1
et génétiques auxquels conduit nécessairement une
société
de Production massive, de Publicité manipulatrice, de Pouvoir militai
2
ion simple tout au moins dans son énoncé : quelle
société
rénovée voulons-nous, nous autres « bons Européens » — comme disait N
3
ls sont, ou tels qu’ils peuvent devenir, dans une
société
rénovée ? Selon quelle hiérarchie de valeurs ? Gagée sur quoi ? Valeu
4
s-nous là ? Quel est le sens de ma vie dans cette
société
qui n’en est pas une, puisqu’elle n’est plus une communauté ? Que vau
5
aque. Il est normal qu’il juge très sévèrement la
société
matérialiste et qu’il dénonce son anarchie profonde, mais il est anor
6
des désordres, c’est celui qui est au cœur d’une
société
dont le seul principe absolu est le profit, calculé en monnaie. Beauc
7
coup de jeunes gens rêvent de la renverser, cette
société
, et ils se trompent d’une manière pathétique, parce qu’on peut renver
8
ue l’obsession de la Puissance, vrai moteur de la
société
industrielle, vraie cause de toutes nos crises et du système qu’elles
9
ndes agences techniques, soit du profit privé des
sociétés
, soit encore, en dernière analyse, de notre propre choix matérialiste
10
. Et nous venons de voir que ces deux pôles de la
société
à construire correspondent aux exigences constitutives de la personne
11
e analyse à cela : comment l’homme, aliéné par la
société
technico-industrielle démesurée et sans cadres, pourra-t-il demain re
12
u se moquait simplement. Mais nous savions qu’une
société
et ses mesures sont affaire de personnes, donc de coopération et de p
13
lutte pour imposer une vision personnaliste de la
société
, est celle-ci : la source du droit n’est pas l’état, mais la Personne
14
sus. (ON 22-23) Distinction entre communauté et
société
, la communauté étant formée de personnes, « non d’individus ou d’orga
15
’erreur moniste projetée sur le plan de la vie en
société
. (Son caractère monstrueux) manifeste la persistance des conflits, re
16
e point — que les limites territoriales, dans une
société
Ordre nouveau, signifieront une « possibilité » offerte à tout le mon
17
ble de résoudre les principales difficultés de la
société
occidentale d’aujourd’hui. Mais avant de s’en faire les promoteurs, c
18
Recherche pour un modèle de
société
européenne (février 1974)g h Précisons tout d’abord les termes de
19
e troisième sorte de prévision a cours dans notre
société
: celle des experts au service des grandes sociétés et des gouverneme
20
ociété : celle des experts au service des grandes
sociétés
et des gouvernements. Ces experts nous répètent, par exemple, que la
21
maintenant ce qu’il s’agit de changer dans notre
société
européenne : c’est le modèle stato-national. Et nous voyons dans quel
22
d’un nouvel équilibre : le contenu régional de la
société
européenne de demain. Mais attention : les régions que je conçois et
23
s, voilà l’éthique et la philosophie du modèle de
société
fédéraliste dont l’établissement me paraît définir la vocation de cet
24
Rougemont Denis de, « Recherche pour un modèle de
société
européenne », Documents pour l’enseignement, Genève, Bruxelles, Centr
25
le mot de toute l’affaire, notre affaire. Les
sociétés
multinationales Nous allons aborder maintenant une autre « interna
26
le remettre en cause les États-nations, celle des
sociétés
multinationales. En effet, si l’État-nation n’était pas en crise, il
27
nation n’était pas en crise, il n’y aurait pas de
sociétés
multinationales. C’est parce que l’État-nation, comme le dit la criti
28
à la fois trop petit et trop grand qu’il y a des
sociétés
multinationales. Les États-nations ont n’importe quelles dimensions,
29
même de l’industrie et du commerce conduise à des
sociétés
qui ne tiennent plus compte des frontières. Dès qu’on prononce ce ter
30
te des frontières. Dès qu’on prononce ce terme de
sociétés
« multinationales » on provoque aujourd’hui des jugements stéréotypés
31
vont pas du tout dans la réalité de la chose : «
société
multinationale », c’est nécessairement diabolique, horriblement mauva
32
a au moins deux types complètement différents de
sociétés
multinationales. Il y a celles qui sont axées sur la puissance, qui r
33
ent au même. Disons qu’il n’y a pas seulement des
sociétés
américaines mais aussi beaucoup de sociétés multinationales européenn
34
t des sociétés américaines mais aussi beaucoup de
sociétés
multinationales européennes qui jouent ce rôle-là, par exemple : les
35
a embarrasse beaucoup de gens. Mais il existe des
sociétés
qui ont un tout autre mode de développement, qui s’adaptent au pays d
36
ique, n’est pas tellement différent du danger des
sociétés
nationales jouant sur les différentes régions. Vous avez des sociétés
37
jouant sur les différentes régions. Vous avez des
sociétés
nationales, en France ou en Allemagne, ou en Italie, qui se conduisen
38
il faut se défendre, c’est celui des trop grandes
sociétés
, mal adaptées aux régions dans lesquelles elles viennent s’implanter
39
augmenter la méfiance à l’égard des trop grandes
sociétés
qui ne rencontrent jamais le barrage d’un pouvoir régional quelconque
40
conçu, et qui ait eu un impact comparable sur une
société
humaine. J’ai eu de vives discussions à Bruxelles il y a quelques moi
41
Cela vous ne pouvez le faire que dans un état de
société
très morbide, où les gens n’ont plus de raison de vivre personnelle.
