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À la base — au regard des modernes —, l’instinct
sexuel
, c’est-à-dire une pulsion que tout être éprouve à un moment donné de
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re les corps et fait obstacle à l’accomplissement
sexuel
« sans histoire », comme à la fusion avec l’Autre, détruisant toute a
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u dernier stade de « sublimation », où la pulsion
sexuelle
n’est plus sensible, l’amour mystique va reprendre tout le langage de
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ort dialectique que l’érotisme l’est à l’instinct
sexuel
. L’Éros grec Le vocabulaire de la Grèce antique est le seul qui
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ions, sauf celle du Christ, le système des tabous
sexuels
. L’Évangile n’apporte aucun code, aucun système d’interdictions ritue
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tes judaïques (la circoncision notamment). La vie
sexuelle
n’y joue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et sans drame. (
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s religions de l’Asie, qui va créer le « problème
sexuel
» de l’Occident christianisé. Contre l’opinion générale des Grecs aut
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la Chine, saint Paul fait de l’amour matrimonial,
sexuel
, social et personnel, une forme d’existence spirituelle : « Maris, ai
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ès l’origine à la réalité de la personne, l’amour
sexuel
, sentimental et spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits,
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, le plus fort Nous avons vu que le « problème
sexuel
» est né dans le monde christianisé du fait de l’absence d’un code sa
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pressions telles qu’érotisme, sexualité, problème
sexuel
, dans les œuvres de Charles Fourier et de ses disciples socialistes e
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isie du « mariage d’amour », refoulant les motifs
sexuels
et déguisant les motifs financiers, doit aboutir à une situation névr
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niques ou poétiques) à la seule libido ou énergie
sexuelle
. Pour lui, l’amour « dont les poètes parlent tant » n’est qu’une « pr
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me de plaisir » donnée à l’acte sexuel, l’attrait
sexuel
n’ayant « en somme pour profond motif que la nécessité de procréer po
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dernière analyse qu’une « variété » de l’attrait
sexuel
, alors que, dans la conception chrétienne du monde, c’est l’attrait s
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a conception chrétienne du monde, c’est l’attrait
sexuel
qui n’est qu’un cas particulier de cet Amour cosmique et spirituel qu
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la relation amoureuse de l’enfant, où le plaisir
sexuel
n’est pas trouvé indépendamment, mais toujours en s’étayant sur la sa
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trouve évacuée par cette interprétation purement
sexuelle
et égoïste de « l’amour » selon Freud. Éros, dieu d’une mystique a
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s dangereux pour la société de libérer l’instinct
sexuel
que le refouler. Cette invasion de l’érotisme dans la rue, dans les m