1
posant cette énorme question, en nous demandant d’
y
réfléchir en quelque sorte publiquement, et puis de déposer nos concl
2
es et la dissolution des liens communautaires. On
y
décrirait le désert surpeuplé de nos villes hantées par l’immense fou
3
s et du système qu’elles constituent. Tenter de s’
y
opposer par la violence serait bien pire que vain car ce serait faire
4
anime Le Capital est celle de la justice, ou je n’
y
ai rien compris. C’est la justice, non la nécessité, qui est le vrai
5
moi depuis toujours, ou si je l’invente en osant
y
avancer sans l’avoir vu. Ce que je sais, c’est qu’il n’existera qu’au
6
’il n’existera qu’autant que j’aurai le courage d’
y
marcher dans la nuit. Voilà qui implique la foi, cette forme de confi
7
arches et cette fin. Je conçois que l’on puisse n’
y
pas croire. Que l’on puisse nier l’existence de ce que j’appelle la p
8
Ulysse au Cyclope : « Je me nomme personne, je n’
y
suis pas », c’est qu’on prépare un mauvais coup, ou qu’on tente d’éch
9
vous faire voir qu’en fait, et pratiquement, vous
y
croyez, tous tant que vous êtes. Car si vous protestez, comme vous le
10
est mort, nous disent-ils, l’homme est mort, il n’
y
a plus de sujet, il n’y a plus rien. Il ne reste rien que leurs livre
11
s, l’homme est mort, il n’y a plus de sujet, il n’
y
a plus rien. Il ne reste rien que leurs livres, et leur nom sur ces l
12
éer si l’on veut que la personne s’épanouisse : j’
y
vois la tâche principale de la génération qui monte. J’y vois aussi l
13
la tâche principale de la génération qui monte. J’
y
vois aussi la condition de toute union possible de l’Europe. J’ai dit
14
la partie littéraire de la revue et ne cesserai d’
y
collaborer jusqu’à la guerre. Une page du carnet intime tenu par Moun
15
uveau , mais aussi parce que l’idée de Révolution
y
semble devenir la valeur première pour l’ensemble de la collaboration
16
é condisciples de Marc à Sciences Po : le premier
y
retournera comme professeur ; le second, qui vient de l’Action frança
17
e vie » pour un écrivain. L’ennui, c’est que je n’
y
connais personne qui touche de près ou de loin à la vie littéraire et
18
ès demain matin, j’ai les plus grandes chances. J’
y
suis allé le lendemain à neuf heures, et une demi-heure plus tard, je
19
comme j’en venais à cette phrase : « En vérité, à
y
regarder de plus près, l’État-nation est bien malade », sur le mot «
20
le. » Je persiste à penser, au contraire, qu’il n’
y
a pas la moindre proportion de la justesse d’une idée à la taille de
21
ue des relais vers les résidences secondaires. Il
y
fallait un petit État gouverné par un grand ami des Lettres, — et ce
22
es, quoiqu’elles changent tous les cent ans, il n’
y
a plus de raisons de s’arrêter. Le Conseil littéraire de Monaco n’a-t
23
t son avenir et celui de l’espèce humaine ; et il
y
est contraint du seul fait qu’il en a, pour la première fois, la libe
24
au lieu de la gaspiller comme les compagnies nous
y
invitent, rien ne pourra faire que la consommation double en sept ans
25
il fonde une fabrique. Il vend très peu : « Il n’
y
avait pas de demande pour les automobiles », écrit-il simplement dans
26
boutissement suprême de toute l’histoire. Qu’il n’
y
a rien à imaginer au-delà. Et nous en avons persuadé la terre entière
27
able, apparemment inébranlable ? À supposer qu’on
y
arrive, créerait-on un chaos ? Une anarchie ? C’est ce que me disent
28
er, moins encore pour les glorifier. En vérité, à
y
regarder de près14, nous nous apercevons que l’État-nation est bien m
29
nt de prise sur ses réalités, moins nombreux donc
y
sont les responsables de tout ordre, à tel point que dans un grand pa
30
t ordre, à tel point que dans un grand pays, il n’
y
a plus que quelques ministres tout puissants, et dans un très grand p
31
ne ; toutes les autres étaient transfrontalières,
y
compris la Bretagne, liée au monde atlantique, comme l’avait bien vu
32
Je me suis aperçu très vite qu’on ne pourrait pas
y
arriver à cause de la formule de l’État-nation, à souveraineté illimi
