1
-même. Cette question, et surtout qu’elle demeure
sans
réponse, voilà qui devrait nous effrayer vraiment, parce que cela nou
2
sabilité forcée, livrés au vertige des idéologies
sans
points d’appui, dans le sentiment que la cité, démesurée, l’énorme Ét
3
e la vie, l’utilité sociale, se voient sacrifiées
sans
merci sur l’autel du Profit, de la Rentabilité, du Prestige ou de l’i
4
a paternité, de la filialité et de la procession,
sans
sacrifier ni l’unité divine ni la diversité des fonctions ? Les Grecs
5
nce en une Personne de deux natures antinomiques,
sans
confusion, sans séparation, sans réduction de l’un des termes ni subo
6
nne de deux natures antinomiques, sans confusion,
sans
séparation, sans réduction de l’un des termes ni subordination de l’u
7
es antinomiques, sans confusion, sans séparation,
sans
réduction de l’un des termes ni subordination de l’un à l’autre, le d
8
nsiste à trouver sa voie et à courir son aventure
sans
précédent. Car chacun naît de quelque chose qui n’a jamais été aupara
9
areil à rien, croisement de chromosomes eux-mêmes
sans
précédent, de sorte que la chance est quasi nulle qu’il naisse jamais
10
ayer son propre sentier. Partant de moi, individu
sans
précédent historique ni physiologique, pour rejoindre les fins derniè
11
s toujours, ou si je l’invente en osant y avancer
sans
l’avoir vu. Ce que je sais, c’est qu’il n’existera qu’autant que j’au
12
t. Il s’agit d’une activité jamais achevée et qui
sans
fin cherche sa fin, et qui la reconnaît lorsqu’elle éprouve un sentim
13
par la société technico-industrielle démesurée et
sans
cadres, pourra-t-il demain redevenir responsable, s’accepter soi-même
14
int précis où j’éprouvais le besoin de dépasser —
sans
rien en sacrifier d’ailleurs — à la fois mes récentes certitudes théo
15
tentais péniblement de décrypter, et croyais déjà
sans
le savoir. ⁂ Il y a plus de quarante ans de cela. Je le retrouve aujo
16
une impression de sérieux profond et de maturité
sans
âge, due sans doute à tant d’expériences traumatisantes subies dans s
17
ès, les déracinements répétés — épreuves assumées
sans
faux-fuyants, transmuées en lucidité et nourrissant une volonté aussi
18
de Que faire ? et des « minorités agissantes ». «
Sans
théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire » était son slo
19
c) que nous ne pouvons admettre.3 Ce n’est pas
sans
tristesse que je transcris ces phrases d’une injustice proprement abe
20
ne vaut le contact d’homme à homme », répétait-il
sans
se lasser, insensible à nos plaisanteries ; et c’est sans doute aux l
21
ntre nous lui reprochent de le toucher seulement,
sans
le bousculer.) Claude Chevalley, mathématicien, est l’un des fondateu
22
t impossible de parler de la situation de l’homme
sans
tenir compte de son attitude. Il n’en est peut-être pas ainsi de l’an
23
tion de l’attitude de l’homme. (ON 38) Le Plan
sans
contrainte et son dynamisme « libérateur ». La « perfection » du « p
24
sur mon assiette, j’ai dit : « C’est bien cela »,
sans
plus d’étonnement que les autres fois. Le père Reinecke, survenu peu
25
ince enveloppe grise pliée en V derrière la porte
sans
jour de la boite métallique. J’ai passé ma robe de chambre et suis de
26
Ma faculté de petite voyance (voyance de détails
sans
intérêt) ne m’a jamais servi à rien, sinon à vérifier précisément, ch
27
mettre à écrire La Part du diable , et m’enferme
sans
plus bouger ni plus répondre au téléphone entre mon fauteuil et ma ta
28
’autre restaurant dans ce quartier. Je suis monté
sans
dîner chez mes amis. Trois pannes d’électricité Au moment où je
29
es, durant lesquelles je poursuivis ma conférence
sans
micro, en éclairant mes notes d’une torche. Et comme j’en venais à ce
30
pouvoirs de décision. Blocage qui explique seul,
sans
la justifier, la plainte des politiciens et politologues qui annoncen
31
e pouvoir faire de grandes guerres et de dévaster
sans
mesure. Mais dans le domaine de la culture au sens le plus large du t
32
et la politique des États vivent dans des mondes
sans
commune mesure. Mais si la politique, l’économie, les langues n’ont d
33
fiction seule est création, que les jeux du roman
sans
sujet, des poèmes « éclatés » et du théâtre aléatoire témoignent seul
34
es émotions vont pouvoir dialoguer naturellement,
sans
avoir dû suivre d’abord ces cours du soir du snobisme intellectuel qu
35
physiques et psychiques nouvelles, des épidémies
sans
précédent, des famines continentales, et finalement des effondrements
36
l’eau potable, du pétrole, des métaux non ferreux
sans
lesquels le fer ne pourra plus devenir acier, et par suite le ralenti
37
es conséquences politiques qu’elles entraîneront.
