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oir qui s’exerce sur autrui conduit donc à l’État
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, dans le système actuel de l’État-nation centralisé, déstructuré ; do
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maine, créatrice de communautés. (ON 37) L’état
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n’est pas autre chose que l’erreur moniste projetée sur le plan de la
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nte ce que sera la vie des ouvriers dans les pays
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du xxe siècle. Dans le même temps, Nietzsche crie son mépris pour le
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posé d’abord par Napoléon. Ils voient dans l’État
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l’achèvement logique de nos États-nations, lesquels se sont constitué
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mais le cancer aussi, la pollution aussi, l’État
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aussi sont des « réalités » typiques du siècle. Ce n’est pas une rais
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dont parlait J. Burckhardt, celle des dictatures
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du xxe siècle. L’Europe créatrice a toujours cultivé la complexité,
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atomes. Avec cette poussière d’individus, l’État
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va faire son ciment. Cela appelle la tyrannie, l’inconsistance des re
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l’anarchie de la Fronde cette mise en ordre quasi
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de la nation et de la culture qu’on baptise aujourd’hui « le Grand Si
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se passe d’une manière scandaleuse dans les pays
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est en germe chez nous. Face à un État qui veut tout régenter, y comp
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ce qu’ils s’opposent au régime ? Face à un régime
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l’écrivain est nécessairement en opposition. Non seulement parce qu’i
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eut accepter une société figée comme les sociétés
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. Dans ces sociétés, le fait, pour un écrivain, d’avoir une opinion pe
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veau » le glissement est facile. Dans une société
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je dirais même qu’il est naturel. On les condamne donc pour remettre
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d’aujourd’hui, particulièrement ceux des sociétés
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, mesurent bien cette influence de l’artiste ? Je crois qu’ils sont em
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mes préservés contre certaines outrances des pays
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parce que dans le fondement de notre société ce n’est pas la masse qu
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sourde et de délinquance généralisée, vers l’État
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mondial dirigé par un Grand Ordinateur. Ou bien des groupes d’hommes,
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du Progrès combiné avec la réalité toujours plus
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de l’État-nation : « Toujours plus d’objets, toujours plus grands, to
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les systèmes dogmatiques imposés par les pouvoirs
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ne m’intéressent pas dans ce contexte. Note 2. Si, comme le veulent l
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nt que toute autre conduite, et finit dans l’État
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. Il me semble qu’il y aurait lieu, ici, de marquer beaucoup plus ferm
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groupe d’intellectuels pour lesquels le phénomène
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incarnait le mal absolu ; pour lesquels le marxisme n’était qu’une va
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plète anarchie, soit vers une forme plus ou moins
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d’État, né de la résistance aux États totalitaires qui se dressaient
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totalitaire d’État, né de la résistance aux États
totalitaires
qui se dressaient : Russie stalinienne, Italie fasciste, Allemagne na
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at libéral n’était qu’un acheminement vers l’État
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par la force des choses. Nous pensions que tout cela menait droit à l
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discerniez donc des points communs entre des pays
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et des démocraties ? Tous recherchent la puissance, et continuent auj