’à
404
’énergie solaire, c’est restaurer la possibilité,
pour
des centaines de milliers de foyers dans chacun de nos pays européens
405
acher, parce que small permet seul, et très vite,
pour
des questions de dimension, l’autonomie, l’autosuffisance au besoin,
406
raient toujours unir l’homme à son environnement.
Pour
Denis de Rougemont, le pire est encore à venir puisque les fonctionna
407
role va s’épuiser… Comment remplacer le pétrole ?
Pour
l’avenir prochain, deux solutions semblent passer toutes les autres e
408
in 1977)aj ak Républiques et principautés
Pour
donner une idée de la diversité des communautés qui formeront plus ta
409
s’appuie tantôt sur la France, tantôt sur Berne,
pour
échapper à la tutelle de l’autre. Aux Orléans-Longueville qui s’éteig
410
principautés et républiques : ce sont la Réforme (
pour
Genève, Neuchâtel et Vaud) et les liens de combourgeoisie avec la Rép
411
ns de combourgeoisie avec la République de Berne (
pour
Neuchâtel quoique francophone, pour Fribourg quoique catholique, pour
412
que de Berne (pour Neuchâtel quoique francophone,
pour
Fribourg quoique catholique, pour Vaud quoique colonisée, et pour Gen
413
ue francophone, pour Fribourg quoique catholique,
pour
Vaud quoique colonisée, et pour Genève quoique lointaine). Au lendema
414
oique catholique, pour Vaud quoique colonisée, et
pour
Genève quoique lointaine). Au lendemain de la guerre civile du Sonder
415
nelle intensité : cinq universités au xxe siècle
pour
1 200 000 habitants — qui dira mieux sur notre continent ? Réalité
416
r la genèse historique de notre Romandie, c’était
pour
attirer l’attention du lecteur sur deux faits trop souvent méconnus.
417
. Les guerres mondiales de 1914 et de 1939 ont eu
pour
effet normal de durcir les frontières et de les fermer plus qu’elles
418
née 1848 lors de la création de la Confédération,
pour
former au sein de celle-ci une nouvelle entité, que l’on peut définir
419
doit convenir avec lui de l’urgence de solutions.
Pour
étayer votre thèse, Denis de Rougemont, vous parlez d’une « crise uni
420
t menacées d’épuisement. Il nous reste du pétrole
pour
trente ans. Que fera-t-on dans trente ans des autos et des autoroutes
421
e. Il n’y a pas que la pollution par l’industrie.
Pour
moi, la pollution majeure et définitive de la terre serait la guerre
422
, faire sa révolution. Chacun de nous peut opérer
pour
lui-même cette révolution vers une nouvelle forme de progrès. Je ne p
423
sement des pouvoirs existants, déjà si compromis.
Pour
moi, le but général de la civilisation et de la société politique n’e
424
a assisté au délire hystérique des foules massées
pour
applaudir l’homme providentiel. Denis de Rougemont était alors lecteu
425
té de Francfort. Quatre ans plus tard, il partait
pour
les États-Unis. « Hitler fut la réponse au problème fondamental de no
426
ntenir le menton au-dessus de l’eau, aujourd’hui,
pour
la première fois dans l’histoire, l’homme peut choisir son avenir, gr
427
te désormais à décider librement de l’essentiel :
pour
quoi voulons-nous vivre ? Denis de Rougemont se tourne vers le feu de
428
ines. Nous sommes loin des cités grecques ! C’est
pour
vous le modèle idéal ? Absolument ! Et chose extraordinaire on commen
429
n’y pouvons rien changer. Elle fait des citoyens
pour
ce qu’on veut, et trop souvent pour ce que l’État lui demande. Longte
430
des citoyens pour ce qu’on veut, et trop souvent
pour
ce que l’État lui demande. Longtemps elle a fait des citoyens pour la
431
t lui demande. Longtemps elle a fait des citoyens
pour
la nation seulement. Nous avons payé cela par deux guerres mondiales.