Sans
vouloir entreprendre ici la critique d’une pareille méthode, je me co
38
duits par l’auto. Comme elle ne marche pas encore
sans
pétrole, et que le pétrole consommé par l’Europe est détenu à 80 % pa
39
dée même d’aller plus vite à n’importe quel prix,
sans
savoir où… Mais voilà bien ce que nos futurologues n’eussent pas dev
40
r comme en Staline les réalisateurs énergiques et
sans
humour, c’est-à-dire fanatiques, du modèle de l’État-nation posé par
41
vant rendre fécondes leurs tensions innombrables,
sans
sacrifier l’un de leurs termes, c’est la fédération. Une simple confé
42
e » ? De taille européenne ? C’est une expression
sans
aucune signification. On dit « tiens, c’est intéressant ; maintenant
43
le ou telle nation, qui sont en train de détruire
sans
scrupules les équilibres écologiques ou sociaux dans telle région du
44
és, à toutes les démesures, comme ferait un corps
sans
son programme de vie : l’individu humain passerait ainsi de 30 cm à 1
45
plus de structures, ayant drainé les campagnards
sans
les restructurer dans un nouvel ensemble social, vous avez cet état d
46
éponse, ils marchent. Ils ont marché pour Hitler,
sans
autre raison que celle-là. Il leur disait : « Suivez-moi et vous sere
47
compris votre pensée, est possible dans un monde
sans
racines paysannes ? Nous sommes dans une société à dominante urbaine,
48
mais où il était devenu impossible de se promener
sans
armes. Et ces villes naturellement n’étaient plus des communes. Il n’
49
pour des fonctions bien définies. Mais alors là,
sans
réserve, en solidarité. Voilà au fond ce que j’appelle fédéralisme, e
50
iste à qualifier chacune des personnes présentes,
sans
réfléchir, immédiatement, par deux adjectifs, l’un louangeur, l’autre
51
on, cette faculté qu’il avait d’insulter les gens
sans
aucune espèce de « raison ». En fait, après la sortie du « coupable »
52
estait New York, qu’il trouvait vide, artificiel,
sans
âme. Je me rappelle un dimanche matin, à Madison Avenue. La rue était
53
Les motifs spécifiques du « malaise suisse » ont
sans
nul doute une tout autre origine que la traditionnelle rouspétance la
54
rracher et la jeter loin de nous », sur-le-champ,
sans
demi-mesure : il faut participer aux guerres. Il eût fallu se battre
55
du moralisme suisses s’exprime par les Questions
sans
espoir de Ramuz, par les virulentes satires de Dürrenmatt, ou par les
56
des petites maisons neuves, qui poussent partout
sans
le moindre plan, ou de beaucoup de grands ensembles à bon marché qui
57
isfaits, puisque leur formule même est de croître
sans
fin. Mais si elle ne consiste ni à fermer les usines, ni à décréter l
58
it la croissance ; mais une croissance indéfinie,
sans
autre mesure que numérique, une croissance qui n’avait donc rien de c
59
la majorité de nos contemporains — la croissance
sans
lois internes, sans principe d’autorégulation, l’accroissement indéfi
60
contemporains — la croissance sans lois internes,
sans
principe d’autorégulation, l’accroissement indéfini de tout ce qui pe
61
dustrie, à la consommation, donc à la production,
sans
cesse accrues, et où, selon la phrase fameuse de Georges Pompidou « P
62
ppose radicalement travail et absence de travail,
sans
analyser ni la nature du travail, ni le contenu des loisirs. L’homme
63
s, et ces fantaisies pour millionnaires resteront
sans
lendemain, si l’on en croit les autorités de l’époque. Ainsi, le Broc
64
f et le soutien de la morale utilitaire qui règne
sans
problème sur les États-Unis depuis l’époque de Benjamin Franklin. Sou
65
u d’États. La société industrielle veut augmenter
sans
cesse l’empire des besoins, parce que c’est le besoin qui soumet l’ho
66
a que les « grands pays » perdent un peu plus, et
sans
retour, à chacune de leurs « grandes » guerres, même victorieuses.) C
67
s. Certes, la Suisse a bien le droit de rappeler,
sans
