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Ramener le fédéralisme à une alliance entre États
souverains
, nos cantons ; et ramener du même coup la vie fédérale à la lutte pou
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llement des États et ne se prétendaient nullement
souveraines
, mais voulaient rester autonomes, ce qui est tout à fait différent. L
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hématique de vingt-cinq « cantons et demi-cantons
souverains
» en 1848. La formule créatrice de la Suisse a été : des communes à l
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communes à la fédération, et non pas : des États
souverains
à une alliance confédérale. (Le terme de canton comme État souverain
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iance confédérale. (Le terme de canton comme État
souverain
est relativement récent : inconnu avant le xiiie siècle et fortement
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çant à la fiction récente des cantons comme États
souverains
, seuls sujets juridiques de la fédération. Ensuite en renonçant à blo
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ment le modèle 1848 d’une Confédération d’États «
souverains
»11 mais le modèle (beaucoup moins connu) d’un exécutif indépendant d
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ain que la formule napoléonienne de l’État-nation
souverain
, indivisible et centraliste, n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hu
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du gérer la terre. Qui s’en sont octroyé le droit
souverain
. Eux seuls qui en avaient les moyens. Et vous voyez ce qu’ils en ont
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ons donc un responsable incontesté, l’État-nation
souverain
sur toutes choses et gens dans le cadre de ses frontières, l’État-nat
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on. Une simple confédération fondée sur des États
souverains
serait contradictoire dans les termes, impraticable. C’est l’idéal qu
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France et la Grande-Bretagne, nations soi-disant
souveraines
, et insistant plus encore que n’importe quelle autre sur leur souvera
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s urgent et vital de substituer aux États-nations
souverains
des pléiades de régions ou de très petits États « incapables de faire
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briquée en 1848 par la réunion de 25 petits États
souverains
, le modèle d’une fédération des 27 États souverains du continent, mai
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uverains, le modèle d’une fédération des 27 États
souverains
du continent, mais je vois dans le Conseil fédéral le modèle d’un gou
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doute trop vieux pour surmonter l’idée de nation
souveraine
, dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre génération.
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ieuse qu’est l’État-nation, obsédé par ses droits
souverains
, d’ailleurs de plus en plus fictifs. Peu d’idées neuves depuis Messin
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rançaise » mais opposée aux prétentions de l’État
souverain
, et surtout « nettement favorable aux méthodes de la collaboration in
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doute trop vieux pour surmonter l’idée de nation
souveraine
, dans laquelle j’ai été élevé. Ce sera l’affaire de votre génération…
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core, la définition de Jean Bodin : le pouvoir du
souverain
consiste dans l’abandon que le peuple souverain lui a fait, une fois
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u souverain consiste dans l’abandon que le peuple
souverain
lui a fait, une fois pour toutes, de sa souveraineté. Ce n’est donc n
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et la servitude c’est la mort. La tyrannie est le
souverain
désordre. Au xxe siècle, la Suisse romande va devenir la mère patri
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siècle, Jean Bodin avait défini celui-ci comme le
souverain
capable de « poser et de casser les lois », de « commencer et de fini
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té formée d’États-nations qui se disent tous plus
souverains
les uns que les autres, qui s’imaginent chacun qu’ils vont pouvoir co
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oi, c’est moi. Alors qu’en Suisse quand on dit le
souverain
, c’est toujours du peuple qu’on parle. Ce sont les États-nations et e