432
’intention d’enseignants venus de toute l’Europe,
pour
les rendre conscients des problèmes de l’école, de tous les mensonges
433
l’air du temps retrouve un certain nombre d’idées
pour
lesquelles je me bats obstinément depuis près de cinquante ans. Évide
434
actuellement, il n’y a guère que les écologistes
pour
percevoir et pour essayer de prévenir cette probabilité. Ainsi, par l
435
n’y a guère que les écologistes pour percevoir et
pour
essayer de prévenir cette probabilité. Ainsi, par le biais de la prot
436
vous aviez formulés dans les années 1930, puisque
pour
vous, fascisme, stalinisme et libéralisme n’étaient alors que les var
437
que ce qui, dans les années 1930, pouvait passer
pour
une intuition est devenu aujourd’hui une évidence. Et que répondez-vo
438
type de croissance que les pays riches ont choisi
pour
eux. Ce type de croissance suppose nécessairement un pillage du tiers
439
au moins lui épargner de nouvelles désillusions.
Pour
ce faire, il faudrait que nous commencions par changer de cap nous-mê
440
e de la nature. On pourrait faire le même constat
pour
le Rhin, qui est actuellement pollué par cinq pays. Vous voyez donc c
441
e européenne, le régionalisme et l’écologie sont,
pour
moi, des thèmes très étroitement liés. En face, il n’y a que des illu
442
gaullistes et les communistes — qui se retrouvent
pour
brandir des slogans, incapables qu’ils sont de voir plus loin que l’H
443
s de l’Europe » parce que la guerre était devenue
pour
eux le seul moyen de tenir leur monde, de contrôler la société frança
444
n étatique et uniforme. Au fond, la guerre c’est,
pour
l’État, le moyen idéal de parvenir à ses fins ; dès que la patrie est
445
tribution du pouvoir, c’est le mythe nationaliste
pour
lequel il faut toujours « rester maître chez soi ». La seule façon d’
446
ationales. Si cette Europe-là se réalise, ce sera
pour
le plus grand profit d’un mode de production et de civilisation qu’en
447
ulle a bloqué la construction de l’Europe, ce fut
pour
des raisons strictement politiques ou culturelles. On a alors pu cons
448
ttendre des populations qu’elles s’enthousiasment
pour
les marathons de Bruxelles, qui, dans le meilleur des cas, ne fixeron
449
rix du seigle ou de la betterave ? L’enthousiasme
pour
l’idée européenne est plutôt rare de nos jours. Même pour les « grand
450
dée européenne est plutôt rare de nos jours. Même
pour
les « grands intellectuels », ce n’est pas un thème très mobilisateur
451
alla même jusqu’à écrire une préface fort célèbre
pour
le livre de Franz Fanon, Les Damnés de la terre, dans laquelle il déc
452
tout Européen qui se présenterait à eux. C’était
pour
le moins curieux car, d’une part, il affirmait que l’Européen, en tan
453
, à l’époque, dans L’Ordre nouveau . Avouez que,
pour
une revue dont le premier numéro paraît en 1933, au moment où Hitler
454
raiment pas à ces petites brutes d’extrême droite
pour
qui « nouveau » veut dire « ancien » et pour qui l’ordre se confond a
455
oite pour qui « nouveau » veut dire « ancien » et
pour
qui l’ordre se confond avec la tyrannie. Dans les années 1930, notre
456
ouvaient alors les démocraties occidentales était
pour
nous comme l’aveu, la preuve de l’essoufflement du libéralisme. Nous
457
ions, l’antifascisme et l’anticommunisme étaient,
pour
nous, des urgences. Mais attention : notre critique du communisme ne
458
vant la forme moderne des religions d’État. C’est
pour
cela que j’ai souvent défini le marxisme comme « l’opium de la révolu
459
nd, je faisais partie d’un groupe d’intellectuels
pour
lesquels le phénomène totalitaire incarnait le mal absolu ; pour lesq
460
e phénomène totalitaire incarnait le mal absolu ;
pour
lesquels le marxisme n’était qu’une variante du productivisme dont no
461
toniques que l’auteur du Capital. On passait donc
pour
des anarchistes, des libertaires. Aujourd’hui, on dirait « nouveaux p
462
aux fameux Chantiers de jeunesse d’Uriage), mais,
pour
l’essentiel, nous nous sommes tous retrouvés dans le combat antinazi.