42
nde sans racines paysannes ? Nous sommes dans une
société
à dominante urbaine, caractérisée par l’« atomisation » qui conduit t
43
oute ma doctrine : situer l’homme au centre de la
société
. e. Rougemont Denis de, « [Entretien] L’Europe des régions », Sud
44
ogie, il croit qu’aucune fatalité ne pèse sur nos
sociétés
et que nous sommes maîtres de notre destin. C’est ce qu’il dira proch
45
Au-delà de la
société
industrielle (1975)o I Invité à parler devant vous de la « société
46
(1975)o I Invité à parler devant vous de la «
société
post-industrielle » et de ses valeurs, mon premier mouvement a été de
47
: si j’ai finalement accepté de vous parler de la
société
post-industrielle, c’est que j’ai vu là une occasion inespérée d’essa
48
ou peut-être devrait signifier. Quand on parle de
société
post-industrielle, que veut-on dire ? Je vois d’abord ce qui est excl
49
-on dire ? Je vois d’abord ce qui est exclu : une
société
dans laquelle il n’y aurait plus d’industrie, qui arrêterait les mach
50
s. On ne veut pas dire non plus, je crois, qu’une
société
post-industrielle serait celle où les besoins et les désirs de la soc
51
e serait celle où les besoins et les désirs de la
société
industrielle étant satisfaits et comblés, on déciderait d’arrêter le
52
uddhisme zen. Car les besoins et les désirs de la
société
industrielle, aussi nommée société de consommation, sont par définiti
53
s désirs de la société industrielle, aussi nommée
société
de consommation, sont par définition insatiables et inextinguibles. I
54
a semaine des cinq dimanches plus le week-end, la
société
post-industrielle ne peut signifier concrètement que ceci : un change
55
valeurs, par rapport à celle qui a caractérisé la
société
industrielle née en Europe au xixe siècle, et qui s’est épanouie au
56
s Angeles et Vladivostok, jusqu’à Tokyo même. Une
société
post-industrielle sera donc une société qui adopte et promeut des val
57
même. Une société post-industrielle sera donc une
société
qui adopte et promeut des valeurs tout à fait différentes de celles q
58
ifférentes de celles qu’impliquait et imposait la
société
précédente. Ce changement est encore très loin d’être accompli parmi
59
uer ce qui compte le plus dans la vie. II La
société
industrielle reposait sur un certain nombre de « principes », qui all
60
naissances nouvelles. Le référentiel absolu de la
société
industrielle était donc — et demeure encore pour la majorité de nos c
61
cela seul. Ce que nous pouvons nommer aujourd’hui
société
industrielle — parce que déjà nous concevons quelque chose, au-delà —
62
dou « Paris devait s’adapter à l’automobile ». La
société
post-industrielle, à mes yeux, aura pour première caractéristique d’i
63
st-à-dire l’industrie à l’homme. Le passage de la
société
industrielle à une société post-industrielle, je crois qu’on pourrait
64
omme. Le passage de la société industrielle à une
société
post-industrielle, je crois qu’on pourrait le résumer aussi par le co
65
ble que tout le contraste entre les deux types de
sociétés
est là : besoins de l’industrie ou besoins de l’homme ? C’est sur l’o
66
ce de vide, est pure angoisse. Il n’y aura pas de
société
post-industrielle tant que la seule alternative au travail sera le ch
67
a le chômage, véritable « temps vide ». Ce que la
société
nouvelle doit apporter, c’est le dépassement de l’opposition de natur
68
facultés créatrices de chacun. J’ajouterai que la
société
post-industrielle devrait aussi permettre à tout homme de ne pas cons
69
donc dans la définition des besoins humains. La
société
industrielle, quoi qu’on en dise, n’est pas née pour satisfaire des b
70
le chapitre sans doute le plus illustratif de la
société
industrielle. C’est parce que des valeurs nouvelles existent et agiss
71
’indicateur très certain du déclin d’une certaine
société
, autour de nous, et de la proche émergence d’une société nouvelle, en
72
, autour de nous, et de la proche émergence d’une
société
nouvelle, en nous d’abord. Et pour décrire ses caractéristiques, il n
73
t le respect de chaque personne humaine, là où la
société
industrielle respectait avant tout le profit, non moral, ni social, m
74
’humain autant que de la nature. Dans la nouvelle
société
, le progrès recherché sera vers le mieux, non vers le plus. La croiss
