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ents, ou naïfs, tous ceux qui, de la cortezia des
troubadours
au romantisme allemand, puis à la poésie populaire des romans et des
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a passion, n’a pris ce sens qu’avec la poésie des
troubadours
. Cette poésie apparaît subitement dans le sud de la France actuelle (
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nes puis des centaines de poètes qui se nomment «
troubadours
» (c’est-à-dire trouveurs, inventeurs, compositeurs). Cette poésie do
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énérique en conscience individuelle. À partir des
troubadours
et des trouvères du xiie siècle, l’amour est cela qui se « déclare »
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outenir que l’histoire de l’Éros en Occident, des
troubadours
à notre siècle, se confond avec celle des expressions du désir, du se
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et Iseut. Plusieurs allusions dans des poésies de
troubadours
datant du milieu du xiie siècle montrent que la légende était connue
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siècle montrent que la légende était connue des
troubadours
dans le temps même où la première version (en langue romane — d’où le
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sychologiques et religieux de la cortezia que les
troubadours
exprimaient dans le cri, le soupir, la mélopée ou la fulguration lyri
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ances qu’elle rencontre. Déjà, dans la poésie des
troubadours
, nous voyons que l’amour courtois se distingue du simple désir par le
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ttérature européenne s’est convertie au style des
troubadours
. De ce temps jusqu’au xxe siècle, nous assistons aux péripéties d’un
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le rôle créateur de la conduite passionnelle des
troubadours
et des trouvères. Rousseau fait boire du lait à toute la cour de Fran