463
mobile, ce qui, finalement, peut être un bienfait
pour
notre mode de développement.bc bd Ainsi, si l’on considère rétrospec
464
l’abomination du génocide hitlérien a peut-être,
pour
ultime conséquence, notre survie écologique, alors que Ford aurait pu
465
coupable. « C’est le philtre, dit-il, je n’y suis
pour
rien… » C’est exactement ainsi que procèdent les États-nations. Comme
466
oi de France est empereur en son royaume ». C’est
pour
cela que, lorsque de Gaulle est mort, vous avez écrit un article inti
467
ses Mémoires : « De tout temps, la France ne fut
pour
moi qu’une princesse de légende vouée à des malheurs exemplaires. »bm
468
seut mais l’amour, de Gaulle méprisa les Français
pour
n’adorer que la France. Pensez encore à sa haine des « barons félons
469
terposer entre lui-même et sa passion ? Tout cela
pour
dire que l’État-nation accomplit dans l’ordre de la politique des rav
470
t : « Si l’on m’apprenait que la fin du monde est
pour
demain, je planterais quand même un pommier. » 33. Voir l’éditorial
471
n libertaire, et qui fait encore figure d’accusée
pour
avoir refusé le militantisme et l’embrigadement. L’immense succès de
472
emplaires, ne fut pas une circonstance atténuante
pour
ce “penseur” à contre-courant qui, aujourd’hui, à soixante-dix ans, e
473
nstinct, l’impression que la Providence l’a créée
pour
des succès achevés ou des malheurs exemplaires. » bn. Deux points d’
474
dénoncer la fausseté de la métaphore dont on use
pour
les justifier. Elle tient en un mot magique : croissance. Or cette id
475
leurs cellules qui sont programmés, comme on dit,
pour
pousser, croître, se développer, s’épanouir, fleurir et ensuite tombe
476
étant de moi que je l’adopte volontiers ! Alors,
pour
revenir à nos propos sur l’avenir, ce n’est quand même pas Dieu qui r
477
ut le monde sait aujourd’hui qu’il y a du pétrole
pour
trente ans environ. Autour de l’an 2000, il n’y en aura presque plus
478
’autoroutes. Il n’est pas besoin d’être prophète
pour
comprendre que d’ici à cinq ou dix ans, la question va se poser. Si n
479
les voitures parce qu’il n’y aura plus de pétrole
pour
les faire rouler. Donc, je ne prédis pas une catastrophe des autos, j
480
stions aussi simples que cela. La guerre est donc
pour
vous une hypothèse plausible ? Elle est absolument fatale si on conti
481
ire de tels achats, qui sont extrêmement coûteux,
pour
rien. C’est parce qu’ainsi ils produisent du plutonium, et avec le pl
482
tement du plutonium à certains pays, ce n’est pas
pour
autre chose d’imaginable que pour les mettre en possibilité de fabriq
483
s, ce n’est pas pour autre chose d’imaginable que
pour
les mettre en possibilité de fabriquer des bombes et de s’en servir ;
484
; personne ne peut éternellement faire des bombes
pour
ne pas s’en servir. Ça, c’est une farce que les ministres de tous pay
485
se comportent comme s’ils s’étaient mis d’accord
pour
présenter une certaine version des choses et opposer tout de suite de
486
La première phrase de mon livre dit à peu près :
pour
la première fois dans l’histoire, l’homme se voit contraint de choisi
487
sir librement son avenir, du seul fait qu’il en a
pour
la première fois la liberté, donc la responsabilité. C’est à la fois
488
l faut en finir avec l’État-nation et qu’il faut,
pour
cela, changer de fins. La fin de l’État-nation étant sa propre puissa
489
, a retrouvé cette sagesse. Ils étaient 100 à 150
pour
