1 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
1 posant cette énorme question, en nous demandant d’ y réfléchir en quelque sorte publiquement, et puis de déposer nos concl
2 es et la dissolution des liens communautaires. On y décrirait le désert surpeuplé de nos villes hantées par l’immense fou
3 s et du système qu’elles constituent. Tenter de s’ y opposer par la violence serait bien pire que vain car ce serait faire
4 anime Le Capital est celle de la justice, ou je n’ y ai rien compris. C’est la justice, non la nécessité, qui est le vrai
5 moi depuis toujours, ou si je l’invente en osant y avancer sans l’avoir vu. Ce que je sais, c’est qu’il n’existera qu’au
6 ’il n’existera qu’autant que j’aurai le courage d’ y marcher dans la nuit. Voilà qui implique la foi, cette forme de confi
7 arches et cette fin. Je conçois que l’on puisse n’ y pas croire. Que l’on puisse nier l’existence de ce que j’appelle la p
8 Ulysse au Cyclope : « Je me nomme personne, je n’ y suis pas », c’est qu’on prépare un mauvais coup, ou qu’on tente d’éch
9 vous faire voir qu’en fait, et pratiquement, vous y croyez, tous tant que vous êtes. Car si vous protestez, comme vous le
10 est mort, nous disent-ils, l’homme est mort, il n’ y a plus de sujet, il n’y a plus rien. Il ne reste rien que leurs livre
11 s, l’homme est mort, il n’y a plus de sujet, il n’ y a plus rien. Il ne reste rien que leurs livres, et leur nom sur ces l
12 éer si l’on veut que la personne s’épanouisse : j’ y vois la tâche principale de la génération qui monte. J’y vois aussi l
13 la tâche principale de la génération qui monte. J’ y vois aussi la condition de toute union possible de l’Europe. J’ai dit
2 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
14 la partie littéraire de la revue et ne cesserai d’ y collaborer jusqu’à la guerre. Une page du carnet intime tenu par Moun
15 uveau , mais aussi parce que l’idée de Révolution y semble devenir la valeur première pour l’ensemble de la collaboration
16 é condisciples de Marc à Sciences Po : le premier y retournera comme professeur ; le second, qui vient de l’Action frança
3 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
17 e vie » pour un écrivain. L’ennui, c’est que je n’ y connais personne qui touche de près ou de loin à la vie littéraire et
18 ès demain matin, j’ai les plus grandes chances. J’ y suis allé le lendemain à neuf heures, et une demi-heure plus tard, je
19 comme j’en venais à cette phrase : « En vérité, à y regarder de plus près, l’État-nation est bien malade », sur le mot « 
4 1974, Articles divers (1974-1977). Un modèle pour l’Europe ? (1974)
20 le. » Je persiste à penser, au contraire, qu’il n’ y a pas la moindre proportion de la justesse d’une idée à la taille de
5 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
21 ue des relais vers les résidences secondaires. Il y fallait un petit État gouverné par un grand ami des Lettres, — et ce
22 es, quoiqu’elles changent tous les cent ans, il n’ y a plus de raisons de s’arrêter. Le Conseil littéraire de Monaco n’a-t
6 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
23 t son avenir et celui de l’espèce humaine ; et il y est contraint du seul fait qu’il en a, pour la première fois, la libe
24 au lieu de la gaspiller comme les compagnies nous y invitent, rien ne pourra faire que la consommation double en sept ans
25 il fonde une fabrique. Il vend très peu : « Il n’ y avait pas de demande pour les automobiles », écrit-il simplement dans
26 boutissement suprême de toute l’histoire. Qu’il n’ y a rien à imaginer au-delà. Et nous en avons persuadé la terre entière
27 able, apparemment inébranlable ? À supposer qu’on y arrive, créerait-on un chaos ? Une anarchie ? C’est ce que me disent
28 er, moins encore pour les glorifier. En vérité, à y regarder de près14, nous nous apercevons que l’État-nation est bien m
29 nt de prise sur ses réalités, moins nombreux donc y sont les responsables de tout ordre, à tel point que dans un grand pa
30 t ordre, à tel point que dans un grand pays, il n’ y a plus que quelques ministres tout puissants, et dans un très grand p