se vanter, qu’elle a créé de toutes pièces la Croix-Rouge, et qu’elle
68
tériels d’un héroïsme peu probable, et au surplus
sans
vraie grandeur. Tout égoïsme national bien compris, mieux éclairé et
69
originalité, sa formule politique spécifique, et
sans
nul doute, les bénéfices moraux de sa neutralité ? En revanche, en pe
70
ives, les tensions trop fortes, tout se passerait
sans
histoire — dans tous les sens du mot histoire. Il n’y aurait plus qu’
71
ouve à un moment donné de son développement, même
sans
avoir jamais rien lu ni même entendu dire à son sujet. Fonction de l’
72
rps et fait obstacle à l’accomplissement sexuel «
sans
histoire », comme à la fusion avec l’Autre, détruisant toute altérité
73
ter, c’est l’inverse de la passion : il peut être
sans
lien aucun avec l’Éros, il n’est pas sentiment mais acte, respect de
74
ue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et
sans
drame. (Paroles de Jésus à une prostituée ou à la femme de cinq maris
75
octrine de saint Paul — selon laquelle le mariage
sans
amour vaudrait mieux que l’amour sans mariage — mais surtout d’avoir
76
le mariage sans amour vaudrait mieux que l’amour
sans
mariage — mais surtout d’avoir soumis l’Éros au discours poétique et
77
ant, de trahir en le traduisant et de communiquer
sans
l’expliquer, car son contenu demeure inavouable même s’il est fascina
78
ation — le « vin herbé » servi par une « erreur »
sans
laquelle point de roman — que naît l’amour-passion, l’amour subi, cel
79
n lui oppose, ou qu’elle sait inventer au besoin.
Sans
obstacles, point de passion. « Les peuples heureux n’ont pas d’histoi
80
lecteurs comme les amants préfèrent au bonheur «
sans
histoires ». Dès le xive siècle, toute la littérature européenne s’e
81
siècle, nous assistons aux péripéties d’un duel
sans
cesse renouvelé entre la religion des « Fidèles d’amour » et l’orthod
82
a pas d’amour possible », dit le héros de L’Homme
sans
qualités de Robert Musil. Et il ajoute : Un amour peut naître par dé
83
ette dégradation de la passion par l’expression —
sans
laquelle elle ne pourrait pas s’entretenir (au double sens de ce term
84
t : infidèle par définition, homme des rencontres
sans
lendemain, cherchant en vain parmi toutes les femmes celle qui pourra
85
n Juan, c’est le désir féminin qui crée « l’homme
sans
visage », l’homme d’une nuit sans lendemains qui geignent, l’homme du
86
crée « l’homme sans visage », l’homme d’une nuit
sans
lendemains qui geignent, l’homme du plaisir qui ne laissera qu’un sou
87
exualité » comme le répètent ceux qui l’attaquent
sans
le connaître. Il a seulement autorisé une nouvelle manière de parler
88
résiste et ils n’en trouvent plus guère. L’Homme
sans
qualités de Robert Musil, qui décrit une passion incestueuse entre fr
89
uvent aussi se perdre dans un idéalisme délirant,
sans
nul espoir de réconciliation avec la science ou la théologie. Entre c
90
occidentales, la grande majorité rêve de diriger
sans
opposition. Ils voudraient non seulement influencer les gens dans leu
91
ocat prouve que vous avez agi sous la contrainte,
sans
avoir la responsabilité de votre acte, vous serez acquitté. C’est par
92
’un État moderne — le glissement vers une société
sans
opposition où l’homme se fond dans la norme, accepte, est un phénomèn
93
nations qui se partagent aujourd’hui la totalité (
sans
nul reste) des territoires de la planète. Ils ont tout calculé pour l
94
elon l’obsession de puissance qui explique seule,
sans
la justifier, leur prétention à faire rentrer dans le lit de Procuste
95
où l’homme puisse recouvrer la dimension civique
sans
laquelle il n’est pas une vraie personne, c’est le problème central d
96
lus terre-à-terre, à partir de tâches communes et
sans
exiger d’abord une révolution complète : les gouvernements ne se mett
97
s autres à rester au pouvoir. C’est donc une voie
sans
issue. La réforme, donc, plutôt que la révolution… Il nous faudrait p
