1
re table ronde et celle d’aujourd’hui, expliquant
tout
ce qui les rend différentes, il y a eu le rapport du club de Rome. Ma
2
atomique, nous avons à trouver comment réorienter
toute
l’aventure occidentale de l’homme, afin d’éviter les désastres écolog
3
ns le débat — aux prises avec une question simple
tout
au moins dans son énoncé : quelle société rénovée voulons-nous, nous
4
dio alignées, aliénés, uniformisés : cela conduit
tout
droit à la guerre de 1914. On décrirait l’abaissement du niveau intel
5
t qui a subitement éclaté dans les universités de
tout
l’Occident et dans les rues de nos capitales au mois de mai 1968 : Qu
6
le jeune Européen d’aujourd’hui se demande à quoi
tout
cela rime, et descende le crier dans la rue : il serait anormal qu’on
7
moteur de la société industrielle, vraie cause de
toutes
nos crises et du système qu’elles constituent. Tenter de s’y opposer
8
re son jeu. Cette crise morale affecte l’Occident
tout
entier, et par lui tous les peuples de la terre qui copient notre civ
9
uerres aussi, dans lesquelles nous avons entraîné
toute
la planète. Or à leur tour, ces guerres sont nées de nos nationalisme
10
quelles sont les priorités. Veut-on d’abord et à
tout
prix la Puissance, ou la Liberté ? Tout changera selon la réponse. Et
11
bord et à tout prix la Puissance, ou la Liberté ?
Tout
changera selon la réponse. Et avec cela entrent en jeu, dans le concr
12
logique, que rien ne mesure, et qui vaut plus que
tout
? Bien sûr, les choix sont rarement aussi simples. Mais ils se ramène
13
des enchaînements nécessaires et qui échappent à
toute
considération morale. Cependant, la passion qui anime Le Capital est
14
es définitions conciliaires, et sera commenté par
tout
le Moyen Âge. Homologue du « vrai Dieu et vrai homme », de la Deuxièm
15
ues d’individu, d’autonomie, et d’homme mesure de
toutes
choses, aux notions romaines d’organisation et d’institutions stables
16
is la question lancinante se pose, et se repose à
tout
instant, à savoir si je découvre mon chemin tel qu’il était prévu pou
17
ela signifiait la « mort de l’homme », et donc de
toute
identité, de toute personne. Or, ce n’est là qu’une métaphore. Ce qui
18
mort de l’homme », et donc de toute identité, de
toute
personne. Or, ce n’est là qu’une métaphore. Ce qui peut provoquer la
19
ce humaine. Car l’homme ne peut rien contre Dieu,
tout
contre l’homme. Quand on nie Dieu, comme la plupart des écoles de pen
20
ce, à les en croire ? Comment peuvent-ils signer,
tout
simplement ? Dieu est mort, nous disent-ils, l’homme est mort, il n’y
21
ur soi ou pouvoir sur autrui ? J’ai fait allusion
tout
à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté. Or, ces deux termes désign
22
es pouvoirs locaux, et de l’école primaire contre
toute
forme d’originalité chez les élèves. Tout pouvoir qui s’exerce sur au
23
contre toute forme d’originalité chez les élèves.
Tout
pouvoir qui s’exerce sur autrui, non sur soi (comme celui que procure
24
’État, et sera tôt ou tard monopolisé par l’État.
Tout
pouvoir qui s’exerce sur autrui conduit donc à l’État totalitaire, da
25
ndition générale de l’accueil et de l’exercice de
toute
vocation personnelle. Mais cette vocation personnelle, je le répète,
26
t de liens avec ce qui n’est pas ma vocation, que
toutes
les religions de la terre l’ont condamnée : « Heureux les pauvres »,
27
e Weil, géniale dans sa simplicité, dit là-dessus
tout
l’essentiel : « L’orgueil national est loin de la vie quotidienne. »
28
it peut-être, en fin de compte, un désir inavoué,
tout
inconscient, de substituer dans le cadre de notre vie le minéral, pra
29
uite ne valent rien pour aimer leur prochain. Car
toute
la tradition hébraïque et chrétienne qui a formé vingt siècles d’Euro
30
quelque proximité géographique. Si le principe de
toute
communauté est de nature spirituelle et touche l’élément transcendant
31
personne, si bien qu’il peut relier des hommes de
toute
la terre, la vie communautaire concrète est proximiste, c’est-à-dire
32
ération qui monte. J’y vois aussi la condition de
toute
union possible de l’Europe. J’ai dit souvent mon scepticisme à l’égar
33
qu’on peut dire mais non pas faire. L’Europe que
tout
appelle ne pourra s’édifier que sur ce qui déborde, non seulement par
34
iberté et de responsabilité. Or, il se trouve que
toute
vraie politique de la personne appelle la création de petites communa
35
es régions qui rendra seule possible cette union.
Tout
le problème politique, social, culturel, économique, écologique de l’
36
omique, écologique de l’Europe — et de l’Occident
tout
entier — se ramène en dernière analyse à cela : comment l’homme, alié
37
phiques et moraux, cela signifie : voulons-nous à
tout
prix un certain niveau de vie, avec les disciplines sociales uniforme
38
signifie : créer des régions et les fédérer, avec
tout
ce que cela implique d’autogestion à tous les degrés, de responsabili
39
ans. » L’officier le considère avec curiosité et
tout
d’un coup : « Tu as de la chance, c’est l’âge de mon fils ! Tiens, vo
40
la chance, c’est l’âge de mon fils ! Tiens, voilà
tout
ce que tu mérites [un grand coup de pied] et fiche-moi le camp ! ») S
41
andieu, qui allait inspirer L’Ordre nouveau , et
tout
d’abord avec Philippe Lamour et sa revue Plans, à laquelle je collabo
42
re en 1931. Une seule chose sûre et certaine dans
tout
cela : c’est Alexandre Marc qui a provoqué presque toutes les rencont
43
ela : c’est Alexandre Marc qui a provoqué presque
toutes
les rencontres, combinaisons et permutations entre les groupes naissa
44
de Garde, en Souabe — fasciné par le surréalisme
tout
en dénonçant ses faiblesses métaphysiques et politiques1, moralement
45
llant entre les extrêmes de Pascal et de Rimbaud,
tout
me portait à déboucher sur une action, fût-elle spirituelle d’abord,
46
appel généreux aux larges regroupements… Derrière
tout
cela, avant tout cela, motivant tout, une recherche de l’homme et de
47
x larges regroupements… Derrière tout cela, avant
tout
cela, motivant tout, une recherche de l’homme et de ses fins dernière
48
ts… Derrière tout cela, avant tout cela, motivant
tout
, une recherche de l’homme et de ses fins dernières, qui « passent inf
49
ecclésiastiques, et la masse des fidèles ignorait
tout
. Le groupe de discussion réuni par Marc se place d’entrée de jeu sur
50
on réuni par Marc se place d’entrée de jeu sur un
tout
autre plan : celui des croyants, non des hiérarchies, des personnes,
51
dominicains de Juvisy, et beaucoup de jeunes « de
toutes
croyances ou incroyances » selon la formule de Péguy. L’initiative de
52
libéralismes, des modernismes et des laxismes de
toute
espèce. (Cela devait changer, bien entendu, vingt ans plus tard, les
53
availlons avec Mounier, Izard, Galey, Touchard et
toute
l’équipe qui a préparé la revue, que nous voulons ouverte à tous les
54
moi avons pu lui donner, elle reste marquée avant
tout
par le catholicisme progressiste et péguyste qu’annoncent, d’entrée d
55
première équipe de rédacteurs, appartenons avant
tout
à l’Ordre nouveau, et cela en dépit de l’attrait qu’exercent déjà sur
56
NRF …5 Voilà qui eût amusé Paulhan. (Mais après
tout
, si la NRF est « communiste », pourquoi l’ON ne serait-il pas « fas
57
e aîné : il était le seul d’entre nous qui ait lu
tout
Marx et tout Proudhon. Auteur d’une étude profondément originale sur
58
tait le seul d’entre nous qui ait lu tout Marx et
tout
Proudhon. Auteur d’une étude profondément originale sur la métaphore
59
d’édition protestante, dont je suis censé vivre,
tout
en écrivant pour la NRF , Esprit , L’Ordre nouveau , et publiant m
60
n ne fasse l’objet d’aucune contestation stérile.
Toute
notre doctrine est de tous. Idée chrétienne peut-être, mais russe ass
61
été », ni « la forme politique que tend à revêtit
toute
nation civilisée » (Esmein). Il n’est pas la patrie. Rapportée à l’h
62
du service public que devrait demeurer l’état, a
tout
faussé. La confusion de la patrie et de la nation conduit donc à les
63
re au travers duquel s’établissent nécessairement
toutes
les relations humaines. Cette omnipotence étatique ne paralyse pas se
64
it. La seconde thèse fondamentale de Marc, durant
toutes
les années de lutte pour imposer une vision personnaliste de la socié
65
l’état ». La personne reste à jamais supérieure à
tout
état donné, l’homme dépasse toujours : la transcendance de cet « être
66
à l’« horizontalité » de l’immanence qui voudrait
tout
ramener au stable, au stagnant, à l’étale. (ON 20) Structure antino
67
plus tard, ne modifiera guère que l’adjectif) :
Tout
homme est placé dans une certaine situation : c’est ce que les idéali
68
auquel on se heurte dans cette perspective et que
toute
tentative de réduction moniste tourne à l’absurde. Si l’homme n’était
69
erfection » du « plan » réside — réserve faite de
toutes
les autres conditions — dans le degré d’élimination de la contrainte,
70
dont l’ON 33 donnait cette admirable citation :
Toute
force suppose une direction ; à qui la direction du pouvoir social ?