cultiver un très grand lopin de terre qu’ils avaient acheté en Haute-
490
e. Et quand ils sont devenus un peu trop nombreux
pour
la survie harmonieuse du groupe, ils ont commencé à essaimer ; ils on
491
a laine. Alors ils ont acheté une usine en Savoie
pour
faire des tissus. Le début de la puissance… Est-ce que ces communauté
492
, une taille à ne pas dépasser sous peine de mort
pour
la démocratie ? Oui, je pense en effet que la démocratie est une ques
493
ses. Regardez la Confédération helvétique qui est
pour
moi un modèle assez proche de la cité grecque. Elle s’est formée sur
494
mettant en commun certaines forces ; juste assez
pour
maintenir chacune des unités différentes et autonomes comme elles le
495
rentes et autonomes comme elles le voulaient. Pas
pour
faire une grande puissance qui irait ensuite dévaster tout autour d’e
496
les rois de France, de Castille et d’Angleterre,
pour
qui faire l’unité c’était conquérir le plus de gens qu’on pouvait, de
497
de gens qu’on pouvait, devenir toujours plus fort
pour
aller conquérir plus loin en uniformisant le tout. En détruisant les
498
dération, ce n’est pas son fonctionnement normal.
Pour
donner de l’actualité à ces propos un peu théoriques, disons que vous
499
’hui. Je l’ai découverte et nous l’avons formulée
pour
la première fois lorsque, face à la montée d’Hitler et de Staline, le
500
une formule qui est devenue banale par la suite :
pour
qualifier déjà l’État-nation, nous disions qu’il est trop grand et tr
501
iliser des impératifs imaginaires de toute espèce
pour
continuer à agir à l’abri de tout ça en disant : « Ce n’est pas moi q
502
ions ne peuvent plus rien entreprendre de positif
pour
faire face à ces immenses problèmes ? Comme je le montre dans mon liv
503
actuellement, mais ils ne trouveront pas l’argent
pour
financer leurs centrales nucléaires. Songez que chaque centrale coûte
504
dit qu’il faudrait économiser 30 % d’électricité
pour
pouvoir se passer de centrales. Et pourquoi pas ? Pourquoi toujours a
505
qui « essaient de nous faire prendre leurs désirs
pour
nos fatalités ». La vraie politique de l’énergie n’est pas celle qui
506
vaste information. Combien de temps avez-vous mis
pour
l’écrire ? J’ai mis quatre ans et demi pour achever L’Avenir est not
507
s mis pour l’écrire ? J’ai mis quatre ans et demi
pour
achever L’Avenir est notre affaire . Je n’avais fait cela pour aucun
508
L’Avenir est notre affaire . Je n’avais fait cela
pour
aucun de mes livres. J’ai écrit, par exemple, L’Amour et l’Occident
509
meilleur ouvrage que L’Avenir est notre affaire
pour
nous en persuader. bs. Rougemont Denis de, « [Entretien] L’avenir
510
e péril nazi et il lutte depuis plus de vingt ans
pour
le fédéralisme et l’écologie), ont souvent le ton docte et la mine mo
511
de Tristan et Iseut, sur le goût des Occidentaux
pour
l’amour impossible, et votre action aujourd’hui, vos livres engagés p
512
, et votre action aujourd’hui, vos livres engagés
pour
l’Europe des régions, pour l’environnement, contre le nucléaire, quel
513
ui, vos livres engagés pour l’Europe des régions,
pour
l’environnement, contre le nucléaire, quelle est la parenté ? Il y en
514
férence, sans uniformité ! J’ai toujours combattu
pour
le régionalisme, et ce qui me fait plaisir c’est que la réalité comme
515
e sont à peu près les mêmes, encore plus cocorico
pour
Marchais. La France ne vous paraît pas particulièrement adaptée aux c
516
pays centralisateur où l’on a le goût du secret.