98
e. Responsable : je tiens au mot. Car après tout,
sans
responsabilité, il n’y a pas de civisme, pas de participation du cito
99
re de ces initiatives et de cet essor touristique
sans
précédent allait donner naissance à un nombre sans cesse croissant de
100
ans précédent allait donner naissance à un nombre
sans
cesse croissant de festivals s’efforçant d’imiter à leur échelle, voi
101
uverons toujours le même type de problèmes : unir
sans
uniformiser, maintenir les différences au sein d’une harmonie, faire
102
e harmonie, faire valoir les droits de l’ensemble
sans
sacrifier ceux de l’individu, faire chanter les tons purs et les voix
103
ique, gratuite dans ses motivations, c’est-à-dire
sans
souci d’applications immédiates. C’est ainsi, nous dit-on, que le CER
104
enel, que nous ne pouvons connaître que le passé,
sans
pouvoir le changer, alors que nous ne pouvons modifier que l’avenir,
105
s que nous ne pouvons modifier que l’avenir, mais
sans
pouvoir le connaître. Or, si le passé seul est objet de savoir, tout
106
faire ». C’est peut-être ce que je pressens comme
sans
le connaître, qui apparaîtra un jour comme étant le principal de ce q
107
lais à courir, le sujet à me fuir… Le matin même,
sans
raisons apparentes, on m’avait remis une biographie nouvelle de Nicol
108
éenne. Il n’est que juste et décent d’ajouter que
sans
le plan Marshall, proposé aux Européens en 1947, rejeté par l’Est sur
109
e règlement du problème agricole de l’Europe […],
sans
cesse confronté avec le devenir de l’économie mondiale ». C’est à Mon
110
ien, il est clair que ni les chefs de mouvements,
sans
pouvoir, ni les ministres de gouvernements éphémères, sans vision, ne
111
oir, ni les ministres de gouvernements éphémères,
sans
vision, ne pourront rien faire pour l’Europe. Si pourtant quelque cho
112
’on peut appeler la période des congrès demeurent
sans
contredit la CECA et le Marché commun. La Communauté européenne du
113
oyens de réaliser à bref délai cette idée répétée
sans
relâche pendant la période des congrès, d’une coopération instituée d
114
on lui fit observer de divers côtés qu’une armée
sans
gouvernement poserait des problèmes insolubles. D’autres voulaient cr
115
: irons-nous avec eux vers l’Europe satellite, ou
sans
eux vers l’Europe des régions fédérées ? 24. En poésie, Saint-John
116
es auteurs, a accompli « une action bouleversante
sans
préavis », et s’est montré « l’un de ces hommes exceptionnels par les
117
rté le casque à pointe, comme le lui reprocheront
sans
relâche nationalistes et communistes, toujours d’accord contre l’Euro
118
toute la France pendant les années d’occupation,
sans
jamais le découvrir. Il n’en sera pas moins l’un des premiers à propo
119
, mais vingt autres l’auront aussi bien parcourue
sans
avoir pour autant fait de l’Histoire. Si nous parlons ici de Robert S
120
ie, comme sa chose et son bien, qu’il posséderait
sans
l’actualité de cette Parole et avant elle. Les deux derniers passage
121
pour celui qui osera la franchir, à tous risques,
sans
laissez-passer d’aucune sorte ; qu’il n’y a de sens que pour celui qu
122
ut lieu et tout temps, et qu’on ne saurait violer
sans
s’égarer ; — ou au contraire une forme d’exister sans précédent, qui
123
s’égarer ; — ou au contraire une forme d’exister
sans
précédent, qui ne peut être décrite ni prescrite mais seulement vécue
124
ler des vocations incomparables et par définition
sans
précédent. ⁂ Dans le post-scriptum récemment ajouté à L’Amour et l’O
125
qu’ils étaient bien forcés d’inventer leur chemin
sans
aucune garantie, puisque le vrai chemin, qui conduit l’homme à Dieu,
126
duit l’homme à Dieu, part toujours d’une personne
sans
précédent. 22. W. Pauli, « Wahrscheinlichkeit und Physik », Dialec
127
nous sous forme de contrainte, que nous subissons
sans
pouvoir l’exercer. Et nous sommes un peu ahuris par tous ces impérati
128