33
um d’organisation administrative, quitte (je vais
y
revenir tout à l’heure) à ce que l’on organise des régions différemme
34
non seulement empêche la participation mais il s’
y
oppose. Il a supprimé tous les pouvoirs des communes. Les communes de
35
u marxisme d’avant-hier. La vérité, c’est qu’il n’
y
a plus de pouvoir aujourd’hui. Voilà le drame. Nous avons à créer à r
36
ffet, si l’État-nation n’était pas en crise, il n’
y
aurait pas de sociétés multinationales. C’est parce que l’État-nation
37
: les armées se sont arrêtées par hasard là. Il n’
y
a aucune espèce de raison que ça coïncide avec un espace économique r
38
renversent ce qui revient au même. Disons qu’il n’
y
a pas seulement des sociétés américaines mais aussi beaucoup de socié
39
a nature même de leurs activités économiques de s’
y
intégrer. Il y a donc multinationale colonisante, et multinationale à
40
s liée à des histoires militaires comme ITT. Il n’
y
a pas seulement des histoires militaires… Aussi, je vous demande de b
41
nes qu’elles bafouent ouvertement aujourd’hui. Il
y
en aurait deux : le premier serait un pouvoir continental qui serait
42
eur comme frontières étatiques. À part cela, il n’
y
a aucune espèce de différence. Le phénomène contre lequel il faut se
43
ns lesquelles elles viennent s’implanter et qui n’
y
cherchent que leur profit. Ce que je dis là ne vise pas à exonérer to
44
. Il faudra bien s’arrêter un jour, alors, autant
y
penser tout de suite. Il me paraît essentiel pour tout ce qui touche
45
par le moyen des petites unités régionales qu’on
y
arrivera le mieux. La région et la commune Pourtant on s’aperço
46
« fric » ou de pouvoir d’achat. Naturellement ils
y
attachent une grande importance parce qu’ils croient à la publicité.
47
nde stabilité, vue de l’extérieur, en Suisse il n’
y
a plus qu’un homme sur trois qui habite dans sa commune d’origine. Pr
48
ons, et les autres sont des étrangers. Donc, il n’
y
a plus qu’une minorité de Genevois. Chose étrange, les mœurs politiqu
49
s naturellement n’étaient plus des communes. Il n’
y
avait plus l’agora sur laquelle les gens pouvaient se réunir : il fal
50
onne n’aurait la fortune nécessaire, mais on peut
y
recréer des quartiers, des communes, au prix de certaines destruction
51
teurs, ce n’est pas l’affaire des impératifs X et
Y
, c’est leur affaire. Souvent les gens n’aiment pas être responsables
52
eonora, c’est à Consuelo, c’est à Barbara, etc. »
Y
avait-il d’autres jeux ? Oui, par exemple celui qui consiste à qualif
53
ait déserte, tout le monde était à l’église, et j’
y
allais moi-même, quand je me suis trouvé pile devant André Breton. Il
54
cadavre exquis”, poèmes ou dessins collectifs. Il
y
en a beaucoup d’autres. »
55
aîtrait que les Suisses ne cessent de répéter : «
Y
en a point comme nous ! » Je n’ai jamais entendu cette fameuse phrase
56
eu déconcerté… Eh bien, lisez nos quotidiens : on
y
parle à longueur d’éditoriaux de la surchauffe et du manque de main-d
57
ce qui est exclu : une société dans laquelle il n’
y
aurait plus d’industrie, qui arrêterait les machines et cesserait tou
58
mme toute espèce de vide, est pure angoisse. Il n’
y
aura pas de société post-industrielle tant que la seule alternative a
59
asser pour téméraire, car à cette époque-là, il n’
y
avait pas de demande pour les automobiles… et même une répugnance du
60
dustries. Et cette automobile, pour laquelle il n’
y
avait pas de demande, et même une certaine répugnance au début de ce
61
n le voit ces jours-ci à New York ; et les hommes
y
sont seuls en masse : livrés au scepticisme et à la délinquance. Cett
62
qu’ils pensaient en tirer de grandes richesses en
y
percevant des péages. C’est pour empêcher cette mainmise « étatique »
63
uis plusieurs dizaines de milliers d’années. Il n’
y
a pas de raison de penser qu’ils vont changer tout d’un coup, dans le
64
stoire — dans tous les sens du mot histoire. Il n’
y
aurait plus qu’une espèce de raison moyenne qui dominerait, dans l’en