7 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
31 ne ; toutes les autres étaient transfrontalières, y compris la Bretagne, liée au monde atlantique, comme l’avait bien vu
32 Je me suis aperçu très vite qu’on ne pourrait pas y arriver à cause de la formule de l’État-nation, à souveraineté illimi
33 um d’organisation administrative, quitte (je vais y revenir tout à l’heure) à ce que l’on organise des régions différemme
34 non seulement empêche la participation mais il s’ y oppose. Il a supprimé tous les pouvoirs des communes. Les communes de
35 u marxisme d’avant-hier. La vérité, c’est qu’il n’ y a plus de pouvoir aujourd’hui. Voilà le drame. Nous avons à créer à r
36 ffet, si l’État-nation n’était pas en crise, il n’ y aurait pas de sociétés multinationales. C’est parce que l’État-nation
37 : les armées se sont arrêtées par hasard là. Il n’ y a aucune espèce de raison que ça coïncide avec un espace économique r
38 renversent ce qui revient au même. Disons qu’il n’ y a pas seulement des sociétés américaines mais aussi beaucoup de socié
39 a nature même de leurs activités économiques de s’ y intégrer. Il y a donc multinationale colonisante, et multinationale à
40 s liée à des histoires militaires comme ITT. Il n’ y a pas seulement des histoires militaires… Aussi, je vous demande de b
41 nes qu’elles bafouent ouvertement aujourd’hui. Il y en aurait deux : le premier serait un pouvoir continental qui serait
42 eur comme frontières étatiques. À part cela, il n’ y a aucune espèce de différence. Le phénomène contre lequel il faut se
43 ns lesquelles elles viennent s’implanter et qui n’ y cherchent que leur profit. Ce que je dis là ne vise pas à exonérer to
44 . Il faudra bien s’arrêter un jour, alors, autant y penser tout de suite. Il me paraît essentiel pour tout ce qui touche
45 par le moyen des petites unités régionales qu’on y arrivera le mieux. La région et la commune Pourtant on s’aperço
46 « fric » ou de pouvoir d’achat. Naturellement ils y attachent une grande importance parce qu’ils croient à la publicité.
47 nde stabilité, vue de l’extérieur, en Suisse il n’ y a plus qu’un homme sur trois qui habite dans sa commune d’origine. Pr
48 ons, et les autres sont des étrangers. Donc, il n’ y a plus qu’une minorité de Genevois. Chose étrange, les mœurs politiqu
49 s naturellement n’étaient plus des communes. Il n’ y avait plus l’agora sur laquelle les gens pouvaient se réunir : il fal
50 onne n’aurait la fortune nécessaire, mais on peut y recréer des quartiers, des communes, au prix de certaines destruction
51 teurs, ce n’est pas l’affaire des impératifs X et Y , c’est leur affaire. Souvent les gens n’aiment pas être responsables
8 1974, Articles divers (1974-1977). Surréalisme : un jeu qui dure depuis 50 ans (7-8 septembre 1974)
52 eonora, c’est à Consuelo, c’est à Barbara, etc. » Y avait-il d’autres jeux ? Oui, par exemple celui qui consiste à qualif
53 ait déserte, tout le monde était à l’église, et j’ y allais moi-même, quand je me suis trouvé pile devant André Breton. Il
54 cadavre exquis”, poèmes ou dessins collectifs. Il y en a beaucoup d’autres. »
9 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
55 aîtrait que les Suisses ne cessent de répéter : «  Y en a point comme nous ! » Je n’ai jamais entendu cette fameuse phrase
56 eu déconcerté… Eh bien, lisez nos quotidiens : on y parle à longueur d’éditoriaux de la surchauffe et du manque de main-d
10 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
57 ce qui est exclu : une société dans laquelle il n’ y aurait plus d’industrie, qui arrêterait les machines et cesserait tou
58 mme toute espèce de vide, est pure angoisse. Il n’ y aura pas de société post-industrielle tant que la seule alternative a
59 asser pour téméraire, car à cette époque-là, il n’ y avait pas de demande pour les automobiles… et même une répugnance du
60 dustries. Et cette automobile, pour laquelle il n’ y avait pas de demande, et même une certaine répugnance au début de ce
61 n le voit ces jours-ci à New York ; et les hommes y sont seuls en masse : livrés au scepticisme et à la délinquance. Cett