Pour
les Français, le régionalisme c’est une redécouverte mais aussi une r
517
t possible que dans de petites communautés. C’est
pour
cela que je crois aux régions, contre l’État centralisateur. bu. R
518
uns m’ont taxé de folie et les autres m’ont pris
pour
un agent allemand chargé de leur faire peur… Ce qui est tragique, c’e
519
», et qui n’a besoin « ni du Soleil ni de la Lune
pour
l’éclairer, car la gloire de Dieu l’éclaire ». Ainsi la fin de l’homm
520
ique des conditions, dicte certaines « mesures ».
Pour
Aristote, la vraie cité, conviviale, est celle où tout le monde pourr
521
portée de la voix d’un homme criant sur l’agora.
Pour
Platon, la cité idéale devrait compter 5040 citoyens libres, c’est-à-
522
bre des habitants, hauteur des constructions). 6.
Pour
toutes ces raisons, les grandes villes sont aujourd’hui des machines
523
des machines à dissocier toute communauté vivante
pour
en faire une collectivité inerte ; à remplacer la solidarité par l’al
524
que l’auto soit détournée du cœur de la capitale,
pour
lui permettre de se ranimer civiquement ? 5. La ville de demain
525
élaborer les directives et surveiller les plans,
pour
les soumettre ensuite au choix de la population. « L’enquête publique
526
ue leurs habitants ont subies, qui ont été faites
pour
le profit de quelques-uns, avec l’aide forcée de tous les contribuabl
527
leurs citoyens actifs auront voulues et mesurées
pour
le mieux-être de tous, et pour que toujours plus d’hommes et de femme
528
ux dieux que je sois un faux prophète ». Il écrit
pour
avertir avant qu’il soit trop tard. Il prédit dans l’espoir que les é
529
Hitler se sont trouvés être les alliés objectifs
pour
hypothéquer le futur. Il y a d’abord le jeune Henry Ford qui trahit c
530
Ford qui trahit ce rêve d’adolescent (une voiture
pour
être libre) lorsqu’il s’aperçoit que les Américains n’ont pas telleme
531
à la source même. À 21 ans, j’ai écrit un article
pour
dénoncer cette entreprise et annoncer à quelle fatalité nous allions
532
limites humaines et des utopies se sont réalisées
pour
plaire à l’auto et au pétrole. Mais ce pétrole indispensable se trouv
533
ue fable plaisante, Rougemont venait de démonter,
pour
moi, pièce à pièce, un de ces agencements de l’Histoire dont on se de
534
s Enfers, dieu aveugle. On s’est servi de son nom
pour
baptiser le plutonium, ce n’est pas par hasard. Selon la mythologie,
535
udrait tuer le plus grand nombre de gens possible
pour
avoir de la compagnie. Conscience branchée sur le monde Déjà no
536
ose, Noël est proche. C’est le temps des enfants.
Pour
eux, il faut s’efforcer de ne pas avoir à écrire FIN, mais À SUIVRE a
537
ge, l’inflation. La crise de l’Occident mondial a
pour
critère spécifique de résulter non de l’échec mais de la réalisation
538
t pas capable d’infini ». N’en est-il pas de même
pour
les ressources naturelles ? Et les hommes politiques le savent bien q
539
détruit les ressources en vue de leur puissance.
Pour
Denis de Rougemont, l’État ne devrait être qu’un service public, un p
540
stion politique à partir des régions, nécessaires
pour
l’aménagement du territoire et la lutte contre la pollution. C’est l’
541
aire, au contraire, et c’est sans doute la raison
pour
laquelle les États y sont hostiles, est liée au système d’autonomie j
542
Malville, contre le surgénérateur ou à Pampelune,
pour
l’autonomie basque. cb. Rougemont Denis de, « [Entretien] Écologi