65
ça. Nous allons vers des tragédies. Les Suisses n’
y
sont pas très bien préparés par leur forme d’esprit. En revanche, ils
66
réparés par leur forme d’esprit. En revanche, ils
y
sont particulièrement bien préparés par leurs institutions. Les insti
67
commencé là-bas avec leurs bombes atomiques, il n’
y
aurait même plus eu de place pour les soldats américains. Nous avons
68
institutions de la première confédération. Elle n’
y
sera pas amenée par des discours, mais par la force des choses. Par l
69
s et de notions qui remontent à Platon (J. Ortega
y
Gasset). Illustrant cette remarque, appelons platoniciens inconscien
70
es (la circoncision notamment). La vie sexuelle n’
y
joue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et sans drame. (Paro
71
l’ex-femme et la fille de Guillaume IX, viennent
y
chercher refuge contre la tyrannie grossière du mariage féodal et cat
72
ond d’orthodoxie. « Entre deux êtres isolés, il n’
y
a pas d’amour possible », dit le héros de L’Homme sans qualités de Ro
73
s la plupart des langues de l’Europe. La cortezia
y
devient simple courtoisie au sens moderne. La mystique se dégrade en
74
s que L’Astrée. Mais, si le dur destin du mythe n’
y
est plus que machine romanesque, faut-il incriminer la société du tem
75
roman courtois, premier roman moderne ? La mort s’
y
atténue en renoncement mutuel, et la chevalerie fait place à la vertu
76
se en jour que dans celle-ci. Les moindres fautes
y
sont sévèrement punies […]. Les faiblesses de l’amour y passent pour
77
sévèrement punies […]. Les faiblesses de l’amour
y
passent pour de vraies faiblesses. On est loin du dessein « d’exci
78
chez nous. Face à un État qui veut tout régenter,
y
compris la morale, l’écrivain qui veut dire la vérité se voit de plus
79
ce qu’il doit écrire. C’est sa nature même qui s’
y
oppose. Il sera donc toujours un opposant, un « agent de la révolutio
80
de Picasso. L’idée de Picasso c’est qu’il ne peut
y
avoir de création que « contre » une société. Pour ma part je regrett
81
homme peut faire entendre sa voix. Pour vous il n’
y
a pas de nécessité à ce qu’un État moderne soit regroupé, donc plus p
82
e nous le voulons pour notre commodité. Mais il n’
y
a aucune nécessité. Et c’est la même chose pour les États. Ils ont co
83
res États ont imité cette organisation. Mais il n’
y
avait aucune nécessité. Il y avait seulement la commodité des gouvern
84
dirige les transports, en fait il se mêle de tout
y
compris de ce qui ne le regarde pas. Son rêve — et ce qui se passe en
85
ti de la paix, toutes les polices le pourchassent
y
compris la police suisse. C’est un exemple. Mais nous sommes encore t
86
; hors d’eux, il n’est plus d’espace libre, il n’
y
a plus que l’avenir qui leur échappe. Pas question de détruire l’État
87
pollutions diverses. Il faut que tout le monde s’
y
mette. Il ne faut pas laisser un gouvernement répondre à un autre qu’
88
au mot. Car après tout, sans responsabilité, il n’
y
a pas de civisme, pas de participation du citoyen aux affaires publiq
89
stoire a frayé la voie vers l’union fédérale en s’
y
avançant le premier ! L’Europe des esprits et des cœurs, c’est elle
90
re, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’
y
avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illusion qu
91
onne pour l’accepter, je le crains. Parce qu’il n’
y
aurait plus même d’Européens. z. Rougemont Denis de, « Message de
92
et Varsovie, le plus délibérément novateur (on n’
y
donne que de la musique d’aujourd’hui). Et les pointes d’une grande é
93
ire et prospective de l’identité européenne (1976)
y
Dans le champ des études européennes, quelle est votre discipline
94
ve, un cours sur la Philosophie du fédéralisme. J’
y
parlais d’histoire, bien sûr, d’anthropologie et de religion comparée
95
se réduit pas à la transmission d’un savoir, s’il
y
voit son premier devoir. Il consiste surtout à éveiller dans l’esprit
96
e sont trop souvent les intellectuels européens.