11 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
62 qu’ils pensaient en tirer de grandes richesses en y percevant des péages. C’est pour empêcher cette mainmise « étatique »
63 uis plusieurs dizaines de milliers d’années. Il n’ y a pas de raison de penser qu’ils vont changer tout d’un coup, dans le
64 stoire — dans tous les sens du mot histoire. Il n’ y aurait plus qu’une espèce de raison moyenne qui dominerait, dans l’en
65 ça. Nous allons vers des tragédies. Les Suisses n’ y sont pas très bien préparés par leur forme d’esprit. En revanche, ils
66 réparés par leur forme d’esprit. En revanche, ils y sont particulièrement bien préparés par leurs institutions. Les insti
67 commencé là-bas avec leurs bombes atomiques, il n’ y aurait même plus eu de place pour les soldats américains. Nous avons
68 institutions de la première confédération. Elle n’ y sera pas amenée par des discours, mais par la force des choses. Par l
12 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
69 s et de notions qui remontent à Platon (J. Ortega y Gasset). Illustrant cette remarque, appelons platoniciens inconscien
70 es (la circoncision notamment). La vie sexuelle n’ y joue qu’un rôle quelconque, à peu près invisible et sans drame. (Paro
71 l’ex-femme et la fille de Guillaume IX, viennent y chercher refuge contre la tyrannie grossière du mariage féodal et cat
72 ond d’orthodoxie. « Entre deux êtres isolés, il n’ y a pas d’amour possible », dit le héros de L’Homme sans qualités de Ro
73 s la plupart des langues de l’Europe. La cortezia y devient simple courtoisie au sens moderne. La mystique se dégrade en
74 s que L’Astrée. Mais, si le dur destin du mythe n’ y est plus que machine romanesque, faut-il incriminer la société du tem
75 roman courtois, premier roman moderne ? La mort s’ y atténue en renoncement mutuel, et la chevalerie fait place à la vertu
76 se en jour que dans celle-ci. Les moindres fautes y sont sévèrement punies […]. Les faiblesses de l’amour y passent pour
77 sévèrement punies […]. Les faiblesses de l’amour y passent pour de vraies faiblesses. On est loin du dessein « d’exci
13 1975, Articles divers (1974-1977). « Le sort des écrivains emprisonnés constitue un drame et un avertissement » (juin 1975)
78 chez nous. Face à un État qui veut tout régenter, y compris la morale, l’écrivain qui veut dire la vérité se voit de plus
79 ce qu’il doit écrire. C’est sa nature même qui s’ y oppose. Il sera donc toujours un opposant, un « agent de la révolutio
80 de Picasso. L’idée de Picasso c’est qu’il ne peut y avoir de création que « contre » une société. Pour ma part je regrett
81 homme peut faire entendre sa voix. Pour vous il n’ y a pas de nécessité à ce qu’un État moderne soit regroupé, donc plus p
82 e nous le voulons pour notre commodité. Mais il n’ y a aucune nécessité. Et c’est la même chose pour les États. Ils ont co
83 res États ont imité cette organisation. Mais il n’ y avait aucune nécessité. Il y avait seulement la commodité des gouvern
84 dirige les transports, en fait il se mêle de tout y compris de ce qui ne le regarde pas. Son rêve — et ce qui se passe en
85 ti de la paix, toutes les polices le pourchassent y compris la police suisse. C’est un exemple. Mais nous sommes encore t
14 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
86  ; hors d’eux, il n’est plus d’espace libre, il n’ y a plus que l’avenir qui leur échappe. Pas question de détruire l’État
15 1975, Articles divers (1974-1977). « Il ne s’agit pas de créer des régions qui soient de petits États-nations » (septembre 1975)
87 pollutions diverses. Il faut que tout le monde s’ y mette. Il ne faut pas laisser un gouvernement répondre à un autre qu’
88 au mot. Car après tout, sans responsabilité, il n’ y a pas de civisme, pas de participation du citoyen aux affaires publiq
16 1976, Articles divers (1974-1977). Message de M. Denis de Rougemont (1976)
89 stoire a frayé la voie vers l’union fédérale en s’ y avançant le premier ! L’Europe des esprits et des cœurs, c’est elle