75
isins, qu’il s’agisse de personnes ou d’États. La
société
industrielle veut augmenter sans cesse l’empire des besoins, parce qu
76
matériels qu’elle multiplie par la publicité. La
société
nouvelle, visant à satisfaire au lieu d’exciter les besoins, chercher
77
er de la technologie douce, qui, dans la nouvelle
société
, doit remplacer nos techniques dures et polluantes, de même que l’éne
78
centrales nucléaires, ces idoles maléfiques d’une
société
de gaspillage à bout de souffle… Mais je m’arrête, je n’en finirais p
79
ir, mais pour le faire. Et que la décadence d’une
société
commence quand on pose la question : « Que va-t-il arriver ? » au lie
80
re ? » o. Rougemont Denis de, « Au-delà de la
société
industrielle », Réflexions prospectives sur la société au-delà de la
81
té industrielle », Réflexions prospectives sur la
société
au-delà de la surabondance et du gaspillage, Bruxelles, Nestlé Belgiq
82
ne source intarissable de problèmes, tant pour la
société
que pour l’individu. Au surplus, lié dès l’origine à la réalité de la
83
ur, la lourdeur, l’inertie psychobiologique d’une
société
. Au cours du premier millénaire de la christianisation du Proche-Orie
84
as, n’a jamais cessé d’exercer son empire sur nos
sociétés
, de la Grèce primitive à l’Occident moderne, c’est le tabou de l’ince
85
tutélaire mais rigoureuse, et du devoir envers la
société
, envers l’autre et envers soi-même que Freud (dès 1923, dans Das Ich
86
nécessités de l’ordre social. Chaque fois que la
société
crée de nouvelles résistances à l’anarchie passionnelle, la religion
87
fait de défi. Il faut qu’il soit inséré dans une
société
. Il n’est pas un contenu de vie mais une négation, une exception fait
88
lus que machine romanesque, faut-il incriminer la
société
du temps et ses coutumes, ou la littérature elle-même, qui ne serait
89
du sacré, un phénomène de décadence morale d’une
société
, et qui offre peu de résistance à la critique des générations qui von
90
Bérénice). Nous avons vu qu’à chaque fois que la
société
crée de nouveaux obstacles à l’anarchie des passions, la religion sub
91
ive de l’amour reprend vigueur. Ainsi, lorsque la
société
française s’organise solidement sous le règne de Louis XIV et oppose
92
lle-ci à son tour n’est jamais indépendante de la
société
et de ses structures de contrainte. Si le romantisme est un retour en
93
e Tristan, réactivé par les tabous de la nouvelle
société
, et qui réinventera les tourments bienheureux des amours interdites e
94
enue populaire, qu’il est moins dangereux pour la
société
de libérer l’instinct sexuel que le refouler. Cette invasion de l’éro
95
trême d’un phénomène tout à fait général dans les
sociétés
d’aujourd’hui, notamment dans les sociétés occidentales. Ce qui se pa
96
ns les sociétés d’aujourd’hui, notamment dans les
sociétés
occidentales. Ce qui se passe d’une manière scandaleuse dans les pays
97
ement est la dernière chose que peut accepter une
société
figée comme les sociétés totalitaires. Dans ces sociétés, le fait, po
98
ose que peut accepter une société figée comme les
sociétés
totalitaires. Dans ces sociétés, le fait, pour un écrivain, d’avoir u
99
é figée comme les sociétés totalitaires. Dans ces
sociétés
, le fait, pour un écrivain, d’avoir une opinion personnelle peut donc
100
é du cerveau » le glissement est facile. Dans une
société
totalitaire je dirais même qu’il est naturel. On les condamne donc po
101
sée à travers toutes les littératures, toutes les
sociétés
jusqu’à la nôtre. La façon dont une société imagine les rapports entr
102
les sociétés jusqu’à la nôtre. La façon dont une
société
imagine les rapports entre l’homme et la femme est un élément importa
103
rigeants d’aujourd’hui, particulièrement ceux des
sociétés
totalitaires, mesurent bien cette influence de l’artiste ? Je crois q
104
onde impossible à gouverner et que, même dans nos
sociétés
occidentales, la grande majorité rêve de diriger sans opposition. Ils
105
il ne peut y avoir de création que « contre » une
société
. Pour ma part je regrette que le développement de la société amène to
106
ur ma part je regrette que le développement de la
société
amène toujours davantage l’artiste à être en opposition contre elle.