y
. Rougemont Denis de, « Histoire et prospective de l’identité europée
97
is, je suis de plus en plus frappé par le rôle qu’
y
joue le mensonge systématique. Qu’il s’agisse des promoteurs de l’éne
98
veilleux châteaux de nuages de l’Atlantique : ils
y
gagneraient (outre 20 % sur le prix du billet, et x % sur leurs impôt
99
er d’autres buts, et d’inventer d’autres moyens d’
y
aller. 4. Outre le gain de temps, outre l’emploi — et comme pour la g
100
ociété que je récuse radicalement. Car l’humain s’
y
voit sacrifié non pas même au Profit (ici très négatif) mais à la pui
101
i pensé, arrière-pensé en l’écrivant et renoncé à
y
mettre faute de mots… Et surtout, l’arrière-plan religieux de ma « Lé
102
résenté en 1930 à la Société des Nations. On peut
y
lire : S’unir pour vivre et prospérer : telle est la stricte nécessi
103
rre de 1939, constamment réélu à la Chambre, il s’
y
cantonnera dans son rôle de président de la Commission d’Alsace-Lorra
104
ute l’attention qu’il méritait », autrement dit n’
y
répond pas : il n’est pas motivé par le même passé. Et voilà qui perm
105
re, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’
y
avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illusion qu
106
s je relis les onze numéros de notre revue : il n’
y
est jamais question d’orthodoxie ! (Sauf une fois : pour nier que nou
107
tard, nous la fermons. Nous pressentions qu’il n’
y
a de porte que pour celui qui osera la franchir, à tous risques, sans
108
ues, sans laissez-passer d’aucune sorte ; qu’il n’
y
a de sens que pour celui qui se met en marche, et que la vraie voie e
109
unique ». Elle peut signifier aussi bien qu’il n’
y
a qu’une vraie voie, qu’une vérité viable, la même pour tous, à la fo
110
est vrai pour n’importe qui, et encore moins à s’
y
conformer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contr
111
importe qui, et encore moins à s’y conformer en s’
y
forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contraire : à la décou
112
ésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’
y
a plus de contradiction entre l’orthologie et l’autologie, la premièr
113
ssent leur confession, la plupart se contentent d’
y
être nés ; mais ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière
114
urier de l’esprit suit le chemin qu’il invente en
y
marchant. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon
115
à ta seule mesure, en sorte que toi seul puisses
y
passer. Elle n’est pas ouverte à l’avance : tu l’ouvres en osant la f
116
ré devant ce recul devant la définition. Mais, qu’
y
faire après tout ? Le pouvoir est là, défini ou non, il est là. Nous
117
. Nous le trouvons en venant au monde ; et nous n’
y
pouvons rien. Nous n’avons nul besoin de nous l’expliquer pour le sub
118
simple refus du pouvoir extérieur finit par nous
y
livrer bien plus sûrement que toute autre conduite, et finit dans l’É
119
dénoncé quelques mois plus tôt. Je pense qu’il n’
y
a qu’un moyen d’opposer le pouvoir de liberté au pouvoir de l’État de
120
à l’heure entre la puissance et la liberté, et s’
y
inscrit comme le choix même de la liberté. Ayant écrit, dans un assez
121
et demande de précisions de Jeanne Hersch :] Il n’
y