90 re, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’ y avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illusion qu
91 onne pour l’accepter, je le crains. Parce qu’il n’ y aurait plus même d’Européens. z. Rougemont Denis de, « Message de
17 1976, Articles divers (1974-1977). L’Europe, l’été [préface] (1976)
92 et Varsovie, le plus délibérément novateur (on n’ y donne que de la musique d’aujourd’hui). Et les pointes d’une grande é
18 1976, Articles divers (1974-1977). Histoire et prospective de l’identité européenne (1976)
93 ire et prospective de l’identité européenne (1976) y Dans le champ des études européennes, quelle est votre discipline 
94 ve, un cours sur la Philosophie du fédéralisme. J’ y parlais d’histoire, bien sûr, d’anthropologie et de religion comparée
95 se réduit pas à la transmission d’un savoir, s’il y voit son premier devoir. Il consiste surtout à éveiller dans l’esprit
96 e sont trop souvent les intellectuels européens. y . Rougemont Denis de, « Histoire et prospective de l’identité europée
19 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
97 is, je suis de plus en plus frappé par le rôle qu’ y joue le mensonge systématique. Qu’il s’agisse des promoteurs de l’éne
98 veilleux châteaux de nuages de l’Atlantique : ils y gagneraient (outre 20 % sur le prix du billet, et x % sur leurs impôt
99 er d’autres buts, et d’inventer d’autres moyens d’ y aller. 4. Outre le gain de temps, outre l’emploi — et comme pour la g
100 ociété que je récuse radicalement. Car l’humain s’ y voit sacrifié non pas même au Profit (ici très négatif) mais à la pui
20 1977, Articles divers (1974-1977). Souvenir de 1938 (1977)
101 i pensé, arrière-pensé en l’écrivant et renoncé à y mettre faute de mots… Et surtout, l’arrière-plan religieux de ma « Lé
21 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
102 résenté en 1930 à la Société des Nations. On peut y lire : S’unir pour vivre et prospérer : telle est la stricte nécessi
22 1977, Articles divers (1974-1977). Robert Schuman (1886-1963) : l’homme de la frontière (1977)
103 rre de 1939, constamment réélu à la Chambre, il s’ y cantonnera dans son rôle de président de la Commission d’Alsace-Lorra
104 ute l’attention qu’il méritait », autrement dit n’ y répond pas : il n’est pas motivé par le même passé. Et voilà qui perm
105 re, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’ y avançant le premier. Et certes, il n’a jamais entretenu l’illusion qu
23 1977, Articles divers (1974-1977). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous ! (1977)
106 s je relis les onze numéros de notre revue : il n’ y est jamais question d’orthodoxie ! (Sauf une fois : pour nier que nou
107 tard, nous la fermons. Nous pressentions qu’il n’ y a de porte que pour celui qui osera la franchir, à tous risques, sans
108 ues, sans laissez-passer d’aucune sorte ; qu’il n’ y a de sens que pour celui qui se met en marche, et que la vraie voie e
109 unique ». Elle peut signifier aussi bien qu’il n’ y a qu’une vraie voie, qu’une vérité viable, la même pour tous, à la fo
110 est vrai pour n’importe qui, et encore moins à s’ y conformer en s’y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contr
111 importe qui, et encore moins à s’y conformer en s’ y forçant comme dans un lit de Procuste, mais au contraire : à la décou
112 ésie en leur sens littéral, s’évanouissent : il n’ y a plus de contradiction entre l’orthologie et l’autologie, la premièr
113 ssent leur confession, la plupart se contentent d’ y être nés ; mais ils s’en accommodent plus facilement et d’une manière
114 urier de l’esprit suit le chemin qu’il invente en y marchant. « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon
115 à ta seule mesure, en sorte que toi seul puisses y passer. Elle n’est pas ouverte à l’avance : tu l’ouvres en osant la f
24 1977, Articles divers (1974-1977). La nature du pouvoir (9 octobre 1977)
116 ré devant ce recul devant la définition. Mais, qu’ y faire après tout ? Le pouvoir est là, défini ou non, il est là. Nous
117 . Nous le trouvons en venant au monde ; et nous n’ y pouvons rien. Nous n’avons nul besoin de nous l’expliquer pour le sub