71
it et trop grand » est devenu le pont aux ânes de
toute
critique fédéraliste de l’État-nation. On le retrouve de nos jours da
72
ntégral… L’existence des frontières se justifie,
tout
d’abord, par le fait que, grâce à leur stabilité, un minimum d’ordre
73
lan des personnes considérées comme supérieures à
tout
. (Cahier de revendications, NRF, décembre 1932.) ⁂ Tout, dans ces te
74
Cahier de revendications, NRF, décembre 1932.) ⁂
Tout
, dans ces textes, annonce « l’Europe », j’entends la lutte pour la fé
75
lan des personnes considérées comme supérieures à
tout
». On peut concevoir la nécessité de l’Europe unie en partant de la s
76
hâtel, librairie Delachaux, « tour de ville », et
tout
d’un coup, vers cinq heures, la certitude qu’il faut rentrer chez moi
77
ires. Soudain j’ai dit : « Voilà que ça me prend,
tout
justement ! Attendez, que je vous dise… Sur mon assiette de petit déj
78
ces de deviner juste. Mais je n’ai rien deviné du
tout
, puisque j’ai vu ! C’est là tout l’intérêt de l’affaire : cette perce
79
i rien deviné du tout, puisque j’ai vu ! C’est là
tout
l’intérêt de l’affaire : cette perception soudaine, ce regard par még
80
es lumières s’éteignirent dans la salle — et dans
tout
le canton de Genève. Croyant à un effet de régie théâtrale, l’auditoi
81
cette pièce ? » Le partenaire lut sa réponse : «
Toutes
les lumières s’éteindraient. » Et toutes les lumières s’éteignirent.
82
onse : « Toutes les lumières s’éteindraient. » Et
toutes
les lumières s’éteignirent. 15. Il s’agit des Méfaits de l’instru
83
utonomes à seule fin d’assurer à tous une défense
tout
juste assez forte pour permettre à chacun de vivre à sa façon, mais n
84
au-delà de leurs frontières. Sagesse paysanne et
toute
païenne : n’avoue pas, ne dis pas ton bonheur, cela pourrait porter m
85
ines, mais voulaient rester autonomes, ce qui est
tout
à fait différent. La Suisse est née de la fédération tout empirique d
86
ait différent. La Suisse est née de la fédération
tout
empirique de communes forestières, de villes d’empire et de cités-Éta
87
au xixe par le concept d’État-nation.) Pourtant,
toute
la complexité baroque de notre histoire fédérale se ramène en fin de
88
moyen se récrie : « Proposer notre fédéralisme à
toute
l’Europe, en attendant le monde, ce serait de l’orgueil, de la jactan
89
équences politiques. A) Nous avons à réformer de
toute
urgence, en Suisse, nos conceptions prétendument fédéralistes. Et cec
90
rée de notre fédéralisme est dans son extension à
toute
l’Europe — de proche en proche. (Et l’on peut espérer que le reste du
91
les airs, ni dans les mers, ni dans les fleuves.
Toutes
les réalités de la vie publique présentent aujourd’hui des aspects co
92
États nationaux, mais devant un parlement élu par
tout
le peuple européen. Enfin, pour assurer la cohérence d’une politique
93
dame de Staël et de sa cour, Bayreuth, Salzbourg…
Toute
la grande culture de l’Europe est née de foyers locaux ou régionaux,
94
modernes. En revanche la langue, qui est l’âme de
toute
culture, ne connaît pas les frontières politiques nées du hasard des
95
es et des traités : la langue française moins que
toute
autre, puisqu’au-delà des trois-quarts de la France actuelle elle cou
96
se, plusieurs vallées du Piémont, les Antilles et
tout
le Québec. Les frontières des quelque vingt-huit États-nations qui di
97
si la politique, l’économie, les langues n’ont de
toute
évidence aucune frontière commune — ce serait miracle, et ce miracle,
98
, au sein de la culture même, qu’il importe avant
tout
d’effacer dans nos têtes, et ce sont les frontières des genres, inven
99
e aléatoire témoignent seuls d’un génie inventif,
tout
le reste étant non-fiction, c’est-à-dire non-littérature, où l’on jet
100
métaphysique et les Mémoires de « Papillon », et
tout
ce que, faute de mieux, l’on nomme « essais », quels qu’en soient les
101
nde, un artiste s’est borné à s’exposer lui-même.
Tout
cela peut inquiéter ou amuser. Tout cela m’a souvent passionné. On pe
102
ser lui-même. Tout cela peut inquiéter ou amuser.
Tout
cela m’a souvent passionné. On peut tout faire, on doit tout faire po
103
amuser. Tout cela m’a souvent passionné. On peut
tout
faire, on doit tout faire pour peu que l’on sache inventer, et qu’imp
104
’a souvent passionné. On peut tout faire, on doit
tout
faire pour peu que l’on sache inventer, et qu’importe le genre choisi
105
n les exigences du rêve continu qui se déroule en
toute
vie d’artiste et qui saisit au vol des surprises de lumière, compose
106
de lumière, compose des expressions de la nature,
tout
comme un écrivain fait des images de mots, où sons et sens deviennent
107
r place dans un visage. Depuis vingt ans au moins
toute
une critique propage ses gémissements sur la difficulté, que dis-je,
108
s autant que poétique, de recourir au langage que
tout
Occidental sensible peut comprendre, celui des paysages, signes du se
109
ble, presque magique, si l’on songe que le cosmos
tout
entier est fait de vide, ponctué d’électrons infinitésimaux plus éloi
110
lles que je préfère sont par exemple une certaine
toute
petite nature morte aux trois cerises, ou cette très haute peinture m
111
es images. Une figuration transposée, éloignée de
tout
réalisme (mais le danger aujourd’hui n’est pas là) doit fournir dans
112
ien à contribuer par une main maîtrisée, docile à
toute
invite de l’Esprit, au grand-œuvre d’une transfiguration des apparenc
113
société européenne (février 1974)g h Précisons
tout
d’abord les termes de mon titre. J’emploie le terme de modèle dans so
114
me de modèle dans son sens scientifique et pas du
tout
moral. Chercher à composer un modèle européen ne signifie pas pour mo
115
crise mondiale qu’il s’agit aujourd’hui, et avant
tout
, de s’occuper ; non plus seulement des moyens politiques, économiques
116
ès même se traduit par une crise qui remet ou met
tout
en question. ⁂ Choisir librement son avenir veut dire : élaborer une
117
olitique du pétrole ? ou du cuivre ? Ce n’est pas
tout
. Une troisième sorte de prévision a cours dans notre société : celle
118
ation double en sept ans. Les compagnies essaient
tout
simplement de faire passer pour « fatalité » leur désir de doubler le
119
sés et les profits escomptés, et pensent qu’après
tout
, cela durera bien autant qu’eux… Admettons qu’il est plus prudent, en
120
tant qu’eux… Admettons qu’il est plus prudent, en
tout
état de cause, de suivre les futurologues soucieux plutôt que les pro
121
n démographique, dans les années 1960, qui nous a
tout
d’abord alertés. La publication par les Nations unies de statistiques
122
(densité des grandes villes actuelles, étendue à
toutes
les terres émergées), 3 habitants au m2 en 2570, trente ans plus tard
123
plus saugrenus. Dans quelques milliards d’années,
tout
l’univers visible ne serait plus qu’une sphère d’êtres humains, dont
124
de la croissance industrielle et technique. Mais
toutes
les deux vont rencontrer dans un temps calculable leur limite. Déjà,
125
e commence à avoir des ratés*13 très inquiétants…
Tout
cela, je le répète, est assez exactement quantifiable, mesurable et d
126
loi de la jungle et la schizophrénie généralisée.
Tout
cela doit nous faire redouter, au-delà des pires prévisions de nos fu
127
pas choisir ses buts, soit parce qu’ils réduisent
tout
à la technologie. Ni les uns ni les autres n’auraient donc pu prévoir
128
isation. Je ne puis ici qu’en résumer l’intrigue.