a pas vraiment d’opposition entre ce que vous avez dit plus longuemen
122
nt à ceux qui optent pour la Liberté, ils pensent
y
être conduits par quelque individualisme égoïste, ou par le goût de l
123
ronnement. — Le Léman est pollué par le Rhône qui
y
déverse du mercure (déchet d’industries pharmaceutiques), par les égo
124
! (Tout au moins avant l’ouverture de Satolas.) N’
y
aurait-il pas, entre les fondements séculaires de la culture et notre
125
. Vous parliez d’agression contre la nature. Il n’
y
a pas que la pollution par l’industrie. Pour moi, la pollution majeur
126
bsolument ! Et chose extraordinaire on commence à
y
revenir aujourd’hui. Plus personne ne nie la nécessité de recréer des
127
is qu’en Grande-Bretagne, en Scandinavie. Et nous
y
venons en France. Ce n’est pas un hasard ! Un architecte grec contemp
128
main à l’échelon local et régional que les hommes
y
parviendront. Le moyen ? Refaire vivre les communes, les municipalité
129
que ce qui existe a toujours existé et que nous n’
y
pouvons rien changer. Elle fait des citoyens pour ce qu’on veut, et t
130
dans les leçons de nos écoles secondaires. Or qu’
y
apprend-on ? Des mensonges. L’histoire des frontières naturelles par
131
que d’un appel au bon sens. Car il ne faut pas s’
y
tromper : ou bien notre mode de développement continue sur sa lancée
132
est en tout cas probable. Or, actuellement, il n’
y
a guère que les écologistes pour percevoir et pour essayer de préveni
133
n peut aussi limiter les dégâts. D’ailleurs, nous
y
serons contraints ; les experts américains, qui adorent les scénarios
134
multiplier, de fortifier leurs frontières et de s’
y
cramponner comme si elles étaient le bord incontestable de leur ident
135
, des thèmes très étroitement liés. En face, il n’
y
a que des illusions « stato-nationales ». Il est plaisant d’observer
136
ses fins ; dès que la patrie est en danger, il n’
y
a plus ni catholiques, ni protestants, ni ouvriers, ni patrons, ni pa
137
riers, ni patrons, ni paysans, ni bourgeois, il n’
y
a plus que des sujets dociles et mobilisés. La guerre permet de gomme
138
ourquoi, tôt ou tard, l’État-nation aura besoin d’
y
recourir. La guerre, par essence, le fortifie puisqu’elle lui permet
139
locales — sont nées de la guerre et, fatalement,
y
conduisent. Vous voici, soudainement, bien anarchiste, c’est plutôt i
140
t que l’Europe n’existera pas politiquement, il n’
y
aura pas de régionalisme possible. Comment expliquez-vous que l’idée
141
s une telle entreprise ? De ce point de vue, il n’
y
a rien à craindre. L’Europe des marchands ne se fera pas car son prin
142
on ouvre le premier numéro de L’Ordre nouveau, on
y
trouve des choses assez déplaisantes, surtoutaw si on les replace dan
143
’uniformisation et la fusion. L’homme et la femme
y
sont libres, ensemble, parce quebh irréductibles l’un à l’autre. L’un
144
irréductibles l’un à l’autre. L’union, au lieu d’
y
exclure l’autonomie, la garantit. Or il existe en Occident ce que l’o
145
sentir coupable. « C’est le philtre, dit-il, je n’
y
suis pour rien… » C’est exactement ainsi que procèdent les États-nati
146
’évidence, vous n’avez pas changé… C’est vrai. Qu’
y
puis-je ? Le classicisme, en morale, c’est aussi une forme d’espoir.