118 simple refus du pouvoir extérieur finit par nous y livrer bien plus sûrement que toute autre conduite, et finit dans l’É
119 dénoncé quelques mois plus tôt. Je pense qu’il n’ y a qu’un moyen d’opposer le pouvoir de liberté au pouvoir de l’État de
120 à l’heure entre la puissance et la liberté, et s’ y inscrit comme le choix même de la liberté. Ayant écrit, dans un assez
121 et demande de précisions de Jeanne Hersch :] Il n’ y a pas vraiment d’opposition entre ce que vous avez dit plus longuemen
25 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
122 nt à ceux qui optent pour la Liberté, ils pensent y être conduits par quelque individualisme égoïste, ou par le goût de l
26 1977, Articles divers (1974-1977). Du passé à l’avenir d’une région (27 juin 1977)
123 ronnement. — Le Léman est pollué par le Rhône qui y déverse du mercure (déchet d’industries pharmaceutiques), par les égo
124 ! (Tout au moins avant l’ouverture de Satolas.) N’ y aurait-il pas, entre les fondements séculaires de la culture et notre
27 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
125 . Vous parliez d’agression contre la nature. Il n’ y a pas que la pollution par l’industrie. Pour moi, la pollution majeur
28 1977, Articles divers (1974-1977). Au tableau d’honneur de Parents : L’Avenir est notre affaire (octobre 1977)
126 bsolument ! Et chose extraordinaire on commence à y revenir aujourd’hui. Plus personne ne nie la nécessité de recréer des
127 is qu’en Grande-Bretagne, en Scandinavie. Et nous y venons en France. Ce n’est pas un hasard ! Un architecte grec contemp
128 main à l’échelon local et régional que les hommes y parviendront. Le moyen ? Refaire vivre les communes, les municipalité
129 que ce qui existe a toujours existé et que nous n’ y pouvons rien changer. Elle fait des citoyens pour ce qu’on veut, et t
130 dans les leçons de nos écoles secondaires. Or qu’ y apprend-on ? Des mensonges. L’histoire des frontières naturelles par
29 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
131 que d’un appel au bon sens. Car il ne faut pas s’ y tromper : ou bien notre mode de développement continue sur sa lancée
132 est en tout cas probable. Or, actuellement, il n’ y a guère que les écologistes pour percevoir et pour essayer de préveni
133 n peut aussi limiter les dégâts. D’ailleurs, nous y serons contraints ; les experts américains, qui adorent les scénarios
134 multiplier, de fortifier leurs frontières et de s’ y cramponner comme si elles étaient le bord incontestable de leur ident
135 , des thèmes très étroitement liés. En face, il n’ y a que des illusions « stato-nationales ». Il est plaisant d’observer
136 ses fins ; dès que la patrie est en danger, il n’ y a plus ni catholiques, ni protestants, ni ouvriers, ni patrons, ni pa
137 riers, ni patrons, ni paysans, ni bourgeois, il n’ y a plus que des sujets dociles et mobilisés. La guerre permet de gomme
138 ourquoi, tôt ou tard, l’État-nation aura besoin d’ y recourir. La guerre, par essence, le fortifie puisqu’elle lui permet
139 locales — sont nées de la guerre et, fatalement, y conduisent. Vous voici, soudainement, bien anarchiste, c’est plutôt i
140 t que l’Europe n’existera pas politiquement, il n’ y aura pas de régionalisme possible. Comment expliquez-vous que l’idée
141 s une telle entreprise ? De ce point de vue, il n’ y a rien à craindre. L’Europe des marchands ne se fera pas car son prin
142 on ouvre le premier numéro de L’Ordre nouveau, on y trouve des choses assez déplaisantes, surtoutaw si on les replace dan
143 ’uniformisation et la fusion. L’homme et la femme y sont libres, ensemble, parce quebh irréductibles l’un à l’autre. L’un
144 irréductibles l’un à l’autre. L’union, au lieu d’ y exclure l’autonomie, la garantit. Or il existe en Occident ce que l’o
145 sentir coupable. « C’est le philtre, dit-il, je n’ y suis pour rien… » C’est exactement ainsi que procèdent les États-nati
146 ’évidence, vous n’avez pas changé… C’est vrai. Qu’ y puis-je ? Le classicisme, en morale, c’est aussi une forme d’espoir.