la liberté, et qu’on ne peut concevoir la liberté
sans
l’intervention du pouvoir. La formule que je vous propose est la suiv
129
re. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle
sans
nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur sans au moins
130
puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur
sans
au moins l’illusion qu’on l’exerce « librement ». Mais le choix propr
131
e de Staël et Benjamin Constant. Jean-Jacques est
sans
nul doute le premier théoricien du fédéralisme, c’est-à-dire de la li
132
ssion de foi mais aussi l’avertissement que lance
sans
ménagement cet homme de 71 ans, qui a perdu bien des illusions sur no
133
ammée. « Voilà notre homme de l’an 2000, dit-il :
sans
eau potable, sans pain, sans vin et privé même du comprimé d’algues m
134
re homme de l’an 2000, dit-il : sans eau potable,
sans
pain, sans vin et privé même du comprimé d’algues marines en guise de
135
l’an 2000, dit-il : sans eau potable, sans pain,
sans
vin et privé même du comprimé d’algues marines en guise de steak qu’o
136
es forces en présence. Mais, ce faisant, il obéit
sans
le savoir à un vieux réflexe de chauvinisme dont il se croit sincèrem
137
d, vous ne cessiez pas de jouer avec la politique
sans
jamais choisir votre camp. C’était une position délicate, inconfortab
138
’avenir, ce n’est quand même pas Dieu qui remplit
sans
nous consulter les réservoirs de nos voitures, c’est le pompiste. Or
139
demande aujourd’hui, la recherche sur un véhicule
sans
pétrole est dans les limbes. Et les constructeurs d’automobiles, sout
140
nt le comprendrait ! Il est impossible d’imaginer
sans
rire que les 175 États-nations, qui aujourd’hui se partagent la planè
141
-nations, qui aujourd’hui se partagent la planète
sans
aucun reste, puissent tous, comme leurs politiciens le déclarent, aug
142
ourraient pas se regarder entre eux dans les yeux
sans
éclater de rire… Un de vos sujets d’étonnement provient justement de
143
-monde continue à croître, le monde industrialisé
sans
exception, pays du rideau de fer compris, voit sa population stagner
144
crise, on a fait 20 % en Suisse comme on a voulu,
sans
le moindre mal. D’ailleurs, écoutez. Faites un calcul qui est tout bê
145
a communauté de Longo Maï en Haute-Provence, qui,
sans
du tout connaître l’exemple de Milet, a retrouvé cette sagesse. Ils é
146
des personnes. On dit qu’il n’y a pas de liberté
sans
puissance. À quoi je réponds que la puissance est le pouvoir que l’on
147
disparu de l’Europe ces dernières années, et cela
sans
bain de sang. Ce n’est pas rien ! Homme de clairvoyance, Denis de Rou
148
, du régionalisme ! L’égalité dans la différence,
sans
uniformité ! J’ai toujours combattu pour le régionalisme, et ce qui m
149
n » de France a permis de réaliser un nivellement
sans
précédent. En 1790, on traduisait encore les textes officiels de la C
150
s prétexte de progrès, de partir droit devant lui
sans
envisager où il va arriver. La véritable futurologie devrait prévoir
151
es persuade qu’ils ne pourraient pas être heureux
sans
auto et réussit à les contaminer. Il commet donc une vilaine action e
152
go, la crise de l’énergie, la peur des lendemains
sans
chaleur, sans lumière, figés dans l’immobilité avec des routes comme
153
e l’énergie, la peur des lendemains sans chaleur,
sans
lumière, figés dans l’immobilité avec des routes comme des artères pr
154
ue le bout de leur contestation. Ils sont contre,
sans
savoir exactement pourquoi. Denis de Rougemont, lui, a le droit de pa
155
Europe, après tout de même que le boom industriel
sans
vision, ait détruit le cadre de vie. En Suisse, la croissance démogra
156
n privé et qui, en public, prêchent la croissance
sans
fin. Après moi le déluge, semblent-ils dire. Ils ne pensent qu’aux él
157
nis et l’URSS et connaîtra des mouvements sociaux
sans
précédent. Mais j’ai bon espoir. Les choses peuvent aller très vite.