147
s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’
y
aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
148
Ce n’est pas vous que j’étonnerai en disant qu’il
y
en a beaucoup et qu’on en a beaucoup parlé. Ce qui m’intéresse moi, c
149
our trente ans environ. Autour de l’an 2000, il n’
y
en aura presque plus ou il sera devenu si rare et horriblement cher q
150
nne générale de toutes les voitures parce qu’il n’
y
aura plus de pétrole pour les faire rouler. Donc, je ne prédis pas un
151
à l’heure sur les cataclysmes ? La voici : « Il n’
y
aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
152
e manœuvre totalement suicidaire, mais personne n’
y
songe. Les responsables se disent simplement : « On va essayer d’augm
153
e les ministres de tous pays racontent, mais il n’
y
en a pas un seul qui y croit ! Ils ne pourraient pas se regarder entr
154
pays racontent, mais il n’y en a pas un seul qui
y
croit ! Ils ne pourraient pas se regarder entre eux dans les yeux san
155
ée que si tant d’hommes mentent, c’est qu’il doit
y
avoir là quelque chose d’irrationnel. Cela pose en effet un problème
156
ques du nucléaire sont maîtrisés ; de l’autre, il
y
en a tout autant, sinon plus, qui affirment le contraire. Qui croire
157
c’est bien là, justement, tout le problème. Il n’
y
a aucun impératif à cela. Ce sont encore des « experts » qui ont inve
158
nt devenir toujours plus grand jusqu’à ce qu’il n’
y
ait plus aucune possibilité matérielle de prendre son destin en main.
159
s ce n’est encore qu’une intention, et il ne peut
y
avoir de vraie démocratie dans des dimensions qui sont incompatibles
160
je dis toujours la même chose ? Oui, parce que j’
y
crois. Et aussi parce que pendant longtemps j’ai été moins écouté que
161
hissent et c’est le rôle des intellectuels de les
y
aider. Mais ce n’est pas facile, car les hommes non plus n’aiment pas
162
plus n’aiment pas changer. Ils comprennent qu’il
y
va de leur avenir, mais ils continuent à vouloir, comme on dit chez m
163
n livre « la pédagogie des catastrophes ». Car il
y
en aura d’autres. Quelques petits nuages de sodium ou de plutonium qu
164
es mains et de la Lettre ouverte aux Européens
y
rajeunit, en les réactualisant, quelques-uns des thèmes personnaliste
165
ivent, s’est trompé sur ses vrais besoins. « Il n’
y
a d’impératifs que de la nature » et nous devons lutter contre les te
166
poque dans le plus grand silence, mais l’écrivain
y
montrait, avec une étonnante lucidité, que la voiture ne correspondai
167
veulent la liberté des personnes. On dit qu’il n’
y
a pas de liberté sans puissance. À quoi je réponds que la puissance e
168
, contre le nucléaire, quelle est la parenté ? Il
y
en a une très visible ! Je défends une certaine idée du mariage dans
169
ous aux antinucléaires, parce qu’ils n’ont rien à
y
gagner… C’est déjà un élément de réflexion. Et à partir de là, inform
170
un titre, un livre-programme. Denis de Rougemont
y
établit le diagnostic des sociétés industrielles avancées. Il rappell
171
monde : air, eau, bruit. 5. Parce que les hommes
y
sont trop serrés, — et parce qu’ils ne s’y sentent pas libres, n’ayan
172
hommes y sont trop serrés, — et parce qu’ils ne s’
y
sentent pas libres, n’ayant plus la possibilité d’être responsables,
173
femmes, devenant plus responsables de leur ville,
y
soient par conséquent plus libres. by. Rougemont Denis de, « La f
174
mes finalités et poursuivent les mêmes buts, il n’
y
a entre eux aucune différence à cet égard. Une compétition acharnée d
175
s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’
y
aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
176
magasins et deux grandes surfaces ! En 1977, il n’
y
a plus que 5800 habitants, il y a des immeubles vides et dans certain
177
’est sans doute la raison pour laquelle les États
y
sont hostiles, est liée au système d’autonomie jusqu’à la propre mais