107
es troubadours quelques siècles plus tôt. Mais la
société
pour laquelle ils travaillaient dépassait rarement les limites d’un p
108
e notamment. Bien sûr nous sommes encore dans une
société
où l’individu n’est pas aussi directement menacé. Mais je vous rends
109
totalitaires parce que dans le fondement de notre
société
ce n’est pas la masse qui constitue l’unité de mesure mais l’individu
110
a tête d’un État moderne — le glissement vers une
société
sans opposition où l’homme se fond dans la norme, accepte, est un phé
111
emprisonné — professeurs de lettres, membres des
sociétés
d’écrivains, adhérents d’organisations culturelles — d’écrire à Leoni
112
ise un changement d’attitude de l’homme face à la
société
, un changement de mentalité et un changement de finalité. Je sais qu
113
adiotélévision, sur le phénomène festival dans la
société
d’aujourd’hui. Cette réflexion n’a pas cessé de revenir sur quelques
114
ce et préfigure une évolution très profonde de la
société
contemporaine : le réveil des entités régionales. Au-delà des clichés
115
supersonique, c’est faire en réalité un choix de
société
. C’est choisir entre une société fondée sur la Production matérielle
116
lité un choix de société. C’est choisir entre une
société
fondée sur la Production matérielle à tout prix, le Prestige du Pouvo
117
stige du Pouvoir centralisé, ou au contraire, une
société
fondée sur la recherche d’équilibres vivants entre l’homme, la cité e
118
vivants entre l’homme, la cité et la nature, une
société
dont l’idéal directeur soit la liberté des personnes assurées par la
119
e ou technique, mais selon les grandes options de
société
qu’ils servent objectivement. Depuis six ans environ que je m’occupe
120
e symbole ou simplement l’enseigne d’un modèle de
société
que je récuse radicalement. Car l’humain s’y voit sacrifié non pas mê
121
s la logique du système stato-national dans notre
société
industrielle (qu’elle soit capitaliste ou socialiste, nulle différenc
122
us heurtez aux cadres géométriques qu’imposent la
société
industrielle mécanisée et l’uniformisation indispensable au fonctionn
123
t produire en nous d’abord mais aussitôt dans la
société
d’aujourd’hui de proche en proche, des répercussions infinies, de trè
124
érieures, nous pourrions faire l’équivalent de la
société
industrielle qui culmine dans la Bombe à fusion nucléaire, je dis que
125
sion nucléaire, je dis que nous ferions une autre
société
— et je pense qu’elle serait meilleure. 21. Aujourd’hui, Air France
126
haux-de-Fonds, 400 figurants fournis par diverses
sociétés
, et l’on fabriquera les costumes à domicile. Je tombe bien, Honegger
127
ue rien ne se fasse ? Dans l’état actuel de notre
société
, les gouvernements seuls sont responsables. Le dilemme devient des pl
128
s aspirations, uniformise les mœurs et unifie une
société
, – ou au contraire le cheminement secret qui conduit seul à l’intégra
129
d — maîtres, coutume d’Église ou règlements de la
société
. ⁂ Comment pourriez-vous, « hérétiques », vous unir dans vos unicités
130
s. J’oppose puissance et liberté comme fins de la
société
, et je crois que cette distinction est, aujourd’hui, décisive. Elle d
131
ase : « Le pouvoir est lié à la guerre, et si une
société
veut borner les ravages de la guerre, elle n’a d’autres moyens que de
132
ctable, et qui tendent à composer deux modèles de
société
théoriquement antinomiques et de moins en moins compatibles dans les
133
oyens. Ce qu’il faut voir, c’est que le but de la
société
n’est pas du tout d’assurer à quelques-uns la rentabilité de leur ent
134
équences pratiques au niveau des structures de la
