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tres non renouvelables, ou de la surpopulation du
tiers-monde
, ou de la pénurie d’énergie, de tous côtés se multiplient ces grands
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nos modèles, comme celui de l’État-nation par le
tiers-monde
, doivent nous rendre méfiants sur ce chapitre. Il y a vingt ans de ce
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et non plus seulement des moyens de développer le
tiers-monde
; et non plus seulement des moyens d’aménager les relations entre nat
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même que l’Europe a mieux à faire que d’offrir au
tiers-monde
le masochisme de certains écrivains auxquels leur ignorance des condi
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L’État-nation peut faire autant et plus de mal au
tiers-monde
qu’aux Européens. Ce n’est pas peu dire ! Il est grand temps de le dé
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utile, elle aura fait bien plus et mieux pour le
tiers-monde
qu’en lui prêtant son « assistance technique », c’est-à-dire des expe
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causé et qui cause encore tant de ravages dans le
tiers-monde
. Et je parle de mettre en garde non seulement les Européens mais les
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non seulement les Européens mais les étudiants du
tiers-monde
qui suivent nos cours : c’est sans doute le plus nécessaire. Vous par
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ppant en effet, non pas en Occident, mais dans le
tiers-monde
. Parce qu’on nous dit que l’humanité va doubler tous les trente ans,
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e croissance suppose nécessairement un pillage du
tiers-monde
et une spoliation généralisée. C’est parce que nous nous développons
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d’Amérique latine dans la misère. Aujourd’hui, le
tiers-monde
s’imagine que le bonheur passe non seulement par l’automobile mais au
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tel, n’existe pas, mais dès qu’il s’adressait au
tiers-monde
, il accréditait l’idée d’une « nature européenne » (comme on dit « na
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nu dérisoire aujourd’hui où, vous le savez, si le
tiers-monde
continue à croître, le monde industrialisé sans exception, pays du ri
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rtir des années 1960 aux multinationales. Mais le
tiers-monde
continuera-t-il à se laisser exploiter, continuera-t-il à accepter le