Tout
commence en 1875 (il y a donc un peu moins de cent ans), au fin fond
129
e quotidienne dégradée, l’industrie et l’économie
tout
entière suspendues à l’auto, qui est elle-même suspendue aux ressourc
130
ge des ressources naturelles. Car cette crise, de
toute
évidence, résulte d’une très mauvaise gestion de notre terre et de se
131
les sont les États-nations, nés et multipliés sur
toute
la terre, au xxe siècle. Ce sont eux seuls qui ont prétendu gérer la
132
rais appeler Prestige National Brutal) qui ramène
tout
à l’État-nation et rien à l’homme, — chef-d’œuvre inégalé de bêtise c
133
sponsable incontesté, l’État-nation souverain sur
toutes
choses et gens dans le cadre de ses frontières, l’État-nation tel que
134
Européens — mauvais Européens ! — et répandu sur
toute
la terre. Et avec cela, le principal est sinon dit, du moins très cla
135
détail ; mais vous restez en droit d’attendre, à
tout
le moins, que je vous donne mes hypothèses de travail, et le plan gén
136
ue l’État national est l’aboutissement suprême de
toute
l’histoire. Qu’il n’y a rien à imaginer au-delà. Et nous en avons per
137
apercevons que l’État-nation est bien malade. Et
tout
d’abord, sa souveraineté prétendue est de plus en plus illusoire. Sel
138
de la CED, ou du veto opposé par certains pays à
toute
mesure écologique supranationale. Ce dernier refus, d’ailleurs, est p
139
eté illimitée et frontières identiques imposées à
toutes
les réalités publiques. Le modèle que nous recherchons prévoit par hy
140
s, moins nombreux donc y sont les responsables de
tout
ordre, à tel point que dans un grand pays, il n’y a plus que quelques
141
grand pays, il n’y a plus que quelques ministres
tout
puissants, et dans un très grand pays, un seul chef ou dictateur. Par
142
Participation des personnes à des communautés de
toute
espèce, aussi nombreuses et variées que possible, pluralité des allég
143
t était prononcé, les lumières s’éteignirent dans
tout
le canton de Genève. Cette panne totale devait durer 21 minutes. L’or
144
14. Sur ces mots, les lumières se rallument dans
tout
le canton. g. Rougemont Denis de, « Recherche pour un modèle de soc
145
onflits entre Flamands et Wallons… Et puis il y a
toutes
les régions « transfrontalières » qui se situent pour la plupart sur
146
entre France et Allemagne, Suisse et France, etc.
Toutes
ces régions ont des problèmes communs, les mêmes des deux côtés de la
147
ent pas transfrontalières : Paris et l’Auvergne ;
toutes
les autres étaient transfrontalières, y compris la Bretagne, liée au
148
les régions françaises avec l’extérieur. Presque
toutes
les régions intéressantes de l’Europe sont transfrontalières ; elles
149
la vie de cette région ; et alors on retombe dans
toutes
les équivoques de l’État-nation, qui consiste (pour le dire en termes
150
oire, les développements récents de la technique,
toutes
choses qui n’ont aucune probabilité de coïncider dans l’espace. Ça c’
151
un mini-État-nation. Ce qu’il nous faut éviter à
tout
prix. Je pense que faire en Europe 300 mini États-nations, au lieu de
152
la seule base des langues. D’autre part, j’ai dit
tout
à l’heure que la définition d’une région aujourd’hui est beaucoup plu
153
onales, donc par-dessus les frontières. Il y a là
toute
une problématique nouvelle qui est loin d’être passéiste, qui est pro
154
e nous, je pense que la colonisation est pire que
tout
. Quand un peuple se met à rendre les rênes à un autre pour son sort q
155
e contradiction fondamentale ? Je ne pense pas du
tout
qu’il faille renverser les États-nations, ni qu’on puisse faire l’Eur
156
. Les vingt-deux régions françaises actuelles ont
toutes
été faites à Paris, elles ont été préfabriquées dans les bureaux indé
157
préfabriquées dans les bureaux indépendamment de
toute
consultation des gens sur place. Ça, je crois que c’est incontestable
158
isation administrative, quitte (je vais y revenir
tout
à l’heure) à ce que l’on organise des régions différemment suivant de
159
ité, la délinquance, et pas seulement juvénile, à
toutes
sortes de troubles mentaux, et à un grand désespoir qui pousse les je
160
Bien plus, les jacobins ont commencé par écraser
toutes
les communautés traditionnelles, systématiquement, consciemment. Il f
161
t une idée militaire, mais cela revient à écraser
toutes
les communautés locales, réelles, affectives et spontanées. Cet État-
162
nt-elles reprendre le pouvoir ? Je ne suis pas du
tout
d’accord avec le terme « prendre le pouvoir ». Et c’est là que je me
163
du prolétariat — l’État dépérira nécessairement.
Toute
l’histoire du xxe siècle le dément. Il est devenu évident que l’État
164
. Prendre en main notre destinée, voilà le mot de
toute
l’affaire, notre affaire. Les sociétés multinationales Nous all
165
’hui des jugements stéréotypés qui ne vont pas du
tout
dans la réalité de la chose : « société multinationale », c’est néces
166
différentes, et qui envahissent certains pays ou
tout
un continent. Ayant pour but le profit et le pouvoir, elles se dirige
167
p de gens. Mais il existe des sociétés qui ont un
tout
autre mode de développement, qui s’adaptent au pays dans lequel elles
168
r profit. Ce que je dis là ne vise pas à exonérer
toutes
les multinationales, mais à augmenter la méfiance à l’égard des trop
169
apport sur le club de Rome signé par les Meadows.
Tout
d’un coup, ça m’a révélé une chose à laquelle je n’avais jamais pensé
170
un jour en arbre, en éléphant ou en corps humain.
Tout
cela est bel et bon, la croissance, c’est la vie, la loi de la vie ;
171
n en elle-même qui la règle. Elle peut conduire à
toutes
les monstruosités, à toutes les démesures, comme ferait un corps sans
172
Elle peut conduire à toutes les monstruosités, à
toutes
les démesures, comme ferait un corps sans son programme de vie : l’in
173
compte que les courbes exponentielles dépassaient
toute
espèce de réalité humaine praticable et qu’elles monteraient très vit
174
fin du siècle, à des altitudes irrespirables, où
tout
être humain disparaîtrait, où les ressources de la terre seraient épu
175
6 384, ce qui est dément : on ne peut transformer
toute
la substance de la terre en énergie. Il faudra bien s’arrêter un jour
176
s des gens conscients de la nécessité d’exploiter
toutes
les formes d’énergie qu’on avait laissé de côté avant, comme l’énergi
177
ydraulique, énergie des fleuves, des petits lacs…
Tout
cela était complètement négligé et méprisé par les auteurs depuis une
178
us faites de la mentalité d’aujourd’hui n’est pas
tout
à fait exacte. Il n’est pas exact de dire que les gens ne sont motivé
179
changement dans la mentalité. C’est l’essentiel,
tout
tient à cela. Et les gens s’apercevraient qu’il y a mille choses dans
180
tion sur le désir de prospérité ? Sans doute, car
toute
l’histoire du siècle est dominée par l’angoisse des hommes devant l’a
181
t vous serez tous ensemble. » Et cela suffisait à
tout
justifier pour eux. Ils étaient là, tous, le bras levé, à hurler en c
182
n’importe quoi, des associations, des paroisses,
tout
ce qui peut rassembler des hommes autour d’une idée et d’une chose qu
183
toujours fait depuis 1830. Ceci pour des raisons
tout
à fait mystérieuses, dont il faudrait que les sociologues s’occupent
184
r destin civique. Mais avec l’Empire d’Alexandre,
toutes
ces normes ont été délaissées, et on a bâti des villes énormes, comme
185
me Antioche où il y avait 25 km de rues éclairées
toute
la nuit mais où il était devenu impossible de se promener sans armes.
186
, moins il y a de responsables. Quand un État est
tout
petit, comme Genève au temps de Jean-Jacques, alors il y a une quanti
187
ique. Quelle place donnez-vous à l’urbanisme dans
tout
cela ? Eh bien, je pense que c’est une place absolument essentielle p
188
c’est une place absolument essentielle parce que
tout
tient à la forme et aux dimensions de la ville. Les formes de l’archi
189
es, l’hôtel de ville et les marchés, c’est-à-dire
toutes
les forces en tension dans la vie publique. Cela correspondait à la r
190
t par les autres (« Ils », l’État). On les subit.