30 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
147 s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’ y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
148 Ce n’est pas vous que j’étonnerai en disant qu’il y en a beaucoup et qu’on en a beaucoup parlé. Ce qui m’intéresse moi, c
149 our trente ans environ. Autour de l’an 2000, il n’ y en aura presque plus ou il sera devenu si rare et horriblement cher q
150 nne générale de toutes les voitures parce qu’il n’ y aura plus de pétrole pour les faire rouler. Donc, je ne prédis pas un
151 à l’heure sur les cataclysmes ? La voici : « Il n’ y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
152 e manœuvre totalement suicidaire, mais personne n’ y songe. Les responsables se disent simplement : « On va essayer d’augm
153 e les ministres de tous pays racontent, mais il n’ y en a pas un seul qui y croit ! Ils ne pourraient pas se regarder entr
154 pays racontent, mais il n’y en a pas un seul qui y croit ! Ils ne pourraient pas se regarder entre eux dans les yeux san
155 ée que si tant d’hommes mentent, c’est qu’il doit y avoir là quelque chose d’irrationnel. Cela pose en effet un problème
156 ques du nucléaire sont maîtrisés ; de l’autre, il y en a tout autant, sinon plus, qui affirment le contraire. Qui croire 
157 c’est bien là, justement, tout le problème. Il n’ y a aucun impératif à cela. Ce sont encore des « experts » qui ont inve
158 nt devenir toujours plus grand jusqu’à ce qu’il n’ y ait plus aucune possibilité matérielle de prendre son destin en main.
159 s ce n’est encore qu’une intention, et il ne peut y avoir de vraie démocratie dans des dimensions qui sont incompatibles
160 je dis toujours la même chose ? Oui, parce que j’ y crois. Et aussi parce que pendant longtemps j’ai été moins écouté que
161 hissent et c’est le rôle des intellectuels de les y aider. Mais ce n’est pas facile, car les hommes non plus n’aiment pas
162 plus n’aiment pas changer. Ils comprennent qu’il y va de leur avenir, mais ils continuent à vouloir, comme on dit chez m
163 n livre « la pédagogie des catastrophes ». Car il y en aura d’autres. Quelques petits nuages de sodium ou de plutonium qu
164 es mains et de la Lettre ouverte aux Européens y rajeunit, en les réactualisant, quelques-uns des thèmes personnaliste
31 1977, Articles divers (1974-1977). L’Avenir est votre affaire (11 octobre 1977)
165 ivent, s’est trompé sur ses vrais besoins. « Il n’ y a d’impératifs que de la nature » et nous devons lutter contre les te
166 poque dans le plus grand silence, mais l’écrivain y montrait, avec une étonnante lucidité, que la voiture ne correspondai
167 veulent la liberté des personnes. On dit qu’il n’ y a pas de liberté sans puissance. À quoi je réponds que la puissance e
32 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
168 , contre le nucléaire, quelle est la parenté ? Il y en a une très visible ! Je défends une certaine idée du mariage dans
169 ous aux antinucléaires, parce qu’ils n’ont rien à y gagner… C’est déjà un élément de réflexion. Et à partir de là, inform
33 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
170 un titre, un livre-programme. Denis de Rougemont y établit le diagnostic des sociétés industrielles avancées. Il rappell
34 1977, Articles divers (1974-1977). La fonction et la structure de la ville future (décembre 1977)
171 monde : air, eau, bruit. 5. Parce que les hommes y sont trop serrés, — et parce qu’ils ne s’y sentent pas libres, n’ayan
172 hommes y sont trop serrés, — et parce qu’ils ne s’ y sentent pas libres, n’ayant plus la possibilité d’être responsables,
173 femmes, devenant plus responsables de leur ville, y soient par conséquent plus libres. by. Rougemont Denis de, « La f
35 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
174 mes finalités et poursuivent les mêmes buts, il n’ y a entre eux aucune différence à cet égard. Une compétition acharnée d
175 s ne choisissons pas librement notre avenir, il n’ y aura plus d’avenir humain au-delà du cataclysme inévitable que les ra
36 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
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