société
et de l’État. Ce sont les implications politiques de ce qu’il nomme «
135
uropéens , Les Dirigeants et les finalités de la
société
occidentale . Il vient de terminer L’Avenir est notre affaire qui v
136
p » (27 septembre 1977)al « La décadence d’une
société
commence quand l’homme se demande : “Que va-t-il arriver ?” au lieu d
137
r moi, le but général de la civilisation et de la
société
politique n’est pas la puissance des collectivités, mais la liberté d
138
que, berceau de la démocratie, modèle idéal d’une
société
qui était tournée vers l’homme. Nous avons perdu cette mesure : alors
139
inquance. La dissolution de la communauté dans la
société
actuelle a fait perdre à l’homme le sentiment de responsabilité et do
140
les qu’à l’abri d’un rideau de CRS, donc dans une
société
devenue policière. Vous voyez, partout nous atteignons les limites du
141
ions fracassantes. Mais, convaincu qu’« une vraie
société
n’est rien d’autre qu’une dimension de la personne », il prône la plu
142
e seul moyen de tenir leur monde, de contrôler la
société
française, afin de lui imposer un carcan étatique et uniforme. Au fon
143
imum d’État est nécessaire à l’organisation de la
société
. En revanche, ce qui me semble important, c’est de hâter la désacrali
144
ait ? » Vous, vous écrivez : « La décadence d’une
société
commence quand l’homme se demande : “Qu’est-ce qui va arriver ?” au l
145
théorie, que si nous continuons sur la base d’une
société
formée d’États-nations qui se disent tous plus souverains les uns que
146
e directeur ou de conseiller dans les principales
sociétés
productrices d’énergie nucléaire aux États-Unis ! Inutile de dire que
147
me Jean-Jacques, que l’homme est né bon et que la
société
le corrompt : je pense que l’homme est né méchant et faible et tâche
148
dent défenseur de la personne, de l’Europe, d’une
société
libre et responsable, garde confiance. Du point de vue écologique, la
149
re de la planète. Nous devons tenter de créer une
société
plus amicale, où les êtres humains auraient la possibilité de communi
150
it bon mais je crois que l’on peut construire une
société
qui le corrompe le moins possible. Ce qui est grave actuellement c’es
151
e. Denis de Rougemont y établit le diagnostic des
sociétés
industrielles avancées. Il rappelle à chacun que l’avenir est son aff
152
à la Mère Nature », mais la transfiguration de la
société
humaine, c’est-à-dire la personne réalisée dans la communauté. 2.
153
du siècle Au dernier quart du xxe siècle, la
société
occidentale atteint le point où la seule question décisive, dans la p
154
toutes les tensions entre ces entités qui font la
société
européenne se concrétisent sur la place. Aujourd’hui les autos et leu
155
epuis mon plus jeune âge, je crois à une forme de
société
où une communauté entre les hommes serait possible. Dès les années 19
156
es, Français, Belges, vous étiez tous citoyens de
sociétés
libérales et démocratiques : quelles étaient vos craintes ? Les mê
157
avaient un besoin fondamental de communauté. Nos
sociétés
n’avaient pas de raison à ce besoin et Hitler a apporté la sienne, qu
158
es les seuls responsables car nous avons créé une
société
vorace en énergie. Qui nous a obligés à respecter la religion qui con
159
les famines dues aux monocultures imposées par la
société
industrielle occidentale ? Il faut d’ailleurs noter à cet égard que l
160
es savants, des personnes, de leurs familles : la
société
nucléaire est une société policière. « J’ai bon espoir » L’éner
161
de leurs familles : la société nucléaire est une
société
policière. « J’ai bon espoir » L’énergie solaire, au contraire,