Tout
ce que l’on peut, c’est se révolter de temps en temps, mais cela ne s
191
peu près 15 000 employés. Cela ne correspond pas
tout
à fait aux besoins de l’économie industrielle qui, par une intégratio
192
Je dis : « l’avenir est notre affaire ». Comme de
toutes
ces choses dont nous parlons, il faut faire comprendre aux jeunes auj
193
communauté, l’atelier de municipalité ». Je suis
tout
à fait d’accord, je pense que l’autogestion doit se développer dans t
194
fond ce que j’appelle fédéralisme, et qui résume
toute
ma doctrine : situer l’homme au centre de la société. e. Rougemon
195
de notre continent. Denis de Rougemont est avant
tout
orienté vers l’avenir : la prospective. Ce philosophe et historien es
196
ntrait dans cette pièce ? » Je lus ma réponse : «
Toutes
les lumières s’éteindraient. » Et, dans la seconde, toutes les lumièr
197
s lumières s’éteindraient. » Et, dans la seconde,
toutes
les lumières se sont éteintes dans la maison. La crise de l’énergi
198
déjà des ratés, et voilà que sur le mot « raté »
toutes
les lumières se sont éteintes dans la salle (et, comme on l’a su plus
199
ans la salle (et, comme on l’a su plus tard, dans
tout
le canton de Genève). Naturellement, les auditeurs ont cru à une mise
200
tes : « Ceci devrait être regardé de plus près »,
toutes
les lumières se sont rallumées. Était-ce « la part du diable » ? Bret
201
quet consacré au nombre 21 — nombre sacré, il y a
toute
une littérature là-dessus — qui avait joué un certain rôle dans ma vi
202
ncident trahit quelque chose chez lui. Il a passé
toute
sa vie à une religion [sic] qui n’aurait pas été le christianisme et
203
ses. L’intellectuel français approuve en principe
tout
ce qui est français, sauf le régime au pouvoir (quel qu’il soit). L’i
204
ques du « malaise suisse » ont sans nul doute une
tout
autre origine que la traditionnelle rouspétance latine, si bien formu
205
eligieux, et les jeunes intellectuels détachés de
toute
croyance ne se distinguent de leurs ainés que par une virulence parti
206
ui égal pour tous. — Mais quoi ! nous connaissons
tout
cela et c’est bien pire chez nous ! s’écrie l’Européen de Düsseldorf,
207
sormais communicables, et qu’il faut assumer dans
toutes
ses dimensions non seulement morales mais politiques, et non seulemen
208
dustrie, qui arrêterait les machines et cesserait
toute
recherche technologique, pour revenir à un stade primitif de lampes à
209
onc une société qui adopte et promeut des valeurs
tout
à fait différentes de celles qu’impliquait et imposait la société pré
210
orcé dans nos esprits. Il suppose en effet, avant
tout
, une prise de conscience non seulement du fait de la crise dont tout
211
la crise actuelle nous oblige à reconsidérer : et
tout
d’abord le travail comme valeur fondamentale, et les disciplines de t
212
ipe d’autorégulation, l’accroissement indéfini de
tout
ce qui peut être mesuré, pesé et compté, et de cela seul. Ce que nous
213
les hommes et non les firmes. » Il me semble que
tout
le contraste entre les deux types de sociétés est là : besoins de l’i
214
le temps vuide ». Mais le « temps vuide », comme
toute
espèce de vide, est pure angoisse. Il n’y aura pas de société post-in
215
ciété post-industrielle devrait aussi permettre à
tout
homme de ne pas consacrer une part exagérée du produit de son travail
216
e l’on puisse donner d’un tel processus, c’est de
toute
évidence celui de l’automobile. À l’automne de 1875, il y a cent ans
217
re ». Le jeune Ford, lui, marche à l’étoile, avec
toute
l’assurance que peuvent donner aux ambitions d’un petit campagnard so
218
éfiante insensibilité. Ce qui ne l’empêche pas du
tout
de désirer très sincèrement faire du bien à l’humanité. C’est même là
219
la réclame, comme on dit alors —, Ford va changer
tout
cela. C’est dire qu’il va changer la nature même des besoins de l’hom
220
ture et détermine l’évolution mondiale de presque
toutes
les autres industries. Et cette automobile, pour laquelle il n’y avai
221
relèvent du carambolage non calculé et peuvent à
tout
instant devenir tragiques pour la survie de l’État d’Israël et pour l
222
e l’immobilité sous sa forme la plus exaspérante.
Tout
cela n’empêche nullement le petit-fils d’Henry Ford de déclarer tout
223
nullement le petit-fils d’Henry Ford de déclarer
tout
récemment : « Nous ne sommes plus accoutumés à aller où que ce soit a
224
les et psychologiques, je poserai au fondement de
tout
le respect de chaque personne humaine, là où la société industrielle
225
e, là où la société industrielle respectait avant
tout
le profit, non moral, ni social, mais financier. Qu’on m’entende bien
226
idéré comme référentiel absolu, comme « mesure de
toutes
choses » remplaçant l’homme, remplaçant le civisme, remplaçant l’amou
227
remplaçant l’amour du prochain, et passant avant
tout
cela, s’il faut choisir. Car le profit n’est pas un principe de mesur
228
ou bien balkanisée, ou bien helvétisée. » À quoi
toute
la Suisse officielle et la majorité « réaliste » des Suisses réponden
229
a vie, au civisme, et aux vraies libertés. (C’est
tout
cela que les « grands pays » perdent un peu plus, et sans retour, à c
230
onales. Les grands axes internationaux dépendront
tout
naturellement, et selon la même logique, d’un pouvoir continental qu’
231
rivalités divisent l’Europe, mais ne veut pas du
tout
qu’elle se déclare neutre par rapport à l’union de l’Europe en train
232
loir rester neutre entre le microbe et le malade.
Toute
la politique étrangère — et d’abord européenne — de la Suisse, de 194
233
it assumer dans les années 1970-1980 sont presque
toutes
de dimensions intercontinentales, qu’il s’agisse de la répartition de
234
contre la pollution des océans, ou du maintien à
tout
prix de la paix. De tout cela, la Suisse ne peut se désintéresser, po
235
océans, ou du maintien à tout prix de la paix. De
tout
cela, la Suisse ne peut se désintéresser, pour des raisons à la fois
236
it de rappeler, sans se vanter, qu’elle a créé de
toutes
pièces la Croix-Rouge, et qu’elle est l’hôte généreuse et attentive d
237
peu probable, et au surplus sans vraie grandeur.
Tout
égoïsme national bien compris, mieux éclairé et informé, suppose en r
238
a voix en faveur des formules qu’elle illustre de
toute
son histoire : la fédération, les communes, le vrai civisme, le refus
239
que les sept conseillers fédéraux ne sont pas du
tout
l’émanation des cantons, mais qu’ils sont désignés en fonction de leu
240
la droite vers le ciel sur la prairie du Grütli.
Tout
cela est une fable qu’il n’est même pas intéressant de réfuter. En ré
241
e réfuter. En réalité, les choses se sont passées
tout
à fait autrement. Le fédéralisme suisse s’est formé sur la base des c
242
s nos vallées. Or la justice, à l’époque, c’était
toute
l’administration et tout le gouvernement. C’est-à-dire qu’à l’origine
243
ce, à l’époque, c’était toute l’administration et
tout
le gouvernement. C’est-à-dire qu’à l’origine du fédéralisme suisse se
244
tes pourraient être des fédéralistes : ils ont de
tout
autres vues. Mais qu’importe ! L’essentiel, qui est une chose histori
245
ce qu’il est plus facile d’administrer un pays où
toutes
choses sont parfaitement égales et identiques, où toutes les différen
246
choses sont parfaitement égales et identiques, où
toutes
les différences locales sont abolies. C’est le rêve secret de tous le
247
d’une manière générale, les hommes font toujours
toutes
les bêtises qu’ils peuvent faire, et cela depuis plusieurs dizaines d
248
n’y a pas de raison de penser qu’ils vont changer
tout
d’un coup, dans les quelques années qui viennent, et que par exemple
249
arent. Des tragédies. Les Suisses n’aiment pas du
tout
ce mot. Les Suisses s’imaginent, surtout depuis une centaine d’années
250
les choses excessives, les tensions trop fortes,
tout
se passerait sans histoire — dans tous les sens du mot histoire. Il n
251
ychologues « scientifiques » et psychanalystes de
toute
école prennent leurs repères, leurs modèles structurels et leurs term
252
, l’instinct sexuel, c’est-à-dire une pulsion que
tout
être éprouve à un moment donné de son développement, même sans avoir
253
é que chez tous les autres animaux : les mâles en
tout
temps excitables, les femelles en tout temps accessibles. L’érotisme,
254
s mâles en tout temps excitables, les femelles en
tout
temps accessibles. L’érotisme, deuxième niveau, est l’usage non procr
255
le phénomène érotique est pratiquement universel.
