1
plutôt : où va l’Europe ? et plus exactement : où
voulons
-nous qu’elle aille ? Car il s’agit dorénavant moins de prévoir les év
2
l’inverse qui s’est produit). Celle d’aujourd’hui
veut
affronter les premières manifestations d’une crise mondiale que tous
3
au moins dans son énoncé : quelle société rénovée
voulons
-nous, nous autres « bons Européens » — comme disait Nietzsche — au no
4
t prêt à sacrifier et quelles sont les priorités.
Veut
-on d’abord et à tout prix la Puissance, ou la Liberté ? Tout changera
5
s que lésées. Mais alors, nous n’en doutons plus.
Voulons
-nous vraiment consommer deux fois plus d’électricité tous les sept an
6
? Ou bien préférons-nous la survie de l’espèce ?
Voulons
-nous en priorité le Profit ou l’équilibre moral ? Le progrès matériel
7
onales, qu’il s’agit désormais de recréer si l’on
veut
que la personne s’épanouisse : j’y vois la tâche principale de la gén
8
termes philosophiques et moraux, cela signifie :
voulons
-nous à tout prix un certain niveau de vie, avec les disciplines socia
9
rmes et dépersonnalisantes que cela signifie ? Ou
voulons
-nous accéder à notre mode de vie propre, avec ses exigences exaltante
10
t toute l’équipe qui a préparé la revue, que nous
voulons
ouverte à tous les groupes personnalistes. Certes, Esprit est l’en
11
ur la postérité pour honorer Marc l’inventeur, je
voudrais
relever quelques-uns de ces thèmes — illustrés de citations — qui n’o
12
eusement à l’« horizontalité » de l’immanence qui
voudrait
tout ramener au stable, au stagnant, à l’étale. (ON 20) Structure a
13
ps Léon Blum a publié À l’Échelle humaine. 8. Je
voudrais
dédier cette citation aux ouvriers de Lip, qui poursuivent leur lutte
14
s où il suffit de désigner du doigt le plat qu’on
veut
), et ce soir je décide de « sortir » : des amis m’ont invité « après
15
ns le monde, mais en Suisse même. C’est ce que je
voudrais
marquer d’abord. Nous commettons généralement en Suisse, à l’école,
16
et ne se prétendaient nullement souveraines, mais
voulaient
rester autonomes, ce qui est tout à fait différent. La Suisse est née
17
notre État national. La saine méthode fédéraliste
veut
alors que ces tâches soient attribuées à des communautés de niveau su
18
les autres le prix du Prince Pierre de Monaco, je
voudrais
mettre en valeur celui-ci ; qu’il partage seul avec le prix Nobel le
19
ns d’agrément une figuration anecdotique comme le
voulait
l’académisme ; pas davantage à récuser ou disloquer le langage même p
20
ue chose l’arrête, un jour ou l’autre. Si l’on ne
veut
pas que ce soit une catastrophe, il faudra bien que ce soit une libre
21
nséquences politiques qu’elles entraîneront. Sans
vouloir
entreprendre ici la critique d’une pareille méthode, je me contentera
22
par l’incapacité où ils se trouvent et parfois se
veulent
, d’indiquer des remèdes politiques aux maux qu’ils ont calculés, et d
23
ue de notre avenir prochain, soit parce qu’ils ne
veulent
pas choisir ses buts, soit parce qu’ils réduisent tout à la technolog
24
ral Motors et la Société Ford elle-même, s’ils le
voulaient
. Et voilà la boucle bouclée. Résumons-nous : vers 1890, personne n’a
25
fait voir leur procédé de mesure, le PNB (que je
voudrais
appeler Prestige National Brutal) qui ramène tout à l’État-nation et
26
arer la guerre et de conclure la paix quand on le
veut
, et de poser ou de casser les lois. Qui a encore ce droit ? La guerre
27
, qui consiste (pour le dire en termes rapides) à
vouloir
imposer une même frontière à des réalités qui n’ont rien à voir ensem
28
es, hétéroclites. J’ai très peur que des gens qui
voudraient
ressusciter les anciennes provinces essaient de les faire rentrer dan
29
ressiste, futuriste. Une remarque sur laquelle je
voudrais
insister : les frontières de nos États-nations sont indéfendables auj
30
ns, les ministres de nos États-nations prétendent
vouloir
faire l’Europe. Dans ces conditions nous sommes devant un dilemme par
31
vers les régions. Ou bien il faut avouer qu’on ne
veut
pas faire l’Europe ; et il faut savoir aussi ce que ça signifierait :
32
arer la guerre et de conclure la paix comme on le
veut
, et quand on le veut. Vous avez vu lors de la guerre de Suez la Franc
33
conclure la paix comme on le veut, et quand on le
veut
. Vous avez vu lors de la guerre de Suez la France et la Grande-Bretag
34
s qu’on donne à la création des régions. Pourquoi
veut
-on faire des régions ? J’ai dit l’avantage des petites communautés, m
35
des petites communautés, mais personne n’a jamais
voulu
faire une région pour faire une chose petite. C’est là un commentaire
36
stion est réglée à partir de ce moment-là. Or, je
voudrais
faire observer ceci : il y a au moins deux types complètement différe
37
toires militaires… Aussi, je vous demande de bien
vouloir
vous prononcer sur la liberté des gouvernants, je pense plus particul
38
en de la région, finalement. Je crois que si l’on
veut
passer à une croissance autoréglée — qui est la croissance normale, b
39
u tel produit. Ils finissent par le croire et par
vouloir
gagner de l’argent pour se l’acheter. Il suffit d’un changement dans
40
ucoup de jeunes gens qui me disent : « moi, je ne
veux
pas gagner de l’argent je veux faire quelque chose qui m’intéresse ».