Toutes
les religions connues comportent une érotique, le plus souvent codifi
256
e même de la passion, forme d’amour liée plus que
toute
autre à ses expressions littéraires (au « discours amoureux » comme o
257
et nos opéras. C’est le sentiment qui s’exalte de
tout
ce qui s’oppose au désir, sépare les corps et fait obstacle à l’accom
258
ire », comme à la fusion avec l’Autre, détruisant
toute
altérité. Mais l’obstacle suprême est la mort, qui provoque la passio
259
omme sujet autonome, non comme objet d’exaltation
tout
intérieure, voulant la vie au lieu de désirer la mort. Cet amour-là n
260
’est plus sensible, l’amour mystique va reprendre
tout
le langage de la passion : il cherche la fusion dans la divinité, et
261
Platon et son maître Socrate, Éros est l’agent de
tout
progrès moral et spirituel, mais à la condition qu’en lui et par lui
262
certain que la conception platonicienne a dominé
tout
le développement de la civilisation européenne, malgré quelques résis
263
n paulinienne consiste dans la proclamation que «
tout
m’est permis, mais tout n’est pas utile » (Épître aux Romains) relati
264
ans la proclamation que « tout m’est permis, mais
tout
n’est pas utile » (Épître aux Romains) relative à l’ensemble des inte
265
ier rang desquels figurait comme toujours et dans
toutes
les religions, sauf celle du Christ, le système des tabous sexuels. L
266
monde qu’il a donné son Fils unique… »), et dont
toute
la loi se résume dans le commandement unique « Tu aimeras le Seigneur
267
s limites du mariage le plus strict et consacré —
tout
le reste étant laissé en friche ou très sommairement condamné (« luxu
268
oi contre loi — et sa réalisation sociale, il y a
toute
l’épaisseur, la lourdeur, l’inertie psychobiologique d’une société. A
269
, Limousin, puis Languedoc) et va se répandre sur
tout
le continent avec une surprenante rapidité. Elle ne ressemble à rien
270
s’exaltant du tourment qui en résulte. Une forme
toute
nouvelle de poésie chantée naît dans le Poitou et le Limousin avec le
271
de Tristan : désir exaspéré par les obstacles de
toute
nature à sa conservation (liens parentaux, allégeance féodale, mariag
272
; service de la Dame à laquelle l’homme sacrifie
tout
(Tristan renonce à son rang à la cour, faillit à l’honneur du chevali
273
mythe a pour fonction, comme toujours, d’exprimer
tout
en le voilant, de trahir en le traduisant et de communiquer sans l’ex
274
n ami aîné et plus sage, et finalement s’évanouir
tout
à fait dans les romans d’analyse intérieure, mais c’est pour renaître
275
qu’elle soit située « en trop haut lieu », voire
tout
à fait inaccessible. « L’amour de loin » que chante Jaufré Rudel, l’é
276
strictement codifiées, les règles de chevalerie :
tout
indique la même volonté d’imposer une retenue aux instincts, de mettr
277
bonheur « sans histoires ». Dès le xive siècle,
toute
la littérature européenne s’est convertie au style des troubadours. D
278
policées, « cette tristesse majestueuse qui fait
tout
le plaisir de la tragédie » (Racine, préface de Bérénice). Nous avons
279
passion imagine des formes qui vont l’avouer dans
toute
sa force, à la Cour même, par le théâtre. Andromaque, Bérénice et Phè
280
ersonnages, donc de la sienne, c’est l’argument à
toute
épreuve du philtre. Ici, comme pour Tristan, « le Destin » va servir
281
ux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à
tout
mon sang. Et la servante Œnone tient à Phèdre le même langage que la
282
ques, condamnation de la « chair »), elle a perdu
tout
pouvoir contraignant. À la rapide dévalorisation des obstacles (de la
283
encontres sans lendemain, cherchant en vain parmi
toutes
les femmes celle qui pourrait retenir son amour, quand Tristan était
284
’un seul amour fatal mais dans lequel il trouvait
toute
la Femme. Don Juan viole toutes les règles de la cortezia et devient
285
lequel il trouvait toute la Femme. Don Juan viole
toutes
les règles de la cortezia et devient le héros du siècle où les cyniqu
286
e, comme la légende qu’il inverse, donnera lieu à
toute
une littérature romanesque où l’amour-passion se réduit à « l’échange
287
ècle et des motivations qu’il subit. Sade est, de
toute
évidence, un malade mental, un de ces « fous » qui, selon Chesterton,
288
al, un de ces « fous » qui, selon Chesterton, « a
tout
perdu excepté la raison ». Privé en fait d’amour physique, ce descend
289
re Laclos et Sade, l’astucieux et le fou, s’étend
toute
une littérature qui va du réalisme libertin des Liaisons dangereuses
290
une mystique primitive dont ils ignorent presque
tout
, historiquement, mais dont ils redécouvrent par éclairs la vertu sacr
291
ns les espaces d’une autre vie ! À partir de là,
tout
le xixe siècle sera sentimental, passionné et mélancolique dans les
292
s et des trouvères. Rousseau fait boire du lait à
toute
la cour de France, Werther produit une vague de suicides, René désole
293
ilise les énergies de l’âme est l’ordre bourgeois
tout
entier : le règne des horaires, condition de l’industrie, des chemins
294
orps ; la grande presse alignant les curiosités ;
tout
concourt à faire, par contraste, de l’Éros passionnel, anarchisant, c
295
e savent, de naissance, que dans le mal se trouve
toute
volupté (Fusées, III). Cependant, c’est le roman anglais, de Melmoth
296
on des corps, dans l’extase de l’union des âmes.
Tout
cela évolue vers une crise radicale. L’hypocrisie du « mariage d’amou
297
a certitude soudaine que sa doctrine « expliquait
tout
», cela tient au fait qu’il expliquait les névroses et quelques psych
298
ersion d’une intensité comparable en « expliquant
tout
» par l’action de l’autre élément considéré comme tabou : l’argent. F
299
la démystifier, par une réduction impitoyable de
toutes
ses motivations (mystiques, ethniques ou poétiques) à la seule libido
300
on par satisfaction des excitations libidinales.)
Toute
idée d’Agapè, mais aussi de passion, se trouve évacuée par cette inte
301
upart des religions », écrit-il avec une lucidité
toute
nietzschéenne. Suivant en cela Baudelaire, Bataille croit retrouver d
302
nsgression » les éléments d’une érotique moderne.
Toute
son œuvre illustre les liens nécessaires entre érotisme et religion,
303
cette force qu’il devait au péché ; de lui donner
tout
ce qui, jusqu’ici, était donné à l’amour ; d’en faire le moyen de not
304
ntonnent dans la description d’objets purifiés de
toute
psychologie, ils peignent des tableaux qui ne représentent rien, comp
305
sion paraît condamnée et le roman avec elle. Mais
tout
peut se renverser très vite, au point de crise que nous avons atteint
306
la curiosité du public pour la doctrine cathare…
Tout
cela peut aller vers deux sortes de frénésies aussi dangereuses pour
307
adie mentale, représente l’extrême d’un phénomène
tout
à fait général dans les sociétés d’aujourd’hui, notamment dans les so
308
s est en germe chez nous. Face à un État qui veut
tout
régenter, y compris la morale, l’écrivain qui veut dire la vérité se
309
tre, le lavage de cerveau, la clinique où il aura
toutes
sortes de traitements, ceux que, précisément, on réserve aux fous. Si
310
nourrissait un amour impossible, quelque chose de
tout
à fait différent de l’amour sensuel. Et c’est cette notion de l’amour
311
notion de l’amour qui a été vulgarisée à travers
toutes
les littératures, toutes les sociétés jusqu’à la nôtre. La façon dont
312
été vulgarisée à travers toutes les littératures,
toutes
les sociétés jusqu’à la nôtre. La façon dont une société imagine les
313
ouverner autrement. Cette « nécessité » d’écarter
toute
opposition constitue sans doute un paradis pour les gouvernants mais
314
mboliquement cette mesure reste juste. D’ailleurs
tout
ce qui intéresse notre vie quotidienne se passe à l’échelon des commu
315
, il dirige les transports, en fait il se mêle de
tout
y compris de ce qui ne le regarde pas. Son rêve — et ce qui se passe
316
as aux mains de l’État le gouvernement dispose de
toutes
sortes de moyens pour influencer les gens. Partout l’État veut impose
317
ré même. Depuis qu’il a pris le parti de la paix,
toutes
les polices le pourchassent y compris la police suisse. C’est un exem
318
nul reste) des territoires de la planète. Ils ont
tout
calculé pour leur guerre, dont tous sont nés, et selon l’obsession de
319
partisanes au pouvoir. Or, en admettant, contre
toute
vraisemblance, que ces réalités hétérogènes forment à un moment donné
320
pouvoirs concrets, je vois très peu à renverser,
tout
à construire. Et force nous sera de le faire dans les cadres de l’Éta
321
e nos problèmes économiques est à chercher sur un
tout
autre plan que celui où la crise se déclare : sur le plan des attitud
322
nt leur destin collectif, et de la dissolution de
toute
communauté à laquelle ils pourraient participer ? Recréer une commun
323
ds plus l’esprit de clocher. Ce qu’il faut, c’est
tout
recommencer par en bas, créer des liens réels au niveau le plus terre
324
Bas-Valais, du Val d’Aoste et du canton de Vaud,
tout
ce qui est autour du Léman. Une quantité de problèmes seraient à réso
325
, de l’épuration des eaux du Rhône (qui intéresse
toute
la vallée jusqu’à Marseille et même, au-delà, une partie de la Médite
326
onsable. Responsable : je tiens au mot. Car après
tout
, sans responsabilité, il n’y a pas de civisme, pas de participation d
327
i-même, comme jeune homme, s’était rêvé un avenir
tout
différent, celui de l’homme de culture et de méditation qu’il fut, en
328
ion » (comme l’a écrit Jean Monnet) puisque c’est
tout
naturellement que sa méditation s’est poursuivie en création et n’a c
329
e, de Bergen à Bordeaux et d’Athènes à Stockholm,
toute
l’Europe en été vibre et chante, danse ou déploie les fastes de ses o
330
honique mariant le classique au moderne à travers
tout
le romantisme occidental. Là, ce sont quelques heures d’autoroute à t
331
s moyens de coopération aux forces culturelles de
toute
l’Europe à la recherche de l’union. Notre entente fut immédiate, et l
332
les tons purs et les voix différentes, et non pas
tout
mêler indiscernablement ni s’en tenir à l’unisson. En un mot fédérer,
333
ne, est une forme de vie et d’activité artistique
tout
à fait spécifique de la culture européenne. Ni dans l’Antiquité, ni d
334
individualisés, de nos concerts et de nos musées.
Tout
à la fois communautaire et adonnée au culte des vedettes, traditionne
335
ste et descriptive. (Mais n’est-ce pas le fait de
toute
définition, et son utilité majeure ?) De plus, on a fait observer qu’
336
t elle dispose pour sa propre saison d’hiver, est
tout
à fait différent, mais plus rare.) La multiplication des festivals a
337
s architecturaux, des fonctions religieuses et de
tout
le contexte social en vue desquels elle avait été composée. C’est grâ
338
on ne peut pas répondre facilement à une question
toute
simple, comme celle-ci, c’est peut-être le signe qu’il faut la compli
339
Europe et de ce qui motive son étude aujourd’hui.
Tout
le reste en dépendra, et d’abord mes réponses. Qu’est-ce donc pour vo
340
mon enseignement, cours et travaux de séminaires,
tout
ce qui touche aux régions, notamment. Disons que dans notre domaine,
341
tut d’études européennes prépare des étudiants de
toute
provenance géographique et de toutes disciplines intellectuelles à mi
342
étudiants de toute provenance géographique et de
toutes
disciplines intellectuelles à mieux savoir et mieux comprendre en gén
343
tituts de politologie aux USA, d’hommes d’État de
tout
premier plan en Allemagne et au Benelux, et des douze Sages de la tab
344
s bien qu’il touche à quelque chose de vital pour
toute
une civilisation, dont le monde académique n’est qu’une partie, certe
345
es mythes de la Genèse, et enfin de l’Apocalypse,
tout
en multipliant rapprochements et contrastes avec les mythologies de S
346
kkad, de l’Inde, de la Chine, ou de la Polynésie.
Tout
cela m’a conduit à de multiples incursions dans l’histoire et l’ethno
347
bien défini comprennent dès la première heure que
tout
cela « ne les mène à rien », sauf à la connaissance de l’Europe en so
348
naître. Or, si le passé seul est objet de savoir,
tout
savoir assuré sera donc historique. Et dès lors, votre discipline ne
349
Et dès lors, votre discipline ne serait-elle pas
tout
simplement une histoire des idées en Europe, sur l’Europe et pour l’E
350
rope et pour l’Europe ? Oui, mais cela ne dit pas
tout
, il s’en faut ! Car notre enseignement ne se réduit pas à la transmis
351
solutions. C’est dire que le non-savoir, motif de
toute
recherche, et le virtuel, objet de la prospective, sont plus encore q
352
re ou des auditeurs d’un cours. Car penser, après
tout
, ce n‘est peut-être que cela : mettre en système du savoir et du non-
353
ans le cadre rigoureux du savoir vérifié. Centrer
toutes
les études de votre Institut, non seulement en histoire, mais en écon
354
e, on peut penser qu’on reste dans l’universel ou
tout
au moins dans le général. Et que ceux qui orientent leurs recherches
355
mal vue 20 que vous citez, c’est-à-dire ramènent
tout
à l’Europe et à ses intérêts, dont ils font le centre de leur monde.
356
l qu’il se comporte, objectivement, d’une manière
tout
européocentrique. Il croit que le droit qu’il étudie est le vrai Droi
357
théologiques des premiers conciles, et enfin que
toutes
les civilisations ont une littérature profane, et produisent des roma
358
de survivre de l’Europe est simplement vital pour
toute
notre culture. Croyez-vous que l’Université n’est pas intéressée au p
359
une société fondée sur la Production matérielle à
tout
prix, le Prestige du Pouvoir centralisé, ou au contraire, une société
360
re du pari de Pascal. Si vous perdez, vous perdez
tout
pour tout le monde. Si vous gagnez, vous gagnez trois heures pour que
361
comme le demandait un Premier ministre, supprimer
toute
limitation de vitesse sur les autoroutes pour éviter le chômage des c
362
tre Concorde pour deux raisons fondamentales. a)
Tout
comme les centrales nucléaires, Concorde est le symbole ou simplement
363
l’État centralisateur et policier, au nom de quoi
tout
s’ordonne à la guerre. Concorde résume un ensemble de calculs et de r
364
absolument contraire aux fins que je défends dans
toute
mon œuvre, de liberté et de responsabilité de la personne, d’autonomi
365
is bien que ce soir-là, j’ai trouvé la formule de
tout
ce qui me répugnait dans l’affaire nucléaire comme dans celle de Conc
366
s de protection, de contrôle et de répression. Et
tout
cela tend au développement d’une civilisation et d’un mode de vie tou
367
erté d’abord, l’autre veut la sécurité par-dessus
tout
. Si vous tenez à la sécurité par-dessus tout, vous êtes amené à accep
368
ssus tout. Si vous tenez à la sécurité par-dessus
tout
, vous êtes amené à accepter la logique interne de la mégamachine état
369
endrez bientôt à chercher l’énergie en vous-même.
Tout
peut changer maintenant si, renonçant à nous laisser conduire toujour
370
où des entreprises comme Concorde apparaîtraient
tout
à fait incongrues. Je ne dis pas qu’en nous confiant de plus en plus
371
qu’avant le terme fixé, la catastrophe réglerait
tout
. Sur quoi, le 28 septembre vers 17 h, un coup de téléphone m’annonce
372
dit-on. (On le croyait ce jour-là !) C’est aussi
toute
la vie qui se reprend à vivre, les délais à courir, le sujet à me fui
373
souffle, le peuple attend l’annonce fatidique, et
tout
d’un coup, à grandes volées, les cloches de la délivrance : c’est cel
374
blanche. Trois actes se composent. Au matin j’ai
tout
le plan de la pièce et j’en ai vu le paradoxe essentiel : peupler et
375
che et au dialogue du drame civique et spirituel.
Tout
cela crée l’appel au musicien — et celui-ci ne peut être qu’Honegger.
376
it pour l’avenir est « celle qui arrive à grouper
toute
une population ». C’est donc oui, et l’on se met au travail dès novem
377
l’on se met au travail dès novembre. En janvier,
tout
sera terminé. Mais un soir d’août 1939, à La Chaux-de-Fonds, assistan
378
dans le sentiment, non seulement mon texte, mais
tout
ce que j’ai pensé, arrière-pensé en l’écrivant et renoncé à y mettre
379
omme de la paix est seul capable de gagner ce que
toute
guerre, même victorieuse, perd à coup sûr : les raisons d’être d’une
380
Ouest, et dès lors administré par l’OECE, rien de
tout
ce qui va suivre n’eût été possible. Il s’agit là d’un fait patent et
381
parties qui se veulent chacune plus grande que le
tout
continental — vont provoquer l’inévitable explosion de la Première Gu
382
se trouvent désormais les nations d’Europe. Mais
tout
est compromis — comme le seront la CECA et plus encore la CEE — par l
383
e la « souveraineté » qu’ils estiment menacée par
toute
forme d’union qui ne soit pas purement verbale. Pour le meilleur et p
384
uatre jours du congrès. Derrière Montreux, il y a
toute
une action, encore très proche, à l’échelle de l’Europe occupée par H
385
fédéralistes. Et derrière la Résistance, il y a
toute
une préparation intellectuelle, qui remonte aux mouvements personnali
386
dor de Madariaga, Étienne Gilson, Charles Morgan…
Tout
au long des débats dans les trois commissions — politique, économique
387
création d’un Centre européen de la culture « en
toute
indépendance des contrôles gouvernementaux », et l’institution d’une
388
onseil de l’Europe, 1949 À partir de La Haye «
tout
s’est déroulé très vite » comme on dit dans les romans policiers. Une
389
le brain-drain qu’étaient alors en train de subir
toutes
nos nations, trop pauvres pour offrir à leurs physiciens un si grand
390
oment de l’Histoire. Il s’agissait de substituer,
tout
simplement, dans les rapports séculaires de nos États occidentaux, le
391
ques étaient sinon nulles, du moins annulables en
tout
temps par le Comité des ministres, préposé à la garde des souverainet
392
r l’union des Européens sur cet obstacle majeur à
toute
union sérieuse qu’est l’État-nation, obsédé par ses droits souverains
393
lières, remontant de la mer du Nord jusqu’à Bâle.
Toute
sa carrière européenne paraît préfigurée dans ces données historiques
394
ade en 1942. Les nazis le rechercheront à travers
toute
la France pendant les années d’occupation, sans jamais le découvrir.
395
de l’équipe Monnet, « néglige de l’examiner avec
toute
l’attention qu’il méritait », autrement dit n’y répond pas : il n’est
396
uropéenne a pu voir le jour. Mais il s’était rêvé
tout
autre chose, homme de méditation et de culture, au milieu de ses huit
397
méditation pour passer à l’action » puisque c’est
tout
naturellement que sa méditation s’est poursuivie en création et n’a c
398
Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous ! (1977)ac Un jour, dans notre jardin
399
s rencontres d’Ascona, il s’écrie : Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous ! J’ai souvent médité sur cette phrase, d
400
somme inévitable dans la conjoncture de l’époque.
Tout
allait à marches forcées vers la radicalisation des attitudes, des do
401
tique, en Italie fasciste, en Allemagne nazie, et
tout
autour de nous, de plus en plus, fascinaient nos contemporains. Il po
402
: ce que nous referons comme « hérétique », c’est
tout
choix exclusif d’un seul des termes d’une antinomie fondamentale, c’e
403
inomie fondamentale, c’est-à-dire constitutive de
toute
réalité, et d’abord spirituelle. Ainsi, dans le premier numéro : Deu
404
ment, notre « orthodoxie » prétendue s’opposait à
toute
« transposition de l’événement fondamental de l’existence chrétienne
405
e même année, je publiais divers essais parmi les
tout
premiers parus en France sur Kierkegaard et sur Kafka. Sohrawardi écr
406
la conduite et la pensée, praticable par tous, en
tout
lieu et tout temps, et qu’on ne saurait violer sans s’égarer ; — ou a
407
t la pensée, praticable par tous, en tout lieu et
tout
temps, et qu’on ne saurait violer sans s’égarer ; — ou au contraire u
408
e. la communication non des formules d’une vérité
toute
faite une fois pour toutes, mais des moyens de découvrir personnellem
409
par deux vertiges, soit au fond de la vallée, et
tout
effort pour m’élever d’un côté ou de l’autre aggraverait la séparatio
410
et 24. ac. Rougemont Denis de, « Hérétiques de
toutes
les religions, unissez-vous ! », Mélanges offerts à Henry Corbin, Teh
411
s débats, parce que je suis d’accord avec presque
tout
ce qu’a dit Jeanne Hersch hier soir. Il aurait peut-être mieux valu c
412
ens du pouvoir en Suisse. En Suisse on n’a pas du
tout
l’idée de la majesté du pouvoir, ni celle de renverser le pouvoir. On
413
mots complètement différents par leur sens, dans
toute
l’histoire de France, en tout cas, à partir de Philippe le Bel, et da
414
ar leur sens, dans toute l’histoire de France, en
tout
cas, à partir de Philippe le Bel, et dans notre histoire suisse. Le s
415
st, aujourd’hui, décisive. Elle domine absolument
tout
ce qui va se passer à la fin de ce siècle. S’agissant de définir le p
416
ecul devant la définition. Mais, qu’y faire après
tout
? Le pouvoir est là, défini ou non, il est là. Nous le trouvons en ve
417
nous avons devant les pouvoirs, qui nous amène à
toutes
sortes d’excès de langage contre le pouvoir, à toutes sortes de réact
418
es sortes d’excès de langage contre le pouvoir, à
toutes
sortes de réactions anarchisantes. Il provient de l’idée que le pouvo
419
e, que le pouvoir allègue, et qui coupent court à
toute
espèce de discussion, à tout dialogue, à toute espèce de doute ou de
420
qui coupent court à toute espèce de discussion, à
tout
dialogue, à toute espèce de doute ou de contestation. Comment, alors,
421
à toute espèce de discussion, à tout dialogue, à
toute
espèce de doute ou de contestation. Comment, alors, préserver l’indiv
422
ur finit par nous y livrer bien plus sûrement que
toute
autre conduite, et finit dans l’État totalitaire. Il me semble qu’il
423
rant la guerre, et trouvant l’« ultima ratio » de
toutes
ses contraintes dans cette préparation à la guerre — je vous renvoie,
424
par lui. Le pouvoir abusif de l’État est fait de
toutes
nos démissions civiques, et tend à les rendre définitives. Je rappell
425
début de 1917, dans L’État et la Révolution, que
toutes
les révolutions bourgeoises, jusqu’alors, n’avaient fait que renforce
426
, et a illustré lui-même, d’une manière parfaite,
tout
ce qu’il avait dénoncé quelques mois plus tôt. Je pense qu’il n’y a q
427
xtérieur à nous-mêmes, qui n’est pas de supprimer
toute
espèce de pouvoir, mais de distribuer le pouvoir que nous trouvons ab
428
dans cette alternative fondamentale que je citais
tout
à l’heure entre la puissance et la liberté, et s’y inscrit comme le c
429
groupes, des communes, des régions, qui entendent
tout
simplement et autant qu’ils le peuvent, rester maîtres de leur propre
430
utrui, ce sont les chefs ; mais la plupart cèdent
tout
simplement au besoin de Sécurité, c’est-à-dire, pratiquement, d’aband
431
croire pourtant qu’entre le besoin de puissance à
tout
prix et le besoin de liberté à tous risques, l’humanité se divise en
432
ires coexistent en nous, personne n’est jamais ni
tout
l’un ni tout l’autre. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle s
433
nt en nous, personne n’est jamais ni tout l’un ni
tout
l’autre. Et il n’existe pas non plus de liberté réelle sans nulle pui
434
yablement chères, et si dangereuses que nos pays,
tout
en jurant qu’elles sont inoffensives, ne les bâtissent qu’aussi loin
435
voir, c’est que le but de la société n’est pas du
tout
d’assurer à quelques-uns la rentabilité de leur entreprise, mais de p
436
et les planificateurs décrètent la démolition de
tout
un secteur ou bien encore autorisent la construction d’une autoroute
437
l’avenir prochain, deux solutions semblent passer
toutes
les autres en importance virtuelle, non seulement quantitative mais p
438
rice entre le monde germanique et le monde latin,
tout
comme les maîtres et les principaux épigones de l’École suisse, écriv
439
Quand tous tes périls seraient dans ta liberté,
toute
la tranquillité dans la servitude, je préférerais encore la liberté :
440
ologie de l’enfant, et modifier profondément dans
tout
l’Occident, l’approche des problèmes de l’école et de la formation de
441
, ennemi des extrêmes, introspectif, incapable de
toute
rhétorique, voire de toute expression lyrique gratuite… Bref, on a fa
442
ospectif, incapable de toute rhétorique, voire de
toute
expression lyrique gratuite… Bref, on a fait du Romand-type l’antithè
443
Second fait : l’entité romande n’a pas existé de
tout
temps, comme la plupart de nos compatriotes l’imaginent vaguement. El
444
les fermer plus qu’elles ne l’ont jamais été dans
toute
l’histoire européenne. Et que devient pendant ce temps « l’esprit rom
445
égards, le Lyonnais, Grenoble et le Val d’Aoste.
Tout
cela, projeté sur une carte, donne une région englobante ayant la for
446
itue près de Belfort. J’observe dans cette aire —
tout
empiriquement définie, on va le voir — une série de phénomènes de tou
447
cun se trouve caractériser une région différente,
toutes
étant cependant transfrontalières par nature et fonction. — De la Fra
448
par les douaniers, ni par la ligne de démarcation
toute
théorique qui passe au milieu du Léman. — Les flux commerciaux qui vo
449
quais mes projets à l’un de nos recteurs romands,
tout
en m’excusant du caractère très empirique et presque accidentel de mo
450
e les universités, mais aussi de phénomènes d’une
tout
autre nature, comme l’extension de l’horlogerie à partir du xviiie s
451
ovenance des clients de l’aéroport de Cointrin ! (
Tout
au moins avant l’ouverture de Satolas.) N’y aurait-il pas, entre les
452
vaut le savoir et cesser de nous cacher derrière
toutes
sortes de prétendues fatalités, transparents paravents de nos inertie
453
nde mais pas encore sa confiance dans les hommes.
Tout
dans cet écrivain, grand, robuste, au regard rêveur, évoque la solidi
454
s l’homme. Nous avons perdu cette mesure : alors,
tout
au long de son livre, il nous houspille, nous provoque, nous met au p
455
tesse de l’humaniste, mais ferveur de l’homme : «
Tout
est encore possible, dit-il, et même plus que jamais. Tout est possib
456
encore possible, dit-il, et même plus que jamais.
Tout
est possible mais il faut choisir. » Ce n’est pas un homme à renoncer
457
uve dans tous ses livres, dans ses articles, dans
toutes
ses activités. Le sens de la communauté humaine doit renaître E
458
ai toujours été antinationaliste et antiétatiste.
Tout
prouve aujourd’hui que les États sont les grands responsables de la c
459
e la culture à l’intention d’enseignants venus de
toute
l’Europe, pour les rendre conscients des problèmes de l’école, de tou
460
désormais que le pire, s’il n’est pas sûr, est en
tout
cas probable. Or, actuellement, il n’y a guère que les écologistes po
461
la croissance n’est qu’un luxe de nantis ? Après
tout
, le club des pays industrialisés est plutôt restreint et les deux tie
462
une guerre ou l’expression d’un rapport de force.
Tout
se passe donc comme si la surface de la Terre se laissait découper pa
463
dociles et mobilisés. La guerre permet de gommer
toutes
les différences de culture, de région, de classe ou de langue. Elle e
464
i et son autorité sur une population disciplinée.
Toutes
les institutions stato-nationales — que ce soit le centralisme, les m
465
: c’est l’idée selon laquelle l’économie commande
tout
. Jean Monnet, quels que soient ses mérites, ne raisonnait pas autreme
466
Africains auraient raison de « tirer à vue » sur
tout
Européen qui se présenterait à eux. C’était pour le moins curieux car
467
prend le pouvoir, c’était un titre bien fâcheux…
Tout
d’abord, je vous rappellerai que Gramsci, dans les années 1920, avait
468
e : l’expression « ordre nouveau » n’avait pas du
tout
le sens qu’on lui prête aujourd’hui. Nous ne ressemblions vraiment pa
469
est tournée en dérision. À l’époque, cela cadrait
tout
à fait avec la propagande nazie. Peut-être, mais c’était un malentend
470
esse clandestine et des mouvements de Résistance,
toutes
les idées que nous défendions dans L’Ordre nouveau ou dans Esprit
471
idèle à mes premières intuitions, je crois, et de
toute
mon énergie, à la possibilité d’une politique de la personne et de l’
472
te certitude, il n’est pas de réalité qui vaille…
Tout
doit leur être subordonné et s’anéantir au nom du Pouvoir, cet analog
473
s dès les premières lignes de ses Mémoires : « De
tout
temps, la France ne fut pour moi qu’une princesse de légende vouée à
474
barons félons » (qui jouent un si grand rôle dans
toutes
les versions du mythe de Tristan), n’était-ce pas ainsi qu’il désigna
475
nt de s’interposer entre lui-même et sa passion ?
Tout
cela pour dire que l’État-nation accomplit dans l’ordre de la politiq
476
lassicisme de pensée et de style. On peut refuser
tout
cela mais il faut savoir ce qu’il en coûte. Avant la guerre, Emmanuel
477
du lac Léman, prêche dans le désert. On pardonne
tout
aux prophètes, sauf d’avoir raison… Il fallut son dernier livre, L’A
478
, à la veille de la guerre, le maître à penser de
toute
une génération. Une génération tiraillée entre l’humanisme chrétien e
479
courant qui, aujourd’hui, à soixante-dix ans, est
tout
étonné de reconnaître sa propre voix dans le chœur indigné de tous se
480
on. La citation exacte tirée des Mémoires est : «
Toute
ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment
481
es, dont je suis, pensent qu’on peut au contraire
tout
sauver à condition de changer de direction. Mais on ne peut pas cache
482
cycle où la vie et la mort sont associées. C’est
tout
à fait abusivement qu’on a transporté ce terme de croissance dans le
483
is à part les tremblements de terre. Je crois que
tout
dépend de nous. Autrefois on disait : « L’avenir n’appartient à perso
484
nts précipices. Par exemple, la panne générale de
toutes
les voitures parce qu’il n’y aura plus de pétrole pour les faire roul
485
le ! Puis-je vous citer la fin de votre phrase de
tout
à l’heure sur les cataclysmes ? La voici : « Il n’y aura plus d’aveni
486
e vous songez en écrivant cela ? Non, je songeais
tout
simplement à la guerre nucléaire. C’est un des aspects du cataclysme,
487
t à mentir. C’est justement ce qui me frappe dans
tout
cela : c’est que des gens qui se connaissent tous entre eux se compor
488
nucléaire sont maîtrisés ; de l’autre, il y en a
tout
autant, sinon plus, qui affirment le contraire. Qui croire ? » Et sa
489
« experts »-là que les gouvernements consultent…
Tout
cela nous ramène à la question qui nous intéresse et dont nous parlio
490
l y a encore cinq ans, parce que la population de
tout
le globe était en expansion, est devenu dérisoire aujourd’hui où, vou
491
ommation augmente… Mais c’est bien là, justement,
tout
le problème. Il n’y a aucun impératif à cela. Ce sont encore des « ex
492
al. D’ailleurs, écoutez. Faites un calcul qui est
tout
bête : selon les experts, la consommation d’électricité double tous l
493
onventionnels, Sieyès et Thouret, ont émis l’idée
tout
à fait étonnante de diviser la France en carrés de 18 lieues de côté,
494
u « mythe de la puissance » avec tant de passion.
Tout
ce que vous venez de dire ne montre-t-il pas que les États-nations, q
495
auté de Longo Maï en Haute-Provence, qui, sans du
tout
connaître l’exemple de Milet, a retrouvé cette sagesse. Ils étaient 1
496
e dire qu’aujourd’hui il y a l’électronique qui a
tout
changé et que le chef de l’État peut se faire entendre à des milliers
497
e une grande puissance qui irait ensuite dévaster
tout
autour d’elle, comme ont voulu le faire les rois de France, de Castil
498
pour aller conquérir plus loin en uniformisant le
tout
. En détruisant les libertés locales et les différences. Alors voilà e
499
anger son gâteau et l’avoir encore. » Ils veulent
tout
à la fois. Ils épousent de bons idéaux, mais en réalité, ils font tou
500
pousent de bons idéaux, mais en réalité, ils font
tout
autre chose. Alors, on prêche dans le désert ? Non, il y a encore un
501
être que ça les fera changer de direction puisque
tout
ne tient qu’à nous. Finalement, vous n’êtes pas très optimiste sur la
502
. Je dirai que, quoique Suisse, je ne suis pas du
tout
rousseauiste : je ne pense pas, comme Jean-Jacques, que l’homme est n
503
et tâche d’utiliser des impératifs imaginaires de
toute
espèce pour continuer à agir à l’abri de tout ça en disant : « Ce n’e
504
de toute espèce pour continuer à agir à l’abri de
tout
ça en disant : « Ce n’est pas moi qui le veux, ce sont les impératifs
505
l est allé se cacher derrière les buissons. C’est
tout
juste s’il n’a pas dit : « Je ne suis pas là. » Et quand Dieu lui a d
506
tré Denis de Rougemont dans sa maison de Pouilly,
tout
près de la petite église où saint Bernard de Clairvaux prêcha la deux
507
e dont nous devons absolument prendre conscience.
Tout
peut se jouer dans les dix ans à venir. Le sort de l’humanité se déci
508
, car elle n’avait pas, auparavant, les moyens de
tout
faire sauter. Je parle d’un délai de dix ans, car après, il sera vrai
509
dans un rayon de quarante kilomètres, ce qui est
tout
simplement dément ! Notez que si vous discutez, dans le privé, avec t
510
-New York, Denis de Rougemont propose la solution
toute
simple, qui économise seize milliards. Il suffirait de supprimer les
511
s de Rougemont sourit ironiquement et se fâche un
tout
petit peu… Je ne suis tout de même pas Yves Saint-Laurent ou Cardin !
512
ant ! Ce qui est en jeu dans ce livre, comme dans
toute
mon œuvre, va tout de même bien au-delà d’une simple question de mode
513
t la guerre du Kippour, qui vérifiait mon analyse
tout
en m’obligeant à jeter à la corbeille ce que j’avais écrit. Je ne pou
514
ra l’un des onze ouvrages qu’il a en préparation.
Tout
en voyant très clairement les menaces qui pèsent sur l’humanité, l’ar
515
rai, il y a des points positifs : je mentionnerai
tout
d’abord le fait qu’une guerre est désormais impensable entre des pays
516
lement un homme d’espoir. Son très beau livre est
tout
entier animé par la grande et généreuse idée que « le secret de l’ave
517
ment c’est que les vrais problèmes ne sont pas du
tout
abordés par les hommes politiques. Regardez la France : les positions
518
se fraie un chemin dans la forêt. Pas de formules
toutes
faites, pas de petits feux d’artifice : une démarche solide et rassur
519
L’industrie lourde, dans l’ensemble, était avant
tout
utile aux États, non aux peuples. L’État-parti, qui domine à l’Est, a
520
l’on créait de faux besoins, où la disparition de
toute
communauté véritable conduirait à des désastres politiques. Nous avon
521
ttérature de la Révolution française. Je parle de
tout
cela dans mon Journal d’Allemagne . Des chemises brunes et des chemi
522
es habitants, hauteur des constructions). 6. Pour
toutes
ces raisons, les grandes villes sont aujourd’hui des machines à disso
523
villes sont aujourd’hui des machines à dissocier
toute
communauté vivante pour en faire une collectivité inerte ; à remplace
524
se formait l’opinion, se discutaient les lois. En
toutes
provinces européennes, de Grenade à Riga, d’Édimbourg à Athènes, et d
525
resse, l’école, le théâtre, le marché au milieu :
toutes
les tensions entre ces entités qui font la société européenne se conc
526
nce. Action morale, action civique d’abord, avant
toute
traduction en mesures architecturales ou techniques. 3. Dans les pays
527
s on le réimprime en permanence. Le soleil peut
tout
nous donner S’il fallait que j’explique très simplement qui vous ê
528
lus désastreuses, que je crois que le soleil peut
tout
nous donner. Enfin que je suis écologiste. Que vous êtes du pays de R
529
itaire par la force des choses. Nous pensions que
tout
cela menait droit à la guerre, qu’étant donné notre âge, nous serions
530
ve et hardie est de mon ami Bertrand de Jouvenel.
Tout
ce qui n’est pas calculable reste prévisible par la sensibilité. Ces
531
ommes loin d’Hitler… Au contraire, nous en sommes
tout
près. Comme le général Kadhafi le déclarait en 1973 : « Nous avons en
532
3 : « Nous avons entre les mains de quoi détruire
toute
l’économie européenne et il n’est pas dit que nous ne le ferons pas.
533
extrémité, Hitler de l’autre. Ils se croisent et
tout
s’illumine des feux annonciateurs de l’apocalypse. Cataclysme inév
534
ns l’utilisation de l’énergie solaire, symbole de
tout
cela. Voilà de la poésie si vous en voulez. J’oppose Zeus — dieu de l
535
st d’avoir démontré que l’État est responsable de
tout
, puisqu’il revendique le contrôle de tout. Et particulièrement de l’É
536
able de tout, puisqu’il revendique le contrôle de
tout
. Et particulièrement de l’État-nation, celui qui dit : Le roi, c’est
537
devrait être qu’un service public, un point c’est
tout
. Ses propositions développées en 160 pages partent de l’homme (il fut
538
), de la commune et vont de la région à l’Europe.
Tout
le système de Rougemont est fondé sur l’autogestion politique à parti
539
ropéenne pourrait tenter de résister, pas un pays
tout
seul. Alice au pays des merveilles Les ennemis de l’écologie, d
540
tous se déplaçant au gré de leur humeur. Ensuite,
tout
passe à travers les gouvernements. Il y a peu de temps, le gouverneme