41
ent : « moi, je ne veux pas gagner de l’argent je
veux
faire quelque chose qui m’intéresse ». Peut-on donner le pas au désir
42
robes de soie, si possible traînantes, où la mode
voulait
que l’on fît quelques accrocs ou, avec des cigarettes, quelques trous
43
Quand on parle de société post-industrielle, que
veut
-on dire ? Je vois d’abord ce qui est exclu : une société dans laquell
44
t sur l’opposition de ces deux conceptions que je
voudrais
vous présenter quelques remarques et suggestions. III Au travai
45
de personnes ou d’États. La société industrielle
veut
augmenter sans cesse l’empire des besoins, parce que c’est le besoin
46
et garantie par le traité de Vienne (1815), elle
veut
s’étendre désormais au monde entier. Et cela se traduit par un refus
47
rmule suisse est la solution qui s’impose si l’on
veut
vraiment « faire l’Europe », c’est-à-dire non pas l’unifier en la for
48
étant « dans les intérêts de l’Europe entière »,
veut
en effet que la Suisse refuse de prendre parti entre les « puissances
49
s » dont les rivalités divisent l’Europe, mais ne
veut
pas du tout qu’elle se déclare neutre par rapport à l’union de l’Euro
50
t l’Europe même, dont elle fait partie. Ce serait
vouloir
rester neutre entre le microbe et le malade. Toute la politique étran
51
Car si, dans les domaines indiqués plus haut, on
voulait
limiter la coopération pratique aux frontières douanières de la Suiss
52
de l’État fédéral institué en 1848. Si la Suisse
veut
rester fidèle à sa vocation séculaire, elle se doit donc de devenir,
53
onté d’exercer une justice « indigène » : nous ne
voulons
pas de juges étrangers dans nos vallées. Or la justice, à l’époque, c
54
« Le Morgarten du XXe siècle », La Suisse qu’ils
veulent
, Lausanne, L’Âge d’homme, 1975, p. 71-77.
55
Jean Paulhan. Par une sorte de dépit amoureux, il
veut
tuer ce que la courtoisie adorait. Le crime d’amour impur sauvera seu
56
écho : Quand on fuit la douleur, c’est qu’on ne
veut
plus aimer… Que Dieu me conserve cette douleur qui m’est indiciblemen
57
catégories plus bourgeoises que chrétiennes qu’il
veut
combattre, il écrit que la volupté unique et suprême de l’amour gît
58
eoisie seule est responsable, et auquel Freud n’a
voulu
que donner ses vrais noms. Le Vocabulaire de la psychanalyse de J. La
59
taires est en germe chez nous. Face à un État qui
veut
tout régenter, y compris la morale, l’écrivain qui veut dire la vérit
60
nde majorité rêve de diriger sans opposition. Ils
voudraient
non seulement influencer les gens dans leur comportement mais aussi d
61
té demain qu’aujourd’hui. C’est parce que nous le
voulons
pour notre commodité. Mais il n’y a aucune nécessité. Et c’est la mêm
62
e moyens pour influencer les gens. Partout l’État
veut
imposer sa norme. Ces défauts sont peut-être moins évidents dans de p
63
et police ! Or quel mal fait Garry Davis ? Il ne
veut
pas de passeport, il a un passeport de citoyen du monde et il n’en ve
64
il a un passeport de citoyen du monde et il n’en
veut
pas d’autres. C’est un choix qui ne menace personne. Lorsqu’il était
65
Ordinateur. Ou bien des groupes d’hommes, qui se
veulent
à la fois libres et responsables, trouvent et appliquent à temps des
66
me coup, les régions locales. Or l’État-nation ne
veut
ni des unes ni des autres. »
67
ication concertée des programmes et des dates, je
voudrais
souligner ici que l’association a eu et garde le mérite, à mes yeux p
68
ssé de revenir sur quelques thèmes majeurs que je
voudrais
indiquer brièvement. 1. Sur le grand fond des origines sacrées, des f
69
meilleur des cas. lls choisissent vite. S’ils ne
veulent
qu’un job, ils ne reviendront plus. S’ils se cherchent et se veulent
70
ils ne reviendront plus. S’ils se cherchent et se
veulent
européens, ou non, ils reviennent et parfois en demandent davantage,
71
s et d’ambitions qu’il nous faut dépasser si nous
voulons
survivre, qui détruisent à la fois la nature et la Communauté des hom
72
dans une assemblée populaire que c’est cela qu’il
veut
, ni qu’il complote vicieusement en vue de promouvoir cette forme-là d
73
s sont parfois complémentaires en pratique. L’une
veut
la liberté d’abord, l’autre veut la sécurité par-dessus tout. Si vous
74
pratique. L’une veut la liberté d’abord, l’autre
veut
la sécurité par-dessus tout. Si vous tenez à la sécurité par-dessus t
75
voirs publics vous assurent. Si au contraire vous
voulez
la liberté d’abord avec les risques qu’elle comporte, vous vous heurt
76
. Prenez cette conversion pour une image, si vous
voulez
, mais je suis convaincu qu’en réalité, elle signifie bien davantage,
77
turne et je m’étais dit : Voilà celui pour qui je
voudrais
écrire quelque chose. À peine de retour en Suisse, on m’offre de comp
78
qui se multiplient en Europe — ces parties qui se
veulent
chacune plus grande que le tout continental — vont provoquer l’inévit
79
inent. Cependant, pour l’observateur objectif que
voudrait
être l’historien, il est clair que ni les chefs de mouvements, sans p
80
ement poserait des problèmes insolubles. D’autres
voulaient
croire, en revanche, qu’elle entraînerait nécessairement l’avènement
81
’un pouvoir politique, en vertu de la méthode qui
veut
que « la création d’une situation déséquilibrée oblige à faire un pas
82
essent pas dans ce contexte. Note 2. Si, comme le
veulent
les dictionnaires, l’orthodoxie est la « droite opinion » et l’hérési
83
confession offre un climat de bonheur (ou si l’on
veut
de créativité) à tel tempérament plus qu’à tel autre : ainsi le luthé
84
ntrale au xxe siècle, dans tous les domaines. Je
voudrais
, d’abord, souligner l’importance de cette notion de limitation d’un p
85
st celui qui impose et casse les lois comme il le
veut
, commence et termine les guerres comme il le veut, et reçoit délégati
86
veut, commence et termine les guerres comme il le
veut
, et reçoit délégation de la souveraineté populaire une fois pour tout
87
le pouvoir et, en même temps, l’écartèle. Moi je
veux
bien, mais il me semble que cela permet de faire entrer un peu trop d
88
’est-à-dire que l’État s’était emparé de ceux qui
voulaient
s’en emparer. Là-dessus, il a pris le pouvoir, et a illustré lui-même
89
Le pouvoir est lié à la guerre, et si une société
veut
borner les ravages de la guerre, elle n’a d’autres moyens que de born
90
es adoptent. Car « très grand » suppose, qu’on le
veuille
ou non : très centralisé. « Très cher » implique l’intervention de l’
91
solaire implique, entraîne et favorise, qu’on le
veuille
ou non, des groupuscules, des communes, des régions à la fois autonom
92
7)ao ap Que nous agissions ou non, que nous le
voulions
ou non, l’avenir est notre affaire. Nous en sommes seuls responsables
93
it simpliste et ridicule, aussi aberrant que l’on
voudra
. C’était un idéal commun, et terriblement effectif. Alors, si un phén
94
is à décider librement de l’essentiel : pour quoi
voulons
-nous vivre ? Denis de Rougemont se tourne vers le feu de bois qui cré
95
nte adaptation qui les mutile moralement. Comment
veut
-on que l’homme soit encore un citoyen ! Et pourtant c’est de l’homme
96
ien changer. Elle fait des citoyens pour ce qu’on
veut
, et trop souvent pour ce que l’État lui demande. Longtemps elle a fai
97
s jours, c’est encore plus sensible car, qu’on le
veuille
ou non, c’est parce que l’idée européenne est tacitement acceptée que
98
Si, aujourd’hui, les princes qui nous gouvernent
voulaient
vraiment faire l’Europe, ils invoqueraient, d’abord, des raisons poli
99
tre, mais c’était un malentenduay. Ce sur quoi je
voulais
mettre l’accent — quand je dis « moi », je pense aussi aux intellectu
100
norait rien de mes prises de position antinazies.
Voulait
-il donc me convertir ou m’éclairer ? De ce point de vue, il ne faut p
101
iltre, de la drogue. Comme Tristan, l’État-nation
veut
être seul au monde. Il ne reconnaît rien au-dessus de lui et cela a c
102
q ou dix ans, la question va se poser. Si nous ne
voulons
rien faire, eh bien, nous allons tomber dans les différents précipice
103
l’est guère. Comment expliquez-vous cela ? Je ne
voudrais
pas être trop polémique, mais ce que je vais vous dire est couvert pa
104
it partie de cette commission. Il a dit : « Je ne
veux
plus continuer à me prêter à cette comédie, je suis le seul membre in
105
uis la crise, on a fait 20 % en Suisse comme on a
voulu
, sans le moindre mal. D’ailleurs, écoutez. Faites un calcul qui est t
106
incarné cela. Il se moquait des Français, mais il
voulait
la grandeur de la France. C’est un mythe extrêmement puissant et noci
107
t comme un roi, n’avait rien pu faire de ce qu’il
voulait
parce que l’État c’était les fonctionnaires, l’administration, le « o
108
st une question de dimension matérielle. Aristote
voulait
que la taille d’une ville soit calculée de telle manière que le rayon
109
ommunes forestièresbr, d’une coopérative, si vous
voulez
, et elle s’est peu à peu agrandie sous la forme d’une composition de
110
es unités différentes et autonomes comme elles le
voulaient
. Pas pour faire une grande puissance qui irait ensuite dévaster tout
111
it ensuite dévaster tout autour d’elle, comme ont
voulu
le faire les rois de France, de Castille et d’Angleterre, pour qui fa
112
nant, il arrivera dans le monde ce que les hommes
voudront
qu’il arrive. » Et les hommes réfléchissent et c’est le rôle des inte
113
qu’il y va de leur avenir, mais ils continuent à
vouloir
, comme on dit chez moi, le beurre et l’argent du beurre. Les Américai
114
nt : « Manger son gâteau et l’avoir encore. » Ils
veulent
tout à la fois. Ils épousent de bons idéaux, mais en réalité, ils fon
115
de tout ça en disant : « Ce n’est pas moi qui le
veux
, ce sont les impératifs. » Exactement comme Adam, quand Dieu est venu
116
ns de nos jours une opposition entre les gens qui
veulent
la puissance (au niveau des États-nations surtout) et ceux qui veulen
117
(au niveau des États-nations surtout) et ceux qui
veulent
la liberté des personnes. On dit qu’il n’y a pas de liberté sans puis
118
e siècle sera très exactement ce que nous aurons
voulu
et c’est à chaque seconde de notre vie présente que se dessine le fut
119
t me dire, alors, que je suis pessimiste. Cela ne
veut
rien dire. Je ne dis pas que l’asphyxie « naturelle » ou le cataclysm
120
s mondial est à l’origine d’un malentendu qu’il a
voulu
dissiper dès les premières minutes de notre conversation. L’Amour e
121
-je lui dire ? D’abord, que je suis quelqu’un qui
voudrait
qu’il vive dans un monde agréable quand il sera grand. Ensuite, que j
122
nant, il arrivera dans le monde ce que les hommes
voudront
qu’il arrive. » Vous n’acceptez pas qu’on se retranche derrière la fo
123
les dix ans la consommation en électricité. Vous
voulez
empêcher l’homme d’aller toujours plus vite, plus haut et plus loin ?
124
mbole de tout cela. Voilà de la poésie si vous en
voulez
. J’oppose Zeus — dieu de l’énergie solaire — à Pluton — dieu des Enfe
125
sses, il s’ennuie tellement dans ses enfers qu’il
voudrait
tuer le plus grand nombre de gens possible pour